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Information professionnelle sur Lantus®:Sanofi-Aventis (Suisse) SA
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
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Mises en garde et précautions

Les cartouches de Lantus ne doivent être utilisées qu’avec les stylos réutilisables compatibles OptiPen et ClikStar, car la précision du dosage n’a été établie qu’avec les stylos cités.
Lantus n’est pas l’insuline de choix pour le traitement de l’acidocétose diabétique. Dans cette situation, il est recommandé d’administrer une insuline rapide par voie intraveineuse.
Il ne faut ni mélanger Lantus à une autre insuline, ni la diluer. Un mélange ou une dilution risquerait en effet de modifier le profil d’action en fonction du temps et un mélange pourrait provoquer une précipitation.
En cas d’insuffisance rénale, les besoins en insuline peuvent être diminués en raison d’une réduction du métabolisme de l’insuline. Chez les patients âgés, une altération progressive de la fonction rénale peut provoquer une diminution régulière des besoins en insuline.
En cas d’insuffisance hépatique sévère, les besoins en insuline peuvent être diminués en raison d’une réduction de la capacité de néoglycogenèse et d’une réduction du métabolisme d’insuline.
La thérapie insulinique exige en principe du patient qu’il soit capable de gérer son affection diabétique de manière indépendante, c’est-à-dire le contrôle du taux de sucre sanguin, l’apprentissage de la technique d’injection correcte et un comportement adéquat face aux situations métaboliques hypoglycémiques et hyperglycémiques. Les patients doivent subir une formation afin de pouvoir appliquer les mesures nécessaires de manière indépendante. Par ailleurs, il convient de leur expliquer le comportement à adopter dans les situations d’exception qui peuvent se produire lorsque les administrations d’insuline sont insuffisantes, lorsqu’elles ont été oubliées ou lorsque par inadvertance elles sont trop élevées, en cas d’absorption insuffisante de nourriture ou de repas omis.
Avant d’utiliser l’OptiSet, le SoloStar ou un stylo à insuline, le mode d’emploi des stylos respectifs se trouvant avec la notice d’emballage ou les instructions pour l’utilisation des stylos doivent être lus soigneusement. Les préparations injectables doivent être manipulées selon les indications décrites.
Afin d’éviter la transmission de maladies, chaque stylo prêt à l’emploi ne doit être utilisé que par une seule personne.
Le traitement par l’insuline exige une attention constante en ce qui concerne les hyperglycémies ou les hypoglycémies éventuelles. Les patients et leurs proches doivent savoir quelles mesures correctrices ils doivent prendre lorsqu’une hyperglycémie ou une hypoglycémie se manifeste ou est supposée, et à quel moment il est opportun d’informer le médecin.
Si l’équilibre glycémique n’est pas optimal ou si le patient a tendance à présenter des épisodes hyperglycémiques ou hypoglycémiques, il faut d’abord vérifier le respect par le patient du traitement prescrit, les sites et les techniques d’injection, le maniement du stylo et l’ensemble des autres facteurs susceptibles d’augmenter la tendance à l’hyper- ou l’hypoglycémie, avant d’envisager l’ajustement de la dose d’insuline.
Le passage à une autre préparation insulinique ne devrait avoir lieu que sous contrôle médical strict et selon des instructions précises. De même le schéma de traitement ne doit être modifié qu’après entretien avec le médecin ou selon ses indications.

