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Information professionnelle sur Arkocaps® Millepertuis:Arko Diffusion AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principe actif : Extrait sec de millepertuis (Hypericum perforatum).
Excipients : cellulose microcristalline, stéarate de magnésium, silice.
Enveloppe de la gélule: hydroxypropylméthylcellulose, colorants: oxyde de fer jaune (E172), dioxyde de titane (E171).

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

1 gélule contient 185 mg d’extrait sec quantifié obtenu à partir des parties aériennes du millepertuis récolté au moment de la floraison [hyperici herbae extractum ethanolicum siccum ; DER: 3,5–6,0 :1 – 0,3% hypéricines totale – Agent d’extraction: éthanol 60% (m/m)].

Indications/Possibilités d’emploi

Arkocaps Millepertuis est utilisé en cas de baisse de l’humeur, de labilité de l’humeur, de manque d’énergie, d’anxiété, d’agitation interne, d’états de tension et de troubles du sommeil liés à ces états.

Posologie/Mode d’emploi

Adultes : Prendre 2 gélules 2 fois par jour (matin et soir) avec un grand verre d’eau.
La prise doit être effectuée de préférence aux mêmes heures chaque jour.
Enfants/Adolescents : Les médicaments à base de millepertuis ne peuvent être utilisés chez l’enfant à partir de 6 ans et chez l’adolescent uniquement sur recommandations formelles d’un médecin.
A ce jour, l’utilisation et la sécurité d’emploi de Arkocaps Millepertuis, gélules, n’ont pas été étudiées chez l’enfant de moins de 6 ans.
Durée du traitement :
Parce que l’effet des extraits de millepertuis est progressif, la prise de Arkocaps Millepertuis devra avoir lieu pendant au moins 14 jours. Une durée minimale de traitement de 4 à 6 semaines est recommandée. Une durée de traitement supérieure doit se faire uniquement sous surveillance médicale.

Contre-indications

Contre-indications absolues :
Arkocaps Millepertuis ne doit pas être administré :
en cas d’hypersensibilité connue au millepertuis ou à l’un des constituants de Arkocaps Millepertuis (voir composition) ;
en cas d’hypersensibilité connue à la lumière ;
chez l’enfant de moins de 6 ans car aucune donnée n’est disponible pour les patients de cet âge.
Arkocaps Millepertuis ne doit pas être pris en même temps que les médicaments suivants
certains immunosuppreseurs (par ex. la ciclosporine, le tacrolimus ou le sirolimus) ;
des antirétroviraux utilisés dans le traitement du Sida, faisant partie du groupe des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (par ex. la nevirapine) et des inhibiteurs de protéase du VIH (par ex. l’indinavir,) ;
certains cytostatiques (par ex. l’imatinib, l’irinotécan) ;
des anticoagulants oraux de type coumarinique.
Pour des informations détaillées sur les contre-indications médicamenteuses, voir la rubrique « Interactions ».

Mises en garde et précautions

Contre-indications relatives :
Outre les médicaments mentionnés ci-dessus qui sont totalement contre-indiqués, la prise simultanée d’extraits de millepertuis avec certains autres médicaments (notamment les médicaments soumis à prescription) ne doit se faire qu’après une évaluation critique, en raison des interactions connues avec plusieurs groupes de substances. En cas de prise concomitante avec d’autres médicaments, la prudence s’impose au début et à la fin du traitement ainsi que lors d’une modification de posologie.
Pour un complément d’informations concernant les contre-indications relatives, voir la rubrique « Interactions ».
Mises en garde et précautions :
Dans de très rares cas, et surtout chez les personnes à peau claire, on peut observer après la prise de préparations à base de millepertuis et une exposition consécutive au soleil, des réactions cutanées telles que des rougeurs rappelant un coup de soleil. Si de tels symptômes apparaissent, il convient d’interrompre le traitement.

