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Information professionnelle sur Atropair Steri-Nebs® solution à inhaler:Teva Pharma AG
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Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Bromure d'ipratropium sous forme de bromure d'ipratropium anhydre.
Excipients
Chlorure de sodium, acide chlorhydrique, eau préparations injectables.

Indications/Possibilités d’emploi

Bronchopneumopathie obstructive chronique (BPCO):
En monothérapie ou en combination avec d'autres bronchodilatateurs pour le traitement aigu des bronchospasmes et/ou de longue durée.
Asthme bronchique:
En combination avec d'autres bronchodilatateurs pour le traitement aigu des bronchospasmes. En cas de formes d'asthme persistantes et/ou sévères, un traitement de fond anti-inflammatoire adjuvant (corticostéroïde inhalé) doit également être initié.

Posologie/Mode d’emploi

La posologie doit être adaptée individuellement et les patients doivent être suivis par un médecin tout au long du traitement.
Si le traitement prescrit ne produit aucune amélioration satisfaisante, voire provoque une aggravation des symptômes, le patient devra consulter son médecin. Celui-ci devra alors redéfinir le traitement et envisager éventuellement l'administration d'autres médicaments. Le patient doit être informé qu'en cas de dyspnée aiguë ou s'aggravant rapidement, il est impératif d'être pris en charge immédiatement par un médecin.
Sauf prescription contraire, les recommandations posologiques générales suivantes doivent être respectées:
Instructions générales pour le dosage
Traitement au long cours de la BPCO:
La dose unitaire par inhalation est en général de 50 à 100 mcg de bromure d'ipratropium 3 à 4 fois par jour; dans les obstructions sévères, elle est de 250 à 500 mcg 3 à 4 fois par jour. Ne pas dépasser la dose journalière de 2 mg chez les adultes (également chez les patients âgés).
Traitement de la crise
Pour le traitement des crises (en association avec des bêta-adrénergiques ou des dérivés xanthiniques), le médecin peut réduire l'intervalle entre les inhalations selon l'état du patient, sous contrôle médical, jusqu'à stabilisation.
L'usage de la solution pour inhalation Atropair Steri-Nebs en pédiatrie relève en général de situations particulières: chez les enfants de 6 à 12 ans, la dose unitaire est de 100 à 250 mcg. Chez les enfants de moins de 6 ans, la même dose est recommandée, sous surveillance médicale et avec des intervalles individuels entre les inhalations.
Doses unitaires prêtes à l'emploi
Adultes et enfants de plus de 6 ans
Une dose unitaire 3 à 4 fois par jour.
Enfants de moins de 6 ans
Du fait que l'information à disposition pour cette tranche d'âge est insuffisante, le dosage suivant est à administrer uniquement sous surveillance médicale: 1 dose unitaire 3 à 4 fois par jour.
Conduite à tenir en cas de réponse insuffisante: voir «Mises en garde et précautions».
Utilisation de la solution pour inhalation Atropair Steri-Nebs
La solution pour inhalation Atropair Steri-Nebs est à inhaler à l'aide d'un nébulisateur électrique ou d'un respirateur (IPPB). La solution pour inhalation peut être mélangée et inhalée en même temps que des bêta-adrénergiques, comme par ex. la solution pour inhalation de Berotec, ou en même temps que les sécrétolytiques Mucosolvon et Bisolvon solutions pour inhalations. Ne pas utiliser en même temps que du cromoglycate de sodium!
Une attention toute particulière est à apporter à une utilisation correcte (voir «Information destinée aux patients»). Détacher la dose unitaire de la bande et l'ouvrir en tournant la partie supérieure. Transférer le contenu de la dose dans le récipient du nébulisateur ou du respirateur.
Les doses unitaires ne doivent ni être avalées ni administrées par voie parentérale.

Contre-indications

Atropair Steri-Nebs est contre-indiqué chez les patients présentant une hypersensibilité connue à l'atropine ou aux substances atropiniques (p.ex. le principe actif Ipratropii bromidum) ou à l'un des constituants de la préparation.

