OEMédCompositionPrincipe actif: Diclofénac sodique.
Excipients: Aromatica: Aspartamum (E951), Natrii cyclamas (E952), Vanillinum et alia; Excipiens pro compresso. Arôme cerise.
1 comprimé effervescent contient 173,5 mg de sodium = 7,5 mmol.
Forme galénique et quantité de principe actif par unité1 comprimé effervescent contient 25 mg de diclofénac sodique.
Indications/Possibilités d’emploiRELOVA Dolo est homologué pour l’automédication dans le traitement à court terme, de trois jours au maximum, dans les indications suivantes: céphalées, douleurs dentaires, douleurs menstruelles, douleurs articulaires et ligamentaires, douleurs dorsales, douleurs provoquées par des blessures ainsi que pour faire baisser la fièvre lors d’états grippaux.
Posologie/Mode d’emploiAdultes et adolescents au-dessus de 16 ans: 1 comprimé effervescent jusqu’à 3 fois par jour. Intervalle entre 2 prises: 4–6 heures.
Dose maximale en automédication: 3 comprimés effervescents (75 mg de diclofénac sodique) par 24 heures. En l’absence de prescription médicale, RELOVA Dolo est destiné à un traitement de courte durée, de 3 jours au maximum. Prendre les comprimés effervescents de préférence avant les repas. Diluer complètement les comprimés effervescents dans un verre d’eau (au minimum 100 ml) puis boire.
Enfants de moins de 16 ans: L’utilisation et la sécurité d’emploi de RELOVA Dolo n’ont pas été étudiées jusqu’ici chez l’enfant de moins de 16 ans.
Contre-indicationsHypersensibilité connue au principe actif, le diclofénac, ou à un autre anti-inflammatoire non stéroïdien ou à l’un des excipients du médicament (voir «Composition»).
Antécédents de bronchospasmes, de rhinite aiguë, de polype de la muqueuse nasale, d’urticaire ou de symptômes de type allergique suite à la prise d’acide acétylsalicylique ou d’un autre AINS.
Durant le dernier trimestre de la grossesse et en période d’allaitement (voir «Grossesse/Allaitement»).
Ulcère gastrique et/ou duodénal actif, hémorragie ou perforation gastro-intestinales.
Affections intestinales inflammatoires telles que maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique.
Insuffisance cardiaque sévère (NYHA III–IV).
Troubles sévères de la fonction hépatique (cirrhose du foie et ascite).
Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min).
Traitement des douleurs postopératoires après un pontage aorto-coronaire (ou après l’utilisation d’une réanimation cardio-respiratoire).
Le produit contient de l’aspartame. En conséquence, les patients présentant la maladie métabolique héréditaire phénylcétonurie ne doivent pas prendre RELOVA Dolo.
Mises en garde et précautionsUlcérations gastro-intestinales, hémorragies ou perforations peuvent survenir lors d’un traitement par des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), sélectifs de la COX-2 ou non sélectifs, à tout moment et sans symptômes évocateurs ou indices dans l’anamnèse. Ce risque peut être minimisé en administrant la dose efficace la plus faible et pendant une durée de traitement aussi courte que possible.
Certains inhibiteurs sélectifs de la COX-2 ont montré dans des études contrôlées par placebo un risque accru de complications thrombotiques cardio- et cérébrovasculaires. Une corrélation directe entre ce risque et la sélectivité COX-1/COX-2 des différents AINS n’a pas encore été montrée. Etant donné qu’aucune donnée issue d’études cliniques comparables n’est actuellement disponible pour le diclofénac sodique à la posologie maximale et dans le cadre d’un traitement à long terme, une augmentation analogue du risque ne peut être exclue. Par conséquent, jusqu’à ce que de telles données soient disponibles, le diclofénac sodique sera administré uniquement après évaluation minutieuse du rapport bénéfice/risque en cas de cardiopathie coronarienne avérée, de maladies cérébrovasculaires, d’artériopathies obstructives périphériques ou aux patients présentant d’importants facteurs de risque (p.ex. hypertension, hyperlipidémie, diabète sucré, tabagisme). En raison de ce risque, il convient également d’administrer la dose efficace la plus faible et pendant une durée de traitement aussi courte que possible.
