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Information professionnelle sur Midazolam Actavis solution injectable:Mepha Pharma AG
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PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principe actif: Midazolamum (ut Midazolamum hydrochloridum).
Excipients: 8 mg Natrii chloridum pro ml (5 mg/1 ml; 15 mg/3 ml; 50 mg/10 ml); 9 mg Natrii chloridum pro ml (5 mg/5 ml).

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

Ampoules de 1 ml à 5 mg de midazolam, de 3 ml à 15 mg de midazolam, de 5 ml à 5 mg de midazolam et de 10 ml à 50 mg de midazolam contenant une solution injectable limpide et stérile pour administration i.v., i.m. et rectale (exempte de solvants organiques, prête à l'emploi).

Indications/Possibilités d’emploi

Adultes
Sédation vigile avant une intervention diagnostique ou chirurgicale avec ou sans anesthésie locale (administration i.v.).
Prémédication avant l'induction de l'anesthésie (voie i.m.).
Induction et maintien de l'anesthésie. Comme moyen d'induction de l'anesthésie par inhalation ou en tant que composante sédative de l'anesthésie balancée, y compris lors d'anesthésie générale par voie intraveineuse (injection i.v., perfusion i.v.).
Sédation de longue durée en unité de soins intensifs (injection i.v. en bolus ou perfusion continue).
Enfants
Sédation vigile avant une intervention diagnostique ou chirurgicale avec ou sans anesthésie locale (administration i.v., i.m. ou rectale).
Prémédication avant l'induction de l'anesthésie (administration i.m. ou surtout rectale).
Ataralgésie en association avec la kétamine chez l'enfant (voie i.m.).
Sédation de longue durée en unité de soins intensifs (injection i.v. en bolus ou perfusion continue).
(Recommandations posologiques pour des tranches d'âge spécifiques: voir «Posologie/Mode d'emploi»).

Posologie/Mode d’emploi

Posologie usuelle
Le midazolam est un sédatif puissant qui nécessite une administration lente et une posologie individualisée.
La dose doit être adaptée à chaque cas. Une titration de la dose est impérativement recommandée afin de pouvoir induire en toute sécurité le degré de sédation souhaité en tenant compte des besoins cliniques, de l'état général, de l'âge et de la médication associée.
Chez les patients de plus de 60 ans, les patients se trouvant dans un état critique ou appartenant à un groupe à haut risque ainsi que chez les patients pédiatriques, la posologie doit être établie avec prudence en tenant soigneusement compte des particularités spécifiques de chaque patient.
L'injection par voie intraveineuse doit être effectuée lentement (environ 2,5 mg en dix secondes pour l'induction de l'anesthésie et 1 mg en 30 secondes pour la sédation vigile). L'effet intervient deux minutes environ après le début de l'injection. L'action maximale est atteinte au bout d'environ 5 à 10 minutes.
Les posologies standard sont répertoriées dans le tableau ci-dessous. Des détails supplémentaires sont donnés dans le texte figurant en dessous du tableau.
Tableau 1. Posologie standard

Indication

Adultes <60 ans

Adultes ≥60 ans/dans un
état critique ou patients à
haut risque

Enfants et adolescents

Sédation vigile

i.v.
Dose initiale: 2-2,5 mg
Dose de titration: 1 mg
Dose totale: 3,5-7,5 mg

i.v.
Dose initiale: 0,5-1 mg
Dose de titration: 0,5-1 mg
Dose totale: ≤3,5 mg

i.v. 6 mois–5 ans:
Dose initiale:
0,05-0,1 mg/kg PC
Dose totale: ≤6 mg

i.v. 6-12 ans:
Dose initiale:
0,025-0,05 mg/kg PC
Dose totale: ≤10 mg

i.v. 13-16 ans:
comme les adultes

rectale >6 mois:
0,3-0,5 mg/kg PC

i.m. 1-15 ans:
0,05-0,15 mg/kg PC

Prémédication avant
l'induction de l'anesthésie

i.v.
1-2 mg, répétée

i.v.
Dose initiale: 0,5 mg
Lente augmentation
progressive selon les besoins

rectale >6 mois:
0,3-0,5 mg/kg PC

i.m. 0,07-0,1 mg/kg PC

i.m. 0,025-0,05 mg/kg PC

i.m. 1-15 ans:
0,08-0,2 mg/kg PC

Induction de l'anesthésie

i.v.
0,2 mg/kg PC
(0,2-0,35 mg/kg PC
sans prémédication)

i.v.
0,05-0,15 mg/kg PC
(0,2 mg/kg PC sans
prémédication)

non indiqué en pédiatrie

Composante sédative de
l'anesthésie balancée

i.v.
doses intermittentes
de 0,03-0,1 mg/kg PC ou
perfusion continue de
0,03-0,1 mg/kg PC/h

i.v.
Doses plus faibles que celles
recommandées pour les
adultes <60 ans

non indiqué en pédiatrie

Sédation en unité de
soins intensifs

i.v. Dose initiale:
0,03-0,3 mg/kg PC avec
augmentation progressive
par paliers de 1-2,5 mg
Dose d'entretien:
0,03-0,2 mg/kg PC/h

 

i.v. âge gestationnel
<32 semaines:
0,03 mg/kg PC/h

i.v. âge gestationnel
>32 semaines
jusqu'à 6 mois:
0,06 mg/kg PC/h

i.v. âge >6 mois:
Dose initiale:
0,05-0,2 mg/kg PC
Dose d'entretien:
0,06-0,12 mg/kg PC/h

