CompositionPrincipe actif: Lansoprazolum.
Excipients: Excipiens pro capsula.
Forme galénique et quantité de principe actif par unitéCapsules à 15 mg ou à 30 mg.
Indications/Possibilités d’emploiAdultes
Ulcère duodénal/ulcère gastrique inclus ulcère duodénal/ulcère gastrique induits par les AINS chez les patients nécessitant la poursuite d'un traitement par un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS);
prévention de l'ulcère duodénal et de l'ulcère gastrique induits par les AINS chez les patients nécessitant la poursuite d'un traitement par un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) et dont le risque de développer un ulcère induit par un AINS est élevé. Les études contrôlées menées pour démontrer l'efficacité et la tolérance étaient de 12 semaines;
éradication de l'Helicobacter pylori lors d'ulcères gastriques, d'ulcères duodénaux ainsi que de gastrites associées à un Helicobacter pylori lors de l'administration simultanée de 2 antibiotiques pendant 7 jours, un des antibiotiques devant être la clarithromycine;
oesophagite de reflux (inclus prévention et traitement de longue durée);
reflux gastro-oesophagien symptomatique sans oesophagite de reflux érosive ulcérative;
syndrome de Zollinger-Ellison;
traitement symptomatique de courte durée des troubles épigastriques (comme régurgitations acides, aigreurs et douleurs épigastriques).
Enfants à partir de 12 mois
Oesophagite de reflux.
Posologie/Mode d’emploiPosologie usuelle
Les gélules sont à prendre avec de l'eau le matin, au moins 30 minutes avant le petit-déjeuner. Elles ne doivent pas être croquées.
Adultes
Ulcère duodénal
En général, 30 mg 1x par jour.
Chez la plupart des patients, les symptômes disparaissent rapidement. En général, l'ulcère guérit en l'espace de deux semaines. Si un traitement de 2 semaines ne suffit pas, la guérison est le plus souvent obtenue après deux semaines supplémentaires de traitement. Chez les patients qui n'ont pas répondu à d'autres traitements, il faut prescrire 60 mg de lansoprazole une fois par jour.
Ulcère gastrique
En général, 30 mg 1x par jour.
Les symptômes disparaissent en l'espace de quelques jours, le plus souvent l'ulcère guérit en l'espace de quatre semaines. Si un traitement de quatre semaines ne suffit pas, la guérison est généralement obtenue en l'espace de deux à quatre semaines supplémentaires de traitement. Chez les patients qui n'ont pas répondu à d'autres traitements, il faut prescrire 60 mg de lansoprazole 1 fois par jour.
Traitement de l'ulcère gastrique et de l'ulcère duodénal induits par les AINS
30 mg 1× par jour pendant 4 à 8 semaines.
Prévention de l'ulcère gastrique et de l'ulcère duodénal induits par les AINS
15 mg 1× par jour.
Eradication de l'Helicobacter pylori («triple-thérapie»)
30 mg le matin et le soir pendant 7 jours en association avec 2 antibiotiques appropriés, l'un des deux devant être de la clarithromycine: par ex. 1 g d'amoxicilline 2× par jour, plus 250 à 500 mg de clarithromycine 2× par jour ou 400 à 500 mg de métronidazole 2× par jour, plus 250 mg de clarithromycine 2× par jour.
L'utilisation d'un régime thérapeutique à base de 30 mg de lansoprazole 2× par jour, 1 g d'amoxicilline 2× par jour et 400 à 500 mg de métronidazole 2× par jour a aussi été étudiée. Sous cette association, des taux d'éradication plus bas que ceux rapportés avec les régimes utilisant de la clarithromycine ont été observés. Ce traitement peut toutefois être indiqué chez les personnes ne pouvant pas prendre de la clarithromycine dans le cadre d'un traitement d'éradication si les taux de résistance locaux au métronidazole sont faibles.
Lors du choix d'une association, il y a lieu de tenir compte des directives cliniques actuelles relatives aux résistances bactériennes, à la durée du traitement (7 jours dans la plupart de cas, mais parfois jusqu'à 14 jours) et à l'utilisation conforme des antibactériens.
