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Information professionnelle sur Privigen®:CSL Behring AG
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Mises en garde et précautions

Certains effets indésirables sévères peuvent être liés au débit de perfusion. Le débit de perfusion recommandé à la rubrique « Posologie/Mode d'emploi: mode d'administration » doit être scrupuleusement suivi. Les patients doivent rester sous étroite surveillance pendant toute la durée de la perfusion ainsi qu'après celle-ci afin de détecter la survenue d'éventuels symptômes de tout type.
Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment:
·en cas de débit de perfusion élevé,
·chez les patients hypo- ou agammaglobulinémiques avec ou sans déficit en IgA,
·chez les patients recevant pour la première fois de l'immunoglobuline humaine ou, dans de rares cas, lors d'un changement de la préparation d'immunoglobuline humaine ou lorsqu'il s'est écoulé une longue période depuis la dernière perfusion.
Les complications potentielles peuvent souvent être évitées en s'assurant que les patients:
·ne sont pas hypersensibles à l'immunoglobuline humaine, en commençant par perfuser lentement le produit (0,3 ml/kg de p.c./h);
·sont étroitement surveillés à la recherche de tout symptôme pendant toute la durée de la perfusion. Afin de détecter d'éventuels effets indésirables, on surveillera plus particulièrement pendant toute la durée de la première administration et pendant l'heure qui suit, les patients recevant pour la première fois de l'immunoglobuline humaine, les patients ayant reçu auparavant un médicament à base d'immunoglobuline différent de celui-ci ou ceux pour qui il s'est écoulé une longue période depuis la dernière perfusion. Tous les autres patients doivent être surveillés pendant au moins 20 minutes après l'administration.
En cas d'effet indésirable, le débit de perfusion doit être ralenti ou la perfusion arrêtée. Le traitement requis dépend de la nature et de la sévérité des effets indésirables.
En cas de choc, le traitement symptomatique standard de l'état de choc doit être instauré.
À des doses plus élevées, on doit s'attendre à ce qu'il y ait un taux plus élevé d'effets indésirables. Par conséquent, chez les patients individuels, la dose efficace la plus faible doit être recherchée et une surveillance de routine étroite est à établir.
Chez tous les patients, l'administration d'IgIV requiert une hydratation appropriée avant le début de la perfusion.
Hypersensibilité
Les vraies réactions d'hypersensibilité sont rares. Elles peuvent apparaître chez les patients avec des anticorps anti-IgA.
Chez les patients présentant un déficit sélectif en IgA sans altération des autres classes d'Ig, l'IgIV ne doit pas être utilisée en tant qu'immunoglobuline de substitution.
Rarement, l'immunoglobuline humaine peut induire une chute de la pression artérielle associée à une réaction anaphylactique, même chez des patients ayant présenté une bonne tolérance à un traitement antérieur.
Anémie hémolytique
Les médicaments à base d'IgIV peuvent contenir des anticorps dirigés contre les antigènes des groupes sanguins. Ces anticorps sont susceptibles d'agir comme des hémolysines et peuvent conduire in vivo à la liaison d'immunoglobulines sur les érythrocytes, entraînant une réaction antiglobuline directe positive (test de Coombs) et, dans de rares cas, une hémolyse. L'anémie hémolytique peut se développer suite à un traitement par IgIV en raison de la séquestration accrue de globules rouges.
Des cas isolés de dysfonctionnement/d'insuffisance rénale ou de coagulation intravasculaire disséminée liés à l'hémolyse se sont produits, ayant parfois entraîné la mort du patient.
Les facteurs de risque suivants sont associés au développement d'une hémolyse: doses élevées, qu'elles soient administrées en une seule fois ou réparties sur plusieurs jours (diviser l'administration d'IgIV en plusieurs doses n'est pas approprié pour prévenir une hémolyse, car la durée de demi-vie des immunoglobulines est de l'ordre de 3-4 semaines); un groupe sanguin A, B ou AB; un état inflammatoire sous-jacent. Des réactions d'hémolyse ont été fréquemment rapportées chez des patients de groupe sanguin A, B ou AB recevant des doses élevées pour des indications autres que les déficits immunitaires primaires (DIP); une vigilance accrue est donc recommandée. Une hémolyse n'a été que rarement signalée chez les patients recevant un traitement de substitution pour les DIP.
Un risque nettement augmenté d'hémolyse cliniquement significative existe pour les patients du groupe sanguin A, B ou AB, qui ont reçu des doses cumulées ≥ (1-) 2 g/kg de p.c. d'IgIV avec un titre élevé des isoagglutinines. Lors de l'utilisation de produits IgIV avec un titre médian anti-A ≤1:16 (mesuré avec le test d'agglutination direct selon la Ph. Eur.), de rares cas d'hémolyse ont été rapportés. Privigen a un titre anti-A médian de 1:8 (voir aussi la rubrique «Mécanisme d'action/Propriétés pharmacodynamiques»).
