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Information professionnelle sur Oméprazole Sandoz® i.v.:Sandoz Pharmaceuticals AG
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PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principe actif: Omeprazolum ut omeprazolum natricum.
Excipients: Dinatrii edetas, natrii hydroxidum.

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

1 ampoule sèche avec poudre lyophilisée pour préparation pour perfusion contient: 40 mg Omeprazolum.

Indications/Possibilités d’emploi

Oméprazole Sandoz i.v. en tant qu'alternative au traitement oral
Ulcère duodénal, ulcère gastrique, oesophagite de reflux et syndrome de Zollinger-Ellison, lorsqu'un traitement oral est impossible. Le diagnostic sera si possible confirmé par endoscopie.

Posologie/Mode d’emploi

Les recommandations de posologie sont généralement valables pour les adultes et adolescents de plus de 12 ans:
On privilégiera la voie orale. Lorsque cela s'avère impossible, on peut utiliser la voie intraveineuse. En cas d'administration parentérale, il faut tenir compte du fait que des concentrations plasmatiques nettement supérieures sont passagèrement atteintes.
Ulcère duodénal, ulcère gastrique et œsophagite de reflux:
Dans les cas où un traitement orale est inapproprié, par exemple chez les patients très gravement malades, on recommande la perfusion intraveineuse (sur un laps de temps de 20–30 minutes ou plus) d'Oméprazole Sandoz i.v. 40 mg une fois par jour.
Cette posologie provoque une diminution immédiate de l'acidité gastrique d'environ 90% dans un intervalle de 24 heures. Dans certains cas, la dose journalière sera augmentée à 80–120 mg, répartie en 2–3 prises.
Syndrome de Zollinger-Ellison:
La posologie doit être adaptée individuellement. Dans certains cas, la dose journalière sera augmentée à 80–120 mg et répartie en 2–3 prises.
Posologies particulières:
Une adaptation de la posologie n'est pas nécessaire chez les patients souffrant de dysfonction rénale.
La biodisponibilité et le temps de demi-vie plasmatique de l'oméprazole sont augmentés chez les patients présentant des troubles de la fonction hépatique.
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients âgés.
L'expérience dont on dispose concernant le traitement par Oméprazole Sandoz i.v. chez l'enfant est actuellement insuffisante.

Contre-indications

Hypersensibilité connue à l'oméprazole ou à un autre constituant du médicament.

