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Grossesse/Allaitement

Grossesse
Risque lié à lépilepsie et aux antiépileptiques en général
On a montré que le taux de malformations congénitales dans la descendance de femmes épileptiques est deux à trois fois plus élevé que le taux d’environ 3% constaté dans la population générale. Chez les femmes traitées, une augmentation des malformations congénitales a surtout été observée chez celles recevant une association thérapeutique; il n’a cependant pas été possible d’élucider quelle était la part de responsabilité du traitement respectif et/ou de la maladie. Un traitement antiépileptique efficace ne doit pas être interrompu pendant la grossesse car une aggravation de la maladie est liée à des risques aussi bien pour la mère que pour l’enfant à naitre (voir également ci-dessous, «Risques liés à l'oxcarbazépine pour l'enfant»)..
Risques liés à loxcarbazépine pour l'enfant
Les données cliniques concernant l’administration d’oxcarbazépine chez l’être humain pendant la grossesse sont limitées. Les malformations congénitales le plus fréquemment associées au traitement par oxcarbazépine sont la communication inter-ventriculaire, la communication inter-auriculoventriculaire, la fente palatine/bec-de-lièvre, le syndrome de Down, la dysplasie de la hanche (unilatérale ou bilatérale), la sclérose tubéreuse et la malformation congénitale des oreilles, de l'appareil urogénital et du système nerveux. De plus, des troubles de la coagulation ont été signalés chez les nouveau-nés après exposition intra-utérine (voir également «Surveillance et prévention – nouveau-nés»).
Selon les données d’un registre nord-américain des grossesses, la fréquence des malformations congénitales graves, définies comme une anomalie structurale ayant une importance chirurgicale, médicale ou esthétique, diagnostiquées dans les 12 semaines après la naissance, était de 2,0% (IC à 95%, de 0,6 à 5,1%), quand la mère avait reçu un traitement par oxcarbazépine en monothérapie au cours du premier trimestre. Par rapport aux femmes n’ayant pas pris d’anticonvulsivants pendant la grossesse, le risque relatif (RR) d’une anomalie congénitale chez les femmes enceintes traitées par oxcarbazépine est de 1,6, IC à 95% de 0,46 à 5,7.
Les résultats des études en termes de risque de troubles du développement du système nerveux chez les enfants ayant été exposés à l’oxcarbazépine pendant la grossesse sont contradictoires et un risque ne peut pas être exclu.
Des études menées chez l'animal ont mis en évidence une augmentation de l'incidence de la mortalité embryo-fœtale, un retard de croissance et des cas isolés de malformations congénitales à des doses toxiques pour la mère (cf. «Données précliniques»).
Compte tenu de ces données:
Si une grossesse survient sous le traitement par Apydan extent, si elle est prévue, ou s'il faut débuter un traitement par Apydan extent pendant une grossesse, il faut réévaluer la nécessité du traitement par Apydan extent sur la base d'une évaluation des risques et bénéfices pour la patiente et pour l'enfant. Ceci est particulièrement important pendant les 3 premiers mois de la grossesse. Il faut administrer la plus faible dose efficace. Chez les femmes en âge de procréer, Apydan extent doit, dans la mesure du possible, mais au moins pendant les 3 premiers mois de la grossesse, être utilisé en monothérapie. Le potentiel de malformations congénitales est plus élevé chez la descendance des femmes traitées par des associations thérapeutiques que chez des femmes traitées en monothérapie. Les patientes doivent être informées d'un risque éventuellement accru de malformations congénitales et des possibilités du diagnostic prénatal.
Surveillance et prévention
Certains antiépileptiques peuvent contribuer à une carence en acide folique, un facteur possible de malformations congénitales. La complémentation en acide folique avant et pendant la grossesse est donc recommandée. Vu que l'efficacité de cette mesure n'est pas démontrée, la possibilité d'un diagnostic prénatal spécifique doit être proposé également aux femmes qui prennent de l'acide folique en complément.
Les données provenant d'un nombre limité de femmes montrent que le taux plasmatique du métabolite actif de l'oxcarbazépine, le dérivé 10-monohydroxy (DMH), peut progressivement diminuer pendant la grossesse. Il est recommandé de surveiller étroitement la réponse clinique des femmes qui prennent de l'oxcarbazépine pendant la grossesse, pour pouvoir assurer un contrôle adéquat des crises. Une recherche de modification du taux plasmatique de DMH doit être envisagée. Si la dose a été augmentée pendant la grossesse, un contrôle du taux plasmatique de DMH doit également être considéré après la naissance.
Nouveau-nés
Des troubles de la coagulation sanguine dus aux médicaments antiépileptiques ont été rapportés chez les nouveau-nés exposés aux antiépileptiques pendant la vie intra-utérine. Les nouveau-nés doivent par conséquent recevoir de la vitamine K1. Par mesure de précaution, l’administration de vitamine K1 de façon préventive durant les dernières semaines de la grossesse peut aussi être envisagée.
Une hypocalcémie consécutive à des perturbations du métabolisme phosphocalcique et de la minéralisation osseuse a été observée dans de rares cas chez le nouveau-né lors d’un traitement maternel par des antiépileptiques pendant la grossesse. De plus, dans des cas isolés, un syndrome d'abstinence néonatale a été signalé chez le nouveau-né après exposition intra-utérine à l'oxcarbazépine.
Femmes en âge de procréer et mesures contraceptives
Les femmes en âge de procréer doivent être avisées d’utiliser des méthodes contraceptives hautement efficaces lors du traitement par Apydan extent (non hormonales de préférence; p. ex. implants intra-utérins). Apydan extent peut entraîner une perte de l’effet thérapeutique des contraceptifs oraux contenant de l’éthinylestradiol (EE) et du lévonorgestrel (LNG) (cf. «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).
Allaitement
Chez l'être humain, l'oxcarbazépine et son métabolite actif (DMH) sont excrétés dans le lait maternel.
Des données limitées indiquent que les concentrations plasmatiques de DMH des nourrissons allaités correspondent à jusqu'à 5% de la concentration plasmatique de DMH maternel. Même si l'exposition semble être faible, un risque pour le nourrisson ne peut pas être exclu. Lorsqu'il s'agit de prendre la décision d'allaiter ou non pendant l'utilisation de Apydan extent, il faut donc tenir compte aussi bien du bénéfice de l'allaitement que du risque éventuel d'effets secondaires pour le nourrisson. En cas d'allaitement, le nourrisson doit être surveillé pour déceler l'apparition d'effets secondaires tels qu'une somnolence ou une faible prise de poids.

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