Les effets rénaux des AINS comprennent une rétention hydrique avec des œdèmes et/ou une hypertension artérielle. Chez les patients présentant des troubles de la fonction cardiaque et d’autres états prédisposant à la rétention hydrique, le diclofénac sodique devra être administrée avec précaution. La prudence est également de rigueur chez des patients traités de manière concomitante par des diurétiques ou des IEC ainsi que chez ceux présentant un risque accru d’hypovolémie. La surveillance de la fonction rénale est recommandée par mesure de précaution dans de tels cas si RELOVA Dolo est utilisé.
Comme avec tout AINS, des réactions allergiques y compris des réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes peuvent également survenir sans antécédent d’exposition au diclofénac.
Des réactions cutanées graves, dont certaines à issue fatale, telles que dermatite exfoliative, syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique ont été très rarement rapportées avec l’utilisation d’AINS, y compris RELOVA Dolo (voir «Effets indésirables»). L’incidence de ces effets indésirables semble plus importante chez les patients en début de traitement, le délai d’apparition se situant dans la majorité des cas dans le premier mois de traitement. Le traitement par RELOVA Dolo doit être arrêté dès les premiers signes d’un rash cutané, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe d’hypersensibilité.
Dans les cas suivants, la prudence est recommandée ou RELOVA Dolo ne doit être utilisé que sur prescription médicale et sous surveillance du médecin:
– Patients présentant un asthme, une rhinite allergique chronique, une tuméfaction de la muqueuse nasale (soit des polypes), une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou une infection chronique des voies respiratoire (spécialement si liée à des symptômes de type rhinite allergique). Ces patients réagissent plus fréquemment lors de la prise d’AINS, avec p.ex. des exacerbations de l’asthme (appelé intolérance aux analgésiques/asthme dû aux analgésiques), un oedème de Quincke ou une crise d’urticaire, comparé aux autre patients. En conséquence, une précaution spéciale est recommandée pour de tels patients (traitement d’urgence disponible). Ceci est également applicable aux patients réagissant à d’autres substances par exemple sous forme de réactions cutanées, prurit ou urticaire.
– Lors de troubles gastro-intestinaux, d’antécédent d’ulcère ainsi que lors de troubles de la fonction hépatique. Hémorragies gastro-intestinales, ulcérations et perforations peuvent survenir à tout moment lors du traitement, sans symptôme évocateur ou indices dans l’anamnèse et ceci particulièrement chez la personne âgée. En présence de ces complications rares, l’administration de diclofénac doit être immédiatement arrêtée. Il est recommandé de chercher la posologie efficace la plus faible possible et de la maintenir chez les patients avec antécédents d’ulcère, particulièrement s’il s’agit d’ulcères compliqués par des hémorragies ou perforation, ainsi que pour les patients âgés afin de diminuer le risque de toxicité gastro-intestinale chez ces patients. Un traitement concomitant par des agents protecteurs de la muqueuse (p.ex. inhibiteurs de la pompe à protons ou misoprostol) doit être envisagé chez ces patients ainsi que chez les patients nécessitant l’utilisation concomitante de médicaments contenant de faibles doses d’acide acétylsalicylique (AAS/aspirine) ou d’autres médicaments susceptibles d’augmenter le risque gastro-intestinal.
– En cas d’insuffisance rénale.
– En cas d’insuffisance cardiaque.
– En cas d’insuffisance hépatique.
– Parce que le diclofénac peut transitoirement inhiber l’agrégation plaquettaire, une surveillance attentive est indiquée chez les patients présentant des troubles de la coagulation sanguine.
– Généralement, l’utilisation de RELOVA Dolo est recommandée uniquement pour une durée de quelques jours dans les indications mentionnées. Dans le cas où, contrairement aux recommandations d’utilisation, RELOVA Dolo est administré sur une période plus longue, il est conseillé, comme pour tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens, de contrôler régulièrement la formule sanguine.
