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Information professionnelle sur Pradif® T, comprimé retard:Boehringer Ingelheim (Schweiz) GmbH
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jourPhoto 

Composition

Principe actif
Chlorhydrate de tamsulosine.
Excipients
Macrogol 7 000 000, butylhydroxytoluène (E 321), dioxyde de silicium, macrogol 8000, stéarate de magnésium.
Enrobage du comprimé
Hyproméllose (E 464), oxyde de fer jaune (E 172), macrogol 8000.

Indications/Possibilités d’emploi

Traitement des symptômes fonctionnels de l'hyperplasie bénigne de la prostate

Posologie/Mode d’emploi

Posologie ordinaire
Avaler un comprimé retard par jour. Le comprimé retard ne doit être ni mâché, ni écrasé car la libération retardée du principe actif peut s'en trouver altérée.
Mode d'administration
Au début du traitement, ainsi que chez les patients avec un risque élevé de réactions hypotoniques, la prise doit être effectuée à jeun car la prise concomitante avec des aliments (riches en graisses) conduit à une augmentation des concentrations plasmatiques, ce qui peut favoriser l'apparition d'hypotensions orthostatiques (voir les rubriques «Pharmacocinétique» et «Mises en garde et précautions»). Si la tolérance est bonne, le traitement peut être poursuivi indépendamment des repas.
Recommandations posologiques spéciales
Patients atteints de troubles de la fonction hépatique
En cas d'insuffisance hépatique légère à modérée (Child Pugh A et B), aucun ajustement posologique n'est nécessaire. En cas d'insuffisance hépatique sévère (Child Pugh C), la tamsulosine est contre-indiquée.
Patients atteints de troubles de la fonction rénale
En cas d'insuffisance rénale légère à modérée, aucun ajustement posologique n'est nécessaire. La pharmacocinétique de la tamsulosine chez les patients avec une clairance de la créatinine <10 ml/min n'a pas été étudiée; aucune recommandation relative à la posologie ne peut donc être faite pour ces patients.
Patients âgés
Un ajustement de la dose n'est pas nécessaire. Il faut néanmoins prendre en compte le fait que le risque d'hypotensions orthostatiques peut être plus élevé chez les patients gériatriques.
Enfants et adolescents
L'innocuité et l'efficacité de la tamsulosine n'ont pas été étudiées chez les enfants et les adolescents. Il n'existe aucune indication pour cette tranche d'âge.

Contre-indications

·Insuffisance hépatique sévère
·Co-administration d'inhibiteurs puissants de la CYP3A4 (par exemple, clarithromycine, itraconazole, voriconazole)
·Hypersensibilité à la tamsulosine ou à l'un des composants du médicament

