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Information professionnelle sur Gaptin-Mepha® 100/300/400:Mepha Pharma AG
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Données précliniques

Lors des études menées sur des rats et des lapins, des effets embryotoxiques ou tératogènes se sont manifestés à des doses maternotoxiques de gabapentine.
La gabapentine n'était ni mutagène ni génotoxique dans 3 études in vitro et 2 études in vivo. Des études d'une durée de 2 ans portant sur la carcinogénicité de la gabapentine ont été menées sur des souris (200, 600 et 2000 mg/kg PC/jour p.o.) et des rats (250, 1000 et 2000 mg/kg PC/jour p.o.). Chez les rats mâles, une augmentation statistiquement significative de l'incidence des tumeurs du pancréas (tumeurs des cellules acineuses) a été observée dans le groupe ayant reçu la posologie la plus élevée.
Chez les rats qui recevaient 2000 mg/kg de PC par jour, la concentration plasmatique maximale de gabapentine et la surface sous la courbe des concentrations en fonction du temps étaient 14 fois supérieures aux concentrations thérapeutiques de gabapentine atteintes par les patients recevant une dose journalière de 2400 mg. Des doses plus faibles, pour lesquelles une augmentation de l'incidence de telles tumeurs n'a pas pu être observée, ont entraîné chez le rat des concentrations plasmatiques de 3 à 6 fois supérieures à celles observées chez l'homme après une dose de 3600 mg par jour.
Les tumeurs du pancréas observées chez les rats mâles se distinguent considérablement au niveau histologique des tumeurs du pancréas observées chez l'homme.
Les tumeurs chez le rat ressemblent aux tumeurs pancréatiques spontanées rencontrées dans les comparaisons histologiques et dans le groupe de contrôle.
Contrairement aux tumeurs du pancréas observées chez l'homme, les tumeurs observées chez le rat n'étaient pas métastasiantes, étaient non invasives, ne présentaient pas de mutation du gène k-ras, ne se manifestaient que tardivement et n'avaient aucune influence sur la durée de la survie. En tenant compte de ces données et de la supplémentation de gabapentine dans le pancréas du rat, on peut supposer qu'il existe un mécanisme hormonal épigénétique de la tumorogenèse chez le rat. Il semble improbable que ces tumeurs pancréatiques acineuses observées chez le rat mâle aient une quelconque importance quant à un risque cancérogène éventuel chez l'homme et ce, également en ce qui concerne la distance de sécurité donnée.

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