Sédation vigile
Midazolam Actavis est administré par voie i.v. pour la sédation vigile avant une intervention diagnostique ou chirurgicale. La dose doit être adaptée individuellement et ajustée par titration; le médicament ne doit pas être administré en injection rapide ou en injection bolus unique. Le début de la sédation peut varier selon les individus en fonction de l'état général du patient et des conditions exactes d'administration (p.ex. vitesse d'administration, importance de la dose). Si nécessaire, des doses supplémentaires peuvent être administrées selon les besoins individuels.
Une prudence particulière est de rigueur dans l'indication «Sédation vigile» chez les patients présentant des troubles respiratoires; voir «Mises en garde et précautions».
Adultes
L'injection i.v. de Midazolam Actavis doit être exécutée lentement – à une vitesse d'environ 1 mg en 30 secondes.
Chez les adultes de moins de 60 ans, la dose initiale est de 2 à 2,5 mg; celle-ci est administrée 5 à 10 minutes avant le début de l'intervention. Des doses supplémentaires de 1 mg peuvent être administrées en cas de besoin. Des doses totales moyennes de 3,5 à 7,5 mg sont généralement administrées. Une dose totale supérieure à 5,0 mg n'est en général pas nécessaire.
Chez les adultes de plus de 60 ans, les patients dans un état critique ou les patients à haut risque, la dose initiale doit être réduite à 0,5–1,0 mg et administrée 5 à 10 minutes avant le début de l'intervention. Des doses supplémentaires de 0,5 à 1 mg peuvent être administrées en cas de besoin. Comme l'action maximale peut éventuellement s'obtenir moins rapidement chez ces patients, les doses supplémentaires de Midazolam Actavis doivent être titrées très lentement et soigneusement.
Une dose totale supérieure à 3,5 mg n'est en règle générale pas nécessaire.
Enfants
Administration i.v.
Midazolam Actavis doit être administré avec une titration lente de la dose jusqu'à l'obtention de l'action clinique souhaitée. La dose initiale de Midazolam Actavis doit être administrée en 2 à 3 minutes. Il est recommandé d'attendre ensuite 2 à 5 minutes supplémentaires afin de pouvoir évaluer précisément l'action sédative avant de commencer l'intervention ou d'administrer une nouvelle dose. Si une sédation supplémentaire s'avère nécessaire, poursuivre la titration de la dose par petits paliers jusqu'à obtenir le degré de sédation souhaité. Dans certaines conditions, les nourrissons et les enfants de moins de 5 ans nécessitent des doses nettement plus élevées que les enfants plus âgés ou les adolescents.
·Enfants âgés de moins de 6 mois: Chez les enfants de moins de 6 mois, le risque d'obstruction des voies respiratoires et d'hypoventilation est particulièrement élevé. C'est pourquoi l'utilisation de Midazolam Actavis n'est pas recommandée pour la sédation vigile chez les enfants de moins de 6 mois, sauf si le bénéfice est supérieur aux risques. Dans de tels cas, une titration de la dose par petits paliers et une surveillance étroite sont indispensables jusqu'à l'obtention de l'action clinique.
·Enfants âgés de 6 mois à 5 ans: Dose initiale: 0,05 à 0,1 mg/kg. Une dose totale allant jusqu'à 0,6 mg/kg peut s'avérer nécessaire pour obtenir l'action souhaitée; la dose totale ne doit cependant pas excéder 6 mg. En cas d'administration de doses plus élevées, une sédation prolongée et un risque d'hypoventilation peuvent survenir (voir «Mises en garde et précautions»).
·Enfants âgés de 6 à 12 ans: Dose initiale: 0,025 à 0,05 mg/kg. Une dose totale allant jusqu'à 0,4 mg/kg (au maximum: 10 mg) peut s'avérer nécessaire. En cas d'administration de doses plus élevées, une sédation prolongée et un risque d'hypoventilation peuvent survenir (voir «Mises en garde et précautions»).
·Adolescents âgés de 13 à 16 ans: Posologie identique à celle des adultes.
Administration rectale (chez les enfants >6 mois)
La dose totale de Midazolam Actavis se situe entre 0,3 et 0,5 mg/kg.
La dose totale doit être administrée en une fois; il faut éviter des administrations rectales répétées. L'utilisation chez les enfants de moins de 6 mois n'est pas recommandée, car on ne dispose que de données limitées pour ce groupe de patients.
Pour l'administration rectale de Midazolam Actavis voir «Remarques particulières» et «Remarques concernant la manipulation».
Administration i.m. (enfants de 1 à 15 ans)
L'intervalle posologique recommandé se situe entre 0,05 et 0,15 mg/kg et l'administration doit se faire 5 à 10 minutes avant le début de l'intervention. Une dose totale supérieure à 10,0 mg n'est en général pas nécessaire. Cette voie d'administration ne doit être utilisée que dans des cas exceptionnels. Il faut préférer l'administration rectale car les injections i.m. peuvent être douloureuses.
L'administration de solutions de midazolam ayant une concentration supérieure à 1 mg/ml à des enfants d'un poids corporel inférieur à 15 kg n'est pas recommandée. Des concentrations plus élevées doivent être diluées à 1 mg/ml.
Prémédication avant l'induction de l'anesthésie
Une prémédication par Midazolam Actavis, administrée juste avant l'intervention, provoque une sédation (avec somnolence et action anxiolytique) et diminue la capacité de mémorisation préopératoire. Midazolam Actavis peut aussi être administré en association avec des anticholinergiques. Pour cette indication, Midazolam Actavis doit être administré par voie i.v. ou i.m. (injection profonde dans une grande masse musculaire, 20 à 60 minutes avant l'induction de l'anesthésie) ou, chez l'enfant de préférence, par voie rectale (voir plus bas). Une surveillance étroite du patient est indispensable après l'administration car la réponse varie selon les individus et des symptômes de surdosage peuvent apparaître.
Adultes
Pour la sédation préopératoire et pour diminuer la mémorisation des événements préopératoires, la posologie recommandée chez l'adulte de moins de 60 ans de statut ASA I et II est de 1–2 mg par voie i.v. (administration répétée si nécessaire) ou de 0,07–0,1 mg/kg par voie i.m.
La dose doit être réduite et adaptée individuellement lorsque Midazolam Actavis est administré à des adultes de plus de 60 ans ou à des patients dans un état critique ou à haut risque. La dose i.v. initiale recommandée est de 0,5 mg et doit être augmentée, en cas de besoin, par titration lente de la dose. Attendre ensuite 2 à 3 minutes pour pouvoir évaluer précisément l'action de l'augmentation de la dose. Une dose i.m. de 0,025–0,05 mg/kg est recommandée en l'absence d'administration simultanée de narcotiques. La dose habituelle est de 2–3 mg.
Enfants
Administration rectale (enfants >6 mois)
La dose totale de Midazolam Actavis est généralement de 0,4 mg/kg (intervalle: 0,3–0,5 mg/kg) et doit être administrée 20 à 30 minutes avant l'induction de l'anesthésie.
Pour l'administration rectale de Midazolam Actavis voir «Remarques particulières» et «Remarques concernant la manipulation».
L'utilisation chez les enfants de moins de 6 mois n'est pas recommandée, car on ne dispose que de données limitées pour ce groupe de patients.
Administration i.m. (enfants de 1 à 15 ans)
Les injections i.m. pouvant être douloureuses, cette voie d'administration ne doit être utilisée que dans des cas exceptionnels. Il faut préférer l'utilisation rectale. Des doses i.m. de Midazolam Actavis comprises entre 0,08 et 0,2 mg/kg se sont toutefois avérées efficaces et sûres.
En proportion au poids corporel, de plus fortes doses sont nécessaires chez l'enfant de 1 à 15 ans par rapport à l'adulte. Il est recommandé d'administrer Midazolam Actavis en injection profonde dans une grande masse musculaire 30 à 60 minutes avant l'induction de l'anesthésie.
