CompositionPrincipes actifs
lopamidolum
Excipients
Trometamolum, Natrii calcii edetas, Acidum hydrochloridum, Aqua ad iniectabile.
Scanlux 300 mg iode/ml: 1 ml solution contient 0,04744 mg de sodium.
Scanlux 370 mg iode/ml: 1 ml solution contient 0,05899 mg de sodium.
Indications/Possibilités d’emploi·Angiographie
·Angiocardiographie
·Phlébographie
·Urographie
·Visualisation des espaces contenant le liquide cérébro-spinal
·Arthrographie
·Renforcement du contraste en tomodensitométrie
·Angiographie numérique par soustraction
Posologie/Mode d’emploiDose usuelle
Neuroradiologie:
|
Myéloradiculographie
|
Scanlux 300
|
5-15 ml
|
Cisternographie
|
Scanlux 300
|
3-15 ml
|
Angiographie:
|
Artériographie cérébrale
|
Scanlux 300
|
(Bolus) 5-10 ml
|
Coronarographie
|
Scanlux 370
|
(Bolus) 8-15 ml
|
Aortographie thoracique
|
Scanlux 370
|
1.0-1.2 ml/kg
|
Aortographie abdominale
|
Scanlux 370
|
1.0-1.2 ml/kg
|
Angiocardiographie
|
Scanlux 370
|
1.0-1.2 ml/kg
|
Artériographie sélective viscérale
|
Scanlux 300-370
|
La dose dépend de l'examen.
|
Artériographie périphérique
|
Scanlux 300-370
|
40-50 ml
|
Angiographie numérique par soustraction
|
Scanlux 300-370
|
La dose dépend de l'examen.
|
Phlébographie
|
Scanlux 300
|
30-50 ml
|
Urographie:
|
Scanlux 300-370
|
30-50 ml
|
Autres types d’examens diagnostiques:
|
Renforcement du contraste en tomodensitométrie (CT)
|
Scanlux 300-370
|
0.5-2.0 ml/kg
|
Arthrographie
|
Scanlux 300
|
La dose dépend de l’examen
|
Fistulographie
|
Scanlux 300
|
La dose dépend de l’examen
|
Mode d’administration
Scanlux peut être injecté par voie intraveineuse, intra-artérielle ou intrathécale. Le volume à injecter sera déterminé en fonction du type d’examen, de l’âge, du poids, de la fraction d’éjection du cœur, de la fonction rénale, de l’état général du patient et de la technique utilisée. On utilise habituellement les mêmes volumes et concentrations en iode qu’avec les autres produits de contraste radiologique à base d’iode actuellement utilisés.
Comme avec tous les produits de contraste, il faut utiliser la plus faible dose possible permettant une visualisation suffisante. En cas d’altération de la fonction rénale, d’insuffisance cardio-vasculaire ou d’un mauvais état de santé général, la dose de produits de contraste doit rester aussi faible que possible. Chez ces patients, il est recommandé de surveiller la fonction rénale pendant au moins trois jours après l’examen.
In vitro, l’effet d’inhibition sur la coagulation exercé par les produits de contraste non ioniques est plus faible que celui des produits de contraste ioniques. C’est pourquoi les examens angiographiques doivent être réalisés de manière à minimiser le risque de thrombose ou d’embolie due à l’examen. Pour les examens angiographiques, un contact prolongé entre le sang et la seringue ou la tubulure doit être évité. Les cathéters doivent être rincés plus souvent.
L’expérience montre que les produits de contraste réchauffés sont mieux tolérés. Ce produit de contraste doit donc être réchauffé à la température du corps avant l’injection.
Il convient de prendre des précautions lors de l’injection du produit de contraste afin d’éviter les extravasations.
La solution d’iopamidol pour injection ne doit pas être mélangée à d’autres médicaments ou produits de contraste.
Contre-indications·Hypersensibilité au principe actif iopamidol ou à l’un des excipients.
Utilisation intrathécale
L’utilisation intrathécale simultanée de corticoïdes et d’iopamidol est contre-indiquée.
En raison du risque de surdosage, la répétition immédiate de la myélographie en cas de problème technique est contre-indiquée.
Scanlux ne doit pas être utilisé en cas d’hyperfonctionnement de la thyroïde (hyperthyroïdie manifeste).
Mises en garde et précautionsLes examens diagnostiques utilisant des produits de contraste doivent être réalisés seulement sous la surveillance d’un personnel qualifié disposant d’une connaissance précise de la procédure utilisée.
Lors de chaque examen, les conditions requises en cas d’urgence en termes de personnel doivent être remplies et le matériel nécessaire doit être à disposition immédiate (oxygène, adrénaline, matériel de perfusion, possibilités d’intubation et de ventilation, entre autres). Il est absolument indispensable d’être familiarisé avec les mesures d’urgence. Tous les patients doivent être surveillés pendant au moins 30 minutes après l’examen, car la plupart des effets indésirables surviennent durant ce délai.
Lors de l’examen, un accès veineux pour un traitement d’urgence en cas de réaction d’hypersensibilité est nécessaire.
L’injection du produit de contraste doit être réalisée avec le plus grand soin afin d’éviter une extravasation (voir «Effets indésirables»).