Mises en garde et précautions

Hypersensibilité
Des cas isolés d'urticaire, d'angiooedème, de rash, de bronchospasme, d'oedème oropharyngé et d'anaphylaxie indiquent que des réactions d'hypersensibilité immédiate peuvent survenir.
Bronchospasme paradoxal
Comme d'autres médicaments inhalés, Atropair Steri-Nebs peut aussi déclencher des bronchospasmes paradoxaux pouvant menacer le pronostic vital. En cas de survenue d'un bronchospasme paradoxal, Atropair Steri-Nebs doit immédiatement être arrêté et un traitement alternatif initié.
Il est nécessaire d'informer le patient qu'en cas de dyspnée aiguë ou s'aggravant rapidement, il doit se rendre immédiatement chez le médecin ou à l'hôpital le plus proche si des inhalations supplémentaires ne suffisent plus à améliorer son état.
La technique d'inhalation ainsi que le plan de traitement sont à vérifier lors de chaque augmentation chronique de la dose. Ceci est particulièrement valable chez les asthmatiques pour lesquels l'inflammation bronchique est contrôlée, éventuellement en associant ou en augmentant la dose de médicaments anti-inflammatoires (p.ex. des stéroïdes par inhalation).
Complications ophtalmologiques
En raison de son activité antimuscarinique, la prudence est recommandée en cas d'administration d'Atropair Steri-Nebs chez des patients prédisposés aux glaucomes à angle fermé. Des cas isolés de vaporisation de l'aérosol de bromure d'ipratropium directement dans les yeux et ayant entrainé des complications ophtalmologiques (p.ex. mydriase, augmentation de la pression intraoculaire, glaucome à angle fermé, douleurs oculaires) ont été rapportés.
Une douleur ou une gêne oculaire, un flou visuel, des halos ou des images colorées accompagnant une rougeur oculaire due à une congestion de la conjonctive ou à un oedème de la cornée, peuvent être les signes d'une crise de glaucome aiguë. Si une combinaison arbitraire de ces symptômes devait se produire, ces derniers pourront être traités par des gouttes miotiques et un médecin spécialiste devrait être consulté immédiatement.
Affections des reins et des voies urinaires
Les patients ayant des antécédents de troubles mictionnels (p.ex. souffrant d'hyperplasie prostatique ou d'obstruction du col vésical) doivent utiliser Atropair Steri-Nebs avec prudence.
Troubles de la motilité gastrointestinale
Plus que d'autres patients, les patients souffrant de mucoviscidose peuvent être sujets à des troubles de la motilité gastrointestinale.

Interactions

L'utilisation à long terme du bromure d'ipratropium pour l'inhalation en combinaison avec d'autres anticholinergiques n'a pas été étudiée. Par conséquent, l'utilisation de longue durée d'Atropair Steri-Nebs avec d'autres anticholinergiques n'est pas recommandée.
Atropair Steri-Nebs peut être combiné avec d'autres substances bronchodilatatrices, avant tout avec les bêta-adrénergiques et les dérivés xanthiniques.
Chez les patients prédisposés, il y a un risque de crise de glaucome dans le cas où Atropair Steri-Nebs est administré en même temps que des bêtamimétiques (voir «Mises en garde et précautions»).

Grossesse, allaitement

Grossesse
Les études de reproduction chez l'animal n'ont pas démontré de risque foetal, mais on ne dispose pas d'étude contrôlée chez la femme enceinte. Lors de l'emploi d'Atropair Steri-Nebs, une prudence particulière est de rigueur notamment au cours du 1er trimestre.
Allaitement
La sécurité d'emploi pendant l'allaitement n'a pas été démontrée. En raison de l'absence de données concernant l'excrétion du bromure d'ipratropium dans le lait maternel, l'administration pendant l'allaitement est déconseillée.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Aucune étude sur l'aptitude à la conduite et à l'utilisation de machines n'a été menée. Les patients doivent toutefois être informés que le traitement par Atropair Steri-Nebs peut provoquer des effets indésirables tels que des vertiges, des troubles de l'accommodation, une mydriase et une vision trouble. Par conséquent, il est recommandé d'être particulièrement prudent en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines. Lorsque les patients ressentent les effets indésirables mentionnés ci-dessus, ils doivent éviter toute activité à risque, notamment la conduite et l'utilisation de machines.