L'administration de solutions de midazolam ayant une concentration supérieure à 1 mg/ml à des enfants d'un poids corporel inférieur à 15 kg n'est pas recommandée. Des concentrations plus élevées doivent être diluées à 1 mg/ml.
Induction de l'anesthésie
Adultes
Lorsque Midazolam Actavis est utilisé avant l'administration d'autres anesthésiques pour induire une anesthésie, la réponse individuelle est variable. La dose doit être augmentée progressivement par titration jusqu'à l'obtention de l'action souhaitée en fonction de l'âge et de l'état clinique du patient. Lorsque Midazolam Actavis est utilisé avant ou en association à d'autres médicaments i.v. ou inhalés pour induire une anesthésie, la posologie initiale des différents médicaments peut se trouver à un niveau beaucoup plus faible (parfois 25% de leur dose initiale habituelle suffit).
Le degré d'anesthésie souhaité est obtenu par augmentation progressive de la dose (titration). L'administration de la dose i.v. initiale de Midazolam Actavis doit être lente et progressivement croissante. Chaque augmentation de la dose, qui ne doit pas dépasser 5 mg, doit être injectée en 20 à 30 secondes. Une pause de 2 minutes doit être observée entre les injections pour titrer la dose.
Adultes de moins de 60 ans
·Une dose de 0,2 mg/kg, administrée par voie i.v. en 20 à 30 secondes et suivie d'une pause de 2 minutes pour évaluer l'action est en général suffisante.
·Chez les patients ne recevant pas de prémédication, de plus fortes doses peuvent s'avérer nécessaires (0,3–0,35 mg/kg); celles-ci sont administrées par voie i.v. en 20 à 30 secondes et sont suivies d'une pause de 2 minutes pour évaluer l'action. Si cela s'avère nécessaire pour achever l'induction de l'anesthésie, des augmentations de la dose d'environ 25% de la dose initiale peuvent être administrées chez les patients concernés. Pour achever l'induction de l'anesthésie, l'inhalation d'anesthésiques volatils fluides peut aussi être utilisée comme alternative. En cas de mauvaise réponse du patient, une dose totale allant jusqu'à 0,6 mg/kg peut être utilisée pour induire l'anesthésie; des doses aussi élevées peuvent toutefois retarder le réveil.
Adultes de plus de 60 ans et/ou patients dans un état critique ou à haut risque
·Chez les patients ne recevant pas de prémédication, la dose initiale la plus faible de 0,15–0,2 mg/kg est recommandée.
·Chez les patients recevant une prémédication, une dose de 0,05–0,15 mg/kg, administrée par voie i.v. en 20–30 secondes et suivie d'une pause de 2 minutes pour évaluer l'action est en général suffisante.
Enfants
L'utilisation de midazolam pour induire l'anesthésie est réservée aux adultes, car l'expérience chez l'enfant est très limitée.
Composante sédative de l'anesthésie balancée
Adultes
Utilisé comme composante sédative de l'anesthésie balancée, Midazolam Actavis peut être administré sous forme d'une série de petites doses intermittentes (comprises entre 0,03 et 0,1 mg/kg) ou en perfusion i.v. continue (intervalle: 0,03–0,1 mg/kg/h), en général en association avec des analgésiques. La dose et l'intervalle posologique dépendent de la réponse individuelle du patient.
Chez l'adulte de plus de 60 ans ainsi que chez les patients dans un état critique et/ou à haut risque, de plus faibles doses d'entretien sont nécessaires.
Enfants
L'utilisation de midazolam comme composante sédative de l'anesthésie balancée est réservée à l'adulte car l'expérience chez l'enfant est très limitée.
Sédation en unité de soins intensifs
Le degré de sédation souhaité est obtenu par augmentation progressive de la dose de Midazolam Actavis (titration de la dose). Selon les besoins cliniques, l'état général, l'âge et la médication associée, une perfusion continue ou l'administration intermittente d'injections en bolus sont ensuite effectuées (voir «Interactions»).
Adultes
L'administration de la dose i.v. initiale (0,03–0,3 mg/kg) doit être lente et progressivement croissante. Chaque augmentation de la dose de 1–2,5 mg doit être injectée en 20 à 30 secondes. Une pause de 2 minutes doit être observée entre les injections pour la titration de la dose.
La dose initiale doit être réduite voire supprimée chez les patients présentant une hypovolémie, une vasoconstriction ou une hypothermie.
Lorsque Midazolam Actavis est associé à des analgésiques très puissants, il faut tout d'abord administrer ceux-ci afin de déjà évaluer leur action sédative. Le degré de sédation du patient peut ensuite être augmenté sans risque par titration de la dose de Midazolam Actavis.
Dose i.v. d'entretien: La dose i.v. d'entretien peut se situer entre 0,03 et 0,2 mg/kg/h. La dose d'entretien doit être réduite chez les patients présentant une hypovolémie, une vasoconstriction ou une hypothermie. Si l'état du patient le permet, le degré de sédation doit être contrôlé régulièrement. En cas de sédation de longue durée, une perte d'effet nécessitant une augmentation de la dose peut survenir.
Enfants
L'administration de solutions de midazolam ayant une concentration supérieure à 1 mg/ml chez les nouveau-nés (prématurés ou nés à terme) ainsi que chez les enfants d'un poids corporel inférieur à 15 kg n'est pas recommandée. Des concentrations plus fortes doivent être diluées à 1 mg/ml.
Enfants de moins de 6 mois
Midazolam Actavis doit être administré en perfusion i.v. continue.
·Prématurés avec un âge gestationnel <32 semaines: dose initiale: 0,03 mg/kg/h (0,5 µg/kg/min)
·Enfants entre un âge gestationnel >32 semaines et 6 mois: dose initiale: 0,06 mg/kg/h (1 µg/kg/min)
Il ne faut pas administrer de doses intraveineuses initiales. On peut au lieu de cela augmenter la vitesse de la perfusion pendant les premières heures jusqu'à ce que les concentrations plasmatiques thérapeutiques soient atteintes. La vitesse de perfusion doit être étroitement surveillée, en particulier après les 24 premières heures, pour garantir l'administration de la dose efficace la plus faible possible et pour maintenir le risque d'accumulation aussi faible que possible.
La fréquence respiratoire et la saturation en oxygène doivent être étroitement surveillées.
Enfants de plus de 6 mois
Chez les patients intubés et ventilés, une dose initiale de 0,05–0,2 mg/kg doit être administrée par voie i.v. lente en au moins 2 à 3 minutes pour obtenir l'effet souhaité. Midazolam Actavis ne doit pas être administré par voie i.v. rapide. La dose initiale est suivie d'une perfusion i.v. continue de 0,06–0,12 mg/kg/h (1–2 µg/kg/min) de Midazolam Actavis. La vitesse de la perfusion peut être augmentée ou diminuée selon les besoins (en général de 25% de la vitesse de perfusion initiale ou de la vitesse choisie immédiatement après); pour renforcer ou maintenir l'effet, des doses supplémentaires de Midazolam Actavis peuvent être administrées par voie i.v.
Lorsqu'un traitement par perfusion de Midazolam Actavis est instauré chez des patients présentant des troubles hémodynamiques, la dose initiale habituelle doit être instaurée en titrant la dose par petits paliers et le patient doit être surveillé quant aux fluctuations hémodynamiques (p.ex. survenue d'une hypotension). Ces patients présentent aussi un risque de dépression respiratoire provoquée par Midazolam Actavis; c'est pourquoi il faut étroitement surveiller leur fréquence respiratoire et la saturation en oxygène.
Instructions spéciales pour le dosage
Insuffisance rénale
Chez les patients insuffisants rénaux, la pharmacocinétique du midazolam libre est semblable à celle observée chez les volontaires sains.
Une accumulation de l'α-hydroxymidazolam a toutefois été observée chez les patients souffrant d'affections rénales chroniques. L'action clinique du midazolam peut par conséquent être renforcée et entraîner une sédation prolongée.
Tableau 2. Durée jusqu'au réveil (min) après la fin de la perfusion de midazolam*