Mises en garde et précautions

En présence de signes inquiétants, comme une perte de poids involontaire significative, des vomissements persistants, une dysphagie, une hématémèse ou une melaena, et si on suspecte un ulcère gastrique, il convient d'en exclure le caractère malin avant l'instauration du traitement. Sans clarification de la malignité, des symptômes peuvent être masqués par le traitement, et le diagnostic peut être retardé.
Vu l'insuffisance d'expérience dont on dispose, Oméprazole Sandoz i.v. ne doit être administré aux enfants qu'en cas d'indication stricte. Au cours du traitement par des médicaments inhibiteurs de l'acidité, la gastrine sérique augmente en réaction à la réduction de la sécrétion acide. La chromogranine A (CgA) augmente également en réaction à la réduction de la sécrétion acide. Le taux accru de CgA peut interférer avec les investigations lors de tumeurs neuro-endocrines. Il est mentionné dans la littérature que tout traitement avec un IPP doit être interrompu 5 à 14 jours avant le dosage de la CgA réalisé dans le cadre du diagnostic ou du contrôle de l'évolution de tumeurs neuroendocrines, étant donné que les taux de CgA accrus par le traitement se normalisent en l'espace de 5 à 14 jours (ou d'une période plus longue dans de rares cas). Ce dosage doit être répété si les taux de CgA sont encore trop élevés après cet intervalle.
La diminution de l'acidité dans l'estomac peut, de manière générale, augmenter le nombre de bactéries dans l'estomac. Un traitement par des substances qui inhibent l'acidité peut entraîner une légère augmentation du risque d'infections gastro-intestinales, notamment par des salmonelles ou par Campylobacter, ou éventuellement par Clostridium difficile chez des patients hospitalisés.
L'administration concomitante d'oméprazole et de médicaments tels que l'atazanavir ou le nelfinavir n'est pas recommandée (voir «Interactions»). L'administration concomitante d'oméprazole et de clopidogrel est déconseillée (voir «Interactions»). Des cas isolés de troubles visuels irréversibles ont été rapportés chez des patients en état critique ayant reçu de l'oméprazole en injection intraveineuse, en particulier à des doses élevées. Aucune relation de cause à effet n'a été prouvée (voir chapitre «Effets indésirables»).
L'oméprazole, comme tous les médicaments bloquant l'acidité gastrique, peut réduire l'absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine) par hypo- ou achlorhydrie. Ceci doit être pris en compte chez les patients ayant des réserves réduites en vitamine B12 ou des facteurs de risque d'absorption réduite lors d'un traitement au long cours.
Fractures osseuses: les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent, surtout lors d'une utilisation prolongée (>1 an) à dose élevée, accroître modérément le risque de fractures de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, en particulier chez les patients âgés ou présentant d'autres facteurs de risque connus. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque de fractures de 10 à 40%. Ce risque accru pourrait aussi être dû partiellement à d'autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être traités conformément aux directives cliniques applicables et recevoir un apport suffisant en vitamine D et en calcium.
Hypomagnésémie: une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traités pendant au moins trois mois, mais dans la majorité des cas pendant un an, par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que l'oméprazole. Des manifestations sérieuses d'hypomagnésémie telles qu'états d'épuisement, tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmies ventriculaires peuvent survenir, mais elles peuvent aussi se développer de façon insidieuse et passer ainsi inaperçues. Après l'administration de magnésium et l'arrêt de la prise de l'IPP, l'hypomagnésémie s'est améliorée chez la plupart des patients affectés. Chez les patients devant recevoir un traitement prolongé ou prenant un IPP en association avec de la digoxine ou d'autres médicaments susceptibles de causer une hypomagnésémie (p.ex. diurétiques), le médecin doit envisager des contrôles périodiques des taux de magnésium au cours du traitement par l'IPP.
Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS): Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas très rares de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zones cutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, le patient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doit envisager d'arrêter Oméprazole Sandoz i.v. La survenue d'un LECS après traitement par un inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avec d'autres inhibiteurs de la pompe à protons.
Comme chez tous les traitements au long cours, en particulier, si la période de traitement excède 1 an, les patients devraient être surveillés régulièrement.