Mises en garde et précautions

Avant de commencer le traitement par Pradif, les autres causes susceptibles d'expliquer les symptômes doivent être éliminées au cours du diagnostic différentiel. Avant le traitement, puis à des intervalles réguliers, un examen digital du rectum du patient doit être effectué et l'antigène spécifique de la prostate (PSA) doit éventuellement être déterminé.
Risque d'hypotension
Comme les autres alpha-1-bloquants, Pradif T peut induire, dans des cas isolés, une chute de la pression artérielle qui peut, rarement, déclencher une syncope.
Chez les patients ayant des antécédents d'hypotension orthostatique, la prise de la première dose doit se faire sous surveillance de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle. Lors des premiers signes de vertiges ou de faiblesse, le patient doit s'asseoir ou se coucher jusqu'à la disparition des symptômes.
La prudence est de rigueur lors de l'utilisation des alpha-1-bloquants chez des patients présentant une cardiopathie coronarienne, ainsi que chez des patients hypertendus sous traitement antihypertenseur.
Syndrome de l'iris flottant intra-opératoire (IFIS)
Le syndrome de l'iris hypotonique peropératoire (Intraoperative Floppy Iris Syndrome, IFIS) a été observé au cours de chirurgies ophtalmologiques (opération de la cataracte et du glaucome) chez certains patients ayant reçu un traitement par des antagonistes des récepteurs adrénergiques alpha-1 comme le chlorhydrate de tamsulosine avant ou pendant l'opération. Cette variante du syndrome de pupille étroite est caractérisée par l'association d'un iris flasque (qui ondule en réaction aux courants d'irrigation peropératoires), d'un myosis peropératoire progressif (malgré une dilatation préopératoire à l'aide de médicaments mydriatiques standard) et d'un prolapsus potentiel de l'iris vers les incisions pour la phaco-émulsification. Un IFIS peut augmenter le risque de complications oculaires intra- et postopératoires (par exemple, perte du cristallin, décollement de rétine, enophtalmie). L'opérateur doit être informé de la prise de tamsulosine et être préparé, le cas échéant, à modifier éventuellement ses techniques opératoires (comme l'utilisation de rétracteurs d'iris à crochets, d'anneaux de dilatation de l'iris ou de substances viscoélastiques).
Il est recommandé, chez les patients pour qui une chirurgie ophtalmologique est prévue immédiatement, de ne pas traiter par la tamsulosine. D'autre part, il n'a pas été prouvé que l'arrêt de la tamsulosine une à deux semaines avant l'opération de la cataracte est avantageux. Un IFIS a également été parfois rapporté chez des patients qui avaient déjà arrêté la tamsulosine quelques temps avant l'intervention.
Précautions supplémentaires
Les patients avec une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <10 ml/min) doivent être traités avec une grande prudence car aucune donnée n'est disponible chez ces patients.
Des études cliniques à court et à long terme ont mis en évidence des troubles de l'éjaculation. Des troubles de l'éjaculation, tels que des éjaculations rétrogrades ou des anéjaculations, ont également été rapportés après l'autorisation de mise sur le marché du produit.
La co-administration de chlorhydrate de tamsulosine et d'inhibiteurs de CYP3A4 peut augmenter l'exposition à la tamsulosine (voir la rubrique «Interactions»). Il existe tout particulièrement un risque d'augmentation significative de l'exposition à la tamsulosine chez les «CYP2D6 poor metabolisers» traités simultanément par des inhibiteurs puissants de la CYP3A4. Le polymorphisme de la CYP2D6 étant généralement inconnu en dehors des études cliniques, la tamsulosine ne doit pas être administrée avec des inhibiteurs puissants de la CYP3A4 (par exemple, itraconazole, voriconazole, clarithromycine, indinavir, nelfinavir, ritonavir, saquinavir).
En cas de co-administration avec des inhibiteurs modérés de la CYP3A4 (par exemple, érythromycine, fluconazole, diltiazem, vérapamil), le chlorhydrate de tamsulosine ne doit être utilisé qu'avec précaution.
Des restes de comprimés peuvent apparaître dans les selles.

Interactions

Influence d'autres médicaments sur la pharmacocinétique de la tamsulosine
L'administration simultanée de chlorhydrate de tamsulosine et d'inhibiteurs des enzymes CYP peut conduire à une augmentation de l'exposition à la tamsulosine. L'administration simultanée de kétoconazole (un inhibiteur puissant de la CYP3A4) a conduit à une augmentation de la Cmax et de l'ASC de la tamsulosine d'un facteur 2,2 et 2,8. La tamsulosine ne doit donc pas être administrée simultanément avec des inhibiteurs puissants de la CYP3A4 (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).
L'administration simultanée de paroxétine (un inhibiteur puissant de la CYP2D6) a conduit à une augmentation de la Cmax et de l'ASC de la tamsulosine d'un facteur 1,3 et 1,6.
L'administration simultanée de cimétidine augmente les concentrations plasmatiques de tamsulosine, alors qu'elles sont abaissées par le furosémide. Cependant, ces valeurs se situant toujours dans la fenêtre thérapeutique, une adaptation de la dose n'est pas nécessaire.
Les données in vitro indiquent que le diclofénac et la warfarine augmentent le taux d'élimination de la tamsulosine. L'influence de l'acénocoumarol sur la pharmacocinétique de la tamsulosine n'a pas été étudiée.
In vitro, la fraction de tamsulosine libre dans le plasma humain n'est pas influencée par l'amitriptyline, la chlormadinone, le diazépam, le diclofénac, le glibenclamide, le propranolol ou la simvastatine.
Influence de la tamsulosine sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
Chez le rat, la tamsulosine n'a pas causé d'induction notable des enzymes hépatiques microsomaux.
Au cours des études cliniques, la tamsulosine n'a pas exercé d'influence sur la pharmacocinétique de l'aténolol, de la digoxine, de l'énalapril ou de la théophylline.
In vitro, la tamsulosine n'influence pas la fraction libre de chlormadinone, de diazépam ou de propranolol.

