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Information professionnelle sur Fungster®:Pierre Fabre (Suisse) S.A.
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
TitulaireMise à jour 

OEMéd

Composition

Principe actif: Terbinafinum ut Terbinafini hydrochloridum.
Excipients: Excipiens pro compresso.

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

Comprimés à 250 mg (sécables).

Indications/Possibilités d’emploi

Onychomycose (mycose des ongles) causée par des dermatophytes (champignons filamenteux).
Dermatomycoses et mycoses des cheveux causées par des dermatophytes tels que trichophyton spp. (p.ex. t. rubrum, t. mentagrophytes, t. verrucosum, t. tonsurans, t. violaceum), microsporum canis et epidermophyton floccosum.
Infections étendues, lourdes dues à des champignons filamenteux (tinea corporis, tinea cruris, tinea pedis et tinea capitis) ou infections de la peau dues à des levures du genre candida (p.ex. candida albicans) – uniquement lorsqu’un traitement oral est jugé nécessaire en raison de la localisation, de la gravité et de l’étendue de l’infection.
Fungster est inefficace contre la candidose vaginale et le pityriasis versicolor.

Posologie/Mode d’emploi

La durée du traitement est fonction de l’indication et de la gravité de l’infection.

Posologie usuelle
Adultes: 250 mg 1×/jour.
Adolescents >40 kg (généralement >12 ans): 250 mg 1× par jour.
Enfants entre 20 et 40 kg (5–12 ans): 125 mg 1× par jour.
Enfants <20 kg (généralement <5 ans): comme des expériences contrôlées sont encore peu nombreuses pour ce groupe, le médicament ne devrait être utilisé que lorsqu’aucune alternative thérapeutique n’est disponible et lorsque le bénéfice est supérieur au risque présumé.
L’expérience avec l’administration orale de Fungster chez les enfants en dessous de 2 ans manque, son utilisation chez ce groupe de patients ne peut donc être recommandée.

Durée du traitement pour les dermatomycoses
Tinea pedis (atteinte interdigitale, plantaire/type mocassin): 2–6 semaines.
Tinea corporis, cruris: 2–4 semaines.
Candidose de la peau: 2–4 semaines.

Durée de traitement pour les mycoses des cheveux et du cuir chevelu
Tinea capitis: 4 semaines.
Tinea capitis s’observe essentiellement chez les enfants.
Il est important de traiter assez longtemps. Une trop courte durée de traitement et/ou la prise irrégulière du médicament comportent un risque de rechute.

Durée de traitement pour les onychomycoses des ongles des mains et des pieds causées par des dermatophytes
La durée de traitement est de 6 à 12 semaines pour la plupart des patients.
Onychomycoses des mains: une durée de traitement de 6 semaines est suffisante pour la plupart des cas.
Onychomycoses des pieds: une durée de traitement de 12 semaines est suffisante pour la plupart des cas.
Chez les quelques patients présentant une croissance des ongles plus lente, une durée de traitement plus longue peut être nécessaire.
Il est fréquent que la guérison clinique n’intervienne que quelques mois après les résultats mycologiques négatifs. Cela est dû au fait que l’ongle sain met du temps à repousser.

Posologies spéciales
Rien ne permet d’affirmer que le patient âgé requiert une posologie spéciale. La présence d’une insuffisance rénale et/ou hépatique est une éventualité dont il faut tenir compte chez le sujet âgé (cf. «Posologie en cas d’insuffisance rénale»).

Posologie en cas d’insuffisance rénale
Il n’existe pas de données cliniques suffisantes concernant l’emploi de Fungster comprimés chez les insuffisants rénaux. Fungster comprimés n’est donc pas recommandé chez ces patients (voir «Mises en garde et précautions» et «Pharmacocinétique»).

Posologie en cas d’insuffisance hépatique
Fungster comprimés est déconseillé chez les patients souffrant de pathologies hépatiques chroniques ou actives (voir «Mises en garde et précautions»).

Mesures adjuvantes
Afin de prévenir une réinfection par le linge, les chaussettes, les chaussures, etc., l’association à une bonne hygiène corporelle et vestimentaire est indispensable.

Contre-indications

Hypersensibilité connue à la terbinafine ou à l’un des excipients de Fungster.