Interactions

Effets de l'oméprazole sur la pharmacocinétique d'autres substances
Absorption: L'inhibition de l'acidité gastrique sous oméprazole ou sous un autre IPP peut provoquer une augmentation ou une réduction de l'absorption de médicaments dont l'absorption est influencée par le pH intragastrique. Comme en cas d'utilisation d'autres inhibiteurs de l'acidité intragastrique, l'absorption de médicaments tels que le kétoconazole, l'itraconazole ou l'erlotinib peut être réduite et l'absorption de médicaments tels que la digoxine peut être accrue au cours d'un traitement par l'oméprazole. L'absorption du kétoconazole et de l'itraconazole est diminuée lors d'un traitement par l'oméprazole, comme par d'autres inhibiteurs de la sécrétion acide ou par des antiacides. La prise concomitante d'oméprazole diminue significativement (d'environ 60%) l'AUC et la concentration plasmatique maximale de l'itraconazole. Chez des sujets sains, l'administration concomitante d'oméprazole (20 mg par jour) et de digoxine a conduit à une augmentation de 10% de la biodisponibilité de la digoxine (chez 2 sujets, l'augmentation a atteint jusqu'à 30%).
On n'a observé aucune interaction avec des antiacides administrés simultanément. De même, aucune interaction avec des aliments n'a été observée.
Métabolisme: L'oméprazole étant métabolisé dans le foie par voie du cytochrome P450 2C19, mais étant aussi un inhibiteur compétitif du CYP3A4 et du CYP2C19, l'élimination de médicaments tels que le diazépam, le cilostazol, la phénytoïne, la warfarine (R-warfarine) et d'autres antagonistes de la vitamine K qui sont en partie métabolisés par le CYP2C19 peut être ralentie. Il est recommandé de surveiller les taux plasmatiques chez les patients traités à la phénytoïne et d'ajuster la posologie au besoin. Une administration concomitante de 20 mg d'oméprazole par jour n'a cependant pas influencé le taux plasmatique de phénytoïne chez les patients sous traitement continu à la phénytoïne. Chez les patients traités à la warfarine ou aux antagonistes de la vitamine K, une surveillance de l'INR est recommandée et une réduction de la dose de warfarine (ou de l'antagoniste de la vitamine K) peut devenir nécessaire bien qu'une administration concomitante de 20 mg d'oméprazole par jour n'influence pas le temps de coagulation chez les patients sous traitement continu à la warfarine. Dans une étude croisée, l'administration de 40 mg d'oméprazole chez des volontaires a augmenté la Cmax et de l'AUC du cilostazol de 18 et de 26% respectivement, et celles d'un métabolite actif du cilostazol de 29 et de 69% respectivement.
L'oméprazole est un substrat du CYP3A4, mais il n'inhibe pas ou n'induit pas cette isoenzyme. Le métabolisme de substrats du CYP3A4 tels que la lidocaïne, la quinine, l'oestradiol, l'érythromycine et le budésonide n'est donc pas influencé par l'oméprazole.
Tacrolimus: Une augmentation du taux sérique de tacrolimus a été rapportée en cas d'utilisation concomitante d'oméprazole. La concentration de tacrolimus et la fonction rénale (clairance de la créatinine) doivent être contrôlées de façon accrue et la dose de tacrolimus doit être ajustée au besoin.
Les résultats de différentes études d'interaction ont montré que l'oméprazole à des doses de 20 à 40 mg n'a aucune influence sur d'autres isoformes du cytochrome P450 jouant un rôle dans la métabolisation. L'oméprazole n'a pas présenté d'interactions avec les substrats du CYP1A2 (caféine, phénacétine, théophylline), du CYP2C9 (S-warfarine, piroxicam, diclofénac, naproxène), du CYP2D6 (métoprolol, propranolol) ou du CYP2E1 (éthanol).