L’utilisation de produits de contraste iodés peut entraîner des réactions anaphylactoïdes et anaphylactiques associées éventuellement à des symptômes cardiovasculaires (choc) ou respiratoires (œdème laryngé, bronchospasme) pouvant menacer le pronostic vital du patient. Des symptômes abdominaux, de l’urticaire, un angio-œdème ou des complications neurologiques peuvent également apparaitre.
Les réactions anaphylactoïdes et anaphylactiques doivent être traitées rapidement par de l’adrénaline. Les patients traités par des bêtabloquants peuvent ne pas répondre ou répondre insuffisamment aux doses habituelles d’adrénaline. Inversement, les effets de l’adrénaline peuvent être renforcés chez les patients traités par des antidépresseurs tricycliques et/ou des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO), ce qui peut avoir des conséquences potentiellement mortelles.
Il convient d’être particulièrement prudent en cas d’antécédents d’intolérance et de réactions indésirables ne menaçant pas le pronostic vital comme l’urticaire lors d’examens similaires antérieurs. Chez ces patients, le bénéfice d’un tel examen doit être nettement supérieur aux risques. Afin de prévenir ou de minimiser une nouvelle réaction d’hypersensibilité, un traitement préliminaire par des antihistaminiques ou des corticoïdes peut être envisagé chez ces patients. La bonne tolérance d’une petite dose d’essai administrée au préalable ne permet pas d’exclure la possibilité de réactions sévères, voire même mortelles, lors de l’examen.
Chez les patients ayant des antécédents de réaction d’hypersensibilité à l’iopamidol ayant menacé le pronostic vital ou d’allergie avérée à l’iopamidol (par exemple sensibilisation prouvée par les tests cutanés), l’utilisation de ce dernier doit être impérativement évitée.
Le patient doit être également informé que des réactions allergiques peuvent survenir encore quelques jours après la procédure; dans ce cas, il convient de consulter immédiatement un médecin.
Les patients atteints d’asthme bronchique présentent un risque accru de réactions induisant un bronchospasme après l'administration de produits de contraste. Cela est particulièrement le cas chez les patients traités par des bêtabloquants.
L’injection d’iopamidol doit être effectuée avec prudence chez les patients souffrant d’hypercalcémie et de maladies cérébrovasculaires.
Le risque associé à un examen spécial peut être augmenté par des maladies comme une artériosclérose avancée ou une hypertension.
L’utilisation de produits de contraste iodés peut aggraver les symptômes de la myasthénie.
La préexistence de troubles de la fonction rénale ou hépatique peut prédisposer à une insuffisance rénale aigüe après utilisation de produits de contraste.
Les mesures de précaution sont les suivantes:
·Identifier les patients à haut risque (surtout les patients atteints de diabète sucré et les patients souffrant d’autres néphropathies et paraprotéinémies préexistantes),
·Assurer une hydratation adéquate avant l’administration du produit de contraste; ceci est réalisé de préférence au moyen d’une perfusion intraveineuse avant et pendant l’examen, qui est poursuivie après l’examen jusqu’à l’élimination du produit de contraste,
·Lorsque c’est possible, éviter l’administration de médicaments néphrotoxiques ainsi que la réalisation d’interventions chirurgicales majeures et la mise en place d’autres mesures potentiellement néphrotoxiques, jusqu’à ce que le produit de contraste soit éliminé,
·Ne réaliser un nouvel examen en utilisant des produits de contraste que lorsqu’il est confirmé que l’examen précédent n’a pas altéré la fonction rénale ou que la fonction rénale est revenue à son état initial.
Les patients dialysés peuvent recevoir l’iopamidol avant la dialyse.
Une lésion rénale chez les patients diabétiques représente un des facteurs de prédisposition à une insuffisance rénale aiguë après utilisation intravasculaire de produits de contraste. Chez les patients prenant des biguanides (metformine), ces derniers peuvent provoquer une acidose lactique (voir «Interactions»).
Troubles sévères de la fonction hépatique et rénale: en cas de troubles combinés sévères de la fonction rénale et de la fonction hépatique, l’élimination du produit de contraste peut être retardée, ce qui augmente le risque d’effets indésirables. Une hydratation adéquate est recommandée.
Hydratation
Les patients doivent être bien hydratés et toute anomalie de l’équilibre hydro-électrolytique doit être corrigée avant et après l’utilisation du produit de contraste. En particulier, les patients insuffisants rénaux, hépatiques ou cardiaques sévères, ceux souffrant de myélomatose ou autres paraprotéinémies, drépanocytose, diabète, polyurie, oligurie, hyperuricémie, ainsi que les enfants en bas âge, les patients âgés et les patients souffrant de maladies systémiques sévères ne doivent pas être exposés à la déshydratation. Des précautions doivent être prises lors de l’hydratation des patients porteurs de pathologies sous-jacentes qui pourraient être aggravées par l’apport liquidien, en particulier l’insuffisance cardiaque congestive. Les produits de contraste iodés sont potentiellement dangereux chez les patients atteints de myélome multiple ou d’autres paraprotéinémies, comme la macroglobulinémie de Waldenström, car ces maladies prédisposent à une altération de la fonction rénale après l’administration de produits de contraste. Le bénéfice de l’examen comportant l’injection de produits de contraste doit être soigneusement évalué par rapport aux risques potentiels. Une hydratation adéquate et une surveillance de la fonction rénale sont recommandées après l’administration de produits de contraste.
