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Information professionnelle sur Lantus®:Sanofi-Aventis (Suisse) SA
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Propriétés/Effets

Code ATC: A10AE04
L’insuline glargine se distingue de l’insuline humaine par l’acide aminé glycine au lieu de l’asparagine en position A21 et par deux arginines supplémentaires à l’extrémité terminale c de la chaîne B.
L’insuline glargine est peu soluble à pH neutre. Elle est totalement soluble au pH acide de la solution injectable de Lantus (pH 4,0). Après injection dans le tissu sous-cutané, la solution acide est neutralisée, ce qui induit la formation de micro-précipités à partir desquels de petites quantités d’insuline glargine sont libérées de façon continue. En conséquence, la courbe concentration/temps est lisse, sans pics, prévisible, et l’effet prolongé.
L’insuline glargine est tout à fait comparable à l’insuline humaine sur le plan de la cinétique de fixation au récepteur de l’insuline. On estime donc qu’elle exerce le même effet par l’intermédiaire du récepteur de l’insuline. Il est supposé qu’ in vivo l’insuline glargine ne transmet pas d’effet biologique par le récepteur IGF-1.
Le principal effet de l’insuline, y compris de l’insuline glargine, est de réguler la glycémie. L’insuline et ses analogues diminuent la glycémie en stimulant la captation périphérique du glucose, en particulier dans les muscles squelettiques et le tissu adipeux, et en inhibant la production hépatique de glucose. L’insuline inhibe la lipolyse dans l’adipocyte, inhibe la protéolyse et stimule la synthèse des protéines.

Pharmacodynamie
Des études de pharmacologie clinique ont montré que des doses identiques d’insuline glargine et d’insuline humaine, administrées par voie intraveineuse, étaient équipotentes. Comme pour toutes les insulines, l’activité physique et d’autres paramètres peuvent affecter le profil d’action de l’insuline glargine au fil du temps.
Des études de clampage euglycémique menées chez les sujets sains et patients atteints de diabète de type 1 ont montré que l’effet de l’insuline glargine sous-cutanée apparaissait plus lentement que celui de l’insuline NPH humaine, que cet effet était régulier, sans pics, et que la durée d’action était prolongée.
Cet effet plus prolongé de l’insuline glargine est directement lié au fait que la résorption de cette insuline est plus lente. En conséquence, une seule administration par jour suffit. Le profil d’action de l’insuline et des analogues de l’insuline tels que l’insuline glargine peut varier considérablement d’un sujet à l’autre et chez le même sujet. En raison de l’évolution homogène de l’effet de l’insuline glargine, les variations sont cependant plus faibles que pour l’insuline NPH.

Efficacité clinique
Dans dix études muticentriques, ouvertes, menées sur une longue période (16 à 52 semaines), plus de 2500 patients diabétiques ont été traités par Lantus.
Chez les diabétiques de type 1 et de type 2, l’abaissement des valeurs d’hémoglobine glyquée sous Lantus administré 1 fois par jour avant le coucher est comparable aux valeurs obtenues avec l’insuline NPH administrée 1 à 2 fois par jour. Cependant, à la fin des études avec Lantus, les valeurs de glycémie à jeun (dans 1 étude sur 3 chez les diabétiques de type 1) de même que la fréquence des hypoglycémies nocturnes (dans 1 étude sur 3 chez les diabétiques de type 1 et dans les 2 études chez les diabétiques de type 2) étaient significativement plus faibles ­qu’avec l’insuline NPH.
Toutefois, la différence concernant les hypoglycémies nocturnes chez les diabétiques de type 1 n’a été observée que dans le groupe qui avait reçu précédemment l’insuline NPH 1 fois par jour (au lieu de 2 fois par jour) et cela seulement à partir du deuxième mois de traitement. Toutes études confondues, le taux global d’hypoglycémies sous Lantus ne se différencie pas de celui sous insuline NPH.
Trois études ultérieures menées chez les diabétiques de type 1 et/ou chez les diabétiques de type 2 ont montré que Lantus pouvait être administré 1 fois par jour avant le coucher, mais également avant le repas du soir ou avant le petit déjeuner.
Dans deux études, l’efficacité et la sécurité d’emploi de Lantus (1 fois par jour avant le coucher) ont été démontré chez l’enfant à partir de 6 ans et chez l’adolescent. Des patients diabétiques de type 1 âgés de 6 à 15 ans (n= 349) ont reçu durant 28 semaines un traitement associant de l’insuline humaine avec soit Lantus 1 fois par jour avant le coucher, soit de l’insuline humaine NPH 1 ou 2 fois par jour. Les taux d’hémoglobine glyquée et la fréquence des hypoglycémies étaient semblables dans les deux groupes.

Rétinopathie
Les effects de Lantus sur (1 injection par jour) la rétinopathie diabetique ont été évalués sur 5 ans dans une étude en ouvert contrôlée versus NPH (administré 2 fois par jour) chez 1024 patients diabétiques de type 2, chez qui la progression de la rétinopathie de 3 points ou plus sur l’échelle de ETDRS ( E arly T reatment D iabetic R etinopathy S tudy) a été recherchée par photographie du fond d’oeil. Aucune différence significative n’a été observée dans la progression de la rétinopathie diabétique entre les groupes Lantus et insuline NPH.

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