Chez certains patients, on a observé un taux accru de méthotrexate lors d'un traitement concomitant avec un inhibiteur de la pompe à protons. Chez les patients recevant du méthotrexate fortement dosé, il est recommandé de suspendre l'administration d'oméprazole.
Des interactions entre l'oméprazole et des agents antirétroviraux ont été rapportées. La signification clinique et les mécanismes de ces interactions rapportées ne sont pas toujours connus. Un pH intragastrique accru pendant un traitement à l'oméprazole peut éventuellement modifier l'absorption du médicament antirétroviral. D'autres mécanismes d'interaction possibles dépendent du CYP2C19. Pour certains agents antirétroviraux tels que l'atazanavir et le nelfinavir, on a rapporté des taux sériques réduits lors d'une administration concomitante d'oméprazole. Par conséquent, une telle association n'est pas recommandée. L'administration d'oméprazole (40 mg, 1× par jour) chez des sujets sains recevant en même temps de l'atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg a entraîné une réduction considérable de l'exposition à l'atazanavir (réduction de l'AUC, de la Cmax et de la Cmin d'environ 75%). L'augmentation de la dose d'atazanavir à 400 mg n'a pas compensé l'influence de l'oméprazole sur l'exposition à l'atazanavir. Des taux sériques accrus ont été rapportés pour d'autres agents antirétroviraux, par exemple pour le saquinavir. Il existe aussi certains agents antirétroviraux dont le taux sérique reste inchangé lors d'une administration concomitante d'oméprazole.
Une étude auprès de volontaires sains a révélé une interaction pharmacocinétique/pharmacodynamique entre le clopidogrel et l'oméprazole. Dans cette étude, le clopidogrel a été administré à une dose initiale de 300 mg, puis à une dose d'entretien de 75 mg par jour en association avec 80 mg d'oméprazole par jour. Les concentrations plasmatiques du métabolite actif du clopidogrel ont baissé en moyenne de 46% d'après les tests effectués les jours 5, 14 et 29 de l'étude. L'inhibition maximale de l'agrégation plaquettaire après stimulation par ADP a baissé de 16% en moyenne. L'interaction ne peut pas être évitée par un écart temporel entre l'administration du clopidogrel et l'administration de l'oméprazole. Des données contradictoires concernant la pertinence clinique de cette interaction PC/PD en termes de complications cardio-vasculaires sévères ont été rapportées par des études observationnelles et des études cliniques. Dans ces conditions, il est recommandé d'éviter une administration concomitante de clopidogrel et d'oméprazole.
Effets d'autres substances sur la pharmacocinétique de l'oméprazole
Métabolisme: L'oméprazole étant métabolisé par le CYP2C19 et le CYP3A4, les médicaments inhibant le CYP2C19, le CYP3A4 ou les deux (par exemple la clarithromycine ou le voriconazole) peuvent provoquer une augmentation du taux sérique d'oméprazole en inhibant la dégradation de l'oméprazole. L'administration concomitante d'omeprazole et voriconazole provoquait plus que le doublement de la Cmax et de l'AUC d'omeprazole. Un ajustement de la dose d'oméprazole n'est généralement pas nécessaire aux doses usuelles. Les concentrations plasmatiques de l'oméprazole et de la clarithromycine sont accrues dans le cas d'une utilisation concomitante. Les médicaments inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4 (par exemple rifampicine ou millepertuis [Hypericum perforatum]) peuvent réduire le taux sérique d'oméprazole en augmentant le métabolisme de l'oméprazole.
Aucune interaction n'a été constatée avec le métronidazole ou l'amoxicilline. Ces agents antimicrobiens sont utilisés en association avec l'oméprazole pour l'éradication de H. pylori.

