SurdosageSignes et symptômes
Les signes d'une intoxication ou d'un surdosage par la morphine englobent un myosis, une paralysie respiratoire et une hypotension artérielle. Un collapsus cardiovasculaire et un coma peuvent survenir dans les cas graves.
Le décès peut survenir des suites d'une insuffisance respiratoire.
Pneumonie d'aspiration.
Des cas de leucoencéphalopathie toxique ont été observés en cas de surdosage d'opioïdes.
Traitement
Il est essentiel de dégager les voies respiratoires, d'assister et de contrôler la respiration.
En fonction de la gravité du surdosage: Administration intraveineuse de 0,4 à 2 mg de chlorhydrate de naloxone (enfants: 0,01 mg/kg de poids corporel). Répéter si nécessaire l'administration 2 à 3 fois en respectant chaque fois un intervalle de 2 à 3 minutes (voir l'information médicale correspondante), ou administrer une perfusion de 2 mg de chlorhydrate de naloxone dans 500 ml de NaCl à 0,9% ou de dextrose à 5% (0,004 mg/ml). La vitesse de perfusion doit être réglée en fonction de l'injection en bolus et adaptée à la réaction du patient.
La durée d'action de la naloxone est relativement courte (demi-vie plasmatique: t½ naloxone = 60 à 90 minutes, t½ morphine = 2 à 4 heures). Par conséquent, la surveillance du patient sera prolongée, également après l'administration de naloxone (entre autres respiration), et des doses répétées de naloxone peuvent s'avérer nécessaires.
La naloxone sera administrée uniquement en présence de dépression respiratoire ou de troubles circulatoires cliniquement significatifs. La naloxone doit être utilisée avec précaution chez les personnes présentant une éventuelle dépendance physique à la morphine. La levée brutale ou complète des effets opiacés peut conduire à un syndrome aigu de privation.
Une vidange gastrique ou intestinale est indiquée dans certaines conditions afin d'éliminer les substances non résorbées.
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