Effets indésirables

Parmi les effets indésirables cités ci-dessous, beaucoup peuvent être attribués aux propriétés anticholinergiques d'Atropair Steri-Nebs. Comme tous les traitements topiques, Atropair Steri-Nebs peut provoquer des irritations locales.
Les effets indésirables les plus fréquemment observés au cours des études cliniques étaient des céphalées, des irritations de la gorge, de la toux, une sécheresse buccale, des troubles de la motilité intestinale (notamment constipation, diarrhées et vomissements), des nausées et des vertiges.
Les fréquences sont définies comme suit: fréquents (≥1/100, <1/10), occasionnels (≥1/1000, <1/100), rares (≥1/10 000, <1/1000), fréquence inconnue: ne peut être estimée avec précision sur la base des rapports spontanés issus de la surveillance après la mise sur le marché.
Affections du système immunitaire
Occasionnels: hypersensibilité; réactions anaphylactiques.
Troubles du métabolisme et de l'alimentation
Troubles du goût.
Affections du système nerveux
Fréquents: maux de tête; vertiges.
Affections oculaires
Occasionnels: vision trouble; mydriase; augmentation de la pression intraoculaire; glaucome; douleurs oculaires; vision de halos colorés; hyperhémie conjonctivale; oedème cornéen.
Rares: troubles de l'accommodation.
Affections cardiaques
Occasionnels: palpitations; tachycardie supraventriculaire.
Rares: fibrillation auriculaire; accélération du pouls.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquents: irritation de la gorge; toux.
Occasionnels: bronchospasme; bronchospasmes paradoxaux; laryngospasme; oedème pharyngé; sécheresse pharyngée.
Affections gastro-intestinales
Fréquents: sécheresse de la bouche; nausées; troubles de la motilité gastro-intestinale.
Occasionnels: diarrhées; constipation; vomissements; stomatite; oedème buccal.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Occasionnels: rash; prurit; angio-oedème.
Rares: urticaire.
Affections du rein et des voies urinaires
Occasionnels: rétention urinaire.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

En cas d'un surdosage par inhalation, ainsi que par ingestion perorale accidentelle, on peut généralement s'attendre à des symptômes anticholinergiques légers, réversibles et périphériques tels que mydriase, troubles de l'accommodation, sécheresse de la bouche, tachycardie et rétention urinaire. Dans ces cas, il suffit d'une simple surveillance et, si nécessaire, d'un traitement symptomatique.

Propriétés/Effets

Code ATC
R03BB01
Mécanisme d'action
Atropair Steri-Nebs est un bronchospasmolytique administré par inhalation. Le principe actif bromure d'ipratropium est un dérivé quaternaire de l'atropine possédant les propriétés d'un antagoniste muscarinique, compétitif et non sélectif.
Il agit en inhibant les effets du nerf vague au niveau du système bronchique, entraînant ainsi une dilatation des bronches et empêchant la constitution du bronchospasme.
Pharmacodynamique
Bien que ses effets soient déjà perceptibles 15 minutes après son administration chez des patients présentant des maladies chroniques obstructives des voies respiratoires (augmentation du VEMS d'environ 15% ou plus après 15 minutes), l'efficacité maximale n'est atteinte qu'au bout de 60 à 120 minutes. La durée d'action est de 4 à 6 heures.
Il est prouvé que l'association à des substances d'autres classes prescrites dans les mêmes indications (particulièrement les substances bêta-adrénergiques et les dérivés xanthiniques) entraîne un renforcement des effets bronchodilatateurs.
Efficacité clinique
Les études cliniques et précliniques n'ont révélé aucun indice d'effets négatifs du bromure d'ipratropium sur la sécrétion de mucus dans les voies respiratoires, la clairance mucociliaire et les échanges gazeux. Bien que les données disponibles soient limitées, on peut admettre que le bromure d'ipratropium permette un traitement efficace des spasmes bronchiques chez l'enfant en bas âge et le nourrisson souffrant de bronchiolite virale et de dysplasie bronchopulmonaire.
Des études auprès de patients souffrant de maladies chroniques obstructives des poumons avec une durée de traitement jusqu'à trois mois, dans lesquelles l'aérosol-doseur contenant de l'HFA a été comparé à celui contenant du CFC, ont montré que les deux formulations sont équivalentes du point de vue thérapeutique. La sécurité a été démontrée pendant 12 semaines auprès de patients adultes et d'enfants souffrant d'asthme (pendant 1 an auprès de patients souffrant de BPCO).

