Grossesse, allaitementUn traitement à Levemir durant la grossesse peut être envisagé. Les bénéfices devraient être pesés par rapport à un risque éventuellement accru d'une issue défavorable de la grossesse.
Une étude clinique randomisée contrôlée avec des femmes enceintes atteintes de diabète de type 1 a comparé Levemir (n= 152) à l'insuline NPH (n= 158), les deux en association avec l'insuline aspart. Les résultats ont montré une efficacité comparable de Levemir et de l'insuline NPH et un profil de la sécurité générale similaire durant la grossesse, ainsi qu'au niveau de l'issue de la grossesse et en ce qui concerne le foetus et le nouveau-né (voir le chapitre «Propriétés/Effets»).
Les données obtenues après l'introduction sur le marché concernant l'issue de 250 grossesses supplémentaires chez des femmes ayant utilisé Levemir laissent supposer que l'insuline détémir n'exerce pas d'effet indésirable sur la grossesse et qu'il n'y a pas de risque de malformation ou de toxicité foetale/néonatale de l'insuline détémir.
Les études d'expérimentation animale n'ont pas fourni d'indice de toxicité de reproduction.
Aussi bien l'hypoglycémie que l'hyperglycémie susceptibles d'apparaître lors d'un traitement du diabète insuffisamment contrôlé augmentent le risque de malformation et de mort foetale in utéro. C'est pourquoi les femmes atteintes de diabète et qui planifient une grossesse ou qui sont déjà enceintes doivent faire l'objet d'une surveillance plus intense.
De manière générale, on recommande aux femmes diabétiques qui envisagent une grossesse d'intensifier le traitement à l'insuline et le contrôle de la glycémie. En général, les besoins d'insuline diminuent durant le premier trimestre et augmentent ensuite de nouveau au cours du deuxième et troisième trimestres. Après l'accouchement, les besoins d'insuline reviennent normalement rapidement aux valeurs d'avant la grossesse.
De l'insuline détémir a été détectée dans le lait des animaux de laboratoire.
On ignore si l'insuline détémir passe également dans le lait maternel humain. On suppose toutefois que Levemir n'exerce pas d'effet métabolique sur des nouveaux-nés/nourrissons allaités, étant donné que l'insuline détémir est un peptide et qu'il est dégradé dans le tractus intestinal en acides aminés.
Chez les femmes qui allaitent leur enfant, une adaptation de la dose d'insuline et de l'alimentation peut être nécessaire.
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