– Chez les patients très âgés, la prudence est recommandée pour des considérations médicales de principe. En particulier, l’administration de la posologie efficace la plus faible possible est recommandée chez les patients âgés affaiblis ou de faible poids corporel.
De par ses propriétés pharmacodynamiques, RELOVA Dolo peut, tout comme d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, masquer une symptomatologie infectieuse.
Comme avec d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, une ou plusieurs enzymes hépatiques peuvent augmenter sous RELOVA Dolo. Cette observation a été faite avec le diclofénac au cours d’études cliniques à des posologies de 50 mg à 150 mg par jour et peut apparaître chez environ 15% des patients mais s’accompagne cependant rarement de symptômes cliniques. L’importance clinique de ce phénomène n’est pas connue. Dans la majorité des cas, ces augmentations restent dans les limites des valeurs normales. Occasionnellement (soit pour 2,5% des cas), des augmentations modérées ont été observées (≥3–<8× la limite supérieure de la norme), alors que l’incidence des augmentations nettes (≥8× la limite supérieure de la norme) s’élevait à 1% environ. Dans les études cliniques susmentionnées, les augmentations d’enzymes hépatiques entraînèrent, dans 0,5% des cas, des lésions hépatiques manifestes. Après arrêt de la préparation, cette augmentation est en général réversible. Dans le cas où RELOVA Dolo serait prescrit pour une durée prolongée, la surveillance régulière de la fonction hépatique est recommandée.
Il convient d’arrêter l’administration de RELOVA Dolo lorsque des paramètres suggérant des anomalies de la fonction hépatique persistent, voire s’aggravent, lorsqu’il se développe des signes ou des symptômes d’affection hépatique (p.ex. hépatite), ou encore d’autres manifestations (p.ex. éosinophilie, éruption cutanée, etc.). En plus des augmentations d’enzymes hépatiques, de rares cas de réactions hépatiques graves, y compris des ictères et dans des cas isolés des hépatites fulminantes avec issue fatale, ont été rapportés.
Une hépatite peut se produire sans symptômes annonciateurs. La prudence s’impose lors de l’administration de RELOVA Dolo aux patients atteints de porphyrie hépatique, étant donné que le médicament peut déclencher une crise.
RELOVA Dolo contient du lactose. En conséquence, ce médicament ne doit pas être administré en cas d’intolérance au galactose, d’un déficit en lactase ou d’un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose.
Les personnes qui suivent un régime alimentaire pauvre en sodium doivent prendre en considération la teneur en sodium du médicament (voir «Composition»).
InteractionsLithium, digoxine: RELOVA Dolo peut augmenter la concentration plasmatique du lithium ou de la digoxine en cas d’administration concomitante. Le contrôle du taux sanguin du lithium ou de la digoxine est recommandé.
Diurétiques et antihypertenseurs: comme d’autres AINS, le diclofénac peut réduire l’action antihypertensive des diurétiques ou des antihypertenseurs (p.ex. bêtabloquants, inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine [IECA]) lorsqu’ils sont pris simultanément. En conséquence, une administration concomitante doit s’exercer avec prudence et les patients doivent avoir leur pression sanguine régulièrement contrôlée, spécialement les patients âgés. Les patients doivent être bien hydratés; surveiller la fonction rénale en début de traitement associé, puis régulièrement par la suite, particulièrement avec les diurétiques et les IECA car le risque de néphrotoxicité est plus élevé. Le traitement simultané par un diurétique d’épargne potassique peut s’accompagner d’une hyperkaliémie; il est donc nécessaire de contrôler souvent les taux de potassium (voir «Mises en garde et précautions»).
AINS et corticostéroïdes: l’administration de diclofénac avec un autre AINS systémique ou un corticoïde peut augmenter la fréquence des effets gastro-intestinaux indésirables (voir «Mises en garde et précautions»).