Mises en garde et précautions

Fungster ne devrait être utilisé pour traiter les mycoses que lorsque celles-ci ne peuvent pas être traitées par voie topique.
L’utilisation chez les enfants <20 kg n’est pas recommandée: cf. «Posologie/Mode d’emploi».

Fonction hépatique
Des études pharmacocinétiques de dose unique menées sur des patients présentant une affection hépatique préexistante ont montré que la clairance de la terbinafine peut être réduite de moitié environ.
L’utilisation de Fungster n’est pas recommandée chez les patients atteints d’une affection hépatique chronique ou active. Avant l’instauration d’un traitement aux comprimés de Fungster, la présence d’une affection hépatique préexistante devra être recherchée lors d’un examen médical qui comprendra au minimum les dosages de l’ASAT et de l’ALAT. Ainsi, des taux de référence seront simultanément obtenus pour faciliter les contrôles faits durant le traitement.
Une hépatotoxicité peut apparaître chez les patients avec ou sans affection hépatique préexistante. De très rares cas d’insuffisance hépatique sévère (dont certains ont eu une issue fatale ou ont nécessité une transplantation hépatique) ont été rapportés chez des patients sous Fungster comprimés. Dans la majorité des cas de défaillance hépatique, les patients présentaient une maladie systémique préexistante grave, et le lien de causalité avec la prise de comprimés de Fungster n’a pas été clairement établi (voir «Effets indésirables»).
Les patients se voyant prescrire des comprimés de Fungster doivent être priés d’informer immédiatement leur médecin dès l’apparition des symptômes suivants: nausées persistantes, manque d’appétit, fatigue, vomissements, douleurs dans la région abdominale supérieure droite, jaunisse, urine foncée ou selles décolorées (cf. «Effets indésirables»). Les patients présentant de tels symptômes devront arrêter la terbinafine orale et leur fonction hépatique devra être contrôlée immédiatement.

Fonction rénale
Il n’existe pas de données cliniques suffisantes concernant l’emploi de Fungster comprimés chez les patients présentant une fonction rénale diminuée (clairance à la créatinine <50 ml/min ou créatinine sérique >300 µmol/l). Son utilisation est donc déconseillée chez ces patients (voir «Pharmacocinétique»).

Effets dermatologiques
De très rares cas de réactions cutanées graves (par ex. syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique) ont été rapportés chez des patients traités par Fungster comprimés. En cas d’éruption cutanée progressive, il convient d’interrompre le traitement.

Effets hématologiques
De très rares cas de dyscrasie sanguine (neutropénie, agranulocytose, thrombocytopénie, pancytopénie) ont été rapportés chez des patients traités par Fungster comprimés. L’étiologie des dyscrasies sanguines survenant chez ces patients doit faire l’objet d’une évaluation. Il faudra envisager de modifier éventuellement la posologie voire même d’interrompre le traitement par Fungster comprimés.
Des essais in vitro et in vivo ont montré que la terbinafine inhibe le métabolisme par le biais de CYP2D6. Les patients traités par des médicaments qui sont métabolisés principalement par le CYP2D6 (comme les antidépresseurs tricycliques, les bêta-bloquants, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, les antiarythmiques de la classe 1A, 1B et 1C ou les inhibiteurs de la MAO du type B) et surtout s’ils présentent une marge thérapeutique étroite doivent être surveillés (cf. «Interactions»).

Interactions

La clairance plasmatique de la terbinafine peut être augmentée par les médicaments inducteurs du cytochrome P450 et diminuée par les inhibiteurs du cytochrome P450. Lorsque ces produits doivent être administrés simultanément, il y a lieu d’ajuster la posologie du Fungster en conséquence.
En association avec la cimétidine , une diminution de 30% de la clairance de la terbinafine et une augmentation de 34% de l’AUC ont été observées.
L’association avec la rifampicine induit une augmentation de 100% de la clairance. L’AUC et la Cont été diminués dans 50% resp. 55% des contrôles.

