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Information professionnelle sur Glibenorme® comprimés:Streuli Pharma AG
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Composition

Principes actifs
Glibenclamidum.
Excipients
Lactosum monohydricum 135 mg, maydis amylum, carmellosum natricum corresp. sodium 0,042 mg, talcum, magnesia stereas pro compresso.

Indications/Possibilités d’emploi

Diabète non insulino-dépendant (diabète de type 2), lorsque le régime, l'exercice physique et la réduction de poids ne suffisent pas à eux seuls à atteindre des valeurs adéquates de glycémie.

Posologie/Mode d’emploi

La posologie de Glibenorme doit être ajustée de manière individuelle par le médecin pour chaque patient, en règle générale selon le taux de glycémie à atteindre. La plus faible dose efficace doit être choisie.
Une erreur, p.ex. l'oubli d'une dose, ne doit en aucun cas être corrigée par la prise subséquente d'une dose plus forte. Médecin et patient doivent convenir au préalable des mesures à prendre lors d'une telle erreur (notamment l'oubli d'une dose ou l'omission d'un repas) ou lorsqu'une dose n'a pas pu être prise à l'heure prescrite. Si l'on constate qu'une trop forte dose ou une dose supplémentaire de Glibenorme a été absorbée, il convient d'en informer immédiatement un médecin.
Posologie initiale et ajustement de la dose
En général, on commence avec ½ comprimé de Glibenorme par jour, avant le petit déjeuner ou le premier repas principal. Selon la situation métabolique, la dose peut être augmentée à intervalles de une à deux semaines à chaque fois de ½ comprimé de Glibenorme jusqu'à ce que la glycémie soit suffisamment abaissée.
Posologie chez les patients bien équilibrés; doses maximales
En général, l'effet maximum est atteint avec une dose journalière de 3 comprimés de Glibenorme (15 mg de glibenclamide), dans des cas exceptionnels avec 4 comprimés de Glibenorme par jour au maximum.
Des doses journalières allant jusqu'à 2 comprimés de Glibenorme (dose simple maximale) peuvent généralement être administrées en une seule prise avant le petit déjeuner. Lors d'une posologie quotidienne plus élevée, il convient de prendre 2 comprimés avant le petit déjeuner et le reste avant le repas du soir. Si dans des cas exceptionnels une dose maximale de 4 comprimés par jour est nécessaire, il est recommandé de la répartir selon les habitudes alimentaires du patient sur le petit déjeuner et les principaux repas.
Ajustement secondaire de la dose
Les besoins en glibenclamide peuvent diminuer en cours de traitement. Afin de prévenir des incidents d'hypoglycémie, il faut envisager à temps une réduction de la dose ou l'arrêt du traitement au Glibenorme. Un ajustement de la dose peut également s'avérer judicieux lors d'une modification du poids corporel ou du mode de vie du patient, ou encore dans d'autres circonstances pouvant être à l'origine d'hypoglycémies ou d'hyperglycémies.
Administration
Le Glibenorme doit être avalé sans croquer avec suffisamment de liquide (½-1 verre d'eau) avant les repas. Il est très important de ne pas omettre un repas après la prise des comprimés.
Passage d'un autre antidiabétique oral au Glibenorme
Pour le passage d'autres antidiabétiques oraux au Glibenorme, il n'existe pas de rapport d'équivalence exact. C'est pourquoi, il est recommandé de commencer avec une dose initiale de 2,5 mg à 5 mg de glibenclamide. Il faut tenir compte de la durée et de l'intensité de l'effet de l'antidiabétique précédent. Une pause thérapeutique peut être nécessaire afin de diminuer le risque d'hypoglycémie en phase de transition.
Recommandations posologiques spéciales
Chez les patients plus âgés, une élévation de la posologie doit se faire avec prudence (cf «Mises en garde et précautions»).
Chez les patients souffrant d'une affection hépatique ou d'une insuffisance rénale, un dosage plus faible peut être indiqué. Il convient pour de tels patients de déterminer très soigneusement la posologie initiale (affections hépatiques et rénales sévères: voir «Contre-indications»).
Pédiatrie: on ne dispose pas d'une expérience suffisante de l'efficacité et de l'innocuité du glibenclamide chez les adolescents diabétiques de type 2.

Contre-indications

Diabète insulinodépendant (diabète de type 1), coma diabétiques, dysrégulations métaboliques diabétiques (particulièrement précoma, céto-acidose), troubles graves de la fonction hépatique, rénale ou corticosurrénalienne; risque d'un trouble de la contre-régulation (glucocorticoïdes), administration concomitante de bosentan, hypersensibilité au glibenclamide ou à un excipient, grossesse, allaitement.