Grossesse, allaitement

Pradif n'est pas indiqué chez la femme.
Aucune donnée n'est disponible concernant une transmission de la tamsulosine du sperme vers le fœtus.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Des études correspondantes ne sont pas disponibles.
La tamsulosine peut cependant causer des troubles de la vue, des vertiges, une hypotension orthostatique et des syncopes, ce qui peut altérer la capacité à la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines.

Effets indésirables

Les effets indésirables sous tamsulosine notés lors des études cliniques et après la mise sur le marché (PMS) sont indiqués ci-après selon les systèmes d'organes et leur fréquence. La fréquence est définie comme suit:
Fréquent (≥1/100, < 1/10), occasionnel (≥1/1 000, < 1/100), rare (≥1/10 000, < 1/1 000),
très rare (< 1/10 000), non connu: basé principalement sur des déclarations spontanées provenant de la surveillance du marché (ne peut être estimé à partir des données disponibles).
Affections du système immunitaire
Rare: réactions d'hypersensibilité (y compris angio-œdèmes).
Affections du système nerveux
Fréquent: vertiges.
Occasionnel: céphalées.
Affections oculaires
Inconnu: vision floue, troubles de la vision.
Des cas de syndrome de l'iris hypotonique peropératoire (IFIS) ont de plus été observés en relation avec un traitement par tamsulosine pendant des interventions de la cataracte et du glaucome (voir également «Mises en garde et précautions»).
Affections cardio-vasculaires
Occasionnel: palpitations, hypotension orthostatique.
Rare: syncopes.
Très rare: tachycardie, fibrillation auriculaire, arythmies.
Affections des voies respiratoires, du thorax et du médiastin
Occasionnel: rhinite.
Très rare: dyspnée.
Inconnu: épistaxis.
Affections gastro-intestinales
Occasionnel: nausées, vomissements, diarrhées, constipation, sécheresse buccale.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Occasionnel: éruptions cutanées, prurit, urticaire.
Très rare: syndrome de Stevens-Johnson.
Inconnu: érythème multiforme, dermatite exfoliative.
Affections des organes sexuels et des glandes mammaires
Fréquent: troubles de l'éjaculation, y compris éjaculation rétrograde et anéjaculation.
Rare: priapisme.
Affections générales
Occasionnel: asthénie.
Non connu: Gêne thoracique.
Le signalement de soupçons d'effets secondaire suite à l'homologation est essentiel. Il permet une surveillance continue du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont priés de signaler chaque soupçon d'un effet secondaire nouveau ou sévère par le biais du portail en ligne EIViS (Electronic Vigilance System). De plus amples informations à ce sujet sont disponibles sur le site www.swissmedic.ch.

Surdosage

Signes et symptômes
Un surdosage de chlorhydrate de tamsulosine peut entraîner une hypotension aiguë et parfois sévère, ainsi que des vomissements et une diarrhée.
Traitement
La tension artérielle et la fréquence cardiaque peuvent être normalisées en mettant le patient en position couchée. Si cela ne suffit pas, on peut utiliser des succédanés du plasma ou, si nécessaire, des vasopresseurs. On recommande en outre de surveiller la fonction rénale et de prendre des mesures de soutien général. Un traitement par dialyse a peu de chance de succès car la tamsulosine est très fortement liée aux protéines plasmatiques. Des vomissements peuvent être provoqués afin de réduire l'absorption. Si une dose importante a été avalée, un lavage d'estomac, du charbon actif et des laxatifs osmotiques tels que du sulfate de sodium peuvent s'avérer utiles.

Propriétés/Effets

Code ATC
G04CA02
Mécanisme d'action
La tamsulosine se lie de façon sélective et compétitive aux récepteurs adrénergiques alpha-1 post-synaptiques, en particulier aux sous-types alpha-1A et alpha-1D. Ces propriétés se traduisent par une relaxation des muscles lisses de la prostate et de l'urètre.
Pharmacodynamique
Pradif T augmente le débit urinaire maximal en diminuant le tonus de la musculature lisse de la prostate et de l'urètre, améliorant ainsi la miction.
Il améliore également la pollakiurie pour laquelle l'instabilité vésicale joue un rôle important. Ces effets sur la pollakiurie et sur les symptômes de la miction se maintiennent à long terme.
Pharmacodynamique d'innocuité
Les alpha-bloquants peuvent entraîner une diminution de la pression artérielle par un mécanisme de diminution des résistances vasculaires périphériques. Cependant, durant les études, il n'a pas été rapporté de diminution cliniquement significative de la pression artérielle avec le Pradif T.
Efficacité clinique
Aucune donnée disponible