Pharmacocinétique

Absorption
Après inhalation par voie orale, le principe actif est résorbé rapidement mais seulement de manière négligeable au niveau systémique.
Après une administration unique de 20 mg, la biodisponibilité orale absolue était de 3,3% (0,9-6,1%).
Après inhalation, 10-30% atteignent les poumons; la résorption gastrointestinale ainsi que la résorption systémique sont minimes.
Des pics plasmatiques sont obtenus quelques minutes après l'inhalation. Chez les adultes sains, la biodisponibilité systémique après inhalation a été estimée à 7-28% de la dose administrée.
Distribution
Le volume de distribution (Vd) est de 338 litres (correspondant à env. 4,6 l/kg) et la liaison aux protéines plasmatiques est minimale (moins de 20%).
Comme le laisse supposer sa structure d'amine quaternaire, l'ion ipratropium ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique. Cependant, on ne sait pas si la substance traverse la barrière placentaire ou si elle est excrétée dans le lait maternel.
Métabolisme
Après administration intraveineuse, environ 60% de la dose sont métabolisés, la plus grande partie probablement par oxydation dans le foie.
Les métabolites connus, formés par hydrolyse, déshydratation ou élimination du groupe hydroxyméthyle dans la fraction d'acide tropique, ne montrent aucune voire une très faible affinité au récepteur muscarinique et peuvent être considérés comme pratiquement inefficaces.
Élimination
Les paramètres pharmacocinétiques les plus importants ont été calculés sur la base des valeurs plasmatiques observées après administration intraveineuse. Une baisse biphasique rapide des concentrations plasmatiques de l'ipratropium a été constatée. La demi-vie de la phase d'élimination terminale est d'env. 1,6 heure. La demi-vie d'élimination du principe actif radiomarqué et des métabolites est de 3,6 heures. La clairance totale du principe actif est de 2,3 l/min. La part rénale de la clairance s'élève à 40% (0,9 l/min).

Données précliniques

Les tests de mutagenèse bactérienne in vitro (test d'Ames) n'ont pas permis de mettre en évidence un potentiel mutagène. Les résultats de tests in vivo (test du micronoyau, test de létalité dominante chez les souris, essai cytogénétique sur les cellules de la moelle osseuse du hamster chinois) n'ont montré aucune augmentation du taux d'aberrations chromosomiques.
Il n'a été observé aucun effet tumorigène ou carcinogène dans des études de longue durée chez les souris et les rats.
Des études sur l'influence du bromure d'ipratropium sur la fertilité, sur l'embryo- et la foetotoxicité ainsi que sur le développement péri/postnatal ont été conduites chez la souris, le rat et le lapin.
Aucune malformation sur les descendants n'a été mise en évidence en utilisant la dose orale la plus élevée (1000 mg/kg/jour chez le rat et 125 mg/kg/jour chez le lapin). Ces doses qui dépassent de loin les doses thérapeutiques humaines, ont cependant été maternotoxiques et, dans une certaine mesure, embryo/foetotoxiques.
La dose maximale techniquement possible pour l'inhalation de l'aérosol-doseur, à savoir 1,5 mg/kg/jour chez le rat et 1,8 mg/kg/jour chez le lapin, n'a pas permis de déceler des effets secondaires sur la reproduction.

Remarques particulières

Incompatibilités
En raison de la formation possible de précipités, la solution pour inhalation Atropair Steri-Nebs ne doit pas être nébulisée en même temps que du cromoglycate de sodium.
Stabilité
Les médicaments ne doivent être utilisés au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver dans l'emballage d'origine et à l'abri de la lumière. Ne pas conserver au-dessus de 25°C. Ne pas congeler et ne pas conserver au réfirgérateur. Ne pas avaler, uniquement pour inhalation. Utiliser immédiatement après l'ouverture. Ne pas utiliser des doses unitaires entamées ou endommagées.
Conserver hors de la portée des enfants.
Remarques concernant la manipulation
Les doses unitaires ne contenant pas de conservateur, il est important d'inhaler le contenu du récipient aussi vite que possible après son ouverture et, de manière à prévenir des contaminations microbiennes, d'utiliser une nouvelle dose unitaire pour chaque utilisation. Des doses unitaires ouvertes qui n'ont pas été utilisées ou des doses unitaires endommagées ne doivent plus être réutilisées.

Numéro d’autorisation

58404 (Swissmedic).

Présentation

Atropair Steri-Nebs solution à inhaler 250 mcg/1 ml 60 doses unitaires, prêtes à l'emploi (B)
Atropair Steri-Nebs solution à inhaler 500 mcg/2 ml 60 doses unitaires, prêtes à l'emploi (B)

Titulaire de l’autorisation

Teva Pharma AG, Basel.

Mise à jour de l’information

Janvier 2021.
Numéro de version interne: 7.1

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