Données précliniquesChez les souris, la pravastatine n'a montré aucun potentiel cancérigène aux doses de 10 à 100 mg/kg/jour, alors que des doses de 250 et de 500 mg/kg/jour (environ 310 fois la dose humaine maximale en mg/kg) ont augmenté de façon statistiquement significative l'incidence des carcinomes hépatocellulaires chez les femelles et les mâles. De plus, l'incidence des adénomes pulmonaires a été significativement augmentée chez les femelles lorsqu'elles ont reçu ces dernières doses.
Chez les rats mâles, la pravastatine a augmenté de façon statistiquement significative l'incidence des carcinomes hépatocellulaires aux doses de 100 mg/kg/jour (environ 125 fois la dose humaine maximale en mg/kg). De telles altérations n'ont pas été observées chez les mâles recevant la pravastatine aux doses de ≤40 mg/kg/jour (50 fois la dose humaine maximale en mg/kg) ou chez les femelles recevant la pravastatine à n'importe quelle dose.
Des études génotoxicologiques avec la pravastatine n'ont montré aucun potentiel mutagène.
Une étude chez les rats n'a pas montré d'effets indésirables sur la fertilité ou la reproduction à des doses de pravastatine jusqu'à 500 mg/kg/jour (625 fois la dose humaine maximale en mg/kg).
Une étude portant sur des rates ayant reçu, durant les jours 7 à 17 de la gestation, une dose jusqu'à 1000 mg/kg/jour (1250 fois la dose humaine maximale en mg/kg) n'a révélé aucun signe de toxicité embryo-fœtale ou de tératogénicité.
Une étude chez des lapines ayant reçu, durant les jours 6 à 18 de la gestation, une dose jusqu'à 50 mg/kg/jour (environ 60 fois la dose humaine maximale en mg/kg), n'a révélé aucun signe de toxicité embryo-fœtale ou de tératogénicité.
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