 

Durée jusqu'au réveil
(min)

 

Nombre
de patients

Moyenne ±
déviation
standard

Fourchette

Tous les patients

37

27,8 ± 37,2

0–140

Patients sans insuffisance
rénale ni hépatique

24

13,6 ± 16,4

0–58

Patients avec insuffisance
rénale mais sans insuffisance
hépatique

9

44,6 ± 42,5

2–120

Patients avec insuffisance
rénale et hépatique

2


124–140

* Réf.: M.P. Shelly, M.A. Sultan, A. Bodenham and G.R. Park., the intensive care unit, Addenbrooke's Hospital, Cambridge CB2 2QQ, United Kingdom.
Insuffisance hépatique
En cas d'insuffisance hépatique, l'élimination du midazolam administré par voie i.v. est ralentie ce qui entraîne une augmentation de la demi-vie terminale. L'action clinique peut en être renforcée et prolongée. La dose de midazolam nécessaire pour obtenir l'action souhaitée peut être plus faible et les fonctions vitales doivent être étroitement surveillées. (Voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Mises en garde et précautions»).

Contre-indications

Midazolam Actavis ne doit pas être administré aux patients présentant une hypersensibilité aux benzodiazépines ou à l'un des excipients conformément à la composition.

Mises en garde et précautions

Les ampoules de Midazolam Actavis ne doivent être utilisées que lorsque la possibilité de recourir à des techniques de réanimation adaptées à l'âge et à la taille du patient est garantie, étant donné que l'administration intraveineuse de Midazolam Actavis peut compromettre la contractilité myocardique et entraîner une apnée. De graves événements cardio-respiratoires tels que dépression respiratoire, apnée, arrêt respiratoire et/ou cardiaque ont été observés dans de rares cas. La probabilité que surviennent de tels événements mettant en jeu le pronostic vital est accrue si le produit est injecté trop rapidement ou si une dose trop importante est administrée.
Si une sédation vigile doit être effectuée par un médecin non-anesthésiste, il est impérativement conseillé de consulter les directives actuelles concernant la pratique dans ce domaine.
Prémédication
Lors de l'utilisation du midazolam pour la prémédication, une surveillance étroite du patient est indispensable après l'administration car la réponse varie d'un individu à l'autre et des symptômes de surdosage peuvent apparaître.
Patients à haut risque
La prudence est particulièrement de rigueur lors de l'administration de Midazolam Actavis à des patients faisant partie d'un groupe à haut risque:
·patients de plus de 60 ans;
·patients dans un état critique;
·patients présentant des troubles de la fonction de certains organes:
·troubles respiratoires;
·troubles de la fonction rénale;
·troubles de la fonction hépatique;
·troubles de la fonction cardiaque.
Ces patients à haut risque doivent recevoir des doses plus faibles (voir «Posologie/Mode d'emploi») et rester constamment sous surveillance afin que d'éventuelles modifications de leurs fonctions vitales puissent être décelées le plus rapidement possible.
Critères pour la sortie des patients de l'hôpital
Les patients à qui l'on a administré Midazolam Actavis par voie parentérale ne doivent quitter l'hôpital que trois heures au plus tôt après la dernière injection et être accompagnés. Il faut attirer leur attention sur le fait qu'ils ne doivent ni conduire ni utiliser de machines pendant au moins douze heures.
Accoutumance
Une certaine perte d'efficacité à été observée lors de l'utilisation de Midazolam Actavis à titre de sédatif de longue durée en unité de soins intensifs (SI).
Symptômes de sevrage
Comme le risque de symptômes de sevrage est augmenté lors de l'arrêt brusque du traitement, en particulier après une sédation de longue durée de ≥2–3 jours, une réduction progressive de la dose est recommandée. Les symptômes de sevrage suivants peuvent survenir: céphalées, myalgies, anxiété, tension, agitation, confusion, irritabilité, insomnie de rebond, fluctuations de l'humeur, hallucinations et convulsions.
Amnésie
Le midazolam provoque une amnésie antérograde. Une amnésie prolongée peut poser problème chez des patients ambulatoires qui doivent rentrer chez eux après l'intervention.
Réactions paradoxales
Des réactions paradoxales telles qu'agitation, mouvements involontaires (par exemple convulsions tonico-cloniques et secousses musculaires), hyperactivité, animosité, accès de colère, agressivité, excitation et actes de violence paroxysmiques, ont été rapportées en relation avec le midazolam. Ces réactions peuvent survenir après l'administration de fortes doses et/ou une injection rapide. Une faible susceptibilité à de telles réactions a été signalée chez les enfants et après de fortes doses i.v. chez les personnes âgées.
Modification de l'élimination du midazolam
L'élimination du midazolam peut être modifiée chez les patients recevant des médicaments inhibiteurs ou inducteurs du CYP3A4. La dose de midazolam doit éventuellement être adaptée en conséquence (voir «Interactions»).
L'élimination du midazolam peut en outre être retardée chez les patients présentant des troubles de la fonction hépatique, un débit cardiaque faible ainsi que chez les nouveau-nés (voir «Pharmacocinétique» et «Cinétique pour certains groupes de patients»).
Enfants prématurés
En raison du risque accru d'apnée, une prudence extrême est de rigueur lors de la sédation d'enfants prématurés d'un âge gestationnel inférieur à 36 semaines qui ne sont pas intubés par voie endotrachéale. Il faut éviter toute injection rapide chez les enfants prématurés d'un âge gestationnel inférieur à 36 semaines. La fréquence respiratoire et la saturation en oxygène doivent être étroitement surveillées.
Enfants de moins de 6 mois
Chez les enfants de moins de 6 mois, le risque d'une obstruction des voies respiratoires et d'une hypoventilation est particulièrement élevé. Une titration de la dose par petits paliers jusqu'à obtention de l'action clinique ainsi qu'une surveillance étroite de la fréquence respiratoire et de la saturation en oxygène sont donc indispensables (voir aussi le paragraphe «Enfants prématurés» ci-dessus).
Utilisation simultanée avec de l'alcool/des dépresseurs du SNC
Il faut éviter l'utilisation simultanée de Midazolam Actavis et d'alcool et/ou de dépresseurs du SNC, en raison du risque d'accentuation de l'action clinique de Midazolam Actavis, d'une sédation éventuellement sévère et d'une dépression respiratoire et/ou cardiovasculaire cliniquement significative (voir «Interactions»).
Antécédents d'abus d'alcool, de drogues ou de médicaments
Midazolam Actavis ne doit pas être utilisé chez les patients dont l'anamnèse évoque un abus d'alcool ou de médicaments.
Autres
Comme avec toutes les substances exerçant une action dépressive centrale et/ou myorelaxante, une prudence particulière est de rigueur lorsque Midazolam Actavis est administré à des patients atteints de myasthénie grave.
Dépendance
Une dépendance physique au midazolam peut survenir lors de l'utilisation de Midazolam Actavis pour une sédation de longue durée. Le risque de dépendance augmente avec la dose et la durée du traitement et est également accru chez les patients ayant des antécédents d'abus d'alcool ou de médicaments.

