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Information professionnelle sur Lamotrigin Desitin® dispersible:Desitin Pharma GmbH
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Posologie/Mode d’emploi

Remarques générales
Le comprimé peut soit être mâché, suspendu dans un peu d’eau (l’eau doit au moins recouvrir le comprimé) ou être avalé entier avec un peu de liquide. NE JAMAIS administrer seulement des parties d’un comprimé à croquer/á déliter. Le comprimé NE doit PAS être partagé avant son administration ou sa prise; il doit seulement être croqué, mis en suspension ou avalé en entier. On peut prendre le comprimé avec ou sans nourriture.
Pour s’assurer que chez les enfants la dose thérapeutique soit maintenue, il faut continuellement contrôler leur poids corporel. En cas de changement de poids, ajuster la posologie en conséquence.
Si la dose calculée en fonction du poids corporel (p. ex. chez des enfants ou des insuffisants hépatiques) ne correspond pas à un nombre entier de comprimés, on administrera la dose arrondie au nombre de comprimés entiers immédiatement inférieur.
Reprise du traitement:
Lors de la reprise du traitement chez un patient ayant interrompu la prise de Lamotrigin Desitin dispersible pour une raison quelconque, le médecin traitant doit évaluer s’il est nécessaire d’augmenter la dose progressivement jusqu’à la dose d’entretien car il existe un rapport entre le risque d’éruption cutanée sévère et des doses initiales élevées de lamotrigine et un dépassement des augmentations recommandées des doses de lamotrigine (voir «Mises en garde et précautions»). Plus l’administration de la dernière dose est éloignée dans le temps, plus on envisagera une augmentation progressive jusqu’à la dose d’entretien. Si l’écart temporel entre l’arrêt d’administration de Lamotrigin Desitin dispersible et la reprise du traitement dépasse cinq demi-vies (voir «Pharmacocinétique»), la dose de Lamotrigin Desitin dispersible doit être augmentée progressivement jusqu’à la dose d’entretien conformément au schéma posologique correspondant.
Il est conseillé de renoncer à une reprise du traitement par Lamotrigin Desitin dispersible chez les patients ayant précédemment arrêté la prise de lamotrigine à cause d’une éruption cutanée, sauf si les avantages possibles l’emportent clairement sur les risques.
Quand on supprime d’autres antiépileptiques pour les remplacer par Lamotrigin Desitin dispersible en monothérapie ou quand on ajoute d’autres antiépileptiques à un traitement par Lamotrigin Desitin dispersible, il faut tenir compte des répercussions possibles sur la pharmacocinétique de la lamotrigine et adapter la posologie en conséquence (voir les schémas de dosage ci-dessous et «Interactions»).
Compte tenu du risque de réactions cutanées, il ne faut pas dépasser la dose initiale recommandée dans tous les schémas posologiques suivants et respecter les recommandations concernant la lente augmentation de la dose (voir «Mises en garde et précautions»).
Épilepsie
1. En monothérapie
Adultes et adolescents à partir de 12 ans:
Dose initiale durant les semaines 1 et 2: 25 mg de Lamotrigin Desitin une fois par jour.
Semaines 3 et 4: 50 mg de Lamotrigin Desitin une fois par jour.
À partir de la semaine 5, il faut progressivement augmenter la posologie toutes les 1 à 2 semaines, par paliers de 50 à 100 mg au maximum, jusqu’à l’obtention de l’effet optimal. Pour les cas non réfractaires, la dose d’entretien usuelle est comprise entre 100 et 200 mg par jour, en une ou deux prises.
2. Traitement en association
a) Adultes et adolescents à partir de 12 ans:
Traitement en association à des médicaments induisant la glucuronidation de la lamotrigine (p. ex. phénytoïne, carbamazépine, primidone, phénobarbital) (voir «Interactions») avec/sans autres antiépileptiques (mais sans valproate):
Dose initiale durant les semaines 1 et 2: 25 mg une fois par jour.
Semaines 3 et 4: 25 mg deux fois par jour.
À partir de la semaine 5, il faut augmenter la posologie progressivement, toutes les 1 à 2 semaines, par paliers de 100 mg au maximum, jusqu’à l’obtention de l’effet optimal. La dose d’entretien usuelle est de 200 à 400 mg par jour en deux prises.
Traitement en association à des médicaments qui n’inhibent ni n’induisent de manière significative la glucuronidation de la lamotrigine (voir «Interactions»):
Dose initiale durant les semaines 1 et 2: 25 mg une fois par jour.
Semaines 3 et 4: 50 mg une fois par jour.