Chez les patients subissant une angiocardiographie, il faut particulièrement tenir compte de l’état du cœur droit et de la circulation pulmonaire. L’insuffisance cardiaque droite et l’hypertension pulmonaire peuvent conduire à une bradycardie et une hypotension systémique en cas d’injection d’une solution iodée organique. L’angiographie du cœur droit ne doit être réalisée que sur indication stricte. Lors de l’injection du produit de contraste dans les ventricules, une prudence particulière s’impose, particulièrement chez les nouveau-nés cyanosés présentant une hypertension pulmonaire et une altération de la fonction cardiaque.
Lors d’une artériographie intracardiaque et/ou coronarienne, une arythmie ventriculaire peut se produire dans de rares cas.
La prudence s’impose lors de la réalisation d’examens avec des produits de contraste iodés chez des patients présentant une hyperthyroïdie avérée ou suspectée, ou une autonomie thyroïdienne uni- ou multifocale, car des crises thyréotoxiques ont été rapportées après l’utilisation de tels produits de contraste. Chez les patients ayant été traités pour une maladie de Basedow, une récurrence de l’hyperthyroïdie est possible. Chez les patients souffrant d’hyperthyroïdie, les examens radiologiques ne doivent être effectués que si le médecin les juge indispensables.
Chez les patients chez lesquels un examen de diagnostic thyroïdien et/ou un traitement avec l’administration d’un traceur iodé radioactif est/sont prévu(s), l’absorption de l’iode dans les tissus thyroïdiens est réduite pendant plusieurs jours, parfois durant une période allant jusqu’à deux semaines après administration d’un produit de contraste iodé éliminé par les reins.
Phéochromocytome
Chez les patients présentant un phéochromocytome, des crises d’hypertension sévère peuvent se développer après utilisation intravasculaire d’iopamidol. Un traitement préalable par des alphabloquants ou des bêtabloquants, sous surveillance médicale, est recommandé avant l’injection intra-artérielle de produits de contraste.
Troubles du système nerveux central
Des évènements neurologiques sévères ont été observés après une administration directe de produit de contraste dans des artères cérébrales, des vaisseaux irrigant la moelle épinière ou lors d’une angiocardiographie avec remplissage accidentel des carotides. L’iopamidol doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des maladies cérébrovasculaires symptomatiques, ayant eu un AVC récent ou des attaques ischémiques transitoires récurrentes, souffrant d’autres troubles du SNC et présentant une modification de la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique, telle qu’une augmentation de la pression intracrânienne, une suspicion de tumeur/abcès/hématome/hémorragie intracrânienne, des antécédents de crises de convulsions et en cas d’abus d’alcool. L’administration d’un produit de contraste peut aggraver les symptômes neurologiques causés par des maladies cérébrovasculaires, des tumeurs ou métastases cérébrales ou des processus dégénératifs ou inflammatoires.
Les injections intra-artérielles de produit de contraste peuvent conduire à des vasospasmes entrainant des phénomènes ischémiques cérébraux. Les patients présentant une maladie cérébrovasculaire symptomatique, une élévation de la pression intracrânienne, un abcès ou un hématome/une hémorragie, ayant eu récemment un AVC ou souffrant de fréquentes attaques ischémiques transitoires ont un risque accru de complications neurologiques induites par les produits de contraste.
Encéphalopathie induite par produit de contraste
Une encéphalopathie a été signalée avec l’utilisation d’iopamidol (voir « Effets indésirables »). Celle-ci peut se manifester par des symptômes et des signes de dysfonctionnement neurologique tels que céphalées, troubles visuels, cécité corticale, confusion, convulsions, perte de coordination, hémiparésie, aphasie, perte de connaissance, coma et œdème cérébral dans les minutes ou les heures qui suivent l’administration d’iopamidol, et se résout généralement en quelques jours.
Les facteurs augmentant la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique facilitent le passage du produit de contraste vers les tissus cérébraux et peuvent entraîner une possible réaction du SNC, telle que l’encéphalopathie. Si une encéphalopathie de contraste est suspectée, iopamidol ne doit pas être réadministré et une prise en charge médicale appropriée doit être mise en place.
Alcoolisme / toxicomania
L’alcoolisme aigu ou chronique peut accroître la perméabilité de la barrière hématoencéphalique et causer ainsi des réactions du système nerveux central aux produits de contraste. La prudence s’impose en outre, dans le cas de patients alcooliques ou toxicomanes, en raison d’un risque d’abaissement du seuil épileptogène (risque accru de crises convulsives).
Effets indésirables cutanés sévères
Des effets indésirables cutanés sévères, tels que le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell ou NET), la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ou l’exanthème médicamenteux avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS), qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital, ont été rapportés chez des patients ayant reçu du Iopamidole (voir « Effets indésirables »). Au moment de l’administration, les patients doivent être informés des signes et symptômes, et être surveillés attentivement afin de détecter les réactions cutanées sévères. Si des signes et symptômes suggérant ces réactions apparaissent, l’administration ultérieure de Iopamidole doit être évitée. Si le patient a développé une réaction indésirable cutanée sévère après administration de Iopamidole, Iopamidole ne doit plus être réadministré à ce patient à aucun moment.
