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Information professionnelle sur Leuproréline Sandoz® 3 mois, implant en seringue préremplie:Sandoz Pharmaceuticals AG
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PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Leuprorelinum ut leuprorelini acetas.
Excipients
Acidum polylacticum pro praeparatione.

Indications/Possibilités d’emploi

Traitement symptomatique des carcinomes prostatiques évolués, hormono-dépendants. A titre d'alternative, lorsqu'une orchidectomie ou l'administration d'oestrogènes n'est pas indiquée ou difficile à imposer au patient.

Posologie/Mode d’emploi

Posologie usuelle
Il est recommandé d'administrer 5 mg de leuproréline en dose unique et ce, toutes les 3 mois.
Mode d'emploi
L'implant est injecté en sous-cutané dans la région abdominale. Changer le point d'injection – mais toujours au niveau de la région abdominale – à l'occasion de chaque application.
L'administration de Leuproréline Sandoz n'est autorisée que chez les hommes adultes et ne doit se faire que sous la surveillance d'un médecin expérimenté en oncologie.
A la phase initiale du traitement, il convient d'envisager l'administration complémentaire d'un anti-androgène approprié afin d'atténuer les conséquences éventuelles de l'élévation initiale de la testostérone et l'aggravation temporaire des symptômes cliniques.
Il faut suivre la réponse à l'acétate de leuproréline en mesurant les taux sériques de testostérone et d'antigène prostatique spécifique.
Recommandations posologiques spéciales
Enfants/adolescents: L'efficacité et la sécurité d'emploi de Leuproréline Sandoz 3 mois n'ont pas été évaluées chez l'enfant et l'adolescent. Il n'y a aucune indication à l'administration du produit dans ce groupe d'âge.
Patients âgés: Une adaptation de la dose en fonction de l'âge n'est pas nécessaire.
Insuffisance hépatique et rénale: Une adaptation de la dose n'est pas nécessaire (cf. «Pharmacocinétique»).

Contre-indications

Hypersensibilité au principe actif, aux nonapeptides ou décapeptides similaires ou à l'un des excipients indiqués dans la composition.
Leuproréline Sandoz n'est pas indiqué si le carcinome s'avère non hormono-dépendant.

