ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information professionnelle sur Apidra®:Sanofi-Aventis (Suisse) SA
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
TitulaireMise à jour 

Propriétés/Effets

Code ATC: A10AB06
Le principal effet de l’insuline et des analogues de l’insuline, y compris de l’insuline glulisine, est la régulation du métabolisme glycémique. Les insulines entraînent une baisse de la glycémie en stimulant l’absorption périphérique de glucose, en particulier par la musculature squelettique et le tissu adipeux, ainsi qu’en inhibant la gluconéogenèse dans le foie. L’insuline inhibe la lipolyse dans les cellules adipeuses, inhibe la protéolyse et augmente la synthèse protéique.

Pharmacodynamie
L’insuline glulisine présente, lors d’une administration par voie sous-cutanée, une entrée en action plus rapide et une durée d’action plus courte que l’insuline humaine soluble. L’effet hypoglycémiant de l’insuline glulisine intervient 10 à 20 minutes après l’injection sous-cutanée. Après administration intraveineuse, un début d’activité plus rapide et une plus courte durée d’action, ainsi qu’un pic d’activité plus intense ont été observés en comparaison à l’administration par voie sous-cutanée. Lors d’une administration intraveineuse, l’insuline glulisine et l’insuline humaine soluble sont équipotentes, c’est-à-dire qu’une unité d’insuline glulisine exerce le même effet hypoglycémiant qu’une unité internationale d’insuline humaine.
Chez les diabétiques du type 1, lorsque l’insuline glulisine était administrée 2 minutes avant le repas et l’insuline humaine soluble 30 minutes avant le repas, par voie sous-cutanée, à une dose de 0,15 U/kg (v. fig.) leurs profils hypoglycémiants étaient très similaires.
Diabète de Type 1 – Adultes: Dans le cadre d’une étude clinique de phase III, de 26 semaines, l’insuline glulisine et l’insuline Lispro ont été comparées, les deux injectées par voie sous-cutanée (0 à 15 minutes) peu avant un repas, à des patients atteints de diabète sucré de type 1, utilisant l’insuline glargine à titre d’insuline basale. L’insuline glulisine était comparable à l’insuline Lispro en ce qui concerne le contrôle glycémique, ce qui se reflétait dans la modification de l’hémoglobine glycosylée (mesurée en termes de taux HbA1c) entre la valeur initiale et la valeur à la fin de l’étude. On a observé que les glycémies contrôlées par les patients étaient comparables. Contrairement à l’insuline Lispro, l’insuline glulisine n’a pas nécessité de hausse de la dose basale d’insuline.
Une étude clinique de phase III, de 12 semaines, réalisée avec des patients atteints de diabète sucré de type 1, ayant reçu l’insuline glargine sous la forme de traitement basal, indique que l’administration d’insuline glulisine postprandiale immédiate est d’une efficacité comparable à celle obtenue lors de l’administration d’insuline glulisine préprandiale immédiate (0 à 15 minutes), ou comparable à l’administration préprandiale d’insuline humaine soluble (30 à 45 minutes).

Diabète de type 1 – Pédiatrie
Une étude clinique de phase III sur 26 semaines a comparé l’insuline glulisine et l’insuline lispro, toutes deux injectées par voie sous-cutanée peu avant un repas (0–15 minutes) chez des enfants (4–5 ans: n= 9; 6–7 ans: n= 32; 8–11 ans: n= 149) et des adolescents (12–17 ans: n= 382) diabétiques de type 1 utilisant l’insuline glargine ou la NPH comme insuline basale. L’insuline glulisine s’est avérée comparable à l’inuline lispro en termes de contrôle glycémique, comme démontré par les variations de l’hémoglobine glyquée (exprimée en équivalent HbA1c) entre le début et la fin de l’étude et par les valeurs de glycéémies recueillies par auto-surveillance.
Diabète sucré de type 2 – Adultes: Au cours d’une étude clinique de phase III, de 26 semaines, ayant été suivie d’une étude de prolongation portant sur l’innocuité durant 26 semaines, de l’insuline glulisine injectée par voie sous-cutanée (0 à 15 minutes avant un repas) a été comparée à l’insuline humaine soluble (30 à 45 minutes avant un repas) chez des patients atteints de diabète sucré de type 2, utilisant en plus de l’insuline NPH à titre d’insuline basale. L’indice de masse corporelle (IMC) des patients s’élevait à 34,55 kg/m². En ce qui concerne la modification de la valeur HbA1c entre la valeur de début de l’étude et après six mois (–0,46% pour l’insuline glulisine et 0,3% pour l’insuline humaine soluble, p= 0,0029) ainsi qu’entre entre la valeur de début de l’étude et après 12 mois (–0,23% pour l’insuline glulisine et –0,13% pour l’insuline humaine soluble, différence non significative), l’insuline glulisine et l’insuline humaine soluble étaient comparables. Dans le cadre de cette étude, la majorité des patients (79%) mélangeait leur insuline d’action rapide avec de l’insuline NPH immédiatement avant l’injection et 58% des patients utilisaient, au moment de la randomisation, des médicaments hypoglycémiants oraux. On a demandé aux patients de maintenir la même posologie.

Race et genre
Au cours d’études cliniques réalisées chez des adultes, des analyses de sous-groupes n’ont montré aucune différence en termes d’innocuité et d’efficacité de l’insuline glulisine entre les différentes origines ethniques et les deux sexes.

2025 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home