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Information professionnelle sur Paroxetin-Teva®:Teva Pharma AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
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Mises en garde et précautions

Le traitement par antidépresseurs des enfants et adolescents souffrant d’affections dépressives sévères et d’autres troubles psychiatriques est lié à un risque accru de pensées et de comportements suicidaires. La paroxétine ne doit pas être utilisée pour traiter l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans. Au cours d’essais cliniques menés chez l’enfant et l’adolescent, des comportements suicidaires (tentatives de suicide et pensées suicidaires) et une attitude d’hostilité (notamment agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés chez les patients traités par la paroxétine que chez ceux traités par placebo. De plus, ces essais n’ont pas apporté une preuve suffisante d’efficacité et les données à long terme chez l’enfant concernant la croissance, la maturation, ainsi que le développement cognitif et comportemental manquent (voir «Effets indésirables»).

Aggravation clinique et risque de suicide chez l’adulte
Le risque de comportement suicidaire peut être accru lors d’un traitement par la paroxétine chez les jeunes adultes, en particulier ceux souffrant d’un épisode dépressif majeur ( Major Depressive Disorder , MDD). Lors de l’analyse d’études contrôlées contre placebo chez des adultes souffrant de troubles psychiatriques, un comportement suicidaire a été observé plus fréquemment chez les jeunes adultes (définis de façon prospective comme âgés de 18 à 24 ans) sous traitement par paroxétine que ceux sous placebo (17/776 [2,19%] contre 5/542 [0,92%]), cette différence n’étant toutefois pas statistiquement significative. Dans les groupes d’âge plus âgés (âge entre 25 et 64 ans et supérieur à 65 ans), une telle augmentation n’a pas été observée. Chez les adultes souffrant de MDD (tous les groupes d’âge), une augmentation statistiquement significative de la fréquence des comportements suicidaires a été mise en évidence chez les patients traités par la paroxétine en comparaison avec les patients traités par placebo (11/3455 [0,32%] contre 1/1978 [0,05%]; il s’agissait pour tous les événements de tentatives de suicide). La plupart de ces tentatives de suicide lors d’un traitement par la paroxétine (8 sur 11) ont toutefois été répertoriées chez des jeunes adultes âgés de 18 à 30 ans. Ces données de patients souffrant de MDD suggèrent que la fréquence plus élevée de comportements suicidaires observée chez les jeunes adultes souffrant de divers troubles psychiatriques pourrait également s’étendre aux patients âgés de plus de 24 ans.
Chez les patients souffrant d’une dépression, une aggravation des symptômes dépressifs et/ou l’apparition de pensées et comportements suicidaires (suicidalité) peuvent survenir, indépendamment du fait que les patients prennent ou non des médicaments pour le traitement de la dépression. Ce risque persiste jusqu’à la survenue d’une rémission significative. L’expérience clinique générale avec tous les traitements antidépresseurs montre que le risque suicidaire peut encore augmenter au stade initial du traitement de la période de rétablissement.
Les autres troubles psychiatriques pour lesquels la paroxétine est prescrite peuvent être associés à un risque accru de comportement suicidaire et ces maladies peuvent également survenir en même temps qu’un épisode dépressif majeur.
De plus, il existe un risque plus élevé de pensées ou comportements suicidaires chez les patients avec des antécédents de comportements ou pensées suicidaires, chez les jeunes adultes ainsi que chez les patients ayant déjà des idées suicidaires prononcées avant le début du traitement. Tous les patients doivent être étroitement surveillés pendant le traitement afin de détecter toute aggravation clinique (y compris le développement de nouveaux symptômes) et tendance suicidaire, tout particulièrement au début d’un nouveau cycle de traitement ou lors d’un changement de dose (augmentation ou réduction).
Les données concernant le risque de comportement suicidaire sont insuffisantes chez les patients naïfs de tout traitement. C’est pourquoi ces patients feront l’objet d’une surveillance étroite pendant le traitement.
Les patients (et le personnel soignant) devront être avertis de la nécessité de surveiller l’apparition d’une aggravation de l’état (y compris le développement de nouveaux symptômes) et/ou d’idées ou de comportements suicidaires, de pensées d’auto-agression et qu’ils demandent immédiatement une assistance médicale lorsque ces symptômes surviennent. Il faut ici tenir compte du fait que la survenue de certains symptômes tels qu’agitation, acathisie ou manie, peut être imputable aussi bien à l’état de santé sous-jacent qu’au traitement médicamenteux (voir «Acathisie» et «Episode maniaque et trouble bipolaire»; «Effets indésirables»).
Il convient d’envisager un changement de traitement, entre autres l’arrêt éventuel du médicament chez les patients dont l’état clinique se dégrade (y compris le développement de nouveaux symptômes) et/ou chez lesquels des pensées/comportements suicidaires apparaissent, en particulier si ces symptômes sont marqués, surviennent brutalement ou s’ils ne faisaient pas partie des symptômes initiaux du patient.