Oesophagite de reflux
En général, 30 mg 1x par jour.
Les symptômes disparaissent rapidement, la plupart des patients guérissent en l'espace de quatre semaines. Si un traitement de quatre semaines ne suffit pas, la guérison est généralement obtenue en l'espace de deux semaines supplémentaires de traitement. Chez les patients qui n'ont pas répondu à d'autres traitements, il faut prescrire 60 mg de lansoprazole 1 fois par jour.
Traitement de longue durée et prévention des lésions de l'oesophage dues à l'acide gastrique
15 mg ou 30 mg 1× par jour.
Reflux gastro-œsophagien symptomatique
15 mg 1x par jour pendant 4 semaines.
Si les symptômes persistent après 4 semaines, il est recommandé d'effectuer des examens plus approfondis. Après la disparition des symptômes, les troubles récurrents peuvent être traités par 15 mg 1x par jour si nécessaire.
Syndrome de Zollinger-Ellison
Il faut ajuster la posologie cas par cas. Il est recommandé de commencer le traitement par une dose initiale de 60 mg de lansoprazole par jour. Il faut poursuivre le traitement aussi longtemps que la situation clinique l'exige. Des doses allant jusqu'à 90 mg de lansoprazole 2x par jour ont été utilisées. Si la dose journalière requise dépasse 120 mg, il faut la fractionner en deux prises.
Traitement symptomatique de courte durée des symptômes abdominaux hauts
15 mg 1x par jour pendant deux semaines au maximum.
Si les symptômes persistent après deux semaines, il est recommandé d'effectuer des examens plus approfondis de l'abdomen supérieur.
Enfants à partir de 12 mois et adolescents
Oesophagite de reflux
Dose initiale: 15 mg 1× par jour chez les patients avec un poids corporel <30 kg et 30 mg 1× par jour chez les patients avec un poids corporel >30 kg pendant 4 semaines et jusqu'à 12 semaines maximum. Une augmentation de la dose jusqu'à un maximum de 60 mg de lansoprazole par jour peut être bénéfique chez certains patients.
Posologies particulières
En cas d'insuffisance rénale, aucune réduction posologique particulière n'est nécessaire.
En cas d'insuffisance hépatique modérée à sévère et chez les patients âgés, la posologie est généralement de 15 mg de lansoprazole par jour. Chez ces patients, de même qu'en cas de perturbation de la fonction rénale, ne pas dépasser 30 mg de lansoprazole par jour.
Enfants
L'expérience chez l'enfant insuffisant rénal ou hépatique n'est pas suffisante pour recommander l'utilisation des capsules de Lansoprazol-Teva chez ce groupe de patients.
Contre-indicationsHypersensibilité au lansoprazole ou à l'un des excipients conformément à la composition.
Administration concomitante d'atazanavir.
Mises en garde et précautionsÀ l'instar des autres thérapies anti-ulcéreuses, il convient d'exclure une éventuelle tumeur gastrique maligne avant tout traitement par Lansoprazol-Teva dans la mesure où le lansoprazole peut masquer les symptômes et retarder la pose du diagnostic. De même, on exclura des affections malignes de l'oesophage avant de traiter une oesophagite de reflux.
Le lansoprazole doit être utilisé avec précaution chez les patients qui présentent un dysfonctionnement hépatique modéré à sévère (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
Il est probable que la diminution de l'acidité gastrique induite par le lansoprazole s'accompagne d'une augmentation du nombre de bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal. Le traitement par lansoprazole peut entraîner un risque légèrement accru d'infections gastro-intestinales, notamment par Salmonella et Campylobacter.
Chez les patients atteints d'un ulcère gastroduodénal, la possibilité d'infections à H. pylori constitue un facteur étiologique à prendre en compte.
En cas d'utilisation concomitante de lansoprazole et d'antibiotiques en vue d'éradiquer H. pylori, il est primordial de se conformer aux instructions d'utilisation des antibiotiques concernés.