À partir de la semaine 5, il faut augmenter la posologie de 50 à 100 mg au maximum toutes les une à deux semaines jusqu’à l’obtention d’une réponse optimale. La dose d’entretien nécessaire à l’obtention d’une réponse optimale est habituellement comprise entre 100 et 200 mg par jour sous la forme d’une prise quotidienne unique ou fractionnée en deux doses quotidiennes.
- Traitement en association au valproate, avec/sans autres antiépileptiques:
Dose initiale durant les semaines 1 et 2: 25 mg un jour sur deux.
Semaines 3 et 4: 25 mg une fois par jour.
À partir de la semaine 5, la posologie doit être augmentée progressivement, toutes les 1 à 2 semaines, par paliers de 25 à 50 mg au maximum, jusqu’à l’obtention de l’effet optimal. La dose d’entretien usuelle est de 100 à 200 mg par jour administrée en 1 ou 2 doses.
Traitement en association à des antiépileptiques dont l’interaction pharmacocinétique avec la lamotrigine n’est actuellement pas connue (voir «Interactions»):
En l’absence de données appropriées, on suivra la posologie recommandée pour le traitement en association au valproate.
b) Enfants de 2 à 12 ans**:
Traitement en association à des médicaments induisant la glucuronidation de la lamotrigine (p. ex. phénytoïne, carbamazépine, primidone, phénobarbital) (voir «Interactions») avec/sans autres antiépileptiques (mais sans valproate):
Dose initiale durant les semaines 1 et 2: 0,6 mg/kg de poids corporel par jour répartis en deux prises.
Semaines 3 et 4: 1,2 mg/kg de poids corporel par jour répartis en deux prises.
À partir de la semaine 5, il faut augmenter la posologie progressivement, toutes les 1 à 2 semaines, par paliers de 1,2 mg/kg de poids corporel, jusqu’à l’obtention de l’effet optimal. La dose d’entretien usuelle est de 2 à 15 mg/kg de poids corporel par jour en une prise unique ou répartis en deux prises jusqu’à un maximum de 400 mg par jour.
Traitement en association à des médicaments qui n’inhibent ni n’induisent de manière significative la glucuronidation de la lamotrigine (voir «Interactions»):
Dose initiale durant les semaines 1 et 2: 0,3 mg/kg de poids corporel par jour, en une dose unique ou répartie sur deux doses.
Semaines 3 et 4: 0,6 mg/kg de poids corporel par jour, en une dose unique ou répartie sur deux doses.
À partir de la semaine 5, il faut augmenter la posologie progressivement, toutes les 1 à 2 semaines par paliers de 0,6 mg/kg de poids corporel jusqu’à l’obtention d’une réponse optimale. La dose d’entretien usuelle requise pour obtenir une réponse optimale se situe entre 1 et 10 mg/kg de poids corporel par jour en une dose unique ou répartie sur deux doses. La dose maximale est de 200 mg/jour.
Traitement en association au valproate, avec/sans autres antiépileptiques:
Dose initiale durant les semaines 1 et 2: 0,15 mg/kg de poids corporel 1x par jour*.
Semaines 3 et 4: 0,3 mg/kg de poids corporel 1x par jour.
À partir de la semaine 5, il faut augmenter la posologie progressivement, toutes les 1 à 2 semaines par paliers de 0,3 mg/kg de poids corporel au maximum, jusqu’à l’obtention de l’effet optimal. La dose d’entretien usuelle est de 1 à 5 mg/kg de poids corporel 1x par jour ou en 2 doses jusqu’à 200 mg/jour au maximum.
*Si la dose journalière calculée pour les patients prenant du valproate est de 2,5 à 5 mg, on peut, pendant les deux premières semaines, prendre 5 mg de Lamotrigin Desitin dispersible un jour sur deux.
Si la dose journalière calculée pour les patients prenant du valproate est inférieure à 2,5 mg, on ne devrait pas administrer Lamotrigin Desitin dispersible. NE JAMAIS administrer seulement des parties d’un comprimé à croquer/à déliter.
Traitement en association à des antiépileptiques dont l’interaction pharmacocinétique avec la lamotrigine n’est actuellement pas connue:
En l’absence de données appropriées, on suivra la posologie recommandée pour le traitement en association au valproate.
**Si la dose calculée de lamotrigine ne correspond pas à un nombre entier de comprimés, il convient d’administrer la dose immédiatement inférieur correspondant à un nombre de comprimés entiers.
c) Enfants de moins de 2 ans:On ne dispose pas de données suffisantes concernant l’administration de Lamotrigin Desitin dispersible à des enfants de moins de 2 ans. C’est pourquoi Lamotrigin Desitin dispersible ne doit pas être administré à ce groupe d’âge.