Interactions

Interactions pharmacocinétiques :
Selon les données actuellement disponibles sur les interactions, les extraits de millepertuis provoquent d’une part une induction du cytochrome P450 (notamment CYP3A4) et d’autre part une induction des protéines de transport (P-glycoprotéine, par ex. dans le cas de la digoxine). Cela peut provoquer une diminution des concentrations plasmatiques ainsi qu’une diminution de l’efficacité thérapeutique d’une série de médicaments administrés simultanément et peut avoir des conséquences potentiellement graves notamment dans le cas de substances à fenêtre thérapeutique étroite.
Les concentrations plasmatiques et/ou l’efficacité des médicaments co-administrés, en particulier ceux ayant une fenêtre thérapeutique étroite, doivent faire l’objet d’une surveillance étroite au début et à la fin du traitement ainsi que lors d’un changement de dose de la préparation à base de millepertuis et leur posologie doit être adaptée.
Inversement, si la prise d’une préparation à base de millepertuis est brusquement arrêtée, cela peut provoquer une augmentation de la concentration plasmatique du médicament co-administré qui peut être accompagnée d’effets toxiques possibles.
En cas d’administration accidentelle d’une préparation à base de millepertuis avec une substance produisant une interaction, la prise de la préparation à base de millepertuis doit en règle générale être interrompue progressivement.
Ce type d’interactions concerne notamment les médicaments ou les groupes de médicaments suivants :
Contre-indications absolues :
les immunosuppresseurs (ciclosporine, tacrolimus, sirolimus) :
les patients sous traitement immunosuppresseur avec la ciclosporine, le tacrolimus ou le sirolimus ne doivent pas être traités simultanément avec une préparation à base de millepertuis. La co-administration de millepertuis provoque une chute rapide et prononcée de la concentration plasmatique de l’immunosuppresseur ainsi q’une perte de l’efficacité immunosuppressive accompagnée de conséquences potentiellement graves (rejet de greffe).
les antirétroviraux du groupe des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse et des inhibiteurs de protéase :
la prise de préparations à base de millepertuis est contre-indiquée lors d’un traitement par des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (par ex. la névirapine) et des inhibiteurs de protéase (par ex. l’indinavir). Une étude menée chez des volontaires a montré que la prise d’un extrait standardisé de millepertuis pendant 2 semaines provoquait une baisse significative de la concentration de l’indinavir. Il est possible que les extraits de millepertuis entraînent également une baisse du taux plasmatique et une diminution de l’efficacité d’autres inhibiteurs de protéase (dont le métabolisme dépend notamment du CYP3A4).
les substances cytostatiques (imatinib, irinotécan) :
Imatinib : la prise de préparations à base de millepertuis est contre-indiquée pendant un traitement par l’imatinib. Dans le cadre d’une étude sur les interactions chez des volontaires, l’administration concomitante de millepertuis pendant 2 semaines a provoqué une diminution de l’aire sous la courbe (AUC) de l’imatinib de 32%, de la demi-vie de 12,8 à 9,0 heures, une baisse de la Cmax de 18% et une augmentation de la clairance de l’imatinib de 43%. Ces modifications étaient statistiquement significatives et ont été confirmées par une autre étude.