Des cas très rares de colite microscopique (épaississement de la bande de collagène ou infiltration de cellules inflammatoires dans la sous-muqueuse sans modifications macroscopiquement visibles de la muqueuse) ont été rapportés chez des patients sous lansoprazole. L'interruption du traitement doit donc être envisagée en cas de diarrhée aiguë ou persistante. Dans la plupart des cas, les symptômes de la colite disparaissent à l'arrêt du lansoprazole.
La prophylaxie de l'ulcère peptique chez les patients nécessitant un traitement permanent par AINS doit se limiter aux patients à haut risque (antécédents de saignements, de perforations ou d'ulcères gastro-intestinaux, âge avancé, prise concomitante de médicaments connus pour favoriser l'apparition d'effets indésirables au niveau de la partie supérieure du tractus gastro-intestinal [notamment, corticostéroïdes ou anticoagulants], présence d'importants facteurs de comorbidité ou usage prolongé d'AINS aux doses maximales recommandées).
Des cas d'hypomagnésémie sévère ont été rapportés chez des patients traités avec des IPP (inhibiteurs de la pompe à protons) comme le lansoprazole pendant au moins 3 mois et dans la plupart des cas pendant un an. Des formes sévères d'hypomagnésémie telles que fatigue, tétanie, délire, crampes, vertiges et arythmie ventriculaire peuvent survenir. Elles peuvent se déclarer de manière insidieuse et ne pas être remarquées. Chez la plupart des patients concernés, l'hypomagnésémie s'est améliorée après un apport en magnésium et l'arrêt du traitement avec un IPP.
Chez les patients probablement traités sur une longue période ou qui prennent des IPP avec de la digoxine ou des médicaments pouvant causer l'hypomagnésémie (p. ex. diurétiques), la mesure du taux de magnésium doit être prise en considération avant le traitement par IPP et pendant celui-ci à intervalles réguliers.
Les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent, en particulier lorsqu'ils sont utilisés à fortes doses et sur une longue période (> 1 an), légèrement augmenter le risque de fractures de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, surtout chez les personnes âgées ou celles qui présentent d'autres facteurs de risque. Des études d'observation indiquent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque de fractures de 10 à 40%. Une partie de cette hausse peut être le fait d'autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être traités selon les directives cliniques actuelles et recevoir suffisamment d'apports en calcium et vitamine D.
Les capsules Lansoprazol-Teva contiennent du saccharose: les patients atteints de troubles héréditaires tels qu'une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou une insuffisance en saccharose-isomaltase ne doivent donc pas prendre ce médicament.
InteractionsLe métabolisme du lansoprazole passe par les cytochromes P450, particulièrement par les isoenzymes des CYP3A et CYP2C19. Lors d'études menées avec des volontaires sains, aucune interaction de pertinence clinique n'a été mise en évidence entre le lansoprazole et d'autres médicaments également métabolisés par les cytochromes P450 comme la warfarine, le paracétamol, l'indométacine, l'ibuprofène, la phénytoïne, le propranolol, la prednisone, le diazépam ou la clarithromycine. Ces substances sont métabolisées par différentes isoenzymes, notamment les CYP1A2, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6 et CYP3A.
Le lansoprazole peut augmenter les concentrations plasmatiques des principes actifs métabolisés par le CYP3A4. La prudence est donc de mise en cas d'administration simultanée de lansoprazole et de médicaments métabolisés par cet enzyme et ayant une fenêtre thérapeutique réduite.
Lors de l'administration concomitante de lansoprazole et de théophylline, qui est métabolisée par le CYP1A2 et le CYP3A, une légère augmentation (10%) de la clairance de la théophylline a été observée, qui n'avait toutefois aucune pertinence clinique. Une adaptation posologique de la théophylline est éventuellement nécessaire lors de l'instauration ou de l'interruption d'un traitement par lansoprazole.
L'administration concomitante de lansoprazole augmente l'exposition moyenne au tacrolimus (un substrat du CYP3A et de la P-gp) jusqu'à 81%. Il est donc nécessaire de surveiller les concentrations plasmatiques de tacrolimus lors de l'instauration ou de l'interruption d'un traitement concomitant au lansoprazole.
Les observations in vitro ont révélé que le lansoprazole inhibe la protéine de transport appelée P-glycoprotéine (P-gp). La pertinence clinique de ce phénomène reste inconnue.