Troubles bipolaires
Lamotrigin Desitin dispersible est recommandé pour la prévention des épisodes dépressifs chez les patients souffrant de troubles bipolaires. Si la situation clinique l’exige, un traitement en association peut être envisagé pour la prévention des phases maniaques. L’efficacité de la lamotrigine sur la manie n’est pas formellement démontrée.
Les directives posologiques ci-après doivent être respectées afin d’éviter la survenue de phases dépressives. La dose de Lamotrigin Desitin dispersible augmente en l’espace de 6 semaines jusqu’à une dose d’entretien qui dépendra de la réponse clinique, puis les autres psychotropes et/ou antiépileptiques sont supprimés si la situation clinique le permet.
1. Instauration du traitement
a) Monothérapie par la lamotrigine ou traitement associé à d’autres médicaments qui n’inhibent ni n’induisent de manière significative la glucuronidation de la lamotrigine (voir «Interactions»):
Dose initiale durant les semaines 1 et 2: 25 mg de Lamotrigin Desitin dispersible une fois par jour.
Semaines 3 et 4: 50 mg de Lamotrigin Desitin dispersible une fois par jour ou 25 mg deux fois par jour.
Semaine 5: 100 mg de Lamotrigin Desitin dispersible une fois par jour ou 50 mg deux fois par jour.
À partir de la semaine 6: dose d’entretien de 200 mg par jour sous la forme d’une prise quotidienne unique ou fractionnée en deux doses quotidiennes.
La posologie d’entretien usuelle nécessaire pour obtenir un effet optimal est de 200 mg/jour en une ou deux prises par jour. Dans les études cliniques, des doses de 100 à 400 mg ont été administrées.
b) Traitement associé à des inhibiteurs de la glucuronidation de la lamotrigine, p. ex. le valproate:
Dose initiale durant les semaines 1 et 2: 25 mg de Lamotrigin Desitin dispersible un jour sur deux.
Semaines 3 et 4: 25 mg de Lamotrigin Desitin dispersible une fois par jour.
Semaine 5: 50 mg de Lamotrigin Desitin dispersible une fois par jour ou 25 mg deux fois par jour.
À partir de la semaine 6: dose d’entretien de 100 mg par jour en une ou deux doses.
La posologie d’entretien usuelle nécessaire pour obtenir un effet optimal est de 100 mg par jour, en une ou deux prises. Toutefois, selon la réponse clinique, on peut augmenter la dose jusqu’à la dose journalière maximale de 200 mg.
c) Traitement associé à des inducteurs de la glucuronidation de la lamotrigine (p. ex. la phénytoïne, la carbamazépine, le phénobarbital, la primidone) chez les patients ne recevant AUCUN inhibiteur tel que le valproate (voir «Interactions»):
Dose initiale durant les semaines 1 et 2: 50 mg de Lamotrigin Desitin dispersible une fois par jour.
Semaines 3 et 4: 50 mg de Lamotrigin Desitin dispersible deux fois par jour.
Semaine 5: 100 mg de Lamotrigin Desitin dispersible deux fois par jour.
Semaine 6: 150 mg de Lamotrigin Desitin dispersible deux fois par jour.
À partir de la semaine 7: augmentation en fonction du besoin à une dose d’entretien de 200 mg deux fois par jour.
d) Traitement en association à des antiépileptiques dont l’interaction pharmacocinétique avec la lamotrigine n’est actuellement pas connue:
En l’absence de données appropriées, on suivra la posologie recommandée pour le traitement en association au valproate.
2. Arrêt d’un traitement concomitant par des psychotropes, une fois que la dose d’entretien est atteinte
Si la situation clinique le permet, d’autres psychotropes peuvent être progressivement arrêtés une fois que la dose d’entretien est atteinte. Les autres psychotropes peuvent être supprimés selon le schéma posologique indiqué cidessous:
a) Après la suppression de médicaments qui n’inhibent ni n’induisent la glucuronidation de la lamotrigine de manière significative (voir «Interactions»):
Il faut maintenir la dose d’entretien lors de la suppression des autres psychotropes.
b) Après la suppression d’inhibiteurs de la glucuronidation de la lamotrigine, p. ex. le valproate:
Semaine 1: doubler la dose d’entretien, augmenter la dose de 100 mg/semaine au maximum (augmenter donc la dose d’entretien de 100 mg/jour à 200 mg/jour répartis sur deux prises).
