ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information professionnelle sur Caduet®:Viatris Pharma GmbH
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Mises en garde et précautions

Utilisation chez les patients présentant une insuffisance cardiaque
Dans une étude de longue durée contrôlée par placebo chez des patients présentant une insuffisance cardiaque de grade NYHA III et IV (sans symptômes cliniques ou signes objectifs suggérant une maladie ischémique sous-jacente), l'amlodipine n'a pas eu d'effet sur la mortalité globale ni cardiovasculaire sous doses stables d'inhibiteurs de l'ECA, de digitaliques et de diurétiques. Dans la même population, les œdèmes pulmonaires ont été significativement plus fréquents sous amlodipine, bien qu'il n'y ait pas eu de différence significative par rapport au placebo en termes d'incidence des cas d'aggravation de l'insuffisance cardiaque.
Effets sur le foie
Des tests de la fonction hépatique ASAT (SGOT), ALAT (SGPT) doivent être effectués avant le début du traitement et par la suite, à intervalles réguliers. Les patients qui présentent des signes ou des symptômes d'une lésion du foie pendant le traitement doivent subir un test de la fonction hépatique. Les patients qui développent une augmentation des transaminases doivent être placés en observation jusqu'à ce que celles-ci reviennent à des valeurs normales. Si l'élévation de l'ALAT (SGPT) ou de l'ASAT (SGOT) persiste à des valeurs supérieures à 3 fois la normale, il est recommandé d'interrompre le traitement.
Comme c'est le cas pour d'autres inhibiteurs de l'HMG-CoA-réductase, on a également observé sous atorvastatine des valeurs de transaminases sériques modérément élevées. Ces changements, intervenus peu après le début du traitement, étaient dose-dépendants et souvent temporaires, n'étaient pas accompagnés de symptômes et n'ont pas nécessité un arrêt du traitement. Dans le cadre des études cliniques, moins de 1% des patients ont présenté des élévations notables (plus de 3 fois la valeur supérieure de la norme) et persistantes de l'activité enzymatique. Ces élévations n'étaient, en général, pas accompagnées d'ictères ni d'autres symptômes cliniques. Après réduction de la posologie, interruption ou arrêt du médicament, les transaminases sont retombées aux valeurs précédant le début du traitement.
Parce que l'atorvastatine est l'un de ses principes actifs, ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients qui consomment des quantités non négligeables d'alcool et/ou ayant des antécédents de maladie hépatique.
Effets sur la musculature
La prise d'atorvastatine (comme la prise d'autres inhibiteurs de l'HMG-CoA-réductase) peut augmenter le risque de développer une myalgie, une myosite ou une myopathie. De rares cas de rhabdomyolyse ont été décrits, y compris une insuffisance rénale aiguë consécutive à une myoglobinurie. La préexistence d'une fonction rénale limitée semble être un facteur de risque de développement d'une rhabdomyolyse. Ces patients nécessitent donc une surveillance clinique particulièrement rigoureuse.
Dans de très rares cas, on a rapporté la survenue d'une myopathie nécrosante auto-immune (immune-mediated necrotizing myopathy; IMNM) pendant ou après le traitement avec certaines statines. Les caractéristiques cliniques d'une IMNM sont une faiblesse musculaire proximale persistante et une augmentation du taux sérique de créatine-kinase qui perdure malgré l'arrêt du traitement par des statines.
Il doit être demandé aux patients de signaler immédiatement l'apparition de troubles musculaires, en particulier si ces troubles sont accompagnés de fièvre et/ou d'abattement. Le traitement par l'atorvastatine doit être immédiatement arrêté si des taux de créatine-phosphokinase (CPK) significativement augmentés sont constatés ou en cas de diagnostic ou de suspicion de myopathie.
Il existe un risque accru de développement d'une myopathie lorsque l'atorvastatine est administrée simultanément avec des médicaments qui augmentent la concentration systémique de l'atorvastatine. Dans les cas où une administration concomitante d'atorvastatine et de tels médicaments est nécessaire, la dose d'atorvastatine ne doit pas dépasser la dose de 10 mg contenue dans Caduet (voir «Interactions/Interactions en rapport avec l'atorvastatine»).
Les médecins qui envisagent un traitement associant l'atorvastatine et les inhibiteurs de la NS5A/NS5B du VHC doivent évaluer scrupuleusement les avantages potentiels et les risques. Il convient de surveiller attentivement les patients afin de détecter les signes et les symptômes de douleurs musculaires, de sensibilité ou de faiblesse, en particulier pendant les premiers mois du traitement et pendant les périodes au cours desquelles la posologie de l'un ou l'autre médicament est augmentée.
En cas d'administration concomitante d'inhibiteurs de l'HMG-CoA-réductase (p.ex. atorvastatine) et de daptomycine, le risque de myopathie et/ou de rhabdomyolyse peut être accru (voir «Interactions»). Il convient d'envisager d'interrompre temporairement le traitement par Caduet chez les patients traités par daptomycine, sauf si la nécessité d'une utilisation concomitante l'emporte sur le risque. Si une administration concomitante n'est pas évitable, les taux de CK doivent être mesurés deux à trois fois par semaine et il convient de surveiller rigoureusement les patients pour détecter tout signe ou symptôme évocateur d'une myopathie.
Les inhibiteurs de l'HMG-CoA-réductase (statines), y compris Caduet, ne doivent pas être associés à des préparations systémiques à base d'acide fusidique.
On a rapporté des cas de rhabdomyolyse (y compris quelques décès) chez des patients ayant reçu des préparations systémiques à base d'acide fusidique en association avec des statines (voir «Interactions»).
Il convient d'arrêter la prise de Caduet pendant tout traitement systémique par acide fusidique qui s'avère indispensable. Les patients doivent recevoir la consigne de consulter immédiatement un médecin s'ils remarquent des signes de faiblesse, de douleurs ou de sensibilité musculaires.
Le traitement par des statines peut reprendre 7 jours après la dernière prise d'acide fusidique.
Dans les cas exceptionnels, lorsqu'un traitement systémique par acide fusidique s'impose en continu, l'association de Caduet et d'acide fusidique ne doit être envisagée qu'au cas par cas et sous stricte surveillance médicale.
Diabète
Certaines données suggèrent que la classe de substances des statines provoque une élévation de la glycémie. Chez certains patients qui présentent un risque important de développer un diabète, il est possible qu'une hyperglycémie prenne une ampleur telle qu'elle nécessite un traitement antidiabétique approprié. Ce risque s'oppose à la réduction du risque vasculaire induit par les statines et par conséquent, ne doit pas être une raison pour mettre fin au traitement par des statines. Les patients à risque (glycémie à jeun 5,6 à 6,9 mmol/l, IMC >30 kg/m2, hypertriglycéridémie, hypertension) doivent être surveillés sur le plan clinique et biologique selon les directives nationales.
Myasthénie grave
Dans quelques cas, il a été rapporté que les statines induisaient de novo ou aggravaient une myasthénie grave préexistante ou une myasthénie oculaire (voir rubrique «Effets indésirables»). Caduet doit être arrêté en cas d'aggravation des symptômes. Des récurrences ont été rapportées lorsque la même statine ou une statine différente a été (ré)administrée.
Détermination de la créatine-phosphokinase
La créatine-phosphokinase (CPK) ne doit pas être mesurée après des efforts physiques intenses ou si une autre cause est susceptible de provoquer une élévation du taux de CPK, car cela complique l'interprétation des données. Si, avant le début du traitement, les taux de CPK sont nettement augmentés (plus de 5 fois la valeur supérieure de la norme), il faut procéder, à des fins de vérification, à de nouvelles mesures en l'espace de 5 à 7 jours.
Examen avant le début du traitement
Ce médicament doit être prescrit avec prudence aux patients présentant des facteurs prédisposant à l'apparition d'une rhabdomyolyse. Des mesures de la créatine-phosphokinase doivent être effectuées avant le début du traitement dans les situations suivantes:
·atteinte de la fonction rénale;
·hypothyroïdie;
·myopathies héréditaires dans l'anamnèse personnelle ou familiale;
·anamnèse indiquant des complications toxico-musculaires liées à l'administration d'une statine ou de fibrates;
·abus d'alcool;
·patients âgés (>70 ans). Une telle mesure doit être envisagée lorsque ce type de patients présente des facteurs prédisposant à l'apparition d'une rhabdomyolyse.
Dans de telles situations, il est nécessaire de procéder à une analyse précise des bénéfices et des risques, et d'effectuer une surveillance clinique. Si, avant le début de traitement, les taux de CPK sont nettement augmentés (plus de 5 fois la valeur supérieure de la norme), il faut renoncer à commencer un traitement.
Surveillance durant le traitement
Si, au cours du traitement, un patient souffre de douleurs musculaires, d'une faiblesse musculaire ou de crampes musculaires, le taux de CPK doit être mesuré. Si le taux sanguin est significativement augmenté (plus de 5 fois la valeur supérieure de la norme), le traitement doit être interrompu.
L'arrêt du traitement doit être envisagé lorsque les symptômes musculaires se révèlent sévères et qu'ils constituent une gêne permanente, même si les taux de CPK sont inférieurs à 5 fois la valeur supérieure de la norme.
Lorsque les symptômes disparaissent et que le taux de CPK s'est normalisé, la reprise du traitement peut être envisagée sous surveillance étroite.
Autres mesures de précautions
Aucune expérience n'est disponible sur le traitement chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans.
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique, la demi-vie de l'amlodipine est prolongée, comme celle de tous les antagonistes du calcium. Étant donné qu'il n'existe pas de recommandations posologiques pour ces patients, ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les insuffisants hépatiques.
Les antagonistes calciques de type 1,4-dihydropyridine à entrée en action rapide sont contre-indiqués lors d'un infarctus du myocarde aigu et durant les 30 jours qui suivent, en raison d'une mortalité accrue. Les données disponibles à ce jour ne permettent pas d'établir si cette restriction s'applique également au traitement par les dihydropyridines à longue durée d'action et installation progressive de l'effet. Par conséquent, le médecin doit évaluer le moment opportun pour initier le traitement pendant ce laps de temps et surveiller attentivement les patients au début du traitement.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c.àd. qu'il est essentiellement «sans sodium».

2025 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home