Mises en garde et précautions

Réactions d'hypersensibilité:
Des réactions allergiques et anaphylactiques ont été observées lors de traitement par des agonistes de la GnRH. Celles-ci peuvent comprendre des réactions d'hypersensibilité au point d'injection ainsi que des symptômes systémiques.
Les réactions locales marquées peuvent amoindrir la résorption de la leuproréline à partir du dépôt. Dans un tel cas, il convient de déterminer le taux de testostérone.
Apoplexie hypophysaire:
Dans le cadre de la pharmacovigilance (surveillance post-commercialisation), de rares cas d'apoplexie hypophysaire (un syndrome clinique secondaire à un infarctus de l'hypophyse) ont été rapportés à la suite de l'administration d'agonistes de la gonadoréline (GnRH). Un adénome hypophysaire a été diagnostiqué dans la plupart de ces cas. La majorité de ces cas d'apoplexie hypophysaire se sont produits en l'espace de 2 semaines – et certains même en l'espace d'une heure – après l'administration de la première dose. Chez ces patients, l'apoplexie hypophysaire s'est manifestée par des céphalées brutales, des vomissements, des anomalies visuelles, une ophtalmoplégie, un état mental altéré et parfois un collapsus cardio-vasculaire. Un traitement médical immédiat était nécessaire.
Par conséquent, les patients souffrant d'un adénome hypophysaire connu ne doivent pas être traités par un agoniste de la GnRH.
Dépression et risque suicidaire: Le risque de dépression (qui peut être sévère) est accru chez les patients traités par des agonistes de la GnRH.
Les patients avec des dépressions préexistantes peuvent présenter un risque suicidaire.
Densité osseuse/risque de fracture: Des modifications de la densité osseuse peuvent survenir pendant un état de déficit en œstrogènes. La diminution de la densité osseuse peut être réversible après l'arrêt de Leuproréline Sandoz 3 mois.
Le risque de fracture peut être accru chez l'homme, également en raison du déficit en androgènes résultant du traitement du carcinome de la prostate.
Convulsions: Dans le cadre de la pharmacovigilance, on a rapporté la survenue de convulsions. Il s'agissait à cet égard en partie de patients qui présentaient d'autres facteurs de risque de convulsions (comme par exemple, anamnèse d'épilepsie, tumeur intracrânienne, comédication avec des médicaments pour lesquels un risque de convulsions est connu). Toutefois, il existe également des rapports de patients qui ne présentent pas ces facteurs de risque.
Facteurs de risque cardio-vasculaire/maladies cardio-vasculaires:
Sous traitement par agonistes de la GnRH, on a rapporté un risque accru de diabète sucré et/ou d'événements cardio-vasculaires. En particulier, dans plusieurs études épidémiologiques importantes chez des patients présentant un cancer de la prostate, on a observé un risque accru de 20% environ d'infarctus du myocarde et d'accident vasculaire cérébral. Chez les patients chez lesquels d'autres facteurs de risque cardio-vasculaire (par exemple, hypertension artérielle, hyperlipidémie) existent ou qui présentent des maladies cardio-vasculaires préexistantes, une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque doit être effectuée.
Avant l'instauration d'un traitement par la leuproréline, la pression artérielle, la glycémie et le profil lipidique doivent être déterminés. Pendant le traitement, une surveillance s'impose chez les patients pour lesquels ces facteurs de risque ainsi que les symptômes pouvant y être liés laissent présumer du développement d'une maladie cardio-vasculaire. Des facteurs de risque déjà présents (diabète sucré, hypercholestérolémie, hypertension artérielle) doivent être traités de façon appropriée, c'est-à-dire selon chacune des directives correspondantes.
Effets sur l'intervalle QT:
La privation androgénique peut prolonger l'intervalle QT. Chez les patients présentant des antécédents ou des facteurs de risques de l'allongement de l'intervalle QT ainsi que chez les patients recevant de manière concomitante des médicaments susceptibles d'allonger l'intervalle QT (voir «Interactions»), il faut évaluer le rapport bénéfice-risque en tenant compte du risque potentiel de torsades de pointe avant d'initier un traitement par acétate de leuproréline.
De plus, en relation avec l'utilisation d'agonistes de la GnRH, on a rapporté chez l'homme un risque accru de mort subite d'origine cardiaque.
En cas de réaction locale prononcée, la résorption de la leuproréline à partir du dépôt peut être diminuée. Dans ce cas, le taux de testostérone doit être déterminé.
Cancer de la prostate:
Un traitement par Leuproréline Sandoz 3 mois entraîne pendant les premières semaines de traitement une augmentation de courte durée du taux sérique de testostérone, qui peut être accompagnée par une intensification passagère de certains symptômes de la maladie, comme par exemple des douleurs osseuses (qui peuvent être traitées de façon symptomatique), une faiblesse musculaire dans les membres inférieurs ou un lymphœdème.
Dans des cas isolés, on a rapporté la survenue d'une obstruction des voies urinaires et d'une compression de la colonne vertébrale pouvant entraîner une paralysie, accompagnée éventuellement d'une issue fatale. Les patients qui présentent un risque de complications neurologiques, des métastases vertébrales ou une obstruction des voies urinaires doivent de ce fait, autant que possible, rester sous observation constante à l'hôpital pendant les premières semaines du traitement.
On peut envisager l'administration supplémentaire d'un anti-androgène adapté lors de la première phase du traitement pour atténuer les éventuelles manifestations consécutives à la hausse initiale du taux de testostérone et une aggravation des symptômes cliniques.
L'augmentation initiale des douleurs rétrocède spontanément généralement sans arrêt du traitement par Leuproréline Sandoz 3 mois. Par la suite, surviennent des symptômes liés au sevrage de la testostérone (cf. «Effets indésirables»).
Des évaluations périodiques du taux sérique de testostérone et de l'antigène prostatique spécifique sont conseillées pour exclure un échappement dans la deuxième moitié de l'intervalle de traitement, en particulier lorsque l'effet clinique et l'effet biochimique attendus ne semblent pas être atteints (par exemple en cas d'amélioration des effets indésirables de la castration ou signes d'une progression tumorale).
Après castration chirurgicale, Leuproréline Sandoz ne provoque pas de diminution supplémentaire du taux de testostérone.
Changements métaboliques
Une hyperglycémie et un risque accru de développer un diabète ont été signalés chez des hommes recevant des agonistes de la LHRH. L'hyperglycémie peut représenter le développement d'un diabète sucré ou une aggravation du contrôle de la glycémie chez les patients diabétiques. La glycémie et/ou l'hémoglobine glycosylée (HbA1c) doivent être surveillées régulièrement chez les patients recevant un agoniste de la LHRH, et les patients doivent être traités selon la pratique actuelle pour le traitement de l'hyperglycémie ou du diabète. Les changements métaboliques associés aux agonistes de la LHRH peuvent également inclure la stéatose hépatique.
Hypertension intracrânienne idiopathique
Des cas d'hypertension intracrânienne idiopathique (pseudotumeur cerebri) ont été rapportés chez des patients recevant de la leuproréline. Les patients doivent être informés des signes et symptômes d'hypertension intracrânienne idiopathique, y compris des céphalées sévères ou récurrentes, des troubles de la vision et des acouphènes. En cas d'hypertension intracrânienne idiopathique, l'arrêt de la leuproréline doit être envisagé.
Effets secondaires cutanés sévères
Des effets indésirables cutanés sévères (SCAR), y compris le syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et la nécrolyse épidermique toxique (TEN), qui peuvent mettre la vie en danger ou être mortels, ont été signalés en association avec un traitement par la leuproréline. Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signes et symptômes et être étroitement surveillés pour détecter des réactions cutanées graves. Si des signes et des symptômes évocateurs de ces réactions apparaissent, la leuproréline doit être arrêtée immédiatement et un autre traitement doit être envisagé si nécessaire.

