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Information professionnelle sur Azithromycine Sandoz® eco 500:Sandoz Pharmaceuticals AG
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Pharmacocinétique

L’azithromycine a une biodisponibilité d’environ 37% (13–56%).
Le pic de concentration plasmatique est atteint 2–3 heures après la prise d’azithromycine.
L’influence de la nourriture sur la biodisponibilité de l’azithromycine dépend de la forme galénique administrée.
Des résultats d’étude concernant l’influence de l’alimentation sur la biodisponibilité d’Azithromycine Sandoz eco comprimés pelliculés n’étant pas disponibles, Azithromycine Sandoz eco doit être pris à jeun exclusivement.

Distribution
La liaison de l’azithromycine aux protéines plasmatiques est variable aux concentrations généralement observées chez l’être humain. La liaison aux protéines est de 51% pour une concentration de 0,02 mg/l, elle passe à 7% pour une concentration de 2 mg/l.
L’important volume de distribution à l’état d’équilibre (31,1 l/kg) et la clairance plasmatique élevée (630 ml/min) indiquent que la longue demi-vie de l’azithromycine est due à son absorption tissulaire considérable, suivie d’une libération lente par les tissus.
Dans les études de pharmacocinétique chez l’être humaine, les concentrations d’azithromycine dans les tissus étaient significativement plus élevées que dans le plasma (jusqu’à 50 fois supérieures aux concentrations maximales mesurées dans le plasma, ce qui indique que la substance a une grande affinité pour les tissus).
Le tableau suivant présente les rapports entre les concentrations d’azithromycine dans certains tissus (ou liquides corporels) et les concentrations plasmatiques (ou sériques):

Concentrations d’azithromycine après administration à la posologie recommandée en clinique

Tissu ou      Temps    Concen-    Concen-    Rapport
liquide       après    tration    tration    tissu  
              la       tissu-     plasma-    (liqui-
              prise    laire ou   tique ou   de)/   
              (h)      liqui-     sérique    plasma 
                       dienne     corres-    (sérum)
                       (mg/kg ou  pondante          
                       mg/l)      (mg/l)            
-----------------------------------------------------
Peau          72–96    0,4        0,012      35     
Poumons       72–96    4,0        0,012      >100   
Crachats      2–4      1,0        0,64       2      
Crachats      10–12    2,9        0,1        30     
Amygdales*    9–18     4,5        0,03       >100   
Amygdales*    180      0,9        0,006      >100   
Col           19       2,8        0,04       70
* Schéma posologique: 2× 250 mg à intervalle de 12 heures.
La bonne diffusion tissulaire a été confirmée par d’autres mesures des concentrations dans différents tissus ou liquides corporels (os, éjaculat, prostate, ovaires, utérus, trompes, estomac, foie et vésicule biliaire). En l’absence d’études bien contrôlées sur l’efficacité de l’azithromycine dans les infections des autres tissus ou organes cités, l’importance clinique de ces concentrations tissulaires reste inconnue.
Sans inflammation des méninges, les concentrations dans le liquide céphalo-rachidien sont très basses (inférieures à 0,01 mg/l).
Les concentrations d’azithromycine dans les tissus pulmonaire, amygdalien et prostatique restent élevées même si les concentrations sériques ou plasmatiques s’abaissent en-dessous du seuil de mise en évidence.
Les pics moyens de concentrations dans les leucocytes périphériques s’élevaient à 140 µg/ml. Les concentrations sont restées supérieures à 32 µg/ml pendant environ 60 heures après l’administration d’une dose unique de 1200 mg par voie orale.

Etude chez l’animal: phagocytes
Lors d’études chez l’animal, des concentrations élevées d’azithromycine ont été observées dans les phagocytes. Dans l’expérimentation sur modèles, durant la phase de phagocytose active, la quantité d’azithromycine libérée par les phagocytes stimulés était plus importante que celle libérée par les phagocytes non stimulés. Dans le modèle animal, ce phénomène a induit une concentration élevée d’azithromycine au foyer de l’infection.

Métabolisme et élimination
La demi-vie d’élimination plasmatique terminale reflète la demi-vie tissulaire, qui est de 2 à 4 jours.
Environ 12% d’une dose injectée par voie intraveineuse sont éliminés par voie rénale au cours des 3 premiers jours sous forme inchangée. La plus grande partie apparaît dans l’urine au cours des 24 premières heures (environ 10% de la dose administrée par voie intraveineuse). Après administration orale, l’excrétion biliaire est la voie principale d’excrétion de l’azithromycine inchangée.
En dehors de concentrations très élevées d’azithromycine sour forme inchangée (67% des substances en relation avec l’azithromycine éliminées par la bile), 10 métabolites ont été retrouvés dans la bile chez l’homme, issus d’une N-déméthylation (18,6% des substances en relation avec l’azithromycine éliminées par la bile), O-déméthylation, hydroxylation de la désosamine et du noyau aglycone, de même que par scission des liaisons cladinose (13% des substances en relation avec l’azithromycine éliminées par la bile). Les comparaisons entre les analyses microbiologiques et les analyses par HPLC des tissus indiquent que les métabolites de l’azithromycine sont microbiologiquement inactifs.

Pharmacocinétique pour certains groupes de patients
Chez le sujet âgé (>65 ans), après 5 jours d’administration (1jour: 500 mg, 2–5jour: 250 mg), les AUC sont en moyenne de 29%, et les Ten moyenne de 37,5% supérieures à celles observées chez le volontaire plus jeune (<40 ans). Comme ces différences sont considérées sans importance clinique, il n’est pas nécessaire d’adapter le dosage.

Insuffisance hépatique
En cas d’insuffisance hépatique légère (Child Pugh, classe A) à modérée (Child Pugh, classe B), la pharmacocinétique sérique de l’azithromycine après une prise unique est pratiquement identique à celle mesurée lorsque la fonction hépatique est normale. Il n’existe pas d’études après administration répétée dans cette situation. Il semble dans ce cas que l’élimination rénale d’azithromycine soit augmentée, éventuellement pour compenser la diminution de son élimination hépatique. Mais comme le foie est la principale voie d’élimination de l’azithromycine, il ne faut l’administrer qu’avec prudence à un patient présentant un trouble de la fonction hépatique.

Insuffisance rénale
La pharmacocinétique était inchangée après une prise orale unique de 1 g d’azithromycine chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère à modérée (taux de filtration glomérulaire 10–80 ml/min). En cas d’insuffisance rénale sévère (taux de filtration glomérulaire <10 ml/min), des différences statistiquement significatives ont été observées pour les paramètres AUC(8,8 µg × h/ml contre 11,7 µg × h/ml), C(1,0 µg/ml contre 1,6 µg/ml) et CLr (2,3 ml/min/kg contre 0,2 ml/min/kg).

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