Irinotécan : la prise de préparations à base de millepertuis est contre-indiquée pendant un traitement par l’irinotecan. Au cours d’une étude ouverte, croisée et randomisée, cinq patients atteints d’un cancer ont été traités pendant 18 jours, soit uniquement avec l’irinotecan, soit avec l’irinotecan associé au millepertuis. Sous traitement par l’irinotécan associé au millepertuis, l’aire sous la courbe (AUC) des métabolites actifs de l’irinotécan SN-38 a enregistré une diminution significative de 42% comparé au groupe traité uniquement par l’irinotécan.
Des interactions avec d’autres cytostatiques pour lesquels les enzymes CYP et/ou la glycoprotéine-P sont impliquées dans leur métabolisme sont également possibles.
les anticoagulants de type coumarinique (par ex. l’acénocoumarol, le phenprocoumone, la warfarine) :
les patients sous anticoagulants oraux ne doivent pas être traités par le millepertuis car il inhibe leur action anticoagulante (risque de thromboembolie).
Contre-indications relatives :
la digoxine : une diminution significative d’environ 20 à 25% de la concentration de digoxine a été observée lors de l’administration simultanée de digoxine et de millepertuis. Pour cette raison, l’administration concomitante de préparation à base de millepertuis et de digoxine est déconseillée.
les contraceptifs hormonaux : le millepertuis peut provoquer une diminution de l’efficacité des contraceptifs hormonaux [par ex. les contraceptifs oraux (la pilule), les préparations «dépôt» injectables, les implants sous-cutanés, les patchs hormonaux, les produits à usage vaginal ou intra-utérin avec libération d’hormones, etc.] Sur le plan international, plusieurs cas de métrorragies ont été signalés avec des contraceptions orales faiblement dosées (micropilules; teneur en ethinyl-estradiol de 30 µg maximum).Quelques cas de grossesse non désirée ont été également rapportés lors de l’utilisation de contraceptifs hormonaux avec prise simultanée de millepertuis.
la méthadone : les préparations à base de millepertuis peuvent causer une baisse de la concentration plasmatique de méthadone et une diminution importante de son efficacité. Chez 4 volontaires sous traitement d’entretien par la méthadone, les rapports moyens concentration plasmatique/dose ont diminué en moyenne de 47%.
autres : il n’est pas exclu que les préparations à base de millepertuis puissent également affecter le métabolisme d’autres substances comme par ex. celui
de certains hypolipidémiants (comme par ex. la simvastatine, inhibiteur de l’HMG-CoA-réductase; mais pas la pravastatine) ;
du midazolam ;
des hormones stéroïdiennes administrées par voie orale ou intraveineuse.
Pour cela, le millepertuis doit être administré avec prudence avec ces médicaments.
Interactions pharmacodynamiques (contre-indications relatives) :
les antidépresseurs et autres substances sérotoninergiques (comme la buspirone, l’amitriptyline, la nortriptyline, le citalopram, l’escitalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline etc.) :
les préparations à base de millepertuis doivent être administrées avec prudence et sous contrôle régulier avec des inhibiteurs de recapture de la sérotonine ou avec d’autres médicaments sérotoninergiques. Des cas isolés d’effets indésirables (syndrome sérotoninergique) avec dystonie neurovégétative (comme par ex. sueurs, tachycardie, diarrhée, fièvre), altérations psychiques (agitation, confusion) et motrices (tremblement, myoclonie) peuvent se produire.