Interactions

Aucune interaction connue à ce jour.
On n'a pas étudié les interactions possibles avec Leuproréline Sandoz. Toutefois, compte tenu du métabolisme de l'acétate de leuropréline, on peut penser que les interactions sont rares, étant donné que la leuproréline est essentiellement métabolisée par des peptidases et non par le cytochrome P 450 et que son taux de liaison aux protéines plasmatiques est faible, env. 46%.
Cancer de la prostate
Puisqu'une privation androgénique peut entraîner une prolongation de l'intervalle QT, il faut soigneusement évaluer le risque d'une administration concomitante d'acétate de leuproréline et de médicaments pouvant provoquer des torsades de pointes comme les antiarythmiques de la classe IA (p.ex. quinidine, disopyramide) ou de la classe III (p.ex. amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), la méthadone, la moxifloxacine, les antipsychotiques, etc. Voir «Mises en garde et précautions», Effets sur l'intervalle QT.

Grossesse, allaitement

Il n'existe pas d'indication de Leuproréline Sandoz chez les femmes.
La leuproréline est contre-indiquée lors de la grossesse.
On ignore si la leuproréline est excrétée dans le lait maternel.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Comme Leuproréline Sandoz 3 mois peut diminuer la capacité de réaction, le traitement peut entraver l'aptitude à la conduite automobile ou la manipulation de machines. Ce risque est accru en cas de consommation concomitante d'alcool.

