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Information professionnelle sur Mycophénolate-Mofétil Sandoz® 250 mg, capsules; Mycophénolate-Mofétil Sandoz® 500 mg, comprimés pelliculés:Sandoz Pharmaceuticals AG
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Mises en garde et précautions

Néoplasmes
Les patients recevant mycophénolate-mofétil en tant que composante d'un traitement immunosuppressif sont exposés à un risque accru de lymphome et d'autres tumeurs malignes, notamment de la peau. Le risque semble plus lié à l'intensité et à la durée de l'immunosuppression qu'à l'utilisation d'un produit donné. Comme c'est le cas chez tous les patients exposés à un risque accru de cancer cutané, il convient de se protéger du soleil et des rayons UV en portant des vêtements protecteurs et en utilisant un filtre à fort indice de protection.
Infections
Une répression excessive du système immunitaire peut également accroître la sensibilité aux infections, notamment aux infections opportunistes, aux infections létales et aux septicémies (voir «Effets indésirables»).
Au cours des trois études contrôlées consacrées à la prévention d'une réaction de rejet après transplantation rénale, des infections létales se sont produites avec une fréquence identique (<2%) chez les patients recevant, en association avec d'autres immunosuppresseurs, soit mycophénolate-mofétil, soit le traitement témoin. Dans l'étude contrôlée sur la prévention d'une réaction de rejet après transplantation cardiaque, des infections létales sont survenues chez 1,7% des patients sous mycophénolate-mofétil et chez 3,8% des patients sous traitement par l'azathioprine associée à d'autres immunosuppresseurs.
Chez des transplantés cardiaques ayant été traités par mycophénolate-mofétil, les infections à virus herpès (h. simplex, h. zoster et cytomégalovirus) ont été plus fréquentes que chez des patients qui avaient reçu de l'azathioprine (voir «Effets indésirables»).
Les infections à h. simplex ont également été plus fréquentes chez les transplantés hépatiques ayant reçu mycophénolate-mofétil que chez ceux traités par l'azathioprine.
Les infections de ce genre comprennent la réactivation d'une infection virale latente telle que, par exemple, la réactivation d'une hépatite B ou d'une hépatite C, ou d'infections causées par des polyomavirus. Des cas d'hépatite dus à la réactivation d'une hépatite B ou d'une hépatite C ont été rapportés chez des patients porteurs du virus sous traitement immunosuppresseur.
Des cas de leuco-encéphalopathie multifocale progressive (LEMP) associée au virus JC, ayant occasionnellement eu une issue fatale, ont été observés chez des patients traités par mycophénolate-mofétil. Une relation de cause à effet entre la LMP et le mycophénolate-mofétil n'a pu être établie en raison des facteurs d'influence tels que la maladie sous-jacente, des immunosuppresseurs et la latence; un rôle contributif ne peut, toutefois être exclu. Des symptômes neurologiques mentionnés par des patients immunosupprimés devraient faire penser à une éventuelle LMP dans le cadre du diagnostic différentiel.
Une néphropathie liée au virus BK a été signalée lors de l'utilisation de mycophénolate-mofétil chez des patients ayant subi une transplantation rénale. Ce type d'infection comporte un risque d'évolution grave, aboutissant parfois à la perte du greffon rénal. Une surveillance adéquate des patients peut contribuer à identifier ceux qui ont un risque de développer une néphropathie liée au virus BK. En raison de l'effet cytostatique de mycophénolate-mofétil sur les lymphocytes B et T, un cas de COVID-19 peut évoluer vers une forme plus grave de la maladie. Chez les patients présentant des signes d'une néphropathie associée au virus BK et dans les cas de COVID-19 cliniquement significatifs, une réduction de la dose ou un arrêt de mycophénolate-mofétil doit être envisagé.
Sang et système immunitaire
Dans une évaluation cumulative des cas signalés avec mycophénolate-mofétil, un petit nombre de cas d'érythroblastopénie (Pure Red Cell Aplasia PRCA) a été rapporté, en majorité chez des patients transplantés rénaux ou pancréatiques, traités par mycophénolate-mofétilen association avec d'autres immunosuppresseurs. Chez quelques patients, un rétablissement de la formule érythrocytaire a été observé après l'interruption ou une réduction de la dose du traitement par mycophénolate-mofétil. Il faut faire preuve d'une grande prudence lors de la modification du traitement immunosuppresseur chez les patients transplantés, pour ne pas mettre en danger le greffon.
Les patients traités par mycophénolate-mofétil doivent être avertis de la nécessité de signaler immédiatement tout signe évoquant des infections ainsi que la survenue inattendue d'hématomes, de saignements ou d'autres symptômes d'aplasie médullaire.
Jusqu'à 1,5% des patients transplantés rénaux ayant reçu mycophénolate-mofétil pour prévenir une réaction de rejet ont souffert d'une neutropénie sévère [nombre absolu de neutrophiles (ANC) <500/µl].
Jusqu'à 2,8% des patients transplantés cardiaques ayant reçu 3 g de mycophénolate-mofétil par jour ont souffert d'une neutropénie sévère, alors qu'aucun patient (0%) traité par l'azathioprine n'en a été atteint.
La survenue d'une neutropénie peut être due à mycophénolate-mofétil, aux médicaments associés, à une infection virale ou à l'association de ces facteurs.
Chez les patients traités par mycophénolate-mofétil, il convient de surveiller le nombre de neutrophiles et, le cas échéant, d'arrêter mycophénolate-mofétil ou d'en réduire la dose (voir «Instructions spéciales pour la posologie»). Une formule sanguine complète doit être réalisée toutes les semaines pendant le premier mois du traitement, deux fois par mois pendant les deuxième et troisième mois, puis une fois par mois pendant la première année.
Des cas d'hypogammaglobulinémies avec infections récurrentes ont été rapportés chez des patients traités par mycophénolate-mofétil en association avec d'autres principes actifs immunosuppresseurs. Chez les patients présentant des infections récurrentes, il convient de doser les taux sériques d'IgG et, le cas échéant, d'adapter le traitement. Dans certains cas, les taux d'IgG se sont normalisés après remplacement de mycophénolate-mofétil par un autre traitement immunosuppresseur.
Don de sang
Les patients ne doivent pas donner de sang pendant le traitement avec Mycophénolate-Mofétil Sandoz et au moins 6 semaines après la fin de celui-ci.
Vaccination
Les patients doivent être avertis que les vaccinations préventives peuvent être moins efficaces pendant le traitement par mycophénolate-mofétil et qu'il faut s'abstenir d'utiliser des vaccins vivants (voir «Indications»).
Tractus gastro-intestinal
Etant donné que l'on associe mycophénolate-mofétil à une incidence accrue d'effets indésirables au niveau de l'appareil digestif – ulcères gastro-intestinaux, hémorragies, perforations, par exemple –, ce produit doit être administré avec précaution aux patients présentant une grave affection gastro-intestinale.
Mycophénolate-mofétil est un inhibiteur de l'inosine monophosphate déshydrogénase (IMPDH); l'utilisation de Mycophénolate-Mofétil Sandoz doit donc être évitée chez les patients souffrant d'un déficit congénital rare en hypoxanthine-guanine phosphoribosyltransférase (HGPRT), par exemple un syndrome de Lesch-Nyhan ou un syndrome de Kelley-Seegmiller.

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