ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information professionnelle sur Sebivo®:Viatris Pharma GmbH
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Mises en garde et précautions

Exacerbations de l'hépatite
Des exacerbations aiguës sévères de l'hépatite B ont été rapportées par des patients qui avaient interrompu le traitement anti-hépatite B. Chez les patients qui arrêtent le traitement anti-hépatite B, il faut procéder à une surveillance clinique et biologique soigneuse de la fonction hépatique pendant au moins un an. Le cas échéant, il faut reprendre le traitement anti-hépatite B.
Lors d'une hépatite B chronique, les exacerbations spontanées sont relativement fréquentes et se caractérisent par une augmentation passagère de l'ALT sérique. Après le début d'un traitement antiviral, l'ALT sérique peut augmenter chez certains patients tandis que le taux sérique d'ADN du VHB diminue (v. «Effets indésirables»). Le délai moyen jusqu'à l'apparition d'une exacerbation a été de 4 à 5 semaines chez les patients traités par la telbivudine. Chez les patients atteints d'une affection hépatique compensée, cette élévation de l'ALT sérique ne s'accompagne généralement pas d'une augmentation de la bilirubinémie ou d'une décompensation hépatique. Chez les patients souffrant d'une cirrhose, le risque de décompensation hépatique et d'exacerbation secondaire de l'hépatite est accru. Ces patients devront donc être étroitement surveillés.
Des exacerbations de l'hépatite ont aussi été rapportées chez des patients qui avaient terminé leur traitement contre l'hépatite B. Les exacerbations survenant après le traitement sont normalement associées à une augmentation de l'ADN du VHB et se limitent pour la plupart d'elles-mêmes. Toutefois, de sévères exacerbations ont aussi été rapportées, en partie d'issue fatale. On ne dispose encore d'aucune expérience avec la telbivudine.
Chez des patients traités par des médicaments similaires contre l'hépatite B et n'ayant pas reçu auparavant de nucléosides, la durée médiane jusqu'à l'apparition d'une exacerbation après le traitement a été de six mois. La plupart de ces exacerbations ont été rapportées chez des patients AgHBe négatifs. La fonction hépatique doit être surveillée pendant au moins un an après l'arrêt du traitement de l'hépatite B, par des examens de contrôle répétés, aussi bien cliniques que biologiques. Si cela semble judicieux, la reprise du traitement de l'hépatite B peut s'avérer utile.
Une acidose lactique et une hépatomégalie sévère avec stéatose, dont certains cas ont eu une issue fatale, ont été rapportées lors d'une utilisation d'analogues nucléosidiques/nucléotidiques seuls ou en association avec des principes actifs antirétroviraux.
De plus des cas d'acidose lactique ont été rapportés lors de l' utilisation de la telbivudine après sa commercialisation. Ces cas sont apparus principalement en combinaison avec d'autres maladies sévères (par exemple rhabdomyolyse) et/ou accompagnés de maladies musculaires (par exemple myopathie, myosite). Des issues fatales ont été rapportées dans certains cas d'acidose lactique secondaire à une Rhabdomyolyse. Le traitement par Sebivo doit être arrêté lorsque le diagnostic clinique ou les résultats d'analyse suggèrent une acidose lactique.
Des cas de myopathies ont été rapportés lors de l'utilisation de la telbivudine, plusieurs semaines ou mois après le début du traitement. Des myopathies ont aussi été décrites avec certains autres médicaments de cette classe thérapeutique. Des cas isolés de rhabdomyolyse ont été décrits lors de l'utilisation de la telbivudine après sa mise sur le marché (cf. «Effets indésirables, expérience post-marketing»).
Des myalgies non compliquées ont été rapportées chez des patients traités par la telbivudine (cf. «Effets indésirables»). Il faut envisager l'existence d'une myopathie, définie comme des courbatures et/ou une faiblesse musculaire persistantes inexpliquées, quel que soit le degré d'élévation de la créatine kinase (CK), chez tout patient souffrant de myalgies diffuses, contractures ou faiblesse musculaires inexpliquées. Chez les patients présentant une myopathie associée à la telbivudine, on n'a constaté aucune homogénéité quant au degré et le moment de l'élévation de la CK. En outre, les facteurs prédisposant au développement d'une myopathie étaient inconnus chez les patients sous telbivudine. Il faut demander aux patients de signaler immédiatement toute courbature, douleur, contracture ou faiblesse musculaires persistantes inexpliquées. Il faut interrompre le traitement par la telbivudine si une myopathie est diagnostiquée.