Hypoglycémie
Pour le diabétique traité à l’insuline, il existe en principe un risque d’hypoglycémie bénigne ou grave. Celle-ci peut diminuer l’attention particulièrement lors de la conduite d’un véhicule ou de l’utilisation de machines. Ces phénomènes se présentent en particulier au début du traitement, lors de changement de préparation, d’injections irrégulières, de repas irréguliers, ainsi que plus généralement lors de diabète mal ou non équilibré (fortes fluctuations du sucre sanguin). Le patient doit être informé de ce risque accru d’hypoglycémie.
Sont à considérer entre autres comme causes de l’hypoglycémie: repas omis, vomissements, diarrhée, effort physique inhabituel, surdosage d’insuline, maladies endocriniennes telles qu’insuffisance surrénalienne, hypothyroïdie, administration conjointe de certains autres médicaments, changement de zone d’injection, amélioration de la sensibilité à l’insuline (par exemple après élimination de facteurs de stress).
En outre, les patients ayant déjà été atteints d’hypoglycémie sévère présentent un risque élevé de récidive.
Afin de prévenir l’hypoglycémie, il y a lieu de recommander au patient de se munir constamment de sucre de raisin, de sucre en morceaux ou équivalents. Il doit aussi porter sur lui sa carte de diabétique.
Le moment de survenue d’une hypoglycémie dépend du profil d’action des insulines utilisées et peut donc changer après modification du schéma de traitement.
Il faut être particulièrement prudent et intensifier la surveillance de la glycémie chez les patients pour lesquels les épisodes hypoglycémiques risqueraient d’avoir des conséquences cliniques particulièrement graves, par exemple en cas de sténose serrée des artères coronaires ou carotidiennes (risque de complications cardiaques ou cérébrales de l’hypoglycémie), de même qu’en cas de rétinopathie proliférante, surtout si celle-ci n’est pas traitée par photocoagulation (risque d’amaurose transitoire après une hypoglycémie).
Si le taux d’hémoglobine glycosylée est normal ou abaissé, la possibilité d’épisodes hypoglycémiques récidivants passés inaperçus (surtout nocturnes) doit être évoquée.
Les symptômes d’une hypoglycémie (baisse du taux de glucose sanguin au-dessous de 2–3 mmol/l) sont:
Des signes neurovégétatifs: sueurs, sensation de faim, tremblements (dits symptômes d’alarme neurovégétatifs), pâleur, palpitations, céphalées.
Des signes neuroglycopéniques: troubles de la concentration, modification du comportement (entre autres agitation, nervosité, agressivité, état confusionnel), troubles de la conscience , de la coordination, de la vue et de la parole. Ceux-ci peuvent aller jusqu’à l’étourdissement, la somnolence et même perte de connaissance. L’hypoglycémie peut aussi provoquer des crises épileptiques ou se manifester comme un ictus cérébral, accompagné p.ex. d’hémiparésie (en général passagère), d’aphasie et de signe de Babinski positif.
Signes d’alarme atténués/modifiés: les signes d’alarme de l’hypoglycémie peuvent être modifiés et les symptômes neurovégétatifs l’accompagnant peuvent être perçus de façon atténuée ou retardée, en particulier lors de traitement visant des taux de glycémie basse (p.ex. traitement selon le principe dose de base-bolus par injections répétées), lors de diabète ancien (éventuellement accompagné de polynévrite), chez les personnes âgées ou lors de changement d’insuline. Ce phénomène a également été observé par des patients lors du passage de l’insuline animale à l’insuline humaine, comme d’ailleurs lors d’autres changements de préparation.
Les β-bloquants peuvent réduire ou masquer les symptômes d’alerte courants de l’hypoglycémie.
Veuillez donc informer le diabétique traité à l’insuline et son entourage que l’hypoglycémie peut se déclarer de manière soudaine et d’abord par des signes neuroglycopéniques tels que: troubles de la concentration, agitation, troubles du comportement et de la conscience, d’où le risque de négliger de prendre du sucre à temps.
La consommation d’alcool peut augmenter le risque d’hypoglycémie (inhibition de la gluconéogénèse hépatique). Il convient de prendre en compte, que la teneur en hydrates de carbone des boissons alcoolisées pourrait aussi entraîner une augmentation de la glycémie.
Thérapie de l’hypoglycémie: cf. «Surdosage».
Après chaque hypoglycémie grave, il convient de rééquilibrer le diabète. Par conséquent, il faut recommander au patient d’informer le médecin de chaque hypoglycémie grave subie.

Hyperglycémie
Une élévation de la glycémie, une hyperglycémie , une acidocétose et des états hyperosmolaires peuvent survenir par exemple si les doses d’insuline sont trop faibles par rapport aux apports glucidiques, si l’effet de l’insuline a diminué (p.ex. du fait de mauvaises conditions de conservation), si l’exercice physique a été réduit, si la sensibilité à insuline a diminué du fait d’un stress émotionnel ou physique (p.ex. à la suite d’un traumatisme, d’une intervention chirurgicale, d’infections fébriles ou d’autres pathologies), ou si des médicaments ayant un effet hyperglycémiant sont administrés conjointement (cf. «Interactions»).
Les signes et symptômes d’un déséquilibre métabolique hyperglycémique sont: soif, polyurie, glycosurie, acétonurie, fatigue, sécheresse cutanée, érythème facial, anorexie, hypotension artérielle et tachycardie. Une acidocétose doit toujours être évoquée, surtout en cas de symptômes tels que vomissements, douleurs abdominales, respiration rapide et profonde, somnolence et coma. Une hyperglycémie sévère ou une acidocétose peut devenir alarmante au point de menacer le pronostic vital. Selon la disponibilité de l’insuline, l’acidocétose peut se développer en quelques heures ou quelques jours. Dès l’identification des signes et symptômes potentiels d’une hyperglycémie ou acidocétose, la glycémie et l’acétonurie doivent être mesurées et, si nécessaire, le traitement mis en route sans délai.
La consommation de marijuana est susceptible de réduire la tolérance au glucose. (D’autres substances illégales n’ont pas été testées; autre interactions cf «Interactions»!)
Toute maladie intercurrente nécessite un renforcement de la surveillance métabolique. Il est souvent indiqué de rechercher la présence de corps cétoniques dans les urines et souvent nécessaire d’ajuster les doses d’insuline. Les besoins en insuline sont souvent accrus.
Les patients diabétiques de type 1 doivent continuer à consommer régulièrement au moins une faible quantité de glucides, même s’ils ne peuvent pas ou presque pas s’alimenter, souffrent de vomissement etc. ils ne doivent jamais arrêter complètement l’insuline.
L’administration d’insuline peut provoquer la formation d’anticorps anti-insuline. Dans de rares cas, la présence de ces anticorps anti-insuline peut rendre nécessaire l’ajustement de la dose d’insuline, de manière à corriger une tendance à l’hyper- ou à l’hypoglycémie.

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