Une diminution de la dose peut être envisagée si le lansoprazole est associé à la fluvoxamine, inhibiteur du CYP2C19. Les concentrations plasmatiques de lansoprazole peuvent être jusqu'à quatre fois supérieures.
Les inducteurs enzymatiques du CYP2C19 et du CYP3A4, tels que la rifampicine et le millepertuis (Hypericum perforatum), peuvent aussi diminuer considérablement les concentrations plasmatiques de lansoprazole.
Chez les volontaires sains, l'administration unique ou répétée de 60 mg de lansoprazole n'a influencé ni la pharmacocinétique des énantiomères de la warfarine, ni le temps de prothrombine. Toutefois, des rapports existent décrivant une augmentation du taux de prothrombine (INR, International Normalized Ratio) et une prolongation du temps de prothrombine chez les patients prenant simultanément de la warfarine et des inhibiteurs de la pompe à protons y compris le lansoprazole. Un contrôle de l'INR et du temps de prothrombine est éventuellement nécessaire chez les patients traités simultanément par un inhibiteur de la pompe à protons et par warfarine.
Aucune donnée correspondante sur l'acénocoumarol et la phenprocoumone n'est disponible. Pour ces substances également, l'INR doit être contrôlé lors de l'instauration ou de l'interruption du traitement.
Aucune interaction de pertinence clinique n'a été observée entre le lansoprazole et l'amoxicilline.
L'administration simultanée de 30 mg de lansoprazole et de 1 g de sucralfate provoque un retardement de l'absorption du lansoprazole et une diminution de sa biodisponibilité de 17%. C'est pourquoi la prise de l'inhibiteur de la pompe à protons aura lieu au moins 30 min avant celle du sucralfate.
Dans les études cliniques, des antacides ont été administrés en même temps que le lansoprazole. Aucune influence sur l'effet n'a été observée.
Le lansoprazole induit une inhibition profonde et durable de la sécrétion d'acide gastrique. C'est pourquoi le lansoprazole peut influencer l'absorption des médicaments dont la biodisponibilité dépend du pH gastrique.
Une étude a démontré que l'administration concomitante de lansoprazole (60 mg par jour) et d'atazanavir (400 mg) chez des volontaires en bonne santé entraîne une réduction sensible de l'exposition d'atazanavir (diminution de l'ordre de 90% de l'AUC et du Cmax). Le lansoprazole ne doit donc pas être administré simultanément à l'atazanavir (voir «Contre-indications»).
L'absorption de kétoconazole et d'itraconazole par le tractus gastro-intestinal est favorisée par la présence d'acide gastrique. L'administration de lansoprazole peut induire des concentrations sous-thérapeutiques de kétoconazole et d'itraconazole, par conséquent l'association de ces principes actifs doit être évitée.
L'administration concomitante de lansoprazole et de digoxine peut entraîner une augmentation de la concentration de digoxine dans le plasma. Lors de l'instauration ou de l'interruption d'un traitement par lansoprazole, ce paramètre doit donc être surveillé et la dose de digoxine ajustée si nécessaire.
Grossesse/AllaitementL'expérience durant la grossesse n'est pas suffisante pour recommander l'utilisation de Lansoprazol-Teva chez la femme enceinte. Des études chez l'animal ne donnent aucun indice en faveur d'un effet tératogène. Les études de reproduction ont mis en évidence un taux de survie légèrement réduit et un poids légèrement plus faible chez le rat et le lapin après l'administration de doses très élevées de lansoprazole. La prudence est de mise en cas d'utilisation de Lansoprazol-Teva pendant la grossesse.
L'expérimentation animale indique que le lansoprazole est excrété dans le lait maternel. Aucune information n'existe sur l'excrétion du lansoprazole dans le lait maternel chez les femmes qui allaitent. L'utilisation de Lansoprazol-Teva durant l'allaitement doit être évitée, sauf en cas de nécessité absolue.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesAucune étude correspondante n'a été effectuée.
Compte tenu des possibles effets indésirables (par exemple, étourdissements, vertiges, troubles visuels et somnolence), Lansoprazol-Teva peut altérer la capacité à conduire un véhicule ou à utiliser des machines.