Anticoagulants et antiagrégants plaquettaires: bien que les examens cliniques ne semblent pas indiquer que RELOVA Dolo influence l’effet des anticoagulants, il existe des rapports isolés mentionnant une augmentation du risque hémorragique en cas d’administration simultanée de diclofénac et d’anticoagulants. Dans ce cas, une étroite surveillance est de rigueur.
Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS): l’administration concomitante d’AINS systémiques et d’ISRS peut augmenter le risque d’hémorragie gastro-intestinale (voir «Mises en garde et précautions»).
Antidiabétiques: les essais cliniques ont montré que le diclofénac peut être administré en même temps que des antidiabétiques oraux, sans en modifier l’effet clinique. On a toutefois rapporté des cas isolés de réactions hypoglycémiques et hyperglycémiques après administration de diclofénac, rendant nécessaire une adaptation de la posologie antidiabétique. C’est pourquoi, par mesure de précaution, il est recommandé de surveiller la glycémie au cours du traitement.
Méthotrexate: la prudence est de mise lorsque les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont administrés moins de 24 heures avant ou après un traitement par le méthotrexate, car les taux sanguins de méthotrexate et sa toxicité peuvent augmenter.
Ciclosporine: l’effet néphrotoxique de la ciclosporine peut se renforcer en raison de l’effet des anti-inflammatoires non stéroïdiens sur les prostaglandines rénales. De ce fait, le diclofénac doit être administré à des doses plus faibles que celles employées chez les patients ne recevant pas de ciclosporine.
Antibiotiques de type quinolones: on a rapporté des cas isolés de convulsions qui étaient vraisemblablement dues à l’association de quinolones et d’anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Grossesse/Allaitement1et 2trimestres: Les études animales n’ont mis en évidence aucun signe d’effet tératogène. Toutefois, aucune étude contrôlée n’a été réalisée chez la femme enceinte. La prudence est requise lors de l’utilisation pendant les 1et 2trimestres.
3trimestre: L’inhibition de la synthèse des prostaglandines pendant le dernier trimestre de la grossesse peut provoquer une fermeture prématurée du canal artériel (canal de Botal) et également influencer le travail (inhibition des contractions de l’utérus). Le diclofénac est contre-indiqué pendant le 3trimestre de la grossesse.
Allaitement
Les AINS passent dans le lait maternel. Par mesure de prudence, le diclofénac ne doit pas être pris par les femmes qui allaitent.
Fertilité
Comme pour les autres AINS, l’utilisation de RELOVA Dolo peut altérer la fertilité féminine et son administration n’est donc pas recommandée chez les femmes qui souhaitent avoir un enfant. Chez les femmes qui ont des difficultés à concevoir ou qui subissent des examens de fertilité, l’interruption de RELOVA Dolo doit être envisagée.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesLes patients qui ressentent des vertiges ou d’autres troubles nerveux centraux y compris des troubles visuels doivent renoncer à conduire un véhicule ou utiliser des machines.
La prise de RELOVA Dolo peut affecter la capacité de réaction, de sorte que l’aptitude à la conduite d’un véhicule et à l’utilisation de machines peut être entravée (voir «Effets indésirables»).
Effets indésirablesLes effets indésirables décrits – y compris ceux observés avec des formes de diclofénac plus fortement dosées et lors d’une utilisation prolongée – ont été les suivants:
Fréquences
Très fréquent (>1/10), fréquent (>1/100 <1/10), occasionnel (>1/1000 <1/100), rare (>1/10’000 <1/1000), très rare (<1/10’000).
Système sanguin et lymphatique
Très rare: thrombopénie, leucopénie, anémie (y compris anémie hémolytique et aplasique), agranulocytose.
Système immunitaire
Rare: hypersensibilité, réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes (y compris hypotension artérielle et choc).
Très rare: oedème angioneurotique (y compris oedème de la face).
Affections psychiatriques
Très rare: désorientation, dépression, insomnie, cauchemars, irritabilité, trouble psychotique.
Système nerveux
Fréquent: céphalées, étourdissements.