Interactions

Interactions médicamenteuses pharmacocinétiques
Le midazolam est presque exclusivement métabolisé par le cytochrome P450 3A4 (CYP3A4). Les inhibiteurs et les inducteurs du CYP3A peuvent augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques et, en conséquence, les effets pharmacodynamiques du midazolam. En dehors de la modulation de l'activité du CYP3A, aucun autre mécanisme susceptible de provoquer des interactions médicamenteuses pharmacocinétiques avec le midazolam n'a été démontré. Un déplacement aigu de son site de liaison aux protéines plasmatiques (albumine) peut cependant, du moins théoriquement, provoquer des interactions médicamenteuses avec des médicaments atteignant des concentrations sériques élevées, comme cela a par exemple été suspecté pour l'acide valproïque (voir ci-dessous). Aucune modification de la pharmacocinétique d'autres médicaments provoquée par le midazolam n'est connue.
Il est recommandé de surveiller étroitement l'action clinique et les fonctions vitales pendant l'utilisation du midazolam et de tenir compte du fait que l'action clinique du midazolam peut être plus prononcée et durer plus longtemps lors de l'administration simultanée d'un inhibiteur du CYP3A. Selon l'importance de l'inhibition du CYP3A, il est parfois possible de réduire fortement la dose du midazolam. Inversement, lors de l'administration d'un inducteur du CYP3A, il peut s'avérer nécessaire d'augmenter la dose du midazolam pour obtenir l'action souhaitée.
En cas d'induction du CYP3A et d'inhibition irréversible (appelée «mechanism-based inhibition»), l'effet sur la pharmacocinétique du midazolam résultant de l'administration de l'inhibiteur du CYP3A peut persister pendant plusieurs jours, voire quelques semaines. Les médicaments susceptibles de provoquer une «mechanism-based inhibition» du CYP3A comprennent: médicaments antibactériens (p.ex. clarithromycine, érythromycine, isoniazide), médicaments anti-VIH (p.ex. inhibiteur de la protéase du VIH), antihypertenseurs (p.ex. vérapamil, diltiazem), hormones sexuelles stéroïdiennes et les modulateurs de leurs récepteurs (p.ex. gestodène, raloxifène) ainsi que différents composants végétaux (p.ex. la bergamottine contenue dans le pamplemousse). Contrairement aux autres substances provoquant une «mechanism-based inhibition» (voir l'énumération ci-dessous), l'utilisation d'éthinylestradiol/norgestrel destinée à la contraception orale et de jus de pamplemousse (200 ml) n'a pas entraîné de modification notable de la concentration plasmatique de midazolam après administration i.v.
L'intensité de l'inhibition ou de l'induction du CYP3A par des médicaments est très variable. L'antimycosique kétoconazole, un inhibiteur très puissant du CYP3A, a multiplié par cinq environ la concentration plasmatique du midazolam administré par voie i.v. Le tuberculostatique rifampicine est l'un des inducteurs du CYP3A les plus puissants et, lors d'une administration simultanée avec le midazolam, la concentration plasmatique du midazolam administré par voie i.v. a diminué d'environ 60%.
Le mode d'administration du midazolam a également une influence sur l'intensité de la modification de sa pharmacocinétique liée à la modulation du CYP3A:
a.La modification de la concentration plasmatique devrait être plus faible lors d'une administration intraveineuse de midazolam que lors d'une prise orale, car la modulation du CYP3A a une incidence non seulement sur la clairance systémique mais aussi sur la biodisponibilité du midazolam administré par voie orale.
b.Il n'existe pas d'études portant sur les effets de la modulation du CYP3A sur la pharmacocinétique du midazolam administré par voie rectale ou intramusculaire. Comme le médicament court-circuite en partie le foie en cas d'utilisation rectale et comme l'expression du CYP3A est plus faible dans le colon que dans le tractus gastro-intestinal supérieur, on peut s'attendre à ce que la concentration plasmatique du midazolam soit plus faiblement modifiée par la modulation du CYP3A en cas d'administration rectale qu'en cas de prise orale. Comme le médicament parvient directement dans la circulation corporelle après injection intramusculaire, on peut s'attendre à ce que la modulation du CYP3A résulte en un effet correspondant à l'administration intraveineuse de midazolam.
c.En accord avec les principes pharmacocinétiques, les études cliniques ont montré qu'après administration d'une dose i.v. unique de midazolam, la modification de l'action clinique maximale secondaire à la modulation du CYP3A est plus faible tandis que la durée d'action peut être prolongée. Cependant, après une administration prolongée de midazolam, aussi bien l'intensité que la durée de l'action sont augmentées en présence d'une inhibition du CYP3A.
La liste suivante fournit des exemples cliniques d'interactions médicamenteuses pharmacocinétiques avec le midazolam après administration intraveineuse. Il est important de noter que chaque médicament possédant une action modulatrice du CYP3A in vitro ou in vivo peut en principe modifier la concentration plasmatique et ainsi l'action du midazolam. Pour les cas où l'on ne dispose d'aucune information sur le midazolam administré par voie intraveineuse simultanément à un autre médicament, la liste incorpore des données provenant d'études cliniques portant sur les interactions médicamenteuses avec le midazolam administré par voie orale. Comme mentionné ci-dessus, la modification de la concentration plasmatique devrait être plus faible avec le midazolam administré par voie i.v. qu'en cas de prise orale.
Médicaments inhibiteurs du CYP3A
Antimycotiques azolés
·Le kétoconazole a multiplié par cinq la concentration plasmatique du midazolam administré par voie intraveineuse tandis que la demi-vie terminale a environ triplé.
·Le midazolam parentéral ne devrait être administré simultanément au kétoconazole, inhibiteur puissant du CYP3, qu'en unité de soins intensifs (SI) ou dans un environnement similaire, afin d'assurer une surveillance clinique étroite en cas de dépression respiratoire et/ou de sédation de longue durée. Il faut en particulier envisager une posologie progressive et un ajustement de la dose lorsque l'on administre plus d'une dose intraveineuse de midazolam.
·Le fluconazole et l'itraconazole ont tous les deux multiplié la concentration plasmatique du midazolam administré par voie i.v. par un facteur deux à trois et ont allongé la demi-vie terminale de 2,4 fois (itraconazole) et 1,5 fois (fluconazole).
·Le posaconazole a multiplié environ par deux la concentration plasmatique du midazolam administré par voie i.v.
Antibiotiques du groupe des macrolides
·L'érythromycine a multiplié par environ 1,6 à 2 la concentration plasmatique du midazolam administré par voie i.v. et a allongé simultanément la demi-vie terminale du midazolam de 1,5–1,8 fois.
·La clarithromycine a multiplié par 2,5 la concentration plasmatique du midazolam tandis que la demi-vie terminale s'est allongée de 1,5–2 fois.
Information supplémentaire pour le midazolam administré par voie orale
·Roxithromycine: La roxithromycine influence la pharmacocinétique du midazolam moins fortement que l'érythromycine et la clarithromycine. Après administration orale, la concentration plasmatique du midazolam a augmenté d'environ 50% tandis que l'érythromycine et la clarithromycine l'ont multiplié respectivement par 4,4 et 2,6. L'allongement relativement faible d'environ 30% de la demi-vie terminale du midazolam indique que la roxithromycine n'a éventuellement que peu d'influence sur le midazolam administré par voie i.v.
Inhibiteurs de la protéase du VIH
Saquinavir et autres inhibiteurs de la protéase du VIH: en cas d'administration simultanée avec du lopinavir renforcé avec du ritonavir, la concentration plasmatique du midazolam administré par voie i.v. a été multipliée par 5,4 et la demi-vie terminale s'est allongée dans les mêmes proportions.
En cas d'administration simultanée de midazolam avec des inhibiteurs de la protéase du VIH, le traitement doit se faire conformément à la description faite dans le paragraphe ci-dessus consacré au kétoconazole sous «Antimycosiques azolés».
Aucune étude portant sur les interactions in-vivo du midazolam administré par voie intraveineuse et d'autres inhibiteurs de la protéase n'est disponible. Toutefois, le saquinavir est de manière générale un inhibiteur du CYP3A4 plus faible que les autres inhibiteurs de la protéase du VIH et il est démontré que les inhibiteurs de la protéase du VIH augmentent l'exposition au midazolam administré par voie orale et à d'autres substrats du CYP3A.
Inhibiteurs des récepteurs de l'histamine (anti H2)
·La cimétidine augmente la concentration plasmatique du midazolam à l'état d'équilibre de 26%.
Antagonistes du calcium
·Diltiazem: Une dose unique de diltiazem augmente la concentration plasmatique du midazolam administré par voie i.v. d'environ 25% et la demi-vie terminale d'environ 43%.
Information supplémentaire concernant le midazolam administré par voie orale
·Le vérapamil et le diltiazem multiplient la concentration plasmatique du midazolam administré par voie orale par respectivement 3 et 4. La demi-vie terminale du midazolam augmente respectivement de 41% et de 49%.
Médicaments divers/médicaments phytothérapeutiques
·L'atorvastatine a multiplié la concentration plasmatique du midazolam administré par voie i.v. par environ 1,4 par rapport au groupe témoin.
Information supplémentaire pour le midazolam administré par voie orale
·La fluvoxamine a entraîné une légère augmentation de la concentration plasmatique du midazolam administré par voie orale (28%) et a multiplié par deux sa demi-vie terminale.
·La néfazodone a multiplié la concentration plasmatique du midazolam administré par voie orale par 4,6 et sa demi-vie terminale par 1,6.
·L'aprépitant a entraîné une augmentation dose-dépendante de la concentration de midazolam administré par voie orale, qui a été 3,3 fois plus élevée après une dose de 80 mg par jour; une demi-vie terminale environ deux fois plus élevée y était associée.
·La chlorzoxazone a diminué le rapport entre le métabolite généré par le CYP3A, l'α-hydroxymidazolam, et le midazolam, ce qui indique que la chlorzoxazone a un effet inhibiteur sur le CYP3A.
·Le bicalutamide n'a eu qu'une faible influence sur le midazolam administré par voie orale (augmentation de la concentration plasmatique de 27%).
·Le rhizome de curcuma a diminué le rapport entre le métabolite généré par le CYP3A, l'α-hydroxymidazolam, et le midazolam d'environ 40%, ce qui indique qu'il exerce un effet inhibiteur sur le CYP3A.
Médicaments inducteurs du CYP3A
·La rifampicine a diminué la concentration du midazolam administré par voie i.v. d'environ 60% après l'administration de 600 mg/jour pendant 7 jours. La demi-vie terminale a diminué de 50–60%.
Information supplémentaire pour le midazolam administré par voie orale
·Carbamazépine/phénytoïne: Des doses répétées de carbamazépine ou de phénytoïne ont provoqué une baisse de la concentration plasmatique de midazolam administré par voie orale allant jusqu'à 90%; parallèlement, sa demi-vie terminale s'est raccourcie d'environ 60%.
·Efavirenz: La multiplication par cinq du rapport entre le métabolite généré par le CYP3A, l'α-hydroxymidazolam, et le midazolam confirme l'effet inducteur sur le CYP3A.
Produits phytothérapeutiques et alimentation
·L'extrait des racines d'Echinacea purpurea a diminué la concentration plasmatique du midazolam administré par voie i.v. de 20% et sa demi-vie d'environ 42%.
·Le millepertuis a diminué la concentration plasmatique du midazolam de 20–40%; un raccourcissement de sa demi-vie terminale de 15–17% y a été associé.
Déplacement aigu du site de liaison aux protéines plasmatiques
·Acide valproïque: Dans une publication, l'éviction du midazolam de son site de liaison aux protéines plasmatiques par l'acide valproïque a été discuté comme un mécanisme éventuel d'interactions médicamenteuses. La signification clinique de cette étude a cependant été considérée comme très limitée pour des raisons méthodologiques. Etant donné que la concentration plasmatique thérapeutique de l'acide valproïque est élevée, on ne peut cependant pas exclure un déplacement du midazolam de son site de liaison aux protéines plasmatiques lors d'administration de doses aiguës entraînant une action clinique plus nette du midazolam.
Interactions médicamenteuses pharmacodynamiques
En cas d'utilisation simultanée de midazolam et d'autres sédatifs ou hypnotiques (y compris l'alcool), il y a lieu de s'attendre à une action sédative ou hypnoinductrice renforcée. Exemples de substances: opiacés/opioïdes (utilisation comme analgésiques, antitussifs ou en traitement de substitution), neuroleptiques, autres benzodiazépines utilisées comme anxiolytiques ou hypnotiques, barbituriques, propofol, kétamine, étomidate, antidépresseurs sédatifs, antihistaminiques et antihypertenseurs d'action centrale. Le midazolam diminue la concentration minimale alvéolaire des anesthésiques inhalés.
Un effet plus marqué sur la sédation, la respiration et l'hémodynamique est possible en cas d'administration simultanée de midazolam et d'antidépresseurs d'action centrale, y compris l'alcool. C'est pourquoi une surveillance adéquate des fonctions vitales devra être effectuée. Il faut renoncer à toute prise d'alcool après l'administration de midazolam (voir «Surdosage»).
On a montré qu'une rachianesthésie peut renforcer l'action sédative du midazolam administré par voie i.v. La dose de midazolam peut être réduite dans de tels cas. La dose de midazolam administré par voie i.v. nécessaire à la sédation diminue aussi lors de l'administration intramusculaire de lidocaïne et de bupivacaïne.
Les médicaments renforçant l'attention et la mémoire, comme la physostigmine, un inhibiteur de l'acétylcholinestérase (AchE), suppriment l'effet hypnoinducteur du midazolam. De la même façon, 250 mg de caféine provoquent aussi une levée partielle de l'effet sédatif du midazolam.