On ignore si, lors d'une administration simultanée d'autres médicaments associés à une myopathie, le risque de myopathie est accru pendant le traitement par des médicaments de cette classe. Les médecins envisageant un traitement simultané par d'autres médicaments associés à des myopathies devront évaluer scrupuleusement le bénéfice et les risques potentiels et surveiller les patients afin de détecter tout signe ou symptôme de douleurs, contracture ou faiblesse musculaires inexpliquées.
Au cours d'une étude, un risque accru de développement de neuropathies périphériques a été observé chez des patients sous traitement associant 600 mg par jour de telbivudine et 180 microgrammes par semaine d'interféron alpha-2a pégylé, par rapport à un traitement par telbivudine seule ou par 180 microgrammes par semaine d'interféron alpha-2a pégylé seul (cf. «Contre-indications» et «Interactions»). Un tel risque ne peut être exclu pour d'autres posologies de l'interféron alpha-2a pégylé ou pour d'autres interférons alpha (pégylés ou standards). Pour cette raison, l'emploi de cette association est actuellement déconseillé.
Fonction rénale
La telbivudine étant principalement éliminée par les reins, un ajustement de la posologie est recommandé chez les patients présentant une clearance de la créatinine <50 ml/min, y compris les patients sous hémodialyse (voir «Posologie/Mode d'emploi»). En outre, l'administration simultanée de Sebivo et de substances ayant une incidence sur la fonction rénale peut modifier la concentration plasmatique de la telbivudine et/ou de la substance administrée simultanément (voir «Interactions»).
Patients atteints d'une infection par le VHB, résistante aux antiviraux
Il n'existe aucune étude avec la telbivudine chez des patients atteints d'une infection par le virus de l'hépatite B manifestant une résistance confirmée à la lamivudine. In vitro, la telbivudine n'a présenté aucune activité contre les souches du virus de l'hépatite B (VHB) portant les mutations rtM204V/rtL180M ou rtM204I (voir «Pharmacodynamique et résistance croisée»).
Il n'existe aucune étude avec la telbivudine chez des patients atteints d'une infection par le virus de l'hépatite B manifestant une résistance confirmée à l'adéfovir. Les souches de VHB codant pour la substitution rtN236T associée à une résistance à l'adéfovir demeurent in vitro pleinement sensibles à la telbivudine, avec une sensibilité modifiée respectivement d'un facteur 0,5. Le VHB associé à un codage des mutants A181V/T présentait in vitro des variations fluctuantes sur le plan de la sensibilité (1 à 4,1 fois à l'EC50) par rapport à la telbivudine.
Patients transplantés hépatiques
La sécurité et l'efficacité de la telbivudine n'ont pas été étudiées chez les patients transplantés hépatiques. La pharmacocinétique de la telbivudine à l'état d'équilibre a été inchangée après l'administration de plusieurs doses en association avec la ciclosporine. Lorsqu'un traitement par la telbivudine s'avère nécessaire chez un patient transplanté hépatique, recevant ou ayant reçu un immunosuppresseur susceptible d'avoir une incidence sur la fonction rénale (comme la ciclosporine ou le tacrolimus), il faut surveiller la fonction rénale non seulement avant, mais aussi pendant le traitement par Sebivo (voir «Interactions»).
Patients atteints d'une cirrhose décompensée
La sécurité et l'efficacité d'un traitement par la telbivudine n'ont pas été étudiées chez les patients atteints d'une cirrhose décompensée. Un plus grand pourcentage d'effets secondaires hépatiques sérieux a été observé chez les patients atteints d'une cirrhose décompensée que chez ceux présentant une fonction hépatique compensée.
Appartenance ethnique
Dans l'étude pivot, 1'367 patients au total ont été examinés, parmi lesquels 209 patients (15%) étaient caucasiens et 98 de ceux-ci ont été traités par la telbivudine (52 AgHBe positifs, 46 AgHBe négatifs). L'expérience acquise avec la telbivudine chez les Caucasiens est limitée.
Utilisation chez les patients âgés
Les études cliniques effectuées avec la telbivudine n'ont pas englobé suffisamment de patients ≥65 ans pour déterminer si la réponse de ceux-ci est différente de celle de patients plus jeunes. De manière générale, la prudence est de rigueur lorsque Sebivo est prescrit à des patients âgés, ceux-ci étant plus fréquemment atteints d'une insuffisance rénale en raison des affections associées ou d'une utilisation simultanée d'autres médicaments.
Utilisation chez certains autres groupes de patients
Sebivo n'a pas été étudié chez des patients porteurs d'une hépatite B et d'une coinfection (par ex. patients coinfectés par le VIH, le VHC ou le VHD).
Information à délivrer aux patients
Il faut informer les patients que le traitement par Sebivo ne diminue pas le risque de transmission du VHB à des tiers, par des contacts sexuels ou une contamination sanguine.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».

2025 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | Identification | Contact | Home