Grossesse/Allaitement

Les études menées chez l'animal pour évaluer la toxicité sur la reproduction n'ont pas montré de risques pour les embryons ou fœtus. Comme il n'existe pas d'études contrôlées menées chez des femmes enceintes, il faut être prudent lors de l'utilisation de ces médicaments pendant la grossesse.
L'oméprazole passe en faible quantité dans le lait maternel, mais il est inactivé par l'acide contenu dans l'estomac du nouveau-né. Il est donc peu probable que l'utilisation d'Oméprazole Sandoz i.v. pendant l'allaitement ait des effets sur le nourrisson.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

En raison de ses possibles effets secondaires, Oméprazole Sandoz i.v. peut perturber l'aptitude à la conduite automobile et à l'utilisation de machines.

Effets indésirables

Les effets indésirables suivants ont été observés ou suspectés au cours des études cliniques portant sur l'oméprazole et/ou depuis sa mise sur le marché. Aucun d'entre eux n'était dépendant de la dose.
Définitions adoptées pour la fréquence des effets indésirables:
«Très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100 à <1/10), «occasionnels» (≥1/1000 à <1/100), «rares» (≥1/10'000 à <1/1000), «très rares» (<1/10'000).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare: Thrombopénie, leucopénie, agranulocytose et pancytopénie.
Affections du système immunitaire
Rares: Réactions d'hypersensibilité, par exemple œdème angioneurotique, hausse de température et réaction anaphylactique/choc.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Rares: Hyponatrémie.
Très rares: Hypomagnésémie (voir «Mises en garde et précautions»); une hypomagnésémie sérieuse peut entraîner une hypocalcémie. Une hypomagnésémie peut entraîner une hypokaliémie.
Affections psychiatriques
Occasionnels: Troubles du sommeil.
Rares: Agitation, agressivité, dépression, hallucination.
Affections du système nerveux
Fréquent: Céphalées.
Occasionnel: Vertige, obnubilation, paresthésie et somnolence.
Rare: Altérations du sens gustatif.
Affections oculaires
Rares: Vision floue.
Affections congénitales, familiales et génétiques
Rares: Constriction des voies respiratoires.
Affections gastro-intestinaux
Fréquent: Diarrhée, constipation, douleurs abdominales, nausées, vomissements et ballonnement, polypes bénins sur les glandes du fundus.
Rare: Sécheresse de la bouche, stomatite, candidose gastro-intestinale, colite microscopique.
En relation avec la durée du traitement, des dilatations polypeuses de la muqueuse gastrique, dont l'histologie correspond le plus souvent à celle de kystes glandulaires, peuvent apparaître sous oméprazole. Celles-ci sont bénignes et en partie réversibles. Leur signification n'est pas claire actuellement.
Affections hépatobiliaires
Occasionnel: Taux accrus d'enzymes hépatiques.
Rare: Hépatite avec ou sans ictère, insuffisance hépatique et encéphalopathie chez des patients souffrant de graves hépatopathies préexistantes.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Occasionnel: Eruption cutanée (rash/urticaire), dermatite et/ou prurit.
Rare: Photosensibilité, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) et alopécie.
Lupus érythémateux cutané subaigu (voir «Mises en garde et précautions»).
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
Occasionnels: Fracture de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale.
Rare: Douleurs musculaires et articulaires et/ou myasthénie.
Affections du rein et des voies urinaires
Rares: Néphrite interstitielle.
Affections des organes de reproduction et du sein
Rares: Gynécomastie.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Occasionnel: Malaise.
Rare: Transpiration exagérée, œdème périphérique.

Surdosage

Des cas de surdosage en oméprazole n'ont été que rarement signalés. Dans la littérature, on décrit des surdosages consistant en des prises unitaires allant jusqu'à 560 mg. On a rapporté des cas où les patients avaient pris en une fois jusqu'à 2400 mg d'oméprazole, ce qui représente 120 fois la dose normale recommandée. Dans les cas de surdosage en oméprazole, on a décrit des nausées, des vomissements, des vertiges, des douleurs abdominales, une diarrhée et des céphalées. Dans des cas isolés, on a aussi signalé une apathie, une dépression et une confusion mentale. Tous les symptômes liés à un surdosage en oméprazole ont été transitoires. Ces surdosages n'ont jamais eu de conséquences graves. La vitesse d'élimination est restée inchangée après la prise de doses fortes (cinétique de premier ordre) et aucun traitement particulier n'a été nécessaire.
Dans des études cliniques, des doses uniques jusqu'à 270 mg i.v. et des doses multiples s'élevant jusqu'à 650 mg i.v. sur trois jours ont été administrées sans entraîner d'effets indésirables dose-dépendants.

