Données précliniquesL'activité pharmacologique principale (affinité pour le récepteur CCR5) était présente chez le singe (100% d'occupation des récepteurs) et limitée chez la souris, le rat, le lapin et le chien.
Basées sur les études conventionnelles de sécurité pharmacologique, de toxicité lors d'administration répétée, de toxicité de reproduction, de génotoxicité et de potentiel carcinogène, les données précliniques n'ont pas mis en évidence de risques particuliers pour l'homme.
Le maraviroc ne s'est pas révélé mutagène ou génotoxique dans une série de tests in vitro et in vivo incluant le test de mutation bactérienne inverse, le test d'aberrations chromosomiques sur lymphocytes humains et sur micronucleus de la moelle osseuse de souris.
Le potentiel carcinogène du maraviroc a été évalué dans une étude de 6 mois sur des souris transgéniques et dans une étude de 24 mois chez le rat. Chez la souris, aucune augmentation statistiquement significative de l'incidence de tumeurs n'a été rapportée à des niveaux d'exposition systémique compris entre 7 et 39 fois l'exposition chez l'homme (basée sur la mesure de l'ASC0-24 h libre) à la dose maximale recommandée de 300 mg deux fois par jour. Chez le rat, l'administration de maraviroc à une exposition systémique 21 fois supérieure à celle de la dose humaine de 300 mg deux fois par jour, a généré des adénomes thyroïdiens, associés à des modifications hépatiques d'adaptation. Il n'y a pas eu d'indices en faveur d'un potentiel carcinogène chez l'homme.
Le maraviroc n'a pas eu d'effet sur l'accouplement ou la fertilité des rats mâles ou femelles, et n'a pas altéré le sperme des rats mâles traités jusqu'à 100 mg/kg. L'exposition à ce niveau de dose correspond à 39 fois l'ASC clinique libre estimée pour une dose de 300 mg deux fois par jour.
Des études sur le développement embryofœtal ont été menées chez le rat et le lapin à des doses atteignant 39 et 34 fois l'ASC clinique libre estimée pour une dose de 300 mg deux fois par jour. Chez le lapin, 7 fœtus ont présenté des anomalies externes à des doses maternelles toxiques et 1 fœtus à la dose moyenne de 75 mg/kg.
Des études sur le développement prénatal et postnatal ont été réalisées chez le rat à des doses atteignant 27 fois l'ASC clinique libre estimée pour une dose de 300 mg deux fois par jour. Le seul effet rapporté chez la progéniture a été une légère augmentation de l'activité motrice chez les rats mâles ayant reçu des doses élevées, survenue aussi bien lors du sevrage que chez les animaux adultes, alors qu'aucun effet n'a été observé chez les femelles. Les autres paramètres de développement de cette progéniture, notamment les performances en termes de fertilité et de reproduction, n'ont pas été modifiés par l'administration de maraviroc chez la mère.
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