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Information professionnelle sur Teicoplanin-Evultis, 200/400mg, poudre ou poudre et solvant pour solution injectable/pour perfusion ou solution:Evultis SA
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Substances actives
Teicoplaninum (Praeparatio cryodesiccata).
Excipients
Natrii chloridum, Natrii hydroxidum (E524),
Teicoplanin - Evultis 200 mg : Un flacon multidose contient 10 mg de sodium.
Teicoplanin - Evultis 400 mg : Un flacon multidose contient 10 mg de sodium.
Solvens (dans Teicoplanin-Evultis 200 ou 400 mg, poudre et solvant pour préparations de
solution à injecter/à perfuser ou solution buvable) : Aqua ad injectabile 3 ml

Indications/possibilités d’emploi

Administration par voie intraveineuse (IV) ; administration par voie intramusculaire (IM) ; buvable (PO)
Traitement parentéral :
Teicoplanin-Evultis est indiquée pour le traitement parentéral des infections suivantes chez les adultes et les enfants dès leur plus jeune âge :
Pour la thérapie des infections pour résistance à la méticilline ou à la céphalosporine, qui est causée par des agents infectieux à Gram positif, ou en cas l’allergie à la pénicilline et chez les patients, qui n’ont pas réagi à la pénicilline et à la céphalosporine.
Pour le traitement initial en cas de suspicion de germes résistants à la méthicilline (après avoir obtenu le résultat du test de sensibilité, le traitement doit être adapté en conséquence). Le cas échéant, il convient de procéder à des cultures afin de déterminer les agents pathogènes à l'origine de la maladie et leur sensibilité à la teicoplanine.
Teicoplanin-Evultis est utilisée dans les conditions préalables précitées :
·Endocardite infectieuse
·Infections des os et des articulations
·Infections des voies respiratoires inférieures
·Infections de la peau et des parties molles
·Infections urinaires compliquées,
·Péritonite liée à une dialyse péritonéale continue ambulatoire (CAPD)
·Septicémie.
Par voie orale :
En cas d'entérocolite pseudomembraneuse causée par Clostridioides difficile.
Administrations possibles
Le spectre d'activité antibactérienne de la teicoplanine est étroit (agents pathogènes à Gram positif) et la teicoplanine doit généralement être administrée en combinaison avec d'autres antibiotiques. Une monothérapie par la teicoplanine n'a pas de sens, sauf pour certaines infections, lorsque le germe est déjà identifié et sensible ou très probablement sensible à la teicoplanine.
Consulter les recommandations officielles sur l'utilisation appropriée des antibiotiques, en particulier les recommandations d'utilisation pour prévenir l'augmentation de la résistance aux antibiotiques. Il est recommandé que le diagnostic et l'instauration du traitement par Teicoplanin-Evultis aient lieu à l'hôpital sous la surveillance d'un spