Données précliniquesCancérogénicité
Chez la souris et le rat mâle, aucune modification néoplasique n'a été observée dans le cadre d'études sur la cancérogénicité. Chez le rat femelle, on a fait état, lors d'administration orale pendant 139 semaines, de l'apparition dose-dépendante de tumeurs rénales (adénomes et carcinomes tubulopapillaires) à partir de 6 mg/kg/jour. Ces modifications sont dues à l'important effet diurétique du torasémide chez le rat femelle.
Lors de l'utilisation thérapeutique chez l'homme, l'apparition de tumeurs rénales est improbable, étant donné que l'effet diurétique est nettement plus faible aux posologies indiquées pour l'être humain qu'aux doses pharmacologiquement très élevées auxquelles ont été exposés les rats femelles dans le cadre de l'étude de cancérogénicité. Cela est également valable pour les doses élevées à administrer en cas d'insuffisance rénale sévère, car dans ce cas environ 1–2% de la dose seulement atteignent la lumière tubulaire, contre 20–25% chez les patients présentant une fonction rénale normale.
Mutagénicité
Des tests in vitro et in vivo n'ont mis en évidence aucun indice témoignant d'un potentiel mutagène du torasémide.
Toxicité sur la reproduction
Des études chez le rat et le lapin n'ont montré aucun effet tératogène. A faible dose (2–5 mg/kg/jour), des effets embryotoxiques ont été constatés chez les deux espèces.
Aucun effet toxique périnatal ou postnatal ni aucune influence sur la fertilité n'ont été observés.
Chez l'homme, on ne dispose pas d'expérience suffisante sur l'utilisation pendant la grossesse et la période d'allaitement. Le passage de la substance active dans le lait maternel n'est pas exclu.
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