Mises en garde et précautions

Des études épidémiologiques suggèrent que l'administration de glibenclamide est associée à une augmentation du risque de mortalité cardiovasculaire, par rapport au traitement avec la metformine ou le gliclazide (hazard ratios de 1.14 à 2.91). Ce risque a été particulièrement observé chez les patients souffrant de maladies coronaires diagnostiquées.
Dans certaines situations exceptionnelles de stress (p.ex. traumas, interventions chirurgicales, infections fébriles), la glycémie peut être affectée et l'administration passagère d'insuline pour équilibrer correctement le métabolisme peut être nécessaire.
Les personnes ayant développé une allergie envers d'autres sulfamides peuvent également réagir au glibenclamide.
Au cours du traitement au Glibenorme, il est indispensable de mesurer régulièrement le glucose sanguin et urinaire. Médecin et patient doivent avoir conscience du risque d'hypoglycémie. Les facteurs favorisant cette dernière sont les suivants: mauvaise disposition ou aptitude (plus souvent chez les personnes âgées) à coopérer; sous-alimentation, horaire irrégulier ou omission de repas; déséquilibre entre activité physique et ingestion d'hydrates de carbone; modification de régime; trouble de la fonction rénale; trouble sévère de la fonction hépatique; surdosage au Glibenorme; troubles non-compensés du système endocrinien influençant le métabolisme des glucides ou la contre-régulation à la suite d'une hypoglycémie (p.ex. certains troubles de la fonction thyroïdienne ou de l'hypophyse antérieure, insuffisance corticosurrénale); administration concomitante de certains autres médicaments (voir «Interactions»). Si nécessaire, il faut alors modifier la posologie du Glibenorme ou l'ensemble du traitement. Tel est aussi le cas lorsque des maladies surviennent en cours de traitement ou que le patient modifie son mode de vie. Les symptômes d'hypoglycémie qui reflètent la contre-régulation adrénergique de l'organisme peuvent être atténués ou manquer si l'hypoglycémie se développe lentement, en présence d'une neuropathie autonome ou si le patient est traité simultanément avec β-bloquants, clonidine, réserpine, guanéthidine ou d'autres sympatholytiques (cf «Interactions»). Une hypoglycémie peut presque toujours être maîtrisée par une prise immédiate de glucides (cf «Surdosage»).
En présence de facteurs de risque cardio-vasculaires (hypertension, tabagisme), la prudence est également de rigueur.
On a observé des hypoglycémies sévères et persistantes chez des patients âgés sous le Glibenorme. Ce risque peut éventuellement être diminué en administrant une sulfonylurée de demi-vie plus courte.
Les patients âgés sont particulièrement sensibles à l'action hypoglycémiante des médicaments anti-diabétiques. Une hypoglycémie peut être difficile à reconnaître chez les patients âgés. Les doses d'initiation et d'entretien doivent être déterminées avec prudence pour éviter des réactions hypoglycémiques.
L'administration prolongée de glibenclamide à hautes doses peut dans certains cas causer une diminution de l'effet hypoglycémique. Chez ces patients qui ne répondent plus ou plus assez au Glibenorme seul, on peut mettre à profit la synergie sur l'effet hypoglycémique des sulfonylurées qu'offre l'administration simultanée d'antidiabétiques oraux de type biguanide ou envisager l'association du Glibenorme et de l'insuline, ou encore une monothérapie insulinique.
La base la plus importante dans le traitement du diabète est le régime alimentaire, que le patient soit traité uniquement par un régime seul ou en association avec des antidiabétiques oraux ou de l'insuline. En cas d'excédent de poids, une réduction du poids corporel est absolument nécessaire. C'est pourquoi le régime est adapté individuellement et doit être strictement observé.
Il convient de veiller à ce que les contrôles métaboliques nécessaires au cours de tout traitement du diabète soient effectués aux intervalles réguliers recommandés.
Lors d'un changement de médecin (p.ex. hospitalisation, accident, maladie en vacances), le patient doit dûment informer le médecin traitant quant à son diabète existant et au traitement suivi jusqu'alors.
Le traitement de patients souffrant d'une déficience en G6PD avec une sulfonylurée peut mener à une anémie hémolytique. Puisque le glibenclamide appartient à la classe des sulfonylurées, une attention particulière doit être portée aux patients souffrant d'une déficience en G6PD et un traitement alternatif sans sulfonylurée devrait être envisagé.
Lactose
Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimés enrobés, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».

