Mises en garde et précautionsNiaspan ne doit pas être remplacé par d’autres préparations à base d’acide nicotinique. En passant d’autres préparations d’acide nicotinique à Niaspan, il faut initier le traitement par Niaspan avec le schéma d’augmentation posologique recommandé (cf. «Posologie/Mode d’emploi»).
Foie
Les préparations à base d’acide nicotinique sont associées à des taux hépatiques anormaux. Des cas de toxicité hépatique grave, y compris de nécrose hépatique fulminante, se sont manifestés chez des patients qui ont pris des produits à libération retardée à la place de préparations à base d’acide nicotinique à libération rapide. La pharmacocinétique de Niaspan étant différente de celle d’autres préparations d’acide nicotinique, Niaspan ne doit pas être remplacé par d’autres préparations.
Une augmentation réversible des transaminases suite à l’arrêt de Niaspan a été observée pendant le traitement. C’est pourquoi un contrôle régulier des taux hépatiques, y compris SGOT et SGPT, est nécessaire avant la thérapie en présence d’antécédents d’affection hépatique et/ou de symptômes d’une dysfonction hépatique (p.ex. ictère, nausées, fièvre et/ou sensation de malaise), et au cours de la thérapie chez tous les patients. Lors d’une augmentation progressive des transaminases, notamment à trois fois la valeur normale supérieure, il faut arrêter le traitement.
Chez les patients qui consomment de fortes quantités d’alcool et/ou en cas d’antécédents d’affections hépatiques, la prudence est de rigueur lors du traitement par Niaspan.
Lors de l’association de Niaspan avec un inhibiteur de la HMG-CoA-réductase (statine), il faut également tenir compte de la rubrique «Mises en garde et précautions» de l’information professionnelle de ce dernier.
Musculature squelettique
Au cours d’un traitement associant Niaspan à des inhibiteurs de la HMG-CoA-réductase, des cas isolés de rhabdomyolyse ont été enregistrés dans le système regroupant les rapports spontanés d’effets indésirables. Lors de l’utilisation d’une association de ce type, il faut soigneusement évaluer le rapport bénéfice/risque et surveiller attentivement les patients quant à la survenue de symptômes de rhabdomyolyse (p.ex. douleurs musculaires, sensibilité à la douleur de la musculature ou faiblesse musculaire), en particulier pendant les premiers mois de la thérapie et lors de chaque augmentation posologique de l’un des deux médicaments. Dans ces situations, des contrôles réguliers des taux sériques de créatine phosphokinase (CPK) et de potassium sont à envisager.
Chez les patients présentant les facteurs suivants de prédisposition à une rhabdomyolyse, il faut déterminer les taux CPK avant d’utiliser une telle association:
insuffisance rénale;
hypothyroïdie;
abus d’alcool;
âge >70 ans;
antécédents ou prédisposition familiale d’affections musculaires héréditaires;
troubles musculaires sous une thérapie antérieure par des fibrates ou des inhibiteurs de la HMG-CoA-réductase.
Une lésion de la musculature risque de survenir chez tous les patients présentant des douleurs musculaires diffuses, une sensibilité à la douleur de la musculature et/ou une augmentation sensible (>5 fois la valeur normale supérieure) des taux de CPK musculaire. Dans ces conditions, il faut interrompre le traitement. Prière de tenir compte de l’Information professionnelle des inhibiteurs de la HMG-CoA-réductase.
Diabète
Les diabétiques ou les patients prédiabétiques seront surveillés attentivement, étant donné que l’intolérance au glucose peut être accentuée de manière dose-dépendante. Une adaptation du régime et/ou de la thérapie antidiabétique peut s’avérer nécessaire.
Angor instable et infarctus du myocarde aigu
La prudence est de rigueur lors de l’administration de Niaspan chez des patients souffrant d’angor instable ou d’un infarctus du myocarde aigu, notamment si les patients reçoivent également des substances vaso-actives telles que des nitrates, des antagonistes du calcium ou des substances anti-adrénergiques.
Taux d’acide urique
Des taux élevés d’acide urique ont été observés sous Niaspan. Il est recommandé de surveiller les patients présentant une prédisposition à la goutte.
Coagulation
Niaspan peut influencer le nombre de plaquettes et le temps de prothrombine (cf. «Interactions»). Les patients qui subissent une intervention chirurgicale doivent être examinés soigneusement.
La prudence s’impose lors de l’administration concomitante de Niaspan et d’anticoagulants. Chez les patients sous anticoagulants, le temps de prothrombine et le nombre de plaquettes feront l’objet d’une surveillance étroite.
Taux de phosphate
Niaspan a été associé à une réduction transitoire du taux de phosphate. Chez les patients avec une prédisposition correspondante, il faut contrôler le taux de phosphate.
Autres
Les patients avec des antécédents d’affections hépatobiliaires ou d’ulcères gastriques feront l’objet d’une surveillance étroite pendant le traitement par Niaspan.
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