Propriétés/Effets

Code ATC: A02BC01
Pharmacodynamie
L'oméprazole est un inhibiteur de la pompe à protons spécifique des cellules pariétales. Administré en dose journalière unique, il entraîne une inhibition réversible de la sécrétion acide de l'estomac. L'oméprazole, un mélange racémique de deux énantiomères actifs, diminue la sécrétion acide gastrique par un mécanisme d'action ciblé.
Site et mécanisme d'action
L'oméprazole est une base faible; il est concentré dans le milieu fortement acide des canalicules intracellulaires de la cellule pariétale, où il est converti en sa forme active qui inhibe l'enzyme H+/K+-ATPase – la pompe à protons.
Cet effet qui s'exerce sur l'étape finale de la sécrétion acide est dose-dépendant; il inhibe très efficacement la sécrétion acide basale comme la sécrétion stimulée, quelle que soit la nature du stimulus.
Tous les effets pharmacodynamiques observés peuvent être expliqués par l'action de l'oméprazole sur la sécrétion acide gastrique.
Effet sur la sécrétion gastrique
Les doses d'Oméprazole Sandoz i.v. administrées par voie intraveineuse inhibent également la sécrétion acide de manière dose-dépendante. Pour obtenir immédiatement une diminution de l'acidité gastrique semblable à celle atteinte après la prise répétée de 20 mg d'Oméprazole Sandoz i.v. per os, une dose initiale de 40 mg d'Oméprazole Sandoz i.v. est recommandée. Les solutions d'Oméprazole Sandoz i.v. pour préparation pour perfusion permettent ainsi d'obtenir immédiatement une inhibition de la sécrétion acide, et une diminution de l'acidité gastrique de 90% en moyenne en l'espace de 24 heures.
En diminuant la sécrétion acide, et par conséquent l'acidité gastrique, l'oméprazole réduit et normalise de manière dose-dépendante la durée d'exposition de l'œsophage à l'acide chez les patients souffrant de reflux gastro-œsophagien.
L'inhibition de la sécrétion acide est en étroite corrélation avec l'AUC de l'oméprazole et non avec la concentration plasmatique effective de ce dernier au moment considéré.
On n'observe pas de tachyphylaxie pendant le traitement avec l'oméprazole.
Autres effets en relation avec l'inhibition de l'acidité
On a constaté aussi bien chez l'enfant que chez l'adulte, pendant un traitement prolongé par l'oméprazole, une augmentation du nombre de cellules ECL (cellules entérochromaffine-like), ce qui peut éventuellement s'expliquer par l'augmentation du taux sérique de gastrine.
La diminution de l'acidité dans l'estomac peut, de manière générale, augmenter le nombre de bactéries dans l'estomac. Un traitement par des substances qui inhibent l'acidité peut entraîner une légère augmentation du risque d'infections gastro-intestinales, notamment par des salmonelles ou par Campylobacter, ou éventuellement par Clostridium difficile chez des patients hospitalisés.

Pharmacocinétique

Distribution
Le taux de liaison de l'oméprazole aux protéines plasmatiques est d'environ 95%. Le volume de distribution est d'environ 0,3 l/kg chez les volontaires sains. Des valeurs semblables ont été mesurées chez les patients insuffisants rénaux. Chez les patients âgés ou souffrants de dysfonctionnement hépatique, le volume de distribution est légèrement diminué.
Métabolisme
L'oméprazole est métabolisé essentiellement au niveau du foie, où il est entièrement transformé par la voie enzymatique du cytochrome P450. La majeure partie est métabolisée par des isoformes spécifiques et polymorphes du CYP2C19 (S-méphénytoïne hydroxylase). Celles-ci sont responsables de la formation de l'hydroxy-oméprazole, métabolite principal dans le plasma. Le reste du métabolisme dépend de l'isoenzyme spécifique CYP3A4, responsable de la formation de sulfone d'oméprazole.
Etant donné que l'oméprazole provoque une inhibition compétitive du CYP2C19, il existe un risque d'interaction métabolique entre l'oméprazole et les autres substances qui sont métabolisées par le CYP2C19 (voir aussi le paragraphe «Interactions»). Ce risque est accru chez les «métaboliseurs lents» CYP2C19 («polymorphisme de la méphénytoïne», 3–5% des sujets de race blanche). L'oméprazole n'a pas le potentiel d'inhiber le métabolisme des autres substrats du CYP3A4 en raison de sa faible affinité pour le CYP3A4.
Les paramètres mentionnés ci-dessous reflètent essentiellement la pharmacocinétique chez des personnes dont l'enzyme CYP2C19 est fonctionnelle (métaboliseurs rapides).
Aucun des métabolites de l'oméprazole n'exerce un effet sur la sécrétion acide.
Elimination
La clairance plasmatique totale après l'administration d'une dose unique est de 30 à 40 l/h. La demi-vie d'élimination plasmatique de l'oméprazole est généralement inférieure à une heure aussi bien après une dose unique qu'après des doses quotidiennes répétées. L'aire sous la courbe de la concentration plasmatique (AUC) augmente après des administrations répétées d'oméprazole. Cette augmentation est dose-dépendante et résulte en une relation dose - aire sous la courbe (AUC) non linéaire après administrations répétées. Cette dépendance du temps et de la dose est due à une diminution du métabolisme de premier passage et de la clairance systémique probablement causée par inhibition de l'enzyme CYP2C19 par l'oméprazole et/ou ses métabolites sulfonés. L'oméprazole est entièrement éliminé du plasma, sans entraîner d'accumulation dans le cadre d'une utilisation normale.
80% d'une dose administrée par voie orale ou intraveineuse sont éliminés sous forme de métabolite par les urines, le reste l'étant par la voie biliaire et les fèces.
Cinétique pour certains groupes de patients
Environ 3% de la population caucasienne et environ 15 à 20% de la population asiatique ne possèdent pas d'enzyme CYP2C19 fonctionnelle et sont appelés des métaboliseurs lents. Chez ces individus, le métabolisme de l'oméprazole est catalysé essentiellement par le CYP3A4. Après l'administration quotidienne répétée de 20 mg d'oméprazole, l'AUC moyenne chez les métaboliseurs lents était 5 à 10 fois supérieure à celle observée chez les métaboliseurs rapides. Les concentrations plasmatiques maximales étaient en moyenne 3 à 5 fois supérieures. L'importance clinique de cette exposition accrue est inconnue, mais il existe des indices suggérant que les métaboliseurs lents sont exposés à un risque accru d'effets indésirables en raison de leur exposition à l'oméprazole plus élevée.
Enfants
D'après les données disponibles, dans la fourchette des doses recommandées la pharmacocinétique chez l'enfant (à partir de 12 mois) est comparable à celle observée chez l'adulte.
Perturbation de la fonction rénale
La biodisponibilité systémique n'est pas modifiée chez les patients avec une fonction rénale réduite.
Perturbation de la fonction hépatique
Chez les patients insuffisants hépatiques, l'AUC est augmentée, mais cela n'entraîne pas d'accumulation de l'oméprazole lorsqu'il est donné en dose journalière unique.

