Mises en garde et précautionsCervarix ne doit en aucun cas être injecté par voie intravasculaire ou intradermique. Il n'existe pas de données sur l'administration sous-cutanée.
Pour respecter les bonnes pratiques cliniques, il convient de faire précéder la vaccination d'une anamnèse (en particulier en tenant compte des vaccinations antérieures et de la survenue éventuelle d'effets indésirables) et d'effectuer un examen médical.
Comme pour tous les vaccins injectables, un traitement médical approprié et une surveillance doivent être disponibles à tout moment dans le rare cas où surviendrait une réaction anaphylactique après la vaccination.
Une syncope (évanouissement) peut survenir après toute vaccination, voire même avant, en particulier chez les adolescents, comme réaction psychogène à l'injection. Ceci peut s'accompagner de plusieurs signes neurologiques comme un trouble transitoire de la vision, des paresthésies et des mouvements tonico-cloniques des membres durant la phase de récupération. Il est important que des mesures soient mises en place afin d'éviter des blessures en cas d'évanouissement.
Comme les autres vaccins administrés par voie intramusculaire, Cervarix doit être administré avec précaution chez les sujets présentant une thrombocytopénie ou un trouble de la coagulation, en raison d'un risque de saignement chez ces sujets lors de l'administration intramusculaire.
Comme pour tout vaccin, une réponse immunitaire protectrice peut ne pas être obtenue chez tous les sujets vaccinés.
Cervarix ne confère pas de protection contre tous les types d'HPV oncogènes. Cervarix protège uniquement contre les maladies dues aux HPV des types 16 et 18 et, dans une certaine mesure, contre celles dues à certains types d'HPV apparentés. Par conséquent, les mesures de précaution appropriées contre les maladies sexuellement transmissibles doivent continuer à être prises (voir «Propriétés/Effets»).
Cervarix n'a pas démontré d'effet thérapeutique. Le vaccin n'est donc pas indiqué pour le traitement du cancer du col de l'utérus ou des néoplasies intraépithéliales cervicales (CIN). En outre, le vaccin n'est pas destiné à prévenir la progression d'autres lésions préexistantes, associées aux HPV ou d'autres infections à HPV déjà présentes (quel que soit le type d'HPV).
La vaccination ne remplace pas le dépistage régulier du cancer du col de l'utérus. Aucun vaccin n'étant efficace à 100% et Cervarix ne protégeant pas contre tous les types d'HPV oncogènes ou contre des infections à HPV déjà existantes, le dépistage régulier du cancer du col de l'utérus reste très important et doit s'effectuer selon les recommandations nationales.
A l'exception de femmes sud-africaines atteintes d'une infection asymptomatique par le VIH, pour lesquelles on dispose d'un faible nombre de données (voir «Propriétés/Effets»), il n'existe aucune donnée sur l'utilisation de Cervarix chez les sujets présentant une altération de la réponse immunitaire, tels que les patients recevant un traitement immunosuppresseur. Comme avec d'autres vaccins, une réponse immunitaire suffisante peut ne pas être obtenue chez ces sujets.
La durée de la protection n'a pas encore été totalement établie. Le calendrier et la nécessité de dose(s) de rappel n'ont pas été étudiés. Une protection durable pendant au moins 6,4 ans après la première dose a été observée. Des études à long terme sont actuellement en cours pour déterminer la durée de la protection (voir «Propriétés/Effets»).
Il n'existe pas de données de tolérance, d'immunogénicité ou d'efficacité sur l'interchangeabilité de Cervarix avec d'autres vaccins HPV.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose de vaccin, c.-à-d. qu'il est pratiquement «sans sodium».
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