Effets de la terbinafine sur d’autres médicaments
Les essais in vitro et les études sur des volontaires sains ont montré que la terbinafine ne freine et n’accélère que de manière négligeable la clairance de la plupart des médicaments métabolisés par le système cytochrome P-450 (p.ex. terfénadine, triazolam, tolbutamide, contraceptifs oraux), à l’exception de la ciclosporine (augmentation de 15% de la clairance et réduction de 13% de l’AUC) et à l’exception de ceux métabolisés par CYP2D6 (cf. ci-après).
La clairance de l’antipyrine et de la digoxine n’a pas été influencée par la terbinafine.
Quelques cas de cycles menstruels irréguliers ont été observés chez des patientes traitées de façon concomitante avec terbinafine et des contraceptifs oraux. Leur incidence est cependant du même ordre de grandeur que celle se produisant chez les femmes ne prenant que le contraceptif.
Une diminution de 21% de la clairance de la caféine administrée par voie intraveineuse a été induite par la terbinafine.

Des médicaments métabolisés surtout par le CYP2D6
D’autres essais in vitro et in vivo ont par contre démontré que la terbinafine inhibait la voie métabolique par le CYP2D6. Ces observations pourraient avoir une importance pour les substances qui sont métabolisées principalement par cette voie (comme p.ex. quelques médicaments des classes suivantes: les antidépresseurs tricycliques, les bêta-bloquants, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, les antiarythmiques de la classe 1A, 1B et 1C ou les inhibiteurs de la MAO du type B) surtout lorsqu’elles présentent une marge thérapeutique étroite (cf. «Mises en garde et précautions»).
La terbinafline a diminué de 82% la clairance de la désipramine et a augmenté l’AUC d’un facteur 5.
Les interactions entre la terbinafine et les anticoagulants courants en Suisse n’ont pas été étudiées; dans une étude avec la warfarine aucune interaction n’a été observée.

Grossesse/Allaitement

Les études de reproduction effectuées chez l’animal n’ont révélé aucun risque pour le foetus; mais aucune étude contrôlée chez la femme enceinte n’est disponible. L’expérience clinique avec la terbinafine chez les femmes enceintes est très limitée.
Fungster ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité évidente.
La terbinafine passe dans le lait maternel, même si ce n’est qu’en faible quantité. C’est pourquoi, les mères qui prennent Fungster devraient s’abstenir d’allaiter.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Il n’existe pas de données démontrant que Fungster influence l’aptitude à la conduite ou à l’utilisation de machines. Les patients sujets à des vertiges (comme effets indésirables), devront éviter de prendre la route ou d’utiliser des machines.

Effets indésirables

Dans la plupart des cas, les effets indésirables sont légers à moyens et réversibles.

Fréquences
«Très fréquent» (>1/10), «fréquent» (>1/100, <1/10), «occasionnel» (>1/1’000, <1/100), «rare» (>1/10’000, <1/1’000), «très rare» (<1/10’000).

Circulation sanguine et lymphatique
Très rare: neutropénie, agranulocytose, thrombocytopénie, pancytopénie.

Système immunitaire
Très rare: réactions anaphylactoïdes (y compris angio­oedème), apparition précoce et exacerbation d’un lupus érythémateux cutané ou disséminé.

Troubles du métabolisme et de la nutrition
Occasionnel: désordres du sens du gustatif jusqu’à la perte du goût, habituellement réversibles après l’arrêt du traitement.
Très rare: altération persistante du goût. Quelques cas isolés d’une sévère diminution de l’absorption de nourriture ont été rapportés, conduisant à une perte de poids significative.

Système nerveux
Fréquent: maux de tête.
Très rare: vertiges, paresthésie et hypoesthésie.

Troubles gastro-intestinaux
Très fréquent: sensation de réplétion, perte d’appétit, dyspepsie, nausées, douleurs abdominales légères, diarrhée.

Troubles hépato-biliaires
Rare: désordres de la fonction hépatique (primairement de nature choléstatique).
Très rare: défaillance hépatique. Après l’utilisation de terbinafine dans le traitement d’une onychomycose chez des patients avec ou sans affection hépatique préexistante quelques cas à issue fatale ou nécessitant une transplantation hépatique ont été observés.
Dans la plupart des cas, les patients souffraient de maladies systémiques préexistantes graves et la relation de cause à effet avec le traitement par la terbinafine était incertaine. La sévérité de l’événement et/ou ses suites peuvent être plus sévères chez un patient atteint d’une affection hépatique chronique ou active. Arrêter le traitement par Fungster dès qu’une atteinte hépatique devient biochimiquement ou cliniquement évidente (cf. «Mises en garde et précautions»).