Interactions

Chez les patients prenant simultanément du glibenclamide et du bosentan, un risque accru d'augmentation des enzymes hépatiques a été observé. Les deux médicaments répriment la pompe d'export des sels biliaires, ce qui conduit à une accumulation intracellulaire de sels biliaires cytotoxiques. Cette association médicamenteuse ne peut donc pas être utilisée (voir «Contre-indications»).
Le glibenclamide est principalement métabolisé par le CYP 2C9 et dans une moindre proportion par le CYP 3A4. Ce phénomène devrait être pris en compte lorsque le glibenclamide est co-administré avec des inducteurs ou des inhibiteurs du CYP 2C9.
L'administration simultanée de glibenclamide et de certains autres médicaments ou d'alcool peut conduire aussi bien à un renforcement qu'à une diminution indésirables de l'effet hypoglycémiant du sulfonylurée.
Les médicaments qui peuvent renforcer l'effet hypoglycémiant des sulfonylurées, menant à une hypoglycémie dans certains cas, sont: inhibiteurs de l'ECA, stéroïdes anabolisants et hormones sexuelles masculines, azapropazone, béza- et clofibrate, biguanides, quinolones, chloramphénicol, dérivés de la coumarine, disopyramide, fenfluramine, fluconazole, fluoxétine, insuline et autres antidiabétiques oraux, inhibiteurs de la MAO, miconazole, oxyphen- et phénylbutazone, PAS, pentoxifylline (parentérale, fortement dosée), phényramidole, probénécide, salicylates, sulfinpyrazone, sulfonamides, tétracyclines, tritoqualine, sympatholytiques (tels que β-bloquants et guanéthidine), clarithromycine, cytostatiques comme cyclo-, tro- et ifosphamide.
Les médicaments qui peuvent diminuer l'effet hypoglycémiant des sulfonylurées, menant à une hyperglycémie, sont: acétazolamide, barbituriques, diazoxide, diurétiques, épinéphrine (adrénaline) et autres sympathomimétiques, glucagon, corticostéroïdes, laxatifs (lors d'utilisation chronique), nicotinates (doses élevées), oestrogènes et gestagènes, phénothiazines, phénytoïnes, rifampicine, hormones thyroïdiennes.
Les antagonistes H2, la clonidine et la réserpine peuvent mener soit à un renforcement, soit à une diminution de l'effet hypoglycémiant.
La perception des signes annonciateurs d'une hypoglycémie peut être compromise sous l'influence de sympatholytiques tels que p.ex. β-bloquants, clonidine, guanéthidine et réserpine.
Le glibenclamide peut intensifier ou attenuer l'effet des dérivés de la coumarine.
Le glibenclamide peut augmenter la concentration plasmatique de la cyclosporine et potentiellement mener à une augmentation de sa toxicité. Un suivi et un éventuel ajustement du dosage de la cyclosporine sont de ce fait recommandés lorsque les 2 substances sont coadministrées.
La consommation aiguë ou chronique d'alcool peut renforcer ou diminuer l'effet hypoglycémiant du glibenclamide. Il faut déterminer avec le patient la quantité d'alcool autorisée.

Grossesse, allaitement

L'administration du Glibenorme n'est pas indiquée pendant la grossesse, car il peut y avoir des risques pour l'enfant. En raison du passage placentaire, les cellules foetales des îlots de Langerhans pourraient être stimulées, provoquant une hyperplasie des cellules β, avec pour conséquence une hyperglycémie foetale et un surpoids du foetus et du nouveau-né. La patiente doit être traitée à l'insuline pendant sa grossesse. Les femmes diabétiques qui envisagent une grossesse devraient en informer leur médecin. Il est recommandé de les traiter dès lors à l'insuline.
Allaitement: le Glibenorme ne doit pas être administré aux femmes qui allaitent, car il n'est pas exclu que le principe actif passe dans le lait maternel. Si nécessaire, il convient d'instituer un traitement à l'insuline ou de sevrer l'enfant.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

La vigilance peut être diminuée par une hypo- ou une hyperglycémie, notamment au début du traitement, lors d'un changement de médicament ou si la prise du Glibenorme est irrégulière. L'aptitude à la conduite et à l'utilisation de machines peut alors en être affectée.