Pharmacocinétique

Absorption
Pradif T est un comprimé retard comportant une pellicule de type gel matriciel non ionique. La libération lente et régulière de chlorhydrate de tamsulosine est assurée dans toute l'étendue du pH du tractus gastro-intestinal et a pour résultat une exposition appropriée sans fluctuations significatives sur une période de 24 heures.
Après la prise à jeun de Pradif T, environ 57 % de la dose de tamsulosine administrée est absorbée.
La prise de Pradif T avec un repas riche en graisses a augmenté la concentration plasmatique maximale (Cmax) de la tamsulosine de 2,5 fois par rapport à la prise à jeun et l'exposition (ASC) a été augmentée d'environ 65 %. Par contre, la vitesse et l'intensité de l'absorption n'ont pas été influencées par la prise d'aliments pauvres en graisses.
Les concentrations plasmatiques de tamsulosine atteignent (indépendamment de la prise de nourriture) un maximum après 4 à 6 heures. L'état d'équilibre plasmatique est atteint après 4 jours. Les pics de concentrations plasmatiques augmentent d'environ 6 ng/ml à la première prise et jusqu'à 11 ng/ml à l'état d'équilibre.
Compte tenu de la libération progressive des comprimés de Pradif T, la concentration plasmatique minimale de tamsulosine atteint 40 % du pic de concentration non seulement à jeun mais aussi après un repas.
Il existe une importante variation inter-individuelle des concentrations plasmatiques atteintes que ce soit après une prise unique ou des prises répétées.
La cinétique d'absorption de la tamsulosine est linéaire.
Distribution
Chez l'homme, la tamsulosine est liée à plus de 99 % aux protéines plasmatiques (surtout la glycoprotéine alpha-1 acide). Le volume de distribution est faible (environ 0,2 l/kg).
Métabolisme
Le chlorhydrate de tamsulosine est lentement métabolisé dans le foie; l'effet de premier passage est faible. La plus grande quantité de principe actif présent dans le plasma se trouve sous forme inchangée. Aucun des métabolites n'est plus actif que la molécule initiale.
Les résultats in vitro indiquent que la CYP3A4 et la CYP2D6 participent au métabolisme de la tamsulosine. D'autres isoenzymes CYP sont éventuellement impliquées, dans une moindre mesure.
Élimination
La tamsulosine et ses métabolites sont éliminés principalement dans les urines. Environ 4 à 6 % de la dose administrée de Pradif T est excrétée sous une forme inchangée.
Après l'administration d'une dose unique de Pradif T, on a mesuré des demi-vies d'élimination d'environ 19 heures, respectivement d'environ 15 heures à l'état d'équilibre.
Cinétique de groupes de patients spéciaux
Troubles de la fonction hépatique
Chez des patients présentant une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh A et B), il n'a pas été observé de modifications cliniquement significatives de la pharmacocinétique de la tamsulosine par rapport à des sujets présentant une fonction hépatique normale. La pharmacocinétique de la tamsulosine chez les patients avec une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh C) n'a pas été examinée.
Troubles de la fonction rénale
Chez les patients présentant une clairance modérée de la créatinine (30 à 70 ml/minute) à sévère (clairance de la créatinine 10 à 29 ml/min), il n'a pas été observé de modifications cliniquement significatives de la pharmacocinétique de la tamsulosine par rapport à des sujets présentant une fonction rénale normale (clairance de la créatinine ≥90 ml/min). La pharmacocinétique de la tamsulosine chez les patients avec une clairance de la créatinine ≤ à 10 ml/min n'a pas été examinée.

Données précliniques

À très fortes doses, l'électrocardiogramme est modifié chez le chien. Cette réaction est considérée comme étant cliniquement non significative. La tamsulosine n'a montré aucune propriété génotoxique significative.
Une incidence accrue de modifications prolifératives des glandes mammaires chez les rats et souris femelles a été observée. Ces résultats, qui sont probablement dus à une hyperprolactinémie et qui n'ont été observés qu'à fortes doses, sont considérés comme non pertinents.

Remarques particulières

Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention EXP sur l'emballage.
Remarques concernant le stockage
Conserver à température ambiante (15 – 25 °C).
Tenir hors de portée des enfants.

Numéro d’autorisation

57160 (Swissmedic)

Présentation

Comprimés retard: 10, 30, 100 (B)

Titulaire de l’autorisation

Boehringer Ingelheim (Schweiz) GmbH, Bâle

Mise à jour de l’information

Décembre 2023

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