Utilisation intrathécale
Chez les patients souffrant d’épilepsie avérée ou ayant des antécédents de crises d’épilepsie, l’administration des anticonvulsifs doit être poursuivie avant et pendant la myélographie. Dans certains cas, la posologie du traitement anticonvulsif peut être augmentée 48 heures avant l’examen. Si une crise de convulsions survient lors de l’examen, l’administration intraveineuse de diazépam ou de phénobarbital est recommandée.
L’administration concomitante d’un produit de contraste iodé et de corticostéroïdes peut accroître le risque de neurotoxicité et de méningite aseptique.
Une évaluation précise du rapport bénéfices/risques est nécessaire en cas d’antécédents cliniques de crises d’épilepsie, de présence de sang dans le liquide cérébro-spinal ou d’infection locale ou systémique avec bactériémie probable.
En cas de blocage du liquide cérébro-spinal, le produit de contraste doit être éliminé autant que possible.
Utilisation dans certains groupes de patients
Nouveau-nés, enfants
Les nourrissons (<1 an), en particulier les nouveau-nés, sont particulièrement sensibles aux perturbations du bilan électrolytique et aux changements hémodynamiques. C’est pourquoi il convient de veiller à l’adéquation de la dose utilisée, aux détails de la procédure et à l’état du patient.
Chez les nouveau-nés, particulièrement les prématurés, il convient de contrôler le statut du métabolisme thyroïdien 7-10 jours et un mois après l’administration de produits de contraste iodés (risque d’hypothyroïdie suite à une surcharge en iode).
Une suppression transitoire des fonctions thyroïdiennes ou une hypothyroïdie a été observée chez l’enfant après exposition aux produits de contraste iodés. A la suite d’une procédure diagnostique, ceci a été plus fréquemment observé chez le nouveau-né et l’enfant prématuré ainsi qu’après une procédure mettant en œuvre de fortes doses. Les nouveau-nés peuvent être également exposés à travers l’exposition maternelle. Chez le nouveau-né, en particulier le prématuré, qui a été exposé au iopamidol, soit à travers sa mère durant la grossesse, soit dans la période néonatale, il est recommandé de suivre la fonction thyroïdienne. Si une hypothyroïdie est décelée, la nécessité d’un traitement doit être évaluée et la fonction thyroïdienne surveillée jusqu’à normalisation. L’incidence rapportée de l’hypothyroïdie chez les patients de moins de 3 ans exposés aux produits de contraste iodés est comprise entre 1,0 et 15%, selon l’âge du sujet et la dose de produit de contraste iodé, et est plus fréquemment observée chez les enfants nouveau-nés et prématurés. La fonction thyroïdienne doit être évaluée chez tous les enfants de moins de 3 ans dans les 3 semaines suivant une exposition aux produits de contraste iodés.
Patients âgés
Chez les patients âgés, le risque d’effets indésirables est élevé, particulièrement avec de fortes doses de produit de contraste, en raison des fonctions physiologiques réduites. La probabilité d’apparition d’une ischémie du myocarde, d’arythmies sévères et de complexes ventriculaires prématurés est augmentée chez ces patients, tout comme la probabilité d’une insuffisance rénale aigüe.
Femmes en âge de procréer
Pour l’examen radiologique des femmes en âge de procréer, des méthodes et des mesures adaptées doivent être utilisées, indépendamment de l’utilisation d’un produit de contraste.
Autres ingrédients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par par volume unitaire, c.à.-d. qu`il est essentiellement «sans sodium».
Interactions·La capacité d’absorption de l’iode dans les tissus thyroïdiens est diminuée pendant 2 à 6 semaines après administration d’iopamidol.
·Test de la fonction thyroïdienne: l’utilisation d’un produit de contraste iodé peut interférer avec certains tests de la fonction thyroïdienne pendant une durée allant jusqu’à 16 jours après l’administration. Les tests indépendants de la liaison à l’iode ne sont pas concernés (p. ex. T4 libre).
·Chez les patients cardiaques et/ou hypertendus traités par des diurétiques, des inhibiteurs de l’ACE et/ou des bêtabloquants, le risque d’effet indésirable est augmenté en cas d’administration d’un produit de contraste iodé.
·Les béta-bloquants peuvent éventuellement modifier la prise en charge du bronchospasme et la réponse à l’adrénaline.
·Des cas de thrombose artérielle ont été signalés quand l’iopamidol a été administré après la papavérine.
·Autant que possible, les traitements par des médicaments qui abaissent le seuil épileptogène, comme les neuroleptiques, certains analgésiques, les anti-émétiques ou les dérivés de la phénothiazine, doivent être interrompus 48 heures avant l’administration du produit de contraste. Après celle-ci, le traitement peut être repris au plus tôt après 24 heures.
·L’administration de vasopresseurs potentialise fortement les effets neurologiques du produit de contraste intra-artériel.
·Une toxicité rénale a été signalée chez des patients avec dysfonctionnement hépatique à qui un produit de contraste pour cholécystographie a été administré par voie orale, suivi d’un produit de contraste intravasculaire. L’administration de produits de contraste intravasculaire doit donc être différée chez les patients qui ont récemment reçu un produit de contraste pour cholécystographie par voie orale.
