Données précliniquesLes tests in vitro réalisés avec le protoxyde d’azote afin d’en déterminer la toxicologie génétique ont donné des résultats positifs et des résultats négatifs ; les résultats des études in vivo réalisées sur l’animal ont été négatifs. On doit en conclure que les résultats in vitro n’ont aucune pertinence pour la situation in vivo et que, dans les conditions d’une utilisation clinique adaptée, le protoxyde d’azote ne présente aucun potentiel génotoxique.
Une étude de carcinogénicité du protoxyde d’azote de 78 semaines réalisée chez la souris a donné des résultats négatifs.
Au cours d’une étude réalisée sur des rats, l’administration combinée de protoxyde d’azote et de kétamine pendant 3 semaines a entraîné une neurotoxicité prouvée histologiquement et nettement plus élevée que la neurotoxicité liée à chaque substance active administrée seule.
Il a été démontré qu’une exposition continue à long terme au protoxyde d’azote à 5–15 % induit une neuropathie chez les roussettes, les porcs et les singes.
Toxicité sur la reproduction
Des études sur les rongeurs ont révélé des effets négatifs sur les organes reproducteurs.
Une exposition chronique au protoxyde d’azote à faible dose (≤ 1 %) a affecté la fertilité des rats mâles et femelles (tendance dose-dépendante à une augmentation de la résorption des fœtus et à une diminution des naissances vivantes).
Au cours d’une étude de la fertilité réalisée sur des rats, tous les animaux ont présenté des lésions réversibles de la spermatogenèse après administration de protoxyde d’azote à 20 % pendant 14 jours.
Au cours d’essais sur l’animal, on a observé, après administration de protoxyde d’azote, des malformations osseuses et organiques, des retards de croissance et des effets embryo- et fœtolétaux.
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