Données précliniques

Des études menées chez des rats traités par l'oméprazole pendant toute la durée de la vie ont montré une hyperplasie des cellules ECL gastriques ainsi que des carcinoïdes. Diverses études permettent de conclure qu'il s'agit d'une réaction secondaire à l'augmentation massive du taux sérique de gastrine chez le rat. Des carcinoïdes à cellules ECL n'ont été observés ni chez la souris ni chez le chien. Les études de mutagénicité n'ont pas montré le moindre signe d'effet mutagène et on n'a pas non plus observé d'effets sur la fertilité et le développement de la descendance.

Remarques particulières

Incompatibilités
Il ne faut pas mélanger la solution pour perfusion à d'autres médicaments.
Stabilité
Conserver dans l'emballage original, à température ambiante (15–25°C), à l'abri de la lumière et hors de la portée des enfants.
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
Remarques concernant la manipulation
Pour préparer la solution pour perfusion prête à l'emploi, diluer Oméprazole Sandoz i.v. préparation pour perfusion dans 100 ml d'une solution de NaCl physiologique pour perfusions ou dans 100 ml d'une solution de glucose à 5% pro infusione (ne pas utiliser d'autres solutions pour perfusion). Administrer la perfusion sur une durée de 20–30 minutes ou plus. La solution pour perfusion prête à l'emploi doit être utilisée dans les 12 heures qui suivent sa préparation si elle est diluée dans du NaCl, et dans les 6 heures si elle est préparée dans du glucose. La stabilité physico-chimique de la préparation prête à l'emploi est prouvée pour cette durée. Pour des raisons d'ordre microbiologique, il faut utiliser la solution préparée immédiatement après la reconstitution.
La solution préparée ne doit pas être mélangée à d'autres médicaments ou être administrée dans la même perfusion que d'autres médicaments.

Numéro d’autorisation

57841 (Swissmedic)

Présentation

Oméprazole Sandoz i.v. ampoule de substance sèche pour préparation pour perfusion: 5 [B]

Titulaire de l’autorisation

Sandoz Pharmaceuticals SA, Risch; domicile: Rotkreuz

Mise à jour de l’information

Octobre 2017

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