À partir de la semaine 2: maintenir la dose (200 mg/jour) répartie en deux prises par jour.
c) Après la suppression d’inducteurs de la glucuronidation de la lamotrigine (p. ex. phénytoïne, carbamazépine, phénobarbital, primidone) (voir «Interactions»):
La posologie de la lamotrigine doit être réduite progressivement en l’espace de 3 semaines parallèlement à la suppression du médicament inducteur de la glucuronidation.
L’ajustement individuel de la dose dépend de la dose actuelle.
Pour une dose actuelle de 400 mg/jour:
Semaine 1: 400 mg/jour.
Semaine 2: 300 mg/jour.
À partir de la semaine 3: dose d’entretien de 200 mg/jour répartis sur deux prises.
Pour une dose actuelle de 300 mg/jour:
Semaine 1: 300 mg/jour.
Semaine 2: 225 mg/jour.
À partir de la semaine 3: 150 mg/jour répartis sur 1 à 2 prises.
Pour une dose actuelle de 200 mg/jour:
Semaine 1: 200 mg/jour.
Semaine 2: 150 mg/jour.
À partir de la semaine 3: 100 mg/ jour répartis sur 1 à 2 prises.
d) Après suppression de psychotropes dont l’interaction pharmacocinétique avec la lamotrigine n’est actuellement pas connue:
En l’absence de données appropriées, il n’est pas possible de formuler de recommandations posologiques spécifiques. Il faut surveiller étroitement le patient au cours des deux premières semaines qui suivent la suppression de la co-médication. Il est recommandé de maintenir au début la dose d’entretien actuelle de lamotrigine et de l’adapter au besoin en fonction des effets cliniques. Il peut s’avérer autant nécessaire de diminuer la dose que de l’augmenter.
3. Ajustement de la dose journalière de lamotrigine après l’instauration d’un nouveau traitement par d’autres médicaments:
À la lumière des études d’interactions, les recommandations suivantes peuvent être formulées:
a) Nouveau traitement par des psychotropes qui n’induisent ni n’inhibent la glucuronidation de la lamotrigine de manière significative:
Maintenir la dose d’entretien (200 mg/jour).
b) Nouveau traitement avec des inhibiteurs de la glucuronidation de la lamotrigine, p. ex. le valproate:
L’ajustement de la dose dépend de la dose actuelle de lamotrigine. Pour une dose journalière de 200 mg, la règle est:
Semaine 1: 100 mg/jour.
À partir de la semaine 2: dose d’entretien de 100 mg/jour répartis en 1 à 2 prises.
c) Nouveau traitement par des inducteurs de la glucuronidation de la lamotrigine (p. ex. phénytoïne, carbamazépine, phénobarbital, primidone) chez des patients NE prenant PAS de valproate:
L’ajustement de la dose dépend de la dose actuelle de lamotrigine. Pour une dose journalière de 200 mg, la règle est:
Semaine 1: 200 mg/ jour.
Semaine 2: 300 mg/ jour.
À partir de la semaine 3: 400 mg/ jour répartis en deux prises.
d) Nouveau traitement par des psychotropes dont l’interaction pharmacocinétique avec la lamotrigine n’est actuellement pas connue:
En l’absence de données appropriées, on suivra la posologie recommandée pour le traitement en association au valproate.
Suppression de la lamotrigine
Comme d’autres médicaments antiépileptiques, Lamotrigin Desitin dispersible ne doit pas être arrêté brutalement. Dans les essais cliniques contrôlés, la suppression brutale de la lamotrigine n’a pas eu d’influence sur la fréquence, la nature ou le degré de sévérité des événements indésirables. Dans les essais cliniques chez des patients souffrant de troubles bipolaires, 2 patients ont présenté des crises convulsives peu après la suppression brutale de la lamotrigine. Toutefois, il existait d’autres facteurs ayant peut-être contribué à la survenue des crises chez ces patients bipolaires. Le traitement par Lamotrigin Desitin dispersible doit être arrêté progressivement, par diminution progressive de la dose sur une période d’au moins 2 semaines (soit d’environ 50% par semaine), sauf si une suppression plus rapide est jugée nécessaire dans l’intérêt de la sécurité du patient (en cas de réactions cutanées p. ex.).
4. Enfants et adolescents (de moins de 18 ans):
La lamotrigine n’est pas indiquée pour le traitement des troubles bipolaires chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans (voir «Mises en garde et précautions»). Jusqu’à présent, ni la sécurité d’emploi ni l’efficacité n’ont été évaluées dans cette tranche d’âge. C’est pourquoi aucune recommandation posologique ne peut être faite.