Effets indésirablesLes fréquences sont définies comme suit: fréquents (<1/10, ≥1/100), occasionnels (<1/100, ≥1/1000), rares (<1/1000, ≥1/10'000), très rares (<1/10'000).
Circulation sanguine et lymphatique
Occasionnels: thrombocytopénie, éosinophilie, leucopénie.
Rares: anémie.
Très rares: agranulocytose, pancytopénie.
Système immunitaire
Rares: réaction d'hypersensibilité avec angioedème.
Très rares: choc anaphylactique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Inconnus: Hypomagnésémie.
Très rares: augmentation des triglycérides et du taux de cholestérol dans le sérum, hyponatrémie.
Troubles psychiatriques
Occasionnels: dépression.
Rares: insomnies, hallucinations, confusion.
Système nerveux
Fréquents: céphalées, vertiges.
Rares: agitation, vertiges, paresthésie, somnolences, tremblements.
Yeux
Rares: troubles visuels.
Troubles gastro-intestinaux
Fréquents: nausée, diarrhée, maux d'estomac, constipation, vomissements, flatulence, sécheresse de la bouche ou de la gorge.
Rares: glossite, candidose de l'oesophage, pancréatite, troubles gustatifs.
Très rares: colite, stomatite.
Troubles hépato-biliaires
Fréquents: augmentation des concentrations d'enzymes hépatiques (ASAT, ALAT, phosphatase alcaline, LDG, gamma-GTP).
Rares: hépatite, ictère.
Peau
Fréquents: urticaire, prurit, éruptions cutanées (rash).
Rares: pétéchies, purpura, alopécie, érythème multiforme, photosensibilité.
Très rares: syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, lupus érythémateux cutané.
Troubles musculosquelettiques
Occasionnels: arthralgies, myalgies, fractures de la hanche, du poignet ou de la colonne vertébrale.
Troubles rénaux et urinaires
Rares: néphrite interstitielle (pouvant entraîner une insuffisance rénale).
Troubles affectant l'appareil reproductif et les seins
Rares: gynécomastie.
Organisme en général
Fréquents: fatigue.
Occasionnels: oedème.
Rares: fièvre, hyperhidrose, anorexie, impotence.
SurdosageAucune expérience lors de surdosage chez l'homme n'est disponible. Des doses quotidiennes allant jusqu'à 180 mg de lansoprazole per os et jusqu'à 90 mg de lansoprazole par voie intraveineuse ont été administrées au cours des études cliniques sans entraîner des effets indésirables. En cas de suspicion d'un surdosage, le patient doit être surveillé. Lansoprazole ne peut pas être éliminé d'une manière suffisante par l'hémodialyse. Si nécessaire, il est recommandé de procéder à un lavage gastrique, l'administration du charbon et une thérapie symptomatique.
Propriétés/EffetsCode ATC: A02BC03
Mécanisme d'action/Pharmacodynamie
Lansoprazole combat l'ulcère en inhibant de manière spécifique l'ATP-ase H+/K+ (pompe à protons) dans les cellules pariétales de l'estomac, en phase finale de la sécrétion acide. La sécrétion acide se trouve ainsi réduite (volume d'acidité et valeurs du pH), indépendamment de la forme de leur stimulation.
Efficacité clinique
Dans les études cliniques, l'utilisation du lansoprazole en association avec la clarithromycine et l'amoxicilline ou le métronidazole (voir «Posologie/Mode d'emploi») a permis d'atteindre des taux d'éradication de H. pylori de jusqu'à 90%.
PharmacocinétiqueAbsorption
Les paramètres pharmacocinétiques: absorption, concentrations plasmatiques maximales, biodisponibilité et demi-vie d'élimination présentent d'importantes variations inter- et intra-individuelles.
Après ingestion des gélules, l'absorption a lieu avec un temps de latence d'une demi-heure environ. La concentration sérique maximale Cmax est d'environ 1000 ng/ml, et est atteinte après 1,5 heures.