Troubles cutanés
Très fréquent: éruption cutanée, urticaire.
Très rare: syndrome de Stevens-Johnson (érythème polymorphe) ou syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), pustulose exanthématique aiguë généralisée; éruptions psoriasiformes ou aggravation d’un psoriasis, chute de cheveux (sachant qu’une relation de cause à effet avec la prise de terbinafine n’a pas pu être montrée).
De très rares cas de photosensibilité et de péjoration d’un psoriasis ont été rapportés.

Troubles musculosquelettiques
Très fréquent: arthralgie, myalgie.

Troubles généraux
Très rare: épuisement.

Surdosage

Quelques cas de surdosages jusqu’à 5 g ont été rapportés: les patients se sont plaints des symptômes suivants: céphalées, nausées, douleurs épigastriques et vertiges.
Le traitement recommandé en cas de surdosage consiste en l’élimination de la substance active par l’administration orale de charbon actif et si nécessaire en un traitement symptomatique adjuvant.

Propriétés/Effets

Code ATC: D01BA02
La terbinafine est une allylamine à spectre d’action antifongique lors d’infections de la peau et des cheveux dues à des dermatophytes du type trichophyton (p.ex. t. rubrum, t. mentagrophytes, t. verrucosum, t. tonsurans, t. violaceum) ainsi qu’à microsporum canis et epidermophyton floccosum; lors d’infections de la peau dues à des levures de l’espèce candida (p.ex. c. albicans) et lors d’onychomycoses dues à des dermatophytes. Elle exerce une action fongicide sur les dermatophytes, les moisissures et certains champignons dimorphes. Son action sur les levures est fongicide ou fongistatique selon l’espèce.
La terbinafine intervient très tôt dans la biosynthèse de l’ergostérol fongique. Il en résulte un manque d’ergostérol et une accumulation intracellulaire de squalène, ce qui entraîne la mort de la cellule fongique. La terbinafine agit par inhibition de la squalène-époxydase dans la membrane cellulaire du champignon.
La squalène-époxydase (une enzyme) n’est pas dépendante du système cytochrome P-450.

Efficacité clinique

Concentration inhibitrice minimale in vitro         
Espèces de champignons                   µg/ml      
------------------------------------------------------
Sensibles:                                          
Trichophyton rubrum                      0,003–0,006
T. mentagrophytes                        0,003–0,01 
T. tonsurans                             0,003      
T. verrucosum                            0,003      
T. schönleinii                           0,006      
Microsporum canis                        0,006–0,01 
M. versicolor                            0,003      
M. gypseum                               0,006      
Epidermophyton floccosum                 0,003–0,006
------------------------------------------------------
Moyennement sensibles:                              
Aspergillus fumigatus                    0,1–1,56   
Sporothrix schenckii                     0,1–0,4    
Candida albicans:                                   
Levure                                   25–100     
Mycélium                                 0,23–0,7   
C. parapsilosis                          0,8–3,1    
Pityrosporum ovale                       0,2–0,8    
P. orbiculare                            0,8        
En expérimentation animale, à la suite d’administration orale de terbinafine, des concentrations fongicides sont atteintes dans la peau, les cheveux et les ongles.

Pharmacocinétique

Après administration orale, la terbinafine est bien absorbée (>70%) et sa biodisponibilité absolue à partir des comprimés de Fungster est, consécutivement à l’effet de premier passage, d’environ 50%. Suite à une dose unique orale de 250 mg une concentration plasmatique maximale de 1 µg/ml est atteinte en 2 h. Le pic de concentration de terbinafine au steady-state était en moyenne 25% plus élevée que lors de l’administration d’une dose unique et l’AUC plasmatique était augmentée d’un facteur 2,3. A partir de l’élévation de l’AUC plasmatique, la demi-vie effective a été calculée à ~30 h. La biodisponibilité de la terbinafine a été influencée par une alimentation riche en lipides, dans le sens d’un ralentissement de l’absorption et d’une augmentation de la Cet de l’AUC. La biodisponibilité a augmenté d’environ 20%. Une adaptation de la dose n’est cependant pas nécessaire.