Effets indésirables

Les fréquences des effets indésirables sont indiquées comme suit: «très fréquents» (>10%), «fréquents» (>1%, <10%), «occasionnels» (>0.1%, <1%), «rares» (>0.01%, <0.1%) et «très rares» (<0.01%).
L'effet indésirable le plus fréquent d'un traitement au glibenclamide est l'hypoglycémie (cf «Mises en garde et précautions»). A la suite de l'effet hypoglycémique du Glibenorme, elle peut parfois se produire à retardement et, dans des cas graves, mettre en danger la vie du patient.
Les symptômes possibles d'une hypoglycémie sont p.ex. les suivants: maux de tête, fringale, nausées, vomissements, faiblesse, somnolence, troubles du sommeil, agitation, agressivité, troubles de la concentration, de l'attention et des réactions, dépression, confusion, troubles de la parole, aphasie, troubles de vision, tremblements, phénomènes de paralysie, dysesthésies, somnolence, vertiges, désarroi, perte de contrôle, délire, convulsions cérébrales, perte de conscience et coma, respiration superficielle et bradycardie.
On peut observer aussi des signes d'une contre-régulation adrénergique, à savoir: sudation, peau froide et humide, angoisse, tachycardie, hypertension, palpitations, angine de poitrine et arythmies.
Le tableau clinique d'une hypoglycémie sévère peut ressembler à celui d'une attaque cérébrale.
Les symptômes d'une hypoglycémie disparaissent presque toujours lorsque celle-ci est corrigée (cf «Surdosage»).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Des modifications de l'hémogramme mettant potentiellement la vie en danger peuvent survenir.
Rarement, une thrombopénie faible jusqu'à sévère peut se produire. On observe très rarement une anémie hémolytique, une érythrocytopénie, une leucopénie, une granulocytopénie, une agranulocytose et une pancytopénie, toutes réversibles en principe à l'arrêt du Glibenorme.
Affections du système immunitaire
Dans des cas isolés, de faibles réactions sous forme d'urticaire peuvent dégénérer en réactions sévères pouvant même mettre la vie en danger, avec détresse respiratoire et baisse de la pression artérielle progressant parfois jusqu'à l'état de choc. Le patient doit être avisé qu'en cas d'urticaire, il doit immédiatement consulter un médecin. Exceptionnellement, il se peut que se déclare une dangereuse vasculite allergique.
Une allergie croisée avec des sulfamides et dérivés de sulfamides est possible.
Troubles du métabolisme et et de la nutrition
Très fréquent: hypoglycémie (11,3%).
Dans des cas isolés, la natrémie peut diminuer.
Affections oculaires
C'est surtout au début du traitement que des troubles de vision peuvent survenir occasionnellement en raison des modifications de la glycémie.
Affections gastro-intestinales
Les symptômes gastro-intestinaux sont fréquents, p.ex. nausée et diarrhée, occasionnellement aussi vomissements, lourdeurs d'estomac et douleurs abdominales.
Affections hépatobiliaires
Dans des cas isolés, une élévation du taux d'enzymes hépatiques, des troubles de la fonction hépatique (p.ex. cholestase, ictère) ou une hépatite peuvent survenir et aboutir à une défaillance hépatique et mettre en danger la vie du patient.
Ces manifestations peuvent disparaître après l'arrêt du traitement.
Investigations
Le glibenclamide peut fréquemment entraîner une prise de poids (4,38% des patients).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Occasionnellement: démangeaisons ou rougeurs.
Fréquence inconnue: dermatoses bulleuses, erythème polymorphe, dermatite exfoliative.
Dans des cas isolés, une photosensibilisation peut se produire
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

En cas de surdosage absolu ou relatif, il se produit une hypoglycémie. Symptômes possibles voir «Effets indésirables».
Traitement de l'hypoglycémie
Ingérer immédiatement du glucose ou du sucre en morceaux (au moins 2-4 morceaux), a positionner éventuellement entre la joue et l'arcade dentaire, ou prise de jus d'orange sucré ou de nourriture riche en hydrates de carbone. En cas de perte de connaissance, administrer 40-100 ml d'une solution glucosée de 20% par voie i.v. jusqu'à la reprise de connaissance. Administrer éventuellement 0,5-1 mg de glucagon s.c. ou i.v. (à condition que les réserves de glycogène hépatique soient intactes), suivi de glucose i.v. Comme l'hypoglycémie à tendance à réapparaître, il est nécessaire de poursuivre la surveillance médicale, le cas échéant à l'hôpital. La dialyse est inutile en raison de la forte liaison du glibenclamide aux protéines plasmatiques. Une hypoglycémie ne peut être traitée par des édulcorants artificiels.