Rare: somnolence.
Très rare: paresthésies, troubles de la mémoire, convulsions, anxiété, tremblements, méningite aseptique, altérations du goût, accident vasculaire cérébral.
Yeux
Très rare: troubles visuels, vision trouble, diplopie.
Oreille et oreille interne
Fréquent: vertiges.
Très rare: acouphènes, baisse de l’ouïe.
Coeur
Très rare: palpitations cardiaques, douleurs thoraciques, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde.
Vaisseaux
Très rare: hypertension artérielle, vascularite.
Organes respiratoires
Rare: asthme (y compris dyspnée).
Très rare: pneumonie.
Troubles gastro-intestinaux
Fréquent: nausées, vomissements, diarrhée, dyspepsie, douleurs abdominales, flatulence, anorexie.
Rare: Gastrite, hémorragie gastro-intestinale, hématémèse, diarrhée hémorragique, méléna, ulcère gastro-intestinal (avec ou sans hémorragie ou perforation).
Très rare: colite (y compris colite hémorragique et exacerbation d’une colite ulcéreuse ou d’une maladie de Crohn), constipation, stomatite, glossite, affection oesophagienne, sténoses intestinales en diaphragme, pancréatite.
Foie et voies biliaires
Fréquent: élévation des transaminases.
Rare: hépatite, ictère, troubles de la fonction hépatique.
Très rare: hépatite fulminante.
Peau
Fréquent: éruption cutanée.
Rare: urticaire.
Très rare: éruptions bulleuses, eczéma, érythème, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, dermatite exfoliative, perte de cheveux, réaction de photosensibilisation, purpura, purpura allergique, prurit.
Reins et des voies urinaires
Très rare: insuffisance rénale aiguë, hématurie, protéinurie, syndrome néphrotique, néphrite interstitielle, nécrose papillaire rénale.
Troubles généraux
Rare: oedème.
SurdosageLe traitement des intoxications aiguës par les anti-inflammatoires non stéroïdiens consiste essentiellement en une surveillance clinique et en la mise en place de mesures symptomatiques. Le surdosage de diclofénac n’engendre pas de tableau clinique caractéristique.
Les mesures thérapeutiques à prendre en cas de surdosage sont les suivantes: Après la prise, l’absorption doit être empêchée aussi vite que possible par lavage gastrique et administration de charbon activé.
Les complications telles qu’hypotension, insuffisance rénale, convulsions, irritations gastro-intestinales et dépression respiratoire requièrent un traitement de soutien et symptomatique.
Des mesures spécifiques comme diurèse forcée, dialyse ou hémoperfusion sont vraisemblablement inutiles pour éliminer les anti-inflammatoires non stéroïdiens, car ces derniers sont fortement liés aux protéines et subissent un métabolisme important.
Propriétés/EffetsCode ATC: M01AB05
RELOVA Dolo contient du diclofénac sodique (dérivé de l’acide phénylacétique), un principe actif non stéroïdien doté de propriétés analgésiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires.
L’inhibition de la biosynthèse des prostaglandines est essentielle pour son mécanisme d’action. Les prostaglandines jouent un rôle majeur dans la genèse de l’inflammation, de la douleur et de la fièvre.
A des concentrations équivalentes à celles que l’on atteint chez l’être humain, le diclofénac sodique in vitro n’inhibe pas la biosynthèse des protéoglycanes dans le cartilage.
Grâce à une absorption rapide, les comprimés effervescents de RELOVA Dolo sont indiqués pour le traitement d’états douloureux aigus, pour lesquels une entrée en action rapide (en 20 minutes) est primordiale.
PharmacocinétiqueAprès application orale, le diclofénac sodique est pratiquement entièrement absorbé au niveau digestif, mais subit un effet de premier passage.
Lors de l’utilisation des comprimés effervescents de RELOVA Dolo, la résorption du diclofénac sodique dépend du degré de remplissage gastrique. Lors de prise à jeun, les pics plasmatiques sont atteints en 30 minutes environ (entre 17 et 67 min).