Grossesse/Allaitement

Il n’existe pas de données cliniques concernant l’emploi chez la femme enceinte. Les expérimentations animales n’ont révélé aucune toxicité directe ou indirecte ayant une incidence sur la grossesse, le développement embryonnaire, le développement fœtal et/ou le développement post-natal. Le risque potentiel pour l’être humain n’est pas connu.
La prudence est de mise en cas d’emploi pendant la grossesse et l’allaitement.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Aucune étude correspondante n’a été effectuée.
Les études publiées portant sur des préparations similaires à base de millepertuis ne mettent pas en évidence une quelconque influence sur l’aptitude à la conduite ou à l’utilisation de machines.
Cependant, les réflexes et l’aptitude à la conduite ou à l’utilisation de machines peuvent, de manière générale, être diminués en raison de l’affection sous-jacente et compte tenu des effets secondaires décrits.
Le médecin traitant décidera au cas par cas si la prise de Arkocaps Millepertuis est opportune.

Effets indésirables

La prise d’Arkocaps Millepertuis peur provoquer les effets secondaires suivants:
Troubles gastro-intestinaux
Occasionnellement des troubles gastrointestinaux peuvent apparaître.
Système nerveux
Occasionnellement asthénie, agitation, vertiges.
Peau
Des réactions cutanées allergiques peuvent occasionnellement survenir ainsi que de rares réactions phototoxiques.
Si des rougeurs de la peau apparaissent, interrompre la prise de Arkocaps Millepertuis et faire examiner les symptômes cutanés par un médecin.

Surdosage

Aucun cas de surdosage toxique n’a été signalé jusqu’à présent. Il est probable qu’un surdosage important renforce les effets indésirables décrits précédemment. Il faut également tenir compte d’une sensibilité accrue à la lumière. Dans ce cas, une exposition de la peau au soleil ou à tout autre source de rayonnement UV (solarium) devrait être évitée pendant une période d’environ 1 à 2 semaines.

Propriétés/Effets

Code ATC: N06AX
Antidépresseur d’origine végétale
Mécanisme d’action :
Sur la base des expérimentations animales, on admet que l’action principale repose sur une inhibition de la recapture synaptosomale des neurottransmetteurs sérotonine, noradrénaline et dopamine, conduisant ainsi à des modifications de concentration de ces neurotransmetteurs dans certaines régions cérébrales impliquées dans la dépression. Le mécanisme d’action précis n’a pas encore été entièrement élucidé, néanmoins, l’hypéricine, l’hyperforine et plusieurs autres flavonoides pourraient être impliqués dans cette activité pharmacologique.

Pharmacocinétique

Des études pharmacocinétiques détaillées conduites avec un extrait similaire de millepertuis quantifié en hypéricine montrent que les pics de concentration plasmatique sont atteints après 2 à 2,6 heures pour l’hypéricine et après 0,4 à 0,6 heures pour la pseudohypéricine. La demi-vie d’élimination de l’hypéricine est de 24,8 à 26,5 heures. Sous traitement continu à raison de doses de 300 mg répétées 3 fois par jour, les concentrations d‘équilibre sont atteintes après 4 jours.
Après l’administration orale de 300 mg d’un extrait alcoolique avec une teneur en hyperforine de 14,8 mg, un pic de concentration plasmatique de 150 ng/ml est atteint 3,5 heures après l’administration. La demi-vie d’élimination de l’hyperforine est de 9 heures. Sous traitement continu à raison de doses de 300 mg répétées 3 fois par jour, les concentrations d‘équilibre de l’hyperforine sont estimées à 100 ng/ml.

Données précliniques

Toxicité aiguë, subaiguë et chronique
Les études conduites chez l’animal avec l’extrait de millepertuis contenu dans Arkocaps Millepertuis n’ont montré aucun signe de toxicité, que ce soit à la dose maximale administrée de 2000 mg/kg ou une administration répétée de 1000 mg/kg pendant 4 semaines. Des études réalisées avec des extraits similaires ont donné des résultats comparables.
Mutagénicité/génotoxicité
Des essais réalisés in vivo avec un extrait hydroalcoolique de millepertuis n’ont pas Contre-indications
Toxicité reproductive
Il n’existe pas de données fiables de tératogénèse chez l’animal. En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées est insuffisant pour exclure tout risque.

Remarques particulières

Incompatibilités :
Non pertinent.
Influence sur les méthodes de diagnostic :
Arkocaps Millepertuis peut interagir avec certains produits utilisés dans les protocoles de photodiagnostic ou de photothérapie.
Stabilité :
Le médicament ne doit être pas utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» (mois/année) sur l’emballage.
Remarque concernant le stockage :
Conserver dans l’emballage original, à température ambiante (15–25°C) et conserver le récipient bien fermé.

Numéro d’autorisation

57605 (Swissmedic).

Présentation

Arkocaps Millepertuis, 42 gélules.

Titulaire de l’autorisation

Arko Diffusion SA, Genève.

Mise à jour de l’information

Mai 2007.

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