·Chez les patients diabétiques avec néphropathie et sous traitement par des biguanides (metformine), l’utilisation d’un produit de contraste peut provoquer une acidose lactique. Pour prévenir l’apparition d’une acidose lactique chez les patients diabétiques souffrant d’une insuffisance rénale modérée, traités par des médicaments antidiabétiques oraux de la classe des biguanides et devant passer un examen électif, les biguanides doivent être interrompus 48 heures avant l’administration du produit de contraste et ne doivent être repris que 48 heures après, à condition que les valeurs de la créatinine restent inchangées. Chez les patients traités en urgence, chez qui la fonction rénale est limitée ou inconnue, le médecin doit évaluer les risques et les bénéfices associés à l’examen avec un produit de contraste. La metformine doit être arrêtée à partir de l’utilisation du produit de contraste. Après l’examen, le patient doit rester en observation à la recherche de signes d’une acidose lactique. Le traitement par la metformine peut être repris 48 heures après l’administration de produit de contraste, à condition que les valeurs de la créatinine sérique/du DFGe soient inchangées par rapport aux valeurs initiales précédant l’examen d’imagerie médicale. Les patients avec une fonction rénale normale peuvent poursuivre leur traitement par la metformine comme à l’accoutumée.
·Chez les patients traités par des immunomodulateurs comme l’interleukine 2, les réactions de type allergique au produit de contraste surviennent plus fréquemment et peuvent se manifester avec un certain retard.
Les produits de contraste peuvent interférer avec les résultats des analyses de laboratoire de la bilirubine, des protéines ou de composés anorganiques (p. ex. fer, cuivre, calcium et phosphate). Ces composés ne doivent pas être mesurés le même jour après l’utilisation du produit de contraste.
Evaluer l’arrêt des médicaments diminuant le seuil épileptogène jusqu’à 24 heures après une injection intrathécale et chez les patients présentant des troubles de la barrière hémato-encéphalique (voir «Mises en garde et précautions» - Troubles du système nerveux central).
Grossesse, AllaitementGrossesse
Il n’existe pas de données suffisantes concernant l’emploi d’iopamidol chez la femme enceinte.
L’exposition aux rayons X devant de toute façon être évitée lors de la grossesse, indépendamment de l’utilisation de produits de contraste, les bénéfices de l’examen radiologique doivent être évalués avec soin. Outre les risques pour le fœtus associés à une irradiation, il faudra prendre en compte la sensibilité de la thyroïde fœtale à l’iode lors de l’évaluation des risques et bénéfices en cas d’injection du produit de contraste iodé (voir « Mises en garde et précautions »).
Allaitement
Les produits de contraste iodés ne passent qu’en faibles quantités dans le lait maternel et ne sont pas toxiques chez l’animal après un apport oral. Sur la base de l’expérience acquise à ce jour, une atteinte du nourrisson est improbable. Il n’est pas nécessaire d’arrêter l’allaitement.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesAucune étude pertinente n'a été entreprise.
Après une utilisation intrathécale, la conduite d’un véhicule ou l’utilisation d’une machine n’est pas recommandée pendant au moins 6 heures.
Effets indésirablesLes effets indésirables sont en général de nature légère à modérée et passagers. Cependant, des réactions sévères et engageant le pronostic vital du patient ont rarement été rapportées. Elles ont été fatales dans certains cas.
Après utilisation intravasculaire, les réactions éventuelles surviennent généralement dans les minutes qui suivent l’application. Néanmoins, des réactions tardives peuvent aussi survenir. Elles touchent surtout la peau et se développent dans les 2-3 jours (plus rarement dans les 7 jours) suivant l’utilisation du produit de contraste.
Des effets indésirables cutanés sévères, incluant le syndrome de Stevens-Johnson, la nécrolyse épidermique toxique, la pustulose exanthématique aiguë généralisée, ainsi que l’exanthème médicamenteux avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS), ont été signalés en association avec l’administration de Iopamidole (soir rubrique « Mises en garde et précautions »).
Après utilisation intrathécale, la plupart des effets indésirables surviennent avec un retard de quelques heures, car l’absorption du produit de contraste à partir du site d’injection ainsi que la diffusion dans l’ensemble du corps sont lentes. Les réactions surviennent en général dans les 24 heures après l’injection.
Au cours des études cliniques, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés après utilisation intravasculaire ont été les céphalées (1.5 %), les nausées (1.2 %) et la sensation de chaleur (3.5 %) ainsi que les céphalées (18.9 %) après utilisation intrathécale.
Les effets indésirables rapportés pendant les études cliniques menées auprès de 2 680 adultes et 35 patients pédiatriques, ainsi que ceux rapportés après la mise sur le marché, sont listés en fonction de leur fréquence et de la classification des systèmes d’organes MedDRA. Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont mentionnés par ordre de sévérité décroissant.
Les fréquences sont définies comme suit: «Très fréquent» (≥1/10), «Fréquent» (<1/10, ≥1/100), «Peu fréquent » (<1/100, ≥1/1000), « Rare» (<1/1000, ≥1/10 000), «Très rare» (<1/10 000).