Grossesse/Allaitement

Grossesse
Des indices clairs montrent qu'il existe, pour le fœtus humain, un risque lié à l'administration de benzodiazépines pendant la grossesse.
Midazolam Actavis ne doit donc pas être utilisé pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
La prudence est de rigueur lors de l'administration de benzodiazépines vers la fin de la grossesse et au moment de la naissance, étant donné que des irrégularités de la fréquence cardiaque et une hypotension peuvent se produire chez le fœtus, de même que, chez le nouveau-né, une envie moindre de téter, une dépression respiratoire, une baisse de l'activité, une diminution de la tonicité musculaire («floppy infant syndrome») ainsi que des symptômes de sevrage et une hypothermie peuvent survenir.
Allaitement
Le midazolam passe en faible quantité dans le lait maternel. Il faut conseiller aux mères de ne pas allaiter pendant les 24 heures suivant l'administration du midazolam.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

La sédation, l'amnésie, les difficultés de concentration et la perturbation de la fonction musculaire ont des effets défavorables sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines. Avant d'administrer Midazolam Actavis, il faut indiquer au patient de ne pas conduire de véhicules ni d'utiliser de machines jusqu'à la disparition complète de l'action du médicament, mais au moins pendant les 12 heures suivant la dernière injection. Le médecin doit décider quand le patient peut reprendre ces activités.