Instructions posologiques particulières en cas dépilepsie et de trouble bipolaire
a) Femmes prenant des contraceptifs hormonaux (voir aussi à cet égard les rubriques «Mises en garde et précautions» et «Interactions»):
- Adaptation graduelle de la posologie de la lamotrigine chez les patientes prenant déjà des contraceptifs hormonaux:
Les contraceptifs oraux augmentent la clairance de la lamotrigine. Lors de l’adaptation graduelle de la posologie de la lamotrigine, on se conformera donc aux recommandations (voir plus haut). Mais le plus souvent, il s’avère qu’une dose d’entretien plus élevée est nécessaire.
- Début de la prise de contraceptifs hormonaux chez les patientes recevant déjà des doses d’entretien de lamotrigine et AUCUN inducteur de la glucuronidation de la lamotrigine:
Dans la plupart des cas, la dose d’entretien de lamotrigine doit être augmentée de jusqu’à un facteur 2. Il est recommandé d’augmenter la dose de lamotrigine dès le début de la prise du contraceptif oral de 50 à 100 mg/jour chaque semaine, en fonction de la réponse clinique individuelle. L’augmentation de la dose ne doit pas dépasser ces paliers, sauf dans les cas où la réponse individuelle semble indiquer qu’une plus forte augmentation de la dose est nécessaire.
- Fin de la prise de contraceptifs hormonaux chez les patientes prenant déjà des doses d’entretien de lamotrigine et AUCUN inducteur de la glucuronidation de la lamotrigine:
Dans la plupart des cas, la dose d’entretien de la lamotrigine doit être diminuée de jusqu’à 50%. On recommande de diminuer progressivement la dose journalière de la lamotrigine de 50 à 100 mg par semaine sur une période de 3 semaines (à une vitesse ne dépassant pas 25% de la dose journalière totale par semaine), à moins que la réponse clinique ne parle en faveur d’une autre manière de procéder.
b) Prise concomitante de virostatiques
Des études d’interactions ont été conduites avec l’atazanavir, l’association atazanavir/ritonavir et l’association lopinavir/ritonavir (voir «Interactions»).
En cas de traitement avec l’atazanavir en monothérapie, aucun ajustement de dose n’est nécessaire.
En cas de traitement avec une association d’atazanavir et de ritonavir, aucun ajustement de dose n’est pas non plus nécessaire durant la phase de titration de la lamotrigine puisque cette association d’antiviraux n’est qu’un inducteur modéré de la glucuronidation. Il est toutefois vraisemblable qu’une dose d’entretien de la lamotrigine légèrement plus élevée soit nécessaire.
Chez les patients chez qui un traitement par l’atazanavir/ritonavir est arrêté durant un traitement par la lamotrigine, il faut s’attendre à devoir diminuer la dose d’entretien de lamotrigine. Inversement, chez les patients chez qui un traitement par l’atazanavir/ritonavir est mis en route durant un traitement par la lamotrigine, une augmentation de la dose d’entretien peut éventuellement s’avérer nécessaire.
En cas de traitement par une association de lopinavir et de ritonavir, il faudra suivre les recommandations posologiques pour l’association à des médicaments induisant la glucuronidation de la lamotrigine (sans valproate!) (voir plus haut).
c) Patients âgés (plus de 65 ans)
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire. Il n’y pas de différence significative entre les patients âgés et les adultes de moins de 65 ans sur le plan de la pharmacocinétique de la lamotrigine.
d) Patients souffrant dinsuffisance hépatique
En cas d’insuffisance hépatique légère (degré A de la classification de Child-Pugh), aucun ajustement de dose n’est requis. La dose initiale, les doses prescrites pendant la phase d’ajustement posologique et la dose d’entretien doivent généralement être réduites de 50% en cas d’insuffisance hépatique modérée (degré B de la classification de Child-Pugh) et de 75% en cas d’insuffisance hépatique sévère (degré C de la classification de Child-Pugh). La dose doit être ajustée de cas en cas en fonction de la réponse clinique du patient (voir «Pharmacocinétique»).
e) Patients avec insuffisance rénale
Comme il faut s’attendre à une accumulation de métabolites glucuroconjugués, il convient de traiter avec prudence les patients avec insuffisance rénale légère à modérée. Chez les patients avec insuffisance rénale sévère, la lamotrigine est contre-indiquée (voir «Contre-indications»).

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