Distribution
Le diclofénac se lie aux protéines sériques à raison de 99,7%, principalement à l’albumine (99,4%).
Le calcul du volume de distribution apparent donne des valeurs se situant entre 0,12 et 0,17 l/kg.
Le diclofénac pénètre dans le liquide synovial, où les concentrations maximales sont atteintes 2 à 4 h après le pic plasmatique. La demi-vie apparente d’élimination du liquide synovial est de 3–6 h. Les concentrations de principe actif dans le liquide synovial sont plus élevées que les concentrations plasmatiques déjà deux heures après que le pic plasmatique soit atteint, et le restent pendant une période pouvant aller jusqu’à 12 h.
Métabolisme
La biotransformation du diclofénac à s’effectue en partie par glucuroconjugaison de la molécule inchangée mais surtout par hydroxylation et par méthoxylation simples et multiples entraînant la formation de différents métabolites phénoliques (3’-hydroxy, 4’-hydroxy, 5-hydroxy, 4’,5-dihydroxy et 3’-hydroxy-4’-méthoxy diclofénac) qui sont éliminés pour la plupart sous forme glycuroconjuguée. Deux de ces métabolites phénoliques sont pharmacologiquement actifs, mais à un degré nettement moindre que le diclofénac.
Elimination
L’élimination du diclofénac à partir du plasma se fait avec une clairance systémique de 263 ± 56 ml/min. (valeur moyenne ± DS). La demi-vie terminale est 1 à 2 heures. Quatre métabolites, dont les deux métabolites actifs, ont également une demi-vie brève située entre 1 et 3 heures. Un métabolite pratiquement inactif, le 3’-hydroxy-4’-méthoxydiclofénac, possède en revanche une demi-vie beaucoup plus longue.
Près de 60% de la dose administrée sont éliminés par voie rénale sous forme de métabolites; moins de 1% est excrété sous forme inchangée. Le reste de la dose est éliminé avec la bile dans les fèces sous forme de métabolites.
Cinétique pour certains groupes de patients
Aucune différence significative entre l’âge des patients et l’absorption, le métabolisme ou l’élimination du médicament n’a été observée.
Chez les insuffisants rénaux, la cinétique d’une dose unique ne permet pas de conclure à une accumulation du principe actif inchangé lorsqu’on applique le schéma posologique usuel.
Lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 10 ml/min, le taux plasmatique théorique des métabolites à l’état d’équilibre est environ quatre fois supérieur à celui des patients sains. Les métabolites sont finalement éliminés par voie biliaire.
En présence d’une insuffisance hépatique (hépatite chronique, cirrhose hépatique compensée), la cinétique et le métabolisme du diclofénac sont les mêmes que chez les patients dont le foie est intact.
Données précliniquesLes données précliniques issues des études de toxicologie en administration unique ou répétée, génotoxicité, mutagénicité et cancérogénèse du diclofénac n’ont pas révélé de risque particulier pour l’être humain aux doses thérapeutiques envisagées. Aucun potentiel tératogène du diclofénac n’a été mis en évidence chez la souris, le rat ou le lapin.
Le diclofénac n’a pas eu d’influence sur la fertilité des animaux parents chez le rat. Le développement prénatal, périnatal et postnatal de la descendance n’a pas été affecté.
Remarques particulièresLe médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Après l’ouverture du tube et lors de prise quotidienne, les comprimés effervescents de RELOVA Dolo se conservent à température ambiante pendant 3 mois.
La solution prête à l’emploi doit être utilisée dans les 2 heures suivant sa préparation.
Remarques concernant le stockage
Conserver à température ambiante (15–25 °C) et hors de la portée des enfants. Conserver à l’abri de l’humidité.
Remarques concernant la manipulation
Bien refermer le tube après chaque prise de médicament.
Numéro d’autorisation57982 (Swissmedic).
Titulaire de l’autorisationMEDA Pharma GmbH, 8602 Wangen-Brüttisellen.
Mise à jour de l’informationOctobre 2009.
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