Effets indésirables

Les effets indésirables ci-après ont été observés dans de très rares cas après l'injection du midazolam.
Troubles du système immunitaire
Réactions d'hypersensibilité générales (réactions cutanées, réactions cardiovasculaires, bronchospasmes), angiœdème, choc anaphylactique.
Troubles psychiatriques
Confusion mentale, hallucinations, nervosité, euphorie, réduction de l'attention, fatigue.
Des réactions paradoxales telles qu'agitation, mouvements involontaires (tels que mouvements tonico-cloniques et secousses musculaires), hyperactivité, animosité, accès de colère, agression, excitation et actes de violence paroxysmiques ont été rapportées, en particulier chez les enfants et les personnes âgées.
Dépendance
Même à doses thérapeutiques, l'utilisation de Midazolam Actavis peut entraîner une dépendance physique. Après une administration intraveineuse prolongée, des manifestations de sevrage, dont des convulsions par sevrage, peuvent apparaître après l'arrêt du médicament, en particulier si cet arrêt est brusque.
Troubles du système nerveux
Sédation prolongée, diminution de l'attention, céphalées, vertiges, ataxie, sédation postopératoire, amnésie antérograde dont la durée dépend directement de la dose administrée. L'amnésie antérograde peut encore persister après la fin de l'intervention et une amnésie prolongée a été rapportée dans des cas isolés.
Des convulsions ont été rapportées chez le prématuré et le nouveau-né.
Troubles cardiaques
Arrêt cardiaque, bradycardie.
Des effets indésirables cardio-respiratoires sévères sont survenus dans de rares cas. Ceux-ci ont compris: arrêt cardiaque, hypotension, bradycardie et effets vasodilatateurs. La probabilité d'événements menaçant le pronostic vital est accrue chez les adultes de plus de 60 ans et chez les personnes atteintes d'une insuffisance respiratoire ou cardiaque préexistante, surtout lorsque l'injection est trop rapide ou qu'une forte dose est administrée (voir «Mises en garde et précautions»).
Troubles respiratoires
Des effets indésirables cardio-respiratoires sévères sont survenus dans de rares cas. Ceux-ci ont compris: dépression respiratoire, apnée, arrêt respiratoire, dyspnée et laryngospasme. Des événements menaçant le pronostic vital surviennent plutôt chez les adultes de plus de 60 ans, chez les patients ayant une pathologie respiratoire préexistante ainsi que chez les insuffisants cardiaques, surtout lorsque l'injection est trop rapide ou qu'une forte dose est administrée (voir «Mises en garde et précautions»). Hoquet.
Troubles gastro-intestinaux
Nausées, vomissements, constipation, sécheresse buccale.
Troubles cutanés
Eruptions cutanées, urticaire, prurit.
Réactions au point d'injection
Erythème et douleurs au point d'injection, thrombophlébite, thromboses.
Blessures, intoxications et complications pendant l'administration
L'incidence des chutes et des fractures semble plus élevée chez les patients prenant des benzodiazépines. Le risque est augmenté chez les patients âgés et/ou en cas de prise concomitante de sédatifs (y compris les boissons alcooliques).

Surdosage

Symptômes
Les benzodiazépines provoquent généralement obnubilation, ataxie, dysarthrie et nystagmus. Une dose excessive de Midazolam Actavis menace rarement le pronostic vital si le médicament est pris seul, mais peut éventuellement entraîner aréflexie, apnées, hypotension, dépression cardio-respiratoire et dans de rares cas, coma. Si un coma survient, il dure en général quelques heures mais peut être prolongé et cyclique chez les patients âgés. Les effets dépresseurs respiratoires des benzodiazépines sont plus sévères chez les patients atteints d'affections respiratoires.
Les benzodiazépines renforcent l'action des dépresseurs du SNC, y compris l'alcool.
Traitement
Surveiller les fonctions vitales du patient et instaurer des mesures d'appoint si l'état clinique du patient le justifie. Il se peut en particulier que les patients nécessitent un traitement symptomatique des effets cardio-respiratoires et nerveux centraux.
En cas de prise orale, il faut éviter une poursuite de l'absorption par des méthodes appropriées telles qu'un traitement par le charbon actif à effectuer dans les 1 à 2 heures. En cas d'utilisation de charbon actif, il faut protéger les voies respiratoires des patients somnolents. Il faut envisager un lavage gastrique en cas d'intoxications mixtes, mais pas comme moyen de routine.
En cas de dépression nerveuse centrale sévère, il faut envisager l'utilisation d'Anexate® (principe actif flumazénil), un antagoniste des benzodiazépines. Celui-ci ne doit être administré que sous une surveillance étroite. Comme sa demi-vie est courte (environ 1 heure), les patients recevant du flumazénil doivent être surveillés quand l'action diminue. Le flumazénil doit être utilisé avec une prudence extrême en conjonction avec des médicaments qui abaissent le seuil épileptogène (p.ex. antidépresseurs tricycliques). Pour de plus amples informations sur l'utilisation correcte de ce médicament, consulter l'information professionnelle au sujet d'Anexate® (flumazénil).

Propriétés/Effets

Code ATC: N05CD08
Mécanisme d'action/Pharmacodynamique
Le midazolam, principe actif de Midazolam Actavis, est un dérivé de la série des imidazo-benzodiazépines. La base libre est une substance lipophile faiblement hydrosoluble.
Grâce à l'azote basique qui se trouve en position 2 du système cyclique de l'imidazo-benzodiazépine, le principe actif de Midazolam Actavis peut, avec les acides, former des sels hydrosolubles qui permettent la préparation d'une solution injectable stable.
Du point de vue pharmacologique, le midazolam se caractérise par un prompt début d'action et, grâce à une transformation métabolique rapide, par une brève durée d'action. Le midazolam fait preuve d'une faible toxicité et possède par conséquent une grande marge de sécurité thérapeutique.
Le midazolam exerce une action sédative et hypnoinductrice très rapide. Il exerce également un effet anxiolytique, anticonvulsivant et myorelaxant.
Une amnésie antérograde de courte durée (le patient ne se souvient pas des événements qui surviennent pendant la phase d'action la plus intense du médicament) se manifeste après l'administration intramusculaire ou intraveineuse.
Efficacité clinique
Les études cliniques menées chez les patients attestent les indications de l'administration intraveineuse et rectale de midazolam mentionnées sous «Indications/Possibilités d'emploi».