Acathisie
L’utilisation de la paroxétine peut être associée à l’apparition d’acathisie, caractérisée par une nervosité intérieure et une agitation psychomotrice, telle que l’incapacité à rester assis ou à se tenir debout calmement, associée en général à une détresse subjective. Ces symptômes surviennent surtout dans les premières semaines de traitement. Chez les patients développant ces symptômes, une augmentation de la posologie peut être défavorable.

Syndrome sérotoninergique/Syndrome malin des neuroleptiques
Dans de rares cas, un syndrome sérotoninergique ou un tableau clinique similaire au syndrome malin des neuroleptiques peuvent survenir lors d’un traitement par la paroxétine, en particulier lorsque celle-ci est associée à des médicaments sérotoninergiques et/ou des neuroleptiques, ainsi qu’aux inhibiteurs de la MAO et aux sels de lithium (voir «Contre-indications» et «Interactions»). Parce que ces syndromes peuvent mener à des états menaçant le pronostic vital, le traitement par la paroxétine devra être interrompu si de tels événements surviennent (caractérisés par un ensemble de symptômes apparaissant en même temps tels que hyperthermie, rigidité, myoclonie, instabilité du système nerveux autonome accompagnée de possibles fluctuations rapides des signes vitaux, modifications de l’état psychique incluant confusion mentale, irritabilité, agitation extrême évoluant vers un délire et un coma) et un traitement symptomatique de soutien devra être instauré. En raison du risque d’un syndrome sérotoninergique, la paroxétine ne devra pas être associée aux précurseurs de la sérotonine (comme le L-tryptophane, l’oxitriptan) (voir «Interactions»).

Episode maniaque et trouble bipolaire
Avant d’initier un traitement par antidépresseur, il convient de réaliser un dépistage adéquat des patients pour déterminer s’ils sont susceptibles de présenter des troubles affectifs bipolaires. Dans ce contexte, il convient de noter que l’utilisation de la paroxétine n’est pas approuvée dans le traitement de la dépression bipolaire. Comme tous les antidépresseurs, la paroxétine doit être utilisée uniquement avec précaution chez les patients présentant des antécédents d’épisode maniaque. La paroxétine devra être interrompue chez les patients entrant dans une phase maniaque.

Troubles des fonctions hépatique ou rénale
La prudence est de mise chez les patients présentant des troubles graves des fonctions hépatique ou rénale (voir «Pharmacocinétique», «Posologie/Mode d’emploi»).

Diabète
Les valeurs de la glycémie peuvent être modifiées chez les patients diabétiques sous traitement par ISRS. Les doses d’insuline et/ou d’antidiabétiques oraux devront être éventuellement ajustées.

Épilepsie
Les données concernant l’emploi de Paroxetin chez l’épileptique sont très limitées. Paroxetin-Teva doit être utilisé avec prudence chez les épileptiques.

Convulsions
L’incidence des crises convulsives est inférieure à 0,1% chez les patients traités par Paroxetin. Le traitement par Paroxetin-Teva sera interrompu chez les patients développant des convulsions.

Traitement par électrochocs
L’expérience clinique est limitée concernant l’utilisation simultanée de Paroxetin et de la sismothérapie.