Utilisation intravasculaire
Patients adultes
Classe système-organe
|
Effets indésirables
|
Etudes cliniques
|
Après commercialisation
|
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
|
Occasionnel (≥ 1/1'000, < 1/100)
|
Rare (≥ 1/10'000, < 1/1'000)
|
Rare (≥ 1/10'000, < 1/1’000)*
|
Affections hématologiques et du système lymphatique
|
|
|
|
Thrombocytopénie
|
Affections du système immunitaire
|
|
|
|
Anaphylaxie, réaction anaphylactoïde
|
Affections psychiatriques
|
|
|
État confussionnel
|
|
Affections du système nerveux
|
Céphalées
|
Étourdissements,modification du goût
|
Paresthésie
|
Coma, attaque ischémique transitoire, syncope, trouble de la conscience ou perte de conscience, convulsions, hémiplégie, encéphalopathie induite par le produit de contraste***
|
Affections oculaires
|
|
|
|
Cécité transitoire, troubles de la vision, conjonctivite, photophobie
|
Affections cardiaques
|
|
Troubles du rythme cardiaque tels que: extrasystoles, tachycardie ventriculaire, fibrillation ventriculaire ou auriculaire**
|
Bradycardie
|
Ischémie du myocarde ou infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, arrêt cardio-respiratoire, tachycardie, syndrome de Kounis
|
Affections vasculaires
|
|
Hypotension, hypertension, bouffées vasomotrices
|
|
Collapsus circulatoire ou choc
|
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
|
|
|
Œdème pulmonaire, asthme, bronchospasme
|
Arrêt respiratoire, insuffisance respiratoire, syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), détresse respiratoire, apnée, œdème laryngé, dyspnée
|
Affections gastro-intestinales
|
Nausées
|
Vomissements, diarrhées, douleurs abdominales, sécheresse buccale
|
|
Augmentation de la salivation, augmentation du volume des glandes salivaires
|
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
|
|
Éruptions cutanées, urticaire, prurit, érythème, sudation accrue
|
|
Syndrome de Stevens-Johnson, Syndrome de Debré-Lamy-Lamotte, érythème polymorphe, nécrose cutanée****, œdème de la face, pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG)
|
Affections musculosquelettiques et systémiques
|
|
Dorsalgies
|
Crampes musculaires
|
Syndrome des loges****, douleurs musculosquelettiques, faiblesse de muscle
|
Affections du rein et des voies urinaires
|
|
Insuffisance rénale aiguë
|
|
|
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
|
Sensation de chaleur
|
Douleur au niveau de la poitrine, douleur au site d’injection, fièvre, sensation de froid
|
Gonflement au site d’injection
|
Rigor, douleurs, malaise, inflammation au site d’injection****
|
Investigations
|
|
Augmentation de la créatinine sanguine
|
|
Segment ST sous-décalé à l’électrocardiogramme
|
* Les effets indésirables suivants n’ayant pas été observés lors d’études cliniques, la meilleure évaluation de leur fréquence relative est «rare». Le terme MedDRA le plus adapté est utilisé pour décrire une réaction particulière et ses symptômes.
** Les troubles du rythme cardiaque surviennent généralement après une angiographie cardiaque et après un examen par cathétérisme des vaisseaux coronaires.
*** voir «Mises en garde et précautions»
**** Dans des cas très rares, l’extravasation du produit de contraste a entraîné une inflammation (se manifestant par un érythème local, un œdème et des cloques), une nécrose cutanée et un syndrome des loges.
Description des effets secondaires sélectionnés
Des cas de thrombose des artères coronaires ont été observés en tant que complications lors des examens par cathétérisme coronarien.
D’autres réactions cardiaques associées à un risque lors des examens cardiaques comprennent, entre autres, la dissection des artères coronaires.
Un choc anaphylactique (réactions anaphylactoïdes/hypersensibilité) est possible et peut se manifester par un œdème angioneurotique léger et localisé ou plutôt diffus, un œdème lingual, un laryngospasme ou un œdème laryngé, une dysphagie, une pharyngite et une sensation d’étroitesse dans la gorge, des douleurs au niveau du pharynx et du larynx, une toux, une conjonctivite, une rhinite, des éternuements, une sensation de chaleur, une sudation accrue, une asthénie, des étourdissements, une pâleur, une dyspnée, un halètement, des bronchospasmes et une hypotension modérée. Des réactions cutanées de différents types comme des éruptions cutanées, un érythème diffus, des cloques diffuses, une urticaire et un prurit peuvent survenir. Ces réactions surviennent indépendamment de la dose administrée et du type d’utilisation et peuvent représenter les premiers signes d’un état de choc. L’administration de produit de contraste doit alors être arrêtée immédiatement et un traitement spécial doit, le cas échéant, être initié par l’intermédiaire d’un accès veineux.
Des réactions sévères de type cardiovasculaire comme une vasodilatation avec hypotension marquée, tachycardie, dyspnée, agitation, cyanose et perte de conscience peuvent évoluer vers un arrêt respiratoire et/ou cardiaque et avoir une issue fatale. De tels événements peuvent se développer rapidement et nécessitent une réanimation cardio-pulmonaire complète et agressive.
Un collapsus cardiovasculaire primaire peut être la seule et/ou la première manifestation, en l’absence de tout symptôme respiratoire ou des autres signes ou symptômes décrits ci-dessus.
Des douleurs et un gonflement peuvent survenir au site d’injection. Dans des cas très rares, une extravasation du produit de contraste a conduit à une inflammation (se manifestant par un érythème local, un œdème ou des cloques), une nécrose cutanée et un syndrome compartimental.
Comme avec les autres produits de contraste iodés, des syndromes mucocutanés ont été notés dans de très rares cas après l’application d’iopamidol, comme le syndrome de Stevens-Johnson, la nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) et l’érythème multiforme.