Effets indésirables

En début de traitement par acétate de leuproréline, on observe une augmentation passagère du taux sérique de testostérone ou d'œstradiol, ce qui peut donner lieu à une majoration transitoire de certains symptômes (apparition ou accentuation des douleurs osseuses, obstruction des voies urinaires et leur conséquence, compression de la moelle dorsale, fatigue musculaire des membres inférieurs, lymphoedème). Cette accentuation des troubles régresse habituellement spontanément sans aucune nécessité d'arrêter Leuproréline Sandoz 3 mois.
Les effets indésirables les plus fréquents sous traitement par acétate de leuproréline sont la vasodilatation (57%) et les bouffées de chaleur (52%), l'hypersudation (42%), la baisse de la libido (47%), les signes d'incapacité sexuelle (45%) et la prise de poids (22%).
Les effets indésirables observés dans le cadre d'études cliniques et pendant la surveillance du marché sous traitement par des préparations dépôt à base d'acétate de leuproréline sont présentés ci-après par discipline médicale. Les fréquences sont définies comme suit: «très fréquents» (≥1/10); «fréquents» (≥1/100 à <1/10); «occasionels» (≥1/1000 à <1/100), «rares» (≥1/10'000 à <1/1000); «très rares» (<1/10'000), «fréquence inconnue»: ne peut être estimée sur la base des données disponibles.
Infections et infestations:
Fréquents: infections des voies aériennes, pharyngite, infection urinaire, bronchite
Occasionnels: candidose, mycose de la peau, rhinite
Fréquence inconnue: pneumonie
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes):
Fréquence inconnue: carcinomes de la peau/de l'oreille
Affections hématologiques et du système lymphatique:
Fréquent: anémie
Occasionnel: augmentation des réticulocytes
Fréquence inconnue: augmentation ou baisse des valeurs leucocytaires, baisse de la numération thrombocytaire, prolongation des temps de prothrombine et de céphaline activée
Affections du système immunitaire:
Occasionnels: réactions d'hypersensibilité (par ex. fièvre, prurit, éosinophilie, éruption cutanée)
Fréquence inconnue: réactions anaphylactiques
Affections endocriniennes:
Fréquence inconnue: infarctus hypophysaire (voir «Mises en garde et précautions»), hypertrophie thyroïdienne
Troubles du métabolisme et de la nutrition:
Très fréquent: prise de poids (22%)
Fréquents: anorexie, augmentation de l'appétit, perte d'appétit, perte de poids, hyperglycémie, accentuation de la sensation de soif, hypercalcémie
Peu fréquents: hypoglycémie, déshydratation
Fréquence inconnue: diabète, élévation de l'urée, hyperuricémie, hyperlipidémie (cholestérol global, cholestérol LDL, triglycérides), hyperphosphatémie, hypoprotéinémie, élévation de la créatinine, hypokaliémie, élévation de l'AUS
Affections psychiatriques:
Très fréquents: baisse de la libido (47%), insomnie
Fréquents: troubles du sommeil, angoisse, somnolence, changements d'humeur, dépression, nervosité, labilité émotionnelle
Occasionnel: pensées délirantes
Fréquence inconnue: augmentation de la libido, suicidalité
Affections du système nerveux:
Fréquents: paresthésies, hyperesthésies, tremblements, céphalées, vertiges
Occasionnels: troubles du goût, troubles de la mémoire (amnésie), troubles de la marche
Fréquence inconnue: léthargie, neuropathie périphérique, troubles neuromusculaires, étourdissements, neuromyopathie, perte de conscience, accident ischémique transitoire, apoplexie, hypertension intracrânienne idiopathique (pseudotumor cerebri)
Très peu de cas de convulsions ont été déclarés.
Affections oculaires:
Fréquents: troubles de la vue (par ex. vision trouble), amblyopie
Fréquence inconnue: sécheresse oculaire, autres troubles ophtalmologiques
Affections de l'oreille et du labyrinthe:
Fréquents: acouphènes, douleurs auriculaires
Fréquence inconnue: troubles auditifs, troubles de l'audition
Affections cardiaques:
Fréquents: angine de poitrine, tachycardie, arythmies, extrasystoles ventriculaires
Occasionnels: insuffisance cardiaque, bradycardie