Pharmacocinétique

Absorption
Absorption après injection intramusculaire
L'absorption du midazolam à partir du tissu musculaire est rapide et totale. La concentration plasmatique maximale est atteinte en l'espace de 30 minutes. La biodisponibilité absolue est supérieure à 90%.
Absorption après administration rectale
L'absorption du midazolam après administration rectale est rapide. La concentration plasmatique maximale est atteinte après 30 minutes environ. La biodisponibilité absolue est de 50% environ.
Distribution
Lorsque le midazolam est administré par voie intraveineuse, la courbe de la concentration plasmatique en fonction du temps présente une ou deux phases marquées de distribution. Le volume de distribution à l'état d'équilibre (steady state) est de 0,7-1,2 l/kg. Le midazolam est lié à 96-98% aux protéines plasmatiques. La liaison aux protéines est due essentiellement à l'albumine. Par ailleurs, la substance passe lentement mais en quantité négligeable dans le liquide céphalo-rachidien.
Il a été prouvé que, chez l'être humain, le midazolam passe lentement la barrière placentaire et qu'il parvient dans la circulation fœtale. Une demi-heure à une heure après la prise orale d'une dose de 15 mg, le rapport entre la concentration sérique fœtale (sang du cordon) et la concentration sérique chez la mère était de 0,6-1,0. La demi-vie d'élimination du midazolam et de ses principaux métabolites chez le nouveau-né est de 6,3 heures environ. Dans l'organisme humain, de faibles quantités de midazolam ont également été mises en évidence dans le lait maternel.
Métabolisme
Le midazolam est pratiquement entièrement éliminé par biotransformation. Moins de 1% de la dose apparaît dans l'urine sous forme de substance inchangée. Le midazolam est hydroxylé par l'isoenzyme 3A4 du cytochrome P450. Le principal métabolite dans l'urine et le plasma est l'α-hydroxymidazolam. La concentration plasmatique d'α-hydroxymidazolam correspond à 12% de celle de la substance mère. Le taux d'extraction hépatique a été estimé à 30-60%. La demi-vie d'élimination du métabolite est inférieure à 1 heure. L'α-hydroxymidazolam est pharmacologiquement actif, mais sa contribution à l'effet du midazolam administré par voie intraveineuse est minime (10% environ). Il n'existe aucun indice de polymorphisme génétique en ce qui concerne le métabolisme oxydatif du midazolam (voir «Interactions»).
Elimination
Chez le sujet sain, la demi-vie d'élimination se situe entre une heure et demie et deux heures et demie. La clairance plasmatique est de l'ordre de 300-500 ml/min. 60-80% de la dose sont éliminés dans les urines sous forme d'α-hydroxymidazolam glucuronoconjugué. Moins de 1% de la dose administrée est retrouvé dans les urines sous forme inchangée. La demi-vie d'élimination du métabolite est inférieure à 1 heure. Lorsque le midazolam est administré en perfusion i.v., sa cinétique d'élimination n'est pas différente de celle observée après injection en bolus.
Cinétique pour certains groupes de patients
Patients âgés
Chez les personnes de plus de 60 ans, la demi-vie d'élimination peut être quadruplée.
Enfants
Chez l'enfant, le taux d'absorption du midazolam administré par voie rectale est semblable à celui chez l'adulte mais la biodisponibilité est plus faible (5-18%). En revanche, la demi-vie d'élimination (t½) après administrations i.v. et rectale chez l'enfant de 3-10 ans est plus courte que chez l'adulte (1–1,5 h). Cette différence correspond à une clairance métabolique accrue chez l'enfant.
Nouveau-nés
Chez le prématuré et le nouveau-né, la demi-vie d'élimination est de 6-12 heures en moyenne, vraisemblablement par suite de l'immaturité du foie; la clairance est diminuée (voir «Mises en garde et précautions»).
Patients présentant un excès pondéral
La demi-vie moyenne est plus élevée chez les patients présentant un excès pondéral que chez ceux de poids normal (8,4 contre 2,7 heures). Ceci est dû à un volume de distribution rapporté au poids corporel total plus élevé d'environ 50%. L'élimination n'est pas significativement modifiée chez les patients présentant un excès pondéral par rapport à ceux de poids normal.
Insuffisants hépatiques
Chez le patient cirrhotique, la demi-vie d'élimination peut être plus longue et la clairance plus faible que chez le sujet sain (voir «Mises en garde et précautions»).
Insuffisants rénaux
Chez l'insuffisant rénal chronique, la demi-vie d'élimination correspond à celle chez les sujets sains. On a cependant montré que l'α-hydroxymidazolam s'accumule et que l'action clinique du midazolam pourrait être renforcée, ce qui entraînerait une sédation prolongée (voir «Posologie/Mode d'emploi», «Instructions spéciales pour le dosage» et «Mises en garde et précautions»).
Patients gravement malades
Chez les patients gravement malades, la demi-vie d'élimination du midazolam est prolongée.
Insuffisants cardiaques
Chez l'insuffisant cardiaque, la demi-vie d'élimination est plus longue que chez le sujet sain (voir «Mises en garde et précautions»).

Données précliniques

Potentiel mutagène et cancérogène
Dans le cadre d'études à long terme chez la souris et le rat, des tumeurs du foie et de la thyroïde ont été observées. De l'avis général, il n'est toutefois pas possible d'extrapoler ces données à l'être humain.
Les résultats des études de génotoxicité in vitro et in vivo montrent qu'il ne faut pas s'attendre à des effets mutagènes, clastogènes ou aneugènes lors de l'utilisation du midazolam.
Toxicologie de la reproduction
Comme toutes les benzodiazépines, le midazolam passe la barrière placentaire.
Tératogénicité
Lors d'études chez le rat et la souris, aucun indice de propriétés tératogènes du midazolam n'a été relevé.
En revanche, des signes de troubles comportementaux ont été constatés chez la descendance de femelles exposées à des benzodiazépines.

Remarques particulières

Incompatibilités
Le midazolam précipite dans une solution de bicarbonate de sodium.
Ce médicament ne peut être mélangé qu'aux médicaments mentionnés sous «Remarques concernant la manipulation».
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Les solutions pour perfusion (voir «Remarques concernant la manipulation») demeurent physiquement et chimiquement stables pendant 24 heures à température ambiante.
Remarques concernant le stockage
Conserver à température ambiante (15-25 °C), dans l'emballage original à l'abri de la lumière.
Remarques concernant la manipulation
Compatibilité avec les solutions pour perfusion: la solution de Midazolam Actavis peut être diluée dans du chlorure de sodium à 0,9%, du glucose à 5% et à 10%, du lévulose à 5%, dans une solution de Ringer et dans une solution de Hartmann dans une proportion de 15 mg de midazolam pour 100-1000 ml de solution pour perfusion. Ces solutions restent physiquement et chimiquement stables pendant 24 heures à température ambiante.
La solution de Midazolam Actavis ne doit pas être diluée dans une solution de glucose avec du Macrodex à 6%, ni être mélangée à des solutions injectables alcalines.
Les ampoules Midazolam Actavis sont à usage unique. Eliminer tout reste non utilisé.
Contrôler visuellement la solution avant son utilisation. N'utiliser qu'une solution limpide dépourvue de toute particule.
Administration rectale
Pour l'administration rectale de la solution des ampoules, un applicateur en plastique (applicateur rectal) est placé à l'extrémité de la seringue. Si le volume à administrer est trop faible, il est possible d'ajouter de l'eau jusqu'à ce que l'on obtienne un volume total de 10 ml.

Numéro d’autorisation

57551 (Swissmedic).

Présentation

Midazolam Actavis 5 mg/1 ml: 5 ampoules. [B]
Midazolam Actavis 5 mg/5 ml: 5 ampoules. [B]
Midazolam Actavis 15 mg/3 ml: 5 ampoules. [B]
Midazolam Actavis 50 mg/10 ml: 5 ampoules. [B]

Titulaire de l’autorisation

Mepha Pharma AG, Basel.

Mise à jour de l’information

Février 2015.
Numéro de version interne: 2.1

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