Pédiatrie
L’iopamidol présente un profil de sécurité similaire chez les enfants et les adultes.
Des cas d’hypothyroïdie néonatale transitoire ont été rapportés avec iopamidol chez des nourrissons de très faible poids de naissance.
Utilisation intrathécale
Patients adultes
Classe système-organe
|
Effets indésirables
|
Etudes cliniques
|
Après commercialisation
|
Très fréquent (≥ 1/10)
|
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
|
Occasionnel (≥ 1/1'000, < 1/100)
|
Peu fréquent (≥ 1/1'000, < 1/100)
|
Infections et infestations
|
|
|
|
Méningite aseptique, méningite bactérienne consécutive à des risques liés à l’examen (p. ex. ponction non stérile)
|
Affections du système immunitaire
|
|
|
|
Anaphylaxie, réaction anaphylactoïde
|
Affections psychiatriques
|
|
|
|
État confusionnel, désorientation, excitation, agitation
|
Affections du système nerveux
|
Céphalées
|
|
|
Coma, paralysie, convulsions, syncope, trouble de la conscience ou perte de conscience, méningisme, étourdissements, paresthésie, hypoesthésie, encéphalopathie induite par le produit de contraste
|
Affections oculaires
|
|
|
|
Cécité transitoire
|
Affections cardiaques
|
|
|
|
Arythmie
|
Affections vasculaires
|
|
Bouffées vasomotrices
|
|
Hypertension
|
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
|
|
|
|
Arrêt respiratoire, dyspnée
|
Affections gastro-intestinales
|
|
Nausées, vomissements
|
|
|
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
|
|
|
Éruptions cutanées
|
|
Affections musculo-squelettiques et systémiques
|
|
Dorsalgies, douleurs cervicales, douleurs aux extrémités
|
|
|
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
|
|
Sensation de lourdeur
|
|
Fièvre, malaise, rigor
|
* Les effets indésirables suivants n’ayant pas été observés lors d’études cliniques, la meilleure évaluation de leur fréquence relative est «peu fréquent». Le terme MedDRA le plus adapté est utilisé pour décrire une réaction particulière et ses symptômes.
Description des effets secondaires sélectionnés
Un choc anaphylactique (réactions anaphylactoïdes/hypersensibilité) est possible. Les réactions anaphylactoïdes avec troubles circulatoires comme une chute de tension brutale avec syncope consécutive ou arrêt cardiaque et état de choc pouvant menacer le pronostic vital sont nettement plus rares après utilisation intrathécale qu’après utilisation intravasculaire. De même, les manifestations respiratoires (dyspnée ou détresse respiratoire se manifestant par des bronchospasmes) et mucocutanées (urticaire, œdème angioneurotique ou autres manifestations cutanées comme les éruptions cutanées) sont plus rares qu’après utilisation intravasculaire.
Pédiatrie
Chez les nouveau-nés, des signes d’hypothyroïdie doivent particulièrement être recherchés après administration d’un produit de contraste (voir «Mises en garde et précautions, Utilisation dans certains groupes de patients»). Ce point mis à part, le profil de sécurité de l’iopamidol est similaire chez les adultes et les enfants.
Application au niveau des cavités corporelles
En raison de la lente absorption au niveau du site d’injection et de la diffusion dans l’ensemble de l’organisme, la majorité des effets indésirables n’apparaissent qu’au bout de plusieurs heures après l’administration du produit de contraste.
Une augmentation de l’amylase sanguine est fréquente après une ERCP. Dans des cas très rares, une pancréatite a également été observée.
Les effets indésirables observés lors d’une angiographie et d’une fistulographie correspondent normalement à des irritations dans le tissu préalablement enflammé.
Les hypersensibilités systémiques sont rares et généralement modérées. Elles se manifestent sous la forme de réactions cutanées. Cependant, un risque de réactions anaphylactoïdes sévères ne peut pas être exclu.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
SurdosageLes doses supérieures à celles recommandées dans la notice d’emballage ne sont pas recommandées, car elles peuvent conduire à des effets indésirables menaçant le pronostic vital du patient.
En cas de besoin, l’iopamidol peut être éliminé du corps par hémodialyse.
Le traitement du surdosage doit cibler le maintien des fonctions vitales et comprendre l’initiation rapide d’une thérapie symptomatique.
Utilisation intravasculaire
En cas de surdosage intravasculaire accidentel, la perte hydro-électrolytique doit être compensée par une perfusion. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins trois jours.
Si Scanlux est administré accidentellement hors des vaisseaux, le membre concerné doit être immobilisé, maintenu correctement et, s’il y a lieu, être traité localement par une pommade contenant de l’héparine. Aucune réaction tissulaire sévère n’est généralement à prévoir.
Utilisation intrathécale
Les signes d’un surdosage intrathécal peuvent être: une hyperréflexie en augmentation ou des convulsions tonico-cloniques jusqu’aux crises de convulsions généralisées, dans les cas sévères avec implications du SNC, une hyperthermie, une stupeur et une depression respiratoire.
Propriétés/EffetsCode ATC
V08AB04
Mécanisme d’action
Scanlux est un produit de contraste non ionique de faible.