Glaucome
Comme avec d’autres ISRS, quelques cas de mydriase ont été occasionnellement décrits. C’est pourquoi l’utilisation de Paroxetin-Teva aura lieu avec prudence chez les patients ayant un glaucome à angle étroit.

Hyponatrémie
Une hyponatrémie est apparue rarement (principalement chez les patients âgés) qui s’est avérée réversible après l’arrêt de Paroxetin. La prudence est recommandée chez les patients présentant un risque d’hyponatrémie, par ex. par l’association à d’autres médicaments ou l’existence d’une cirrhose hépatique. L’hyponatrémie est généralement réversible à l’arrêt de la paroxétine.

Hémorragies
Des rapports font état d’hémorragies de la peau ou des muqueuses (y compris des hémorragies gastro-intestinales) au cours d’un traitement par Paroxetin. Le risque est vraisemblablement accru chez les patients âgés.
La prudence est recommandée chez les patients traités simultanément par des ISRS et des anticoagulants oraux, des médicaments agissant sur la fonction plaquettaire ou d’autres médicaments augmentant le risque de saignement (par ex. les antipsychotiques atypiques tels que la clozapine, les phénothiazines, la plupart des antidépresseurs tricycliques, l’acide acétylsalicylique, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les inhibiteurs de la COX-2) ainsi que chez les patients ayant des antécédents de pathologies hémorragiques ou possédant des facteurs qui les prédisposent à des saignements.

Problèmes cardiaques
Dans les études menées à ce jour, Paroxetin n’a pas provoqué de modifications cliniquement notables de la tension artérielle, de la fréquence cardiaque ou de l’ECG. Les précautions d’usage usuelles doivent néanmoins être respectées, surtout chez les patients qui présentent des anomalies de la tension artérielle ou des problèmes cardiaques.

Réactions anaphylactiques
Des rapports font état de symptômes anaphylactiques, par ex. avec bronchospasme, oedèmes angioneurotiques et urticaire.

Symptômes de sevrage à l’arrêt du traitement par paroxétine
Des symptômes de sevrage peuvent survenir à l’arrêt du traitement par Paroxetin-Teva, particulièrement si l’arrêt de la paroxétine est soudain (voir «Effets indésirables»). Dans les essais cliniques menés chez l’adulte, les effets indésirables observés après l’arrêt du traitement sont survenus chez 30% des patients traités par la paroxétine contre 20% des patients ayant reçu un placebo. Ces symptômes de sevrage liés à l’arrêt du traitement ne doivent pas laisser supposer que le médicament conduit à une dépendance médicamenteuse.
Le risque de symptômes de sevrage peut dépendre de plusieurs facteurs incluant la durée du traitement, la posologie et la vitesse de la réduction posologique.
Des sensations vertigineuses, troubles sensoriels (y compris paresthésies, sensations à type de décharge électrique et acouphène), troubles du sommeil (y compris rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées, tremblement, confusion, hypersudation, céphalées, diarrhée, palpitations cardiaques, instabilité émotionnelle, irritabilité et troubles visuels ont été rapportés. La majorité de ces symptômes est généralement d’intensité légère à modérée, peut cependant être d’intensité plus sévère chez certains patients. Ces symptômes surviennent habituellement dans les premiers jours suivant l’arrêt du traitement et peuvent ainsi être distingués des symptômes récidivants de la maladie qui apparaissent plus tardivement et lentement. Dans quelques très rares cas, de tels symptômes ont été rapportés chez des patients ayant accidentellement omis de prendre une dose. Généralement, ces symptômes sont limités et disparaissent spontanément en l’espace de 2 semaines même si, chez certaines personnes, ils peuvent se prolonger (2 à 3 mois, voire plus, après l’arrêt du traitement). Il est donc recommandé d’interrompre le traitement par paroxétine en diminuant progressivement la dose sur une période de plusieurs semaines ou plusieurs mois, selon les besoins du patient (voir «Symptômes de sevrage à l’arrêt du traitement par paroxétine; Posologie/Mode d’emploi»).

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