Les receveurs d'IgIV doivent être suivis pour déceler les signes cliniques et les symptômes d'une hémolyse. Si des signes ou des symptômes d'hémolyse apparaissent pendant ou suite à la perfusion d'IgIV, le médecin traitant doit envisager une interruption du traitement par IgIV (voir aussi la rubrique «Effets indésirables»)
Syndrome de méningite aseptique (SMA)
Des cas de SMA ont été rapportés en association avec un traitement par immunoglobuline intraveineuse. L'arrêt du traitement a entraîné une rémission du SMA en quelques jours, sans séquelles. Le syndrome commence habituellement dans les heures suivant ou jusqu'à 2 jours après le traitement par IgIV. Les analyses du liquide céphalorachidien donnent souvent des résultats positifs, avec une pléïocytose atteignant jusqu'à plusieurs milliers de cellules par mm3, majoritairement de type granulocytaires, et des taux élevés de protéines allant jusqu'à plusieurs centaines de mg/dl. Le SMA peut survenir plus fréquemment en cas d'administration de doses élevées (2 g/kg de p.c.) d'immunoglobuline intraveineuse.
Maladie thromboembolique
Des indications cliniques plaident en faveur de l'existence d'un lien entre l'administration d'IgIV et des événements thromboemboliques tels qu'un infarctus du myocarde, un accident vasculaire cérébral (ictus), une embolie pulmonaire et une thrombose veineuse profonde. Ces troubles sont probablement liés à une élévation relative de la viscosité sanguine en cas d'utilisation d'immunoglobulines chez des patients à risque. Une prudence particulière s'impose lors de la prescription et de la perfusion d'immunoglobuline intraveineuse chez des patients obèses et des patients présentant des facteurs de risques thrombotiques préexistants (tels qu'un âge avancé, hypertension, diabète sucré, et des antécédents de maladies vasculaires ou d'épisodes thrombotiques et troubles thromboemboliques acquis ou héréditaires, périodes d'immobilisation prolongées, sévèrement hypovolémiques et souffrant de maladies entraînant une élévation de la viscosité sanguine).
Chez les patients présentant un risque de réaction thromboembolique, les médicaments à base d'IgIV doivent être administrés avec le débit de perfusion le plus bas possible et à la dose la plus faible possible selon les critères cliniques.
Insuffisance rénale aiguë
Des cas d'insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients recevant un traitement par immunoglobuline intraveineuse. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, comme par exemple une insuffisance rénale préexistante, un diabète sucré, une hypovolémie, un surpoids, une administration concomitante de médicaments néphrotoxiques ou un âge supérieur à 65 ans.
En cas d'atteinte rénale, l'arrêt de l'administration de produits à base d'IgIV doit être envisagé.
Bien que ces cas de dysfonctionnement rénal et d'insuffisance rénale aiguë aient été associés à l'utilisation de nombreux produits à base d'IgIV autorisés et contenant divers autres composants tels que du saccharose, du glucose et du maltose, la proportion de ceux contenant du saccharose comme stabilisant était excessivement élevée. Chez les patients à risque, l'utilisation de produits à base d'IgIV ne contenant pas de saccharose doit par conséquent être envisagée. Privigen ne contient pas de saccharose, ni de glucose, ni de maltose.
Chez les patients présentant un risque d'insuffisance rénale aiguë, les produits à base d'IgIV doivent être administrés avec le débit de perfusion le plus bas possible et à la dose la plus faible possible selon les critères cliniques.
Syndrome de détresse respiratoire aiguë post-transfusionnel (SDRAPT)
Dans de très rares cas, un œdème des poumons non cardiogénique peut survenir lors du traitement avec des produits à base d'IgIV. Le SDRAPT se manifeste par des signes cliniques tels qu'une sévère difficulté respiratoire, un œdème pulmonaire, une hypoxémie, une fonction ventriculaire gauche normale et de la fièvre. Les symptômes apparaissent généralement dans les 1 à 6 heures après le traitement.
Les patients doivent être surveillés quant à l'apparition d'effets indésirables pulmonaires. Le SDRAPT peut être traité par oxygénothérapie avec une ventilation adéquate.
Information sur la prévention du risque de transmission d'agents infectieux
Privigen est fabriqué à partir de plasma humain. Les mesures habituelles de prévention des infections dues à l'utilisation de médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain comprennent la sélection des donneurs, la recherche des marqueurs spécifiques d'infection sur chaque don et sur les pools de plasmas ainsi que l'intégration d'étapes efficaces d'inactivation/élimination virale au processus de fabrication (voir aussi la rubrique «Propriétés/Effets»). Malgré cela, la possibilité d'une transmission d'agents infectieux ne peut pas être totalement exclue lors de l'administration de médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain. Ceci s'applique également aux virus inconnus ou émergents et aux autres agents pathogènes.
Les mesures prises sont considérées comme efficaces vis-à-vis des virus enveloppés tels que le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le virus de l'hépatite B (VHB) et le virus de l'hépatite C (VHC), ainsi que les virus non enveloppés tels que celui de l'hépatite A (VHA) et le parvovirus B19.
L'expérience clinique ne rapporte pas de transmission du virus de l'hépatite A ou du parvovirus B19 par les immunoglobulines et l'on suppose que les anticorps présents contribuent fortement à la sécurité virale.
Il est recommandé d'enregistrer le nom et le numéro de lot du produit chaque fois que Privigen est administré à un patient, afin de conserver un lien entre le patient et le numéro de lot du produit.
Teneur en sodium
Privigen contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par flacon perforable, c'est-à-dire qu'il est essentiellement «sans sodium».
Enfants et adolescents
Les données disponibles concernant les patients pédiatriques indiquent que les mêmes mises en garde, précautions et facteurs de risques sont valables chez les enfants et les adolescents. Privigen doit être cependant utilisé avec toute la prudence appropriée chez les enfants et les adolescents, et en respectant strictement les mises en garde ci-dessus.

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