Données précliniquesLes effets précliniques ont uniquement été observés pour des expositions largement supérieures aux expositions maximales chez l’homme, ce qui signifie qu’ils sont peu pertinents pour l’utilisation clinique.
Le résultat d’une étude de toxicité de quatre semaines sur des chiens soumis à une photophérèse extracorporelle de 1–2 J/cm² pendant 8 séances, au cours de la quelle l’Uvadex a été ajouté au «buffy coat» à une concentration de 100 et 500 ng/ ml, n’a montré aucune toxicité manifeste.
Les études de toxicologie de la reproduction effectuées sur des rats indiquent que le méthoxsalène a un effet négatif sur la croissance fœtale, les capacités vitales et le développement morphologique à des doses provoquant une toxicité significative chez la mère.
Le potentiel de phototoxicité a été largement étudié sur des modèles animaux. Des manifestations de phototoxicité ont été constatées sur la peau et les yeux après administration orale, ainsi que dans le foie après administration intrapéritonéale. Les études en médecine humaine ont montré que les réactions phototoxiques sont peu probables si l’exposition systémique n’atteint pas au moins 30 ng/ml. Comme la concentration plasmatique moyenne de méthoxsalène après réinjection du plasma enrichi de leucocytes à l’issue de la photophérèse extracorporelle est inférieure à la limite détectable (10 ng/ml), les résultats des études animales sont d’une pertinence limitée dans le contexte d’utilisation de l’Uvadex.
Quelques études expérimentales indiquent que le méthoxsalène est susceptible d’augmenter le risque de développement d’un cancer de la peau en raison des effets des UV. Il a été démontré que le méthoxsalène non photoactivé induisait des mutations génétiques dans les bactéries ainsi que des déséquilibres chromosomiques et des échanges de chromatides sœurs dans les cultures de cellules de mammifères. En outre, il a été rapporté que le méthoxsalène provoquait une augmentation des tumeurs rénales et sous-cutanées ainsi que des tumeurs pulmonaires, chez les rats mâles, après administration orale de 37,5 et 75 mg/kg/jour (5× par semaine) sur une période allant jusqu’à deux ans.
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