Propriétés/Effets

Code ATC
A10BB01
Mécanisme d'action
Le glibenclamide est un antidiabétique de la classe des sulfonylurées. Son effet hypoglycémiant est lié à la présence d'insuline endogène. Les effets au niveau des cellules bêta du pancéas conduisent à une augmentation de la sécrétion d'insuline et à une diminution du seuil de stimulation au glucose des cellules bêta, c'est-à-dire à une augmentation de leur réponse au glucose. Les effets extra-pancéatiques se produisent avant tout lors d'une administration prolongée. Lors d'une diminution de la sensibilité à l'insuline des tissus périphériques (résistance à l'insuline), ces effets extra-pancéatiques conduisent à une augmentation de la formation d'insuline et de la sensibilité à l'insuline du tissu cible. L'effet hypoglycémiant du glibenclamide se produit rapidement et peut durer jusqu'à 24 heures. Il faut en tenir compte pour établir la posologie et la contrôler.
Pharmacodynamique
Voir la section «Mécanisme d'action».
Efficacité clinique
Voir la section «Mécanisme d'action».

Pharmacocinétique

Absorption
Après administration orale, le glibenclamide est rapidement résorbé à 70-90%. Les taux sériques maximaux (90 à 160 ng/ml après administration de 2,5 mg; 180 à 300 ng/ml après administration de 5 mg) sont atteints après 2-3 heures. La proportion de résorption n'est influencée que de manière peu significative par l'ingestion de nourriture.
Distribution
Le volume de distribution est de 30-40 l. Le glibenclamide est lié à plus de 97% aux protéines sériques. La concentration hypoglycémiante limite de glibenclamide dans le sérum est de 30-50 ng/ml, mais il n'existe cependant pas de rapport direct entre le taux plasmatique et l'effet hypoglycémiant. Des études par autoradiographie sur diverses espèces animales ont montré que le glibenclamide ne s'accumule dans aucun organe en concentrations importantes. Aucune accumulation dans le sang n'a été observée chez l'homme après administration répétée. Comme les autres antidiabétiques oraux, le glibenclamide traverse la barrière placentaire et il n'est pas exclu qu'il passe en faible quantité dans le lait maternel.
Métabolisme
Le glibenclamide résorbé est entièrement métabolisé dans le foie par hydroxylation du groupe cyclohexyle (en position 4-trans, resp. 3-cis). Les métabolites du glibenclamide contribuent de façon limitée à l'abaissement de la glycémie.
Élimination
La demi-vie d'élimination sérique est caractérisée par une phase rapide (2,1 ± 0,7 heures) et une phase lente (10 ± 2 heures). Le glibenclamide est complètement éliminé 5 jours après son administration (Q0 = 1,0). L'élimination des métabolites se fait à parts égales par les reins et dans la bile.
Chez les patients présentant une insuffisance rénale, l'élimination rénale de l'hydroxy-glibenclamide est nettement diminuée en fonction de la gravité de la maladie et pour compenser, l'élimination biliaire augmente. Lors d'insuffisance rénale ou hépatique grave, le glibenclamide est contre-indiqué en raison du risque d'hypoglycémie prolongée. On ne sait pas si des maladies entraînant une diminution du taux plasmatique d'albumine influencent la distribution et l'effet du glibenclamide.
Cinétique pour certains groupes de patients
La cinétique chez les patients pédiatriques n'a pas été étudiée.

Données précliniques

Une étude de mutagénité (test de Ames) et des recherches de toxicité chronique chez les souris (jusqu'à 3 mg/kg de poids corporel pendant 2 ans) n'ont fourni aucun indice d'effets mutagènes ou oncogènes du glibenclamide.
Des études de tératogénicité chez les rats et les lapins n'ont donné aucune indication d'effets tératogènes du glibenclamide.

Remarques particulières

Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «Exp» sur le récipient.
Remarques particulières concernant le stockage
Le médicament doit être conservé à température ambiante (15–25 °C) et hors de la portée des enfants.

Numéro d’autorisation

56367 (Swissmedic).

Présentation

Glibenorme cpr 30 (sécables). (B)
Glibenorme cpr 100 (sécables). (B)

Titulaire de l’autorisation

Streuli Pharma SA, Uznach.

Mise à jour de l’information

Janvier 2021.

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