Fréquence inconnue: allongements de l'intervalle QT (voir «Mises en garde et précautions» et «Interactions»), modifications de l'ECG (par ex. signes d'ischémie myocardique), souffle cardiaque, palpitations, infarctus du myocarde, bloc AV, mort subite d'origine cardiaque (cf. «Mises en garde et précautions»)
Affections vasculaires:
Très fréquents: bouffées de chaleur (52%), vasodilatation (57%)
Fréquents: thrombophlébite, œdème lymphatique, hypertension, syncope
Occasionnel: trouble de la circulation périphérique
Fréquence inconnue: thrombose, embolie pulmonaire, hypotension, douleur variqueuse, accident vasculaire cérébral
Par ailleurs, un seul cas de patient ayant développé une thrombose de l'artère centrale de la rétine a été signalé.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales:
Fréquents: toux, dyspnée, épistaxis, hémoptysies, asthme bronchique, œdème pulmonaire aigu, emphysème pulmonaire
Occasionnel: bronchopneumopathie chronique obstructive
Fréquence inconnue: frottement pleural, infiltration pulmonaire, fibrose pulmonaire, obstruction des sinus, effusion pleurale, pneumopathie interstitielle
Affections gastro-intestinales:
Fréquents: sécheresse buccale, flatulences, constipation, diarrhées, nausées, vomissements, douleurs abdominales, gastrite
Fréquence inconnue: ulcère gastroduodénal, dysphagie, hémorragie gastro-intestinale, polypes rectaux, ulcères peptiques, nodosités dures dans la gorge
Affections hépatobiliaires:
Très fréquents: élévation des ASAT (20%), élévation du LDH dans le sérum (29%)
Fréquent: troubles de la fonction hépatique (par ex. élévation des ALAT, élévation des gamma-GT)
Occasionnels: lésion hépatocellulaire, hépatite cholestatique
Fréquence inconnue: sévère lésion hépatique, hyperbilirubinémie, ictère
Affections de la peau et du tissu sous-cutané:
Fréquents: sécheresse cutanée, éruption cutanée (y compris exanthème maculopapuleux), prurit, urticaire, modifications de la pilosité (en particulier augmentation ou diminution de la pilosité corporelle), alopécie, ecchymoses, troubles de la pigmentation
Occasionnels: réactions de photosensibilité, sécheresse muqueuse
Fréquence inconnue: dermatite, lésions cutanées, nodosités, syndrome de Stevens-Johnson/nécrolyse épidermique toxique (SJS/TEN) (voir « Mises en garde et précautions »), éruption cutanée toxique, érythème polymorphe
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif:
Très fréquent: douleurs osseuses (14%)
Fréquents: douleurs articulaires (arthralgies), maux de dos, faiblesse musculaire, douleurs aux extrémités, myalgie, crampes musculaires
Fréquence inconnue: perte de densité osseuse, fibrose du bassin, troubles articulaires (arthropathie), paralysie, fracture spinale, spondylarthrite ankylosante, ténosynovite, gonflement osseux, douleurs dans les membres
En outre, une ostéoporose a été signalée dans le cadre d'un traitement au long cours (6 à 12 mois) (voir «Mises en garde et précautions»).
Affections du rein et des voies urinaires:
Très fréquent: nycturie (17%)
Fréquents: dysurie, pollakiurie, hématurie
Occasionnels: incontinence urinaire, polyurie, troubles de la miction, rétention urinaire, protéinurie
Fréquence inconnue: miction impérieuse accrue, spasmes de la vessie, obstruction des voies urinaires
Affections des organes de reproduction et du sein:
Très fréquent: signes d'incapacité sexuelle (45%)
Fréquents: gynécomastie, atrophie testiculaire, élévation de l'ASP
Très rares: douleurs/tension/hypersensibilité dans les seins, gonflement pénien
Fréquence inconnue: douleurs dans la région prostatique, douleur testiculaire
Troubles généraux et anomalies au site d'administration:
Très fréquents: hypersudation (42%), réactions au point d'injection (13%), par ex. rougeurs, douleurs, œdèmes, démangeaisons, infections qui se résorbent également en général en cas de poursuite du traitement, fatigue/asthénie (13%), œdème périphérique (12%)
Fréquents: inflammations au point d'injection (dont des abcès), grelottements, douleurs généralisées, gonflement (os temporal), réactions d'hypersensibilité, fièvre, malaise, accès de transpiration, transpiration nocturne, frissons et symptômes pseudo-grippaux généraux.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