La biodisponibilité absolue du lansoprazole chez des sujets à jeun, comparée à l'administration par voie intraveineuse, est de 70 à 80% pour une dose de 30 mg de lansoprazole administrée le matin. La substance ne présente aucun effet de «premier passage hépatique». La consommation simultanée d'aliments ralentit le taux d'absorption du lansoprazole et réduit la biodisponibilité de jusqu'à 50%.
Distribution/Métabolisme
Le volume de distribution s'élève à 29 ± 4 l et la liaison aux protéines est de 97%.
Le lansoprazole est métabolisé essentiellement en dérivé 5-hydroxylé et en sulfone.
L'expérimentation animale a mis en évidence le passage du lansoprazole dans le placenta avec des concentrations plasmatiques foetales supérieures à celles mesurées dans le sang maternel, le passage du lansoprazole et de ses métabolites dans le lait maternel ainsi qu'un faible passage dans le liquide céphalo-rachidien et dans le système nerveux central.
Elimination
La demi-vie d'élimination est d'environ 1,5 heures. L'élimination s'effectue à 32% par l'urine et à 64% par les fèces. La clairance totale de l'organisme chez le sujet sain après administration unique de 30 mg de lansoprazole varie selon les individus et se situe entre 11 et 18 l/h.
Cinétique pour certains groupes de patients
Une augmentation de la demi-vie a été observée chez les patients âgés (demi-vie entre 2 h environ et 3 h maximum) et chez les patients souffrant de maladies hépatiques (entre 3 et 7 h). L'aire sous la courbe du lansoprazole dans le plasma a doublé chez les patients âgés. Chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique, les valeurs de l'AUC du lansoprazole dans le plasma ont augmenté d'un facteur 2 à 5 en fonction de l'importance de l'atteinte hépatique.
Chez les patients avec insuffisance rénale prononcée, une diminution d'environ 1 à 1,5% de la liaison aux protéines plasmatiques a été observée après l'administration de 60 mg de lansoprazole. La demi-vie d'élimination et l'AUC sont diminuées chez l'insuffisant rénal. Les variations de la Cmax et du tmax sont minimes par rapport aux patients avec fonction rénale normale. Le lansoprazole n'est pas éliminé par l'hémodialyse.
Métaboliseurs lents du CYP2C19
Le CYP2C19 est sujet à un polymorphisme génétique et 2 à 6% de la population appelés métaboliseurs lents (ML) sont homozygotes pour la mutation allélique du CYP2C19 et présentent donc un déficit en enzyme CYP2C19 actif. L'exposition de lansoprazole est beaucoup plus élevée chez les ML que chez les métaboliseurs rapides (MR).
Enfants
Selon les données à disposition, la pharmacocinétique chez l'enfant (dès 12 mois) est comparable à celle observée chez l'adulte dans le domaine posologique recommandé.
Données précliniquesDes tumeurs de l'estomac ont été observées chez le rat lors d'études menées durant toute la durée de sa vie.
Une incidence plus élevée d'atrophie spontanée de la rétine a été observée chez le rat lors d'études menées durant toute la durée de sa vie. L'apparition de ces lésions est connue chez le rat de laboratoire albinos et n'a pas été observée ni chez le singe ou le chien, ni chez la souris lors d'études menées durant toute la durée de sa vie. Les lésions sont considérées comme des manifestations spécifiques au rat. Aucune de ces modifications liées au traitement n'a été observée chez les patients traités sans interruption sur de longues périodes de temps.
Remarques particulièresStabilité
Le médicament ne doit être utilisé que jusqu'à la date indiquée par «EXP» sur l'emballage.
Remarques concernant le stockage
A tenir hors de portée des enfants.
Conservation: Dans l'emballage original à température ambiante (15-25 °C) et à l'abri de l'humidité.
Numéro d’autorisation58'377 (Swissmedic).
PrésentationLansoprazol-Teva capsules 15 mg: boîtes de 14, 28, 56 et 112 capsules [B]
Lansoprazol-Teva capsules 30 mg: boîtes de 14, 28, et 56 capsules [B]
Titulaire de l’autorisationTeva Pharma AG, Basel.
Mise à jour de l’informationJuin 2013.
Numéro de version interne: 1.2
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