Distribution
La terbinafine est fortement liée aux protéines plasmatiques (99%). Le volume de distribution est de >2’000 l. Elle se diffuse rapidement (en quelques minutes) à travers le derme et se concentre dans le stratum corneum lipophile. La terbinafine est aussi sécrétée dans le sébum. Des concentrations élevées sont également atteintes dans les cheveux, les follicules pileux et les parties de la peau riches en sébum. Des données semblent indiquer que la terbinafine se diffuse également dans la tablette unguéale au cours des premières semaines de traitement. Les données sur le passage de la terbinafine dans le placenta humain et la circulation foetale sont encore insuffisantes.
Moins de 0,2% de la dose administrée passe dans le lait maternel.

Métabolisme/Élimination
La terbinafine est rapidement et vastement métabolisée par au moins 7 isoenzymes du CYP, principalement par les isoenzymes suivants: CYP2C9, CYP1A2, CYP3A4, CYP2C8 et CYP2C19.
La substance est biotransformée en métabolites dépourvus d’action fongicide qui sont principalement éliminés dans l’urine (71%) (fèces 22%).

Cinétique pour certains groupes de patients
Aucune modification cliniquement significative de la concentration plasmatique en terbinafine en steady-state liée à l’âge n’a pu être observée.
Des études pharmacocinétiques de dose unique menées sur des patients atteints d’une insuffisance rénale (clairance de la créatinine <50 ml/min) ou présentant une affection hépatique préexistante ont montré que la clairance de la terbinafine peut être réduite de moitié environ.

Données précliniques

Dans une étude de carcinogénicité sur 2 ans sur l’administration orale à des souris, aucune transformation néoplastique ou phénomènes anormaux n’ont été mis en évidence à des dosages allant jusqu’à 130 mg/kg (mâles) et 156 mg/kg (femelles) par jour. Dans une étude de carcinogénicité de 2 ans sur l’administration orale à des rats jusqu’à la dose maximale de 69 mg/kg/jour, une augmentation de l’incidence des tumeurs hépatiques a été observée chez les mâles. Ces modifications, pouvant être associées à la prolifération des péroxysomes, sont à considérer comme spécifiques de l’espèce, car elles n’ont pas été observées lors de l’étude de carcinogénicité conduite sur la souris, ni lors d’autres études conduites sur la souris, le chien et le singe.
Lors d’études sur les singes, ayant reçu des doses élevées de terbinafine, des irrégularités de la réfraction rétinienne ont été observées (dose non toxique: 50 mg/kg). Ces irrégularités étaient en relation avec la présence de métabolites de la terbinafine dans les tissus de l’oeil et ont disparu avec l’arrêt de l’administration de la substance. Elles n’étaient pas associées à des modifications histologiques.
Aucune preuve en faveur d’un potentiel mutagène ou clastogène du médicament n’a été apportée par les tests de génotoxicité in vitro et in vivo habituels.
Aucun effet indésirable en rapport avec la fertilité ou d’autres paramètres de la fonction reproductive n’a été observé lors d’études chez le rat ou le lapin.
Une étude de 8 semaines menée chez de jeunes rats a montré, lors de l’administration d’une dose maximale de 100 mg/kg, une légère augmentation du poids du foie chez les femelles; alors que chez de jeunes chiens recevant ≥100 mg/kg/j (ASC environ 13× – mâles – et 6× – femelles – supérieure à celle des jeunes), des troubles du système nerveux central (SNC) ont été observés, dont des crises convulsives isolées chez quelques animaux. Des résultats similaires ont été observés chez des rats ou des singes adultes lors d’exposition systémique élevée après administration intraveineuse de terbinafine.

Remarques particulières

Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.

Remarques concernant le stockage
Les médicaments doivent être tenus hors de portée des enfants.
Conserver le médicament à l’abri de la lumière et à température ambiante (15–25 °C).

Numéro d’autorisation

58051 (Swissmedic).

Titulaire de l’autorisation

Pierre Fabre (Suisse) SA, Allschwil.

Mise à jour de l’information

Mai 2009.

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