Concentration
|
Osmolalité*
|
Viscosité*
|
Scanlux 300 mg iode/ml solution injectable
|
635,9 mosmol/kg
|
4,5 mPas
|
Scanlux 370 mg iode/ml solution injectable
|
834,8 mosmol/kg
|
9,0 mPas
|
* à 37 °C
Le pH de la solution est 7 ± 0,5.
Pharmacodynamique
pas applicable
Efficacité clinique
pas applicable
PharmacocinétiqueAbsorption
Iopamidole se comporte comme un produit de contraste néphrotrope.
Distribution
Après injection i.v. la substance diffuse en quelques minutes dans le compartiment extracellulaire. Le volume de distribution s’élève à environ 0.22 I/kg. L’iopamidol ne se fixe ni aux protéines plasmatiques ni aux protéines du liquide cérébro-spinal. Peu après l’injection lombaire dans l’espace sous-arachnoïdien, le produit de contraste est détectable dans le sang.
Métabolisme
Moins de 0.1 % de la quantité totale d’iode administrée est éliminée sous forme d’iodure inorganique.
Élimination
L’iopamidol ne se lie ni aux protéines plasmatiques ni aux protéines sériques, c’est pourquoi il est rapidement éliminé par voie rénale ou par dialyse extracorporelle en cas d’insuffisance rénale. L’iopamidol est éliminé presque exclusivement par les reins. Après injection i.v. à des sujets avec une fonction rénale normale, la demi-vie d’élimination est d’env. 2 heures. Le produit éliminé dans les urines est pratiquement inchangé.
Données précliniquesToxicologie aigüe (LD50) après injection i.v. d’iopamidol (400 mg d’iode/ml): souris 21.8 g d’iode/kg; rat 13.8 g d’iode/kg, lapin: 9.6 g d’iode/kg, chien 17.0 g d’iode/kg.
Toxicologie chronique: l’administration journalière de 1.6; 3.2 et 6.4 g d’iode/kg (rat) resp. 1.2 et 4 g d’iode/kg (chien), pendant 4 semaines n’a montré pratiquement aucun effet (macro- et micromorphologie, paramètres sanguins et urinaires).
Dans une série de tests in vitro et in vivo, l’iopamidol n’a montré aucun effet mutagène.
Remarques particulièresIncompatibilités
Ne pas mélanger Scanlux avec d’autres solutions pour injection. Comme tous les produits de contraste iodés, Scanlux peut réagir avec les surfaces contenant du cuivre (alliages tels que le laiton), il faut donc éviter tout contact de la solution avec de tels appareils ou dispositifs.
Influence sur les méthodes de diagnostic
Les produits de contraste peuvent diminuer la capacité d’absorption de l’iode par la thyroïde. Ce phénomène peut influencer le test de la fonction thyroïdienne par isotopes iodés pendant une période de 2 à 6 semaines après une angiographie.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
Il peut se produire rarement une cristallisation de la solution de Scanlux due à une fissure dans le récipient original. Dans ce cas, le produit de contraste doit être jeté. Le flacon doit être ouvert immédiatement avant l’utilisation de la solution. Les résidus éventuels de produit de contraste doivent être jetés pour des raisons de stérilité.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver à l'abri de la lumière et des rayons X, dans l'emballage d'origine, au dessus de 25 °C. Tenir hors de la portée des enfants.
Remarques concernant la manipulation
Scanlux solution injectable (50 ml, 100 ml, 200 ml) est destinée à un usage unique; Le contenu inutilisé doit être jeté.
La solution doit être jetée si elle n'est pas exempte de particules.
Manipulation du flacon de perfusion de 500 ml
Le flacon de perfusion de 500 ml ne peut être utilisé que par voie intravasculaire pour un usage multiple au cours d'une journée de travail. Elle ne doit être utilisée qu'en combinaison avec un injecteur automatique autorisé pour ce volume, car la solution n'est pas conservée.
Le bouchon en caoutchouc ne doit jamais être percé plus d'une fois. Toutes les précautions doivent être prises pour éviter la contamination ou l'exposition aux particules. Il est recommandé d'utiliser des tuyaux de raccordement au patient avec des soupapes de sécurité anti-retour, ainsi que de prélever le produit de contraste dans des systèmes fermés avec un filtre à air stérile. Les articles à usage unique du système d'injection doivent être jetés après chaque cycle d'examen. Il est impératif de respecter les consignes d'utilisation complémentaires des fabricants d'appareils et de dispositifs médicaux respectifs. Les différents systèmes ne peuvent être utilisés que par du personnel spécialement formé et contrôlé.
La solution de produit de contraste qui reste dans le flacon, les tuyaux de raccordement et tous les composants à usage unique du système d'injection doit être éliminée de manière appropriée à la fin de la journée d'examen.
Numéro d’autorisation56938 (Swissmedic).
PrésentationScanlux 300 mg iode/ml Flacon de 50 ml: 1 et 10 [B]
Flacon de 100 ml: 1 et 10 [B]
Flacon de 200 ml: 1 et 10 [B]
Flacon de 500 ml: 1 et 5 [B]
Scanlux 370 mg iode/ml Flacon de 50 ml: 1 et 10 [B]
Flacon de 100 ml: 1 et 10 [B]
Flacon de 200 ml: 1 et 10 [B]
Flacon de 500 ml: 1 et 5 [B]
Titulaire de l’autorisationb.e.imaging AG, Schwyz
Mise à jour de l’informationJuin 2023
|