On n'a pas observé à ce jour de signes d'intoxication.
Dans les études cliniques avec des préparations dépôt de l'acétate leuproréline des doses allant jusqu'à 20 mg/jour pendant 2 ans ont été administrées. Les effets indésirables de ces doses ne sont pas différents de ceux notés lors d'une administration de 1 mg/jour.
En cas de surdosage, le patient doit être surveillé. Le cas échéant, des mesures thérapeutiques symptomatiques et de soutien sont indiquées sous contrôle médical.

Propriétés/Effets

Code ATC
L02AE02
Mécanisme d'action/Pharmacodynamique
L'acétate de leuproréline, le principe actif, est un analogue de synthèse de l'hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires (Gonadotropin-Releasing-Hormon, GnRH) qui contrôle la libération de la LH et de la FSH, hormones gonadotropes, du lobe antérieur de l'hypophyse. Ces hormones stimulent à leur tour la synthèse testiculaire des stéroïdes.
A l'opposé de la GnRH physiologique, libérée de façon pulsatile par l'hypothalamus, l'acétate de leuproréline, utilisé en thérapeutique de façon continue, bloque en permanence les récepteurs à la GnRH et provoque, après une stimulation initiale brève sa régulation négative. Chez les adultes, le résultat après trois à quatre semaines est une suppression réversible dans l'hypophyse de la libération des hormones gonadotrophines LH et FSH avec diminution subséquente des concentrations sériques de testostérone et de son métabolite dihydrotestostérone. La baisse du niveau de dihydrotestostérone conduit à une inhibition de la croissance du tissu prostatique modifié par le carcinome, qui est normalement stimulé par ce biais.
L'administration continuelle d'acétate de leuproréline conduit à une diminution du nombre et/ou de la sensibilité (appelée «régulation négative») des récepteurs présents dans l'hypophyse et donc à une diminution de la concentration en LH, FSH et DHT. La concentration en testostérone est ainsi réduite à des taux observés après castration.
Etudes de longue durée
Les données actuelles disponibles relatives à l'administration de 2 injections de Leuproréline Sandoz 3 mois sont limitées; on ne dispose pas de données relatives à plus de 2 injections.
L'efficacité thérapeutique de deux doses successives de Leuproréline Sandoz 3 mois a été évaluée dans le cadre de deux études de phase III chez des patients atteints d'un cancer de la prostate au stade avancé à un intervalle de 12 semaines (étude 005) resp. 16 semaines (étude 006).
Les études ont été menées sur un total de 34 patients (18 patients dans l'étude 005 et 16 patients dans l'étude 006). Les données de ces groupes de patients étaient disponibles pour une évaluation de la sécurité et de l'analyse ITT (intention to treat). 30 patients ont été associés à l'analyse PP (per protocol), respectivement 15 patients de l'étude 005 et 15 patients de l'étude 006.
Tableau 1: Population des études Leuproréline Sandoz 3 mois avec double administration

Population

Nombre de patients

Etude 005

Etude 006

Totalité des patients traités = intention to treat (ITT)

18

16

Ecarts graves par rapport au protocole

3

1

Per protocol Population = Nombre de patients avec deux administrations (% ITT)

15 (83)

15 (94)

Fraction des patients avec suppression efficace de la testostérone après huit semaines
Il en résulte des taux d'efficacité comparables dans les deux études (005 et 006) avec un taux de suppression de 100% dans le groupe PP. Dans le groupe ITT, un seul patient dans l'étude 005 ne présentait pas de suppression.
Patients avec taux de testostérone de0,5 ng/ml durant la 12ème resp. 16ème semaine ainsi que durant la 24ème resp. 32ème semaine
Tableau 2: Patients avec taux de testostérone de0,5 ng/ml durant la 12ème resp. 16ème semaine ainsi que durant la 24ème resp. 32ème semaine (005 et 006)

Traitement

N

Nombre de patients

95% CI

efficace

Pas efficace

[%]

PP

N

%

N

%

Etude 005 / semaine 12

15

14

93

1

7

68,1 à 99,8

Etude 005 / semaine 24

15

14

93

1

7

68,1 à 99,8

Etude 006 / semaine 16

15

15

100

0

0

78,2 à 100

Etude 006 / semaine 32

15

15

100

0

0

78,2 à 100

ITT

N

%

N

%

Etude 005 / semaine 12

18

15

83

3

17

58,6 à 96,4

Etude 005 / semaine 24

18

14

78

4

22

52,4 à 93,6

Etude 006 / semaine 16

16

15

94

1

6

69,8 à 99,8

Etude 006 / semaine 32

16

15

94

1

6

69,8 à 99,8

Une étude postmarketing a été consacrée au déroulement thérapeutique de 3 injections de leuproréline sous forme de dépôt d'1 ou de 3 mois. La base de données de l'étude regroupait 818 documentations relatives à des patients, pouvant toutes être utilisées pour l'analyse statistique. Les documentations devaient satisfaire aux conditions suivantes pour être retenues: 1) présence d'un carcinome prostatique hormono-dépendant avancé et 2) traitement préalable par leuproréline ou autre agoniste de la GnRH.
L'évaluation de l'effet thérapeutique de la leuproréline a pris pour critère l'évolution des taux de testostérone et de PSA suite à 3 administrations de produit. La réponse au traitement a été définie comme suit: taux de testostérone sérique ≤0,5 ng/ml et taux de PSA ≤4 ng/ml.
Tableau 3: Nombre (%) de patients présentant des taux de PSA ≤4 ng/ml

Date de l'examen

Evaluation 1

Evaluation 2

N

n

%

N

n

%

U1

773

411

53,2

644

342

53,1

U2

644

512

79,5

644

512

79,5

U3

736

626

85,1

644

549

85,2

Tableau 4: Nombre (%) de patients présentant des taux de testostérone sérique ≤0,5 ng/ml

Date de l'examen

Evaluation 1

Evaluation 2

N

n

%

N

n

%

U1

288

145

50,3

225

113

50,2

U2

225

162

72,0

225

162

72,0

U3

257

203

79,0

225

180

80,0

Pharmacocinétique

Absorption
Après injection de l'implant, l'acétate de leuproréline est libéré de façon continue du polymère d'acide lactique, sur une durée jusqu'à 182 jours (26 semaines). Le polymère est résorbé comme un matériel de suture chirurgical.
Après l'application d'une dose sous-cutanée unique de Leuproréline Sandoz 3 mois chez des volontaires sains, une concentration sérique maximale de leuproréline de 5216 pg/ml (5,2 ng/ml) a été observée dans les deux heures. Cette concentration sérique après 24 h était égale à 20% de la Cmax et à 5 ou 6% de la Cmax après 21 jours.
L'ASC pendant le traitement de 3 mois par Leuproréline Sandoz 3 mois a été de 32,4 ng/ml*j. La concentration sérique a encore pu être détectée jusqu'à 182 jours (26 semaines) après l'administration.
Distribution/Métabolisme/Élimination
La distribution, le métabolisme et l'élimination de l'acétate de leuproréline chez l'homme ne sont pas parfaitement élucidés.
Lors d'une administration répétée, on observe une baisse persistante des taux de testostérone jusqu'à des taux équivalents à ceux observés après une castration, sans que ce taux ne s'élève transitoirement, comme après la première injection.
Cinétique pour certains groupes de patients
Enfants/adolescents: On ne dispose d'aucune donnée sur la pharmacocinétique de Leuproréline Sandoz 3 mois chez l'enfant et l'adolescent.
Patients âgés: La pharmacocinétique chez le patient âgé ne diffère pas significativement de celle des jeunes adultes.
Insuffisances hépatiques et rénales: On a parfois mesuré des taux sériques plus élevés chez des patients présentant une insuffisance rénale, alors que les taux étaient abaissés chez les patients présentant une insuffisance hépatique. La signification clinique de cette observation est inconnue.

Données précliniques

Mutagénicité
Les essais de mutagénicité (in vitro et in vivo) n'ont mis en évidence aucun signe de potentiel mutagène de la leuproréline.
Carcinogénicité
Des souris et des rats ont été traités par la leuproréline pendant deux ans au cours d'essais de carcinogénicité. Au bout de 24 mois, on a pu observer, chez les rats ayant reçu par voie sous-cutanée 0,6 à 4 mg/kg de leuproréline, une augmentation dose-dépendante d'hyperplasies hypophysaires bénignes et d'adénomes. De plus, une augmentation indépendante de la dose d'adénomes des cellules des îlots pancréatiques chez des rats femelles et des cellules testiculaires interstitielles chez des rats mâles a été constatée. Chez les souris, des doses de leuproréline allant jusqu'à 60 mg/kg, également administrées pendant deux ans, n'ont entraîné aucune tumeur ni anomalie hypophysaire.
Toxicité pour la reproduction
Des études portant sur l'administration sous-cutanée de doses de leuproréline allant jusqu'à 10 µg/kg à des rates et allant jusqu'à 1 µg/kg à des lapines n'ont pas mis en évidence de signes d'un potentiel tératogène. Des effets embryotoxiques/embryolétaux ont été observés chez les rates à une dose de 10 µg/kg et chez les lapines à des doses supérieures à 0,1 µg/kg.

Remarques particulières

Incompatibilités
Aucune incompatibilité connue à ce jour.
Influence sur les méthodes de diagnostic
Anomalies aux tests de la fonction hépatique.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver dans l'emballage original, dans le sachet stérile fermé, pas au-dessus de 30°C et hors de la portée des enfants.
Remarques concernant la manipulation

1.Désinfectez le site d'injection en dessous de la ligne du nombril (abdomen).

2.Prélevez l'applicateur du sachet stérile et vérifiez si l'implant est visible dans la formulation à libération prolongée (voir zone encadrée). Le cas échéant, pour ce faire, tenez l'applicateur à contre-jour ou secouez-le légèrement.

3.Tirez complètement le piston de l'applicateur jusqu'à ce que vous voyiez une ligne continue dans la deuxième fenêtre.
Remarque:
Le piston ne peut être poussé vers l'avant pour l'injection que lorsqu'il a été auparavant complètement tiré vers l'arrière!

4.Retirez ensuite le capuchon de protection de l'aiguille.

5.Maintenez le cylindre de l'applicateur avec une main. Avec l'autre main, pincez la peau en dessous de la ligne du nombril (voir figure). Introduisez l'intégralité de l'aiguille avec l'ouverture vers le haut, légèrement en diagonale, presque parallèlement à la peau, dans le tissu sous-cutané.

6.Retirez délicatement l'applicateur de 1 cm environ afin de créer le canal de piqûre pour l'implant.

7.Poussez ensuite complètement le piston vers l'avant jusqu'à ce que celui-ci s'enclenche et que vous entendiez un «clic» pour injecter l'implant dans le canal de piqûre.

8.Retirez l'aiguille. Pour vous assurer que l'implant a bien été injecté, vérifiez que la pointe bleutée du piston est visible à la pointe de l'aiguille.

Numéro d’autorisation

57141 (Swissmedic)

Présentation

1x 1 implant en seringue préremplie. [A]

Titulaire de l’autorisation

Sandoz Pharmaceuticals SA, Risch; domicile: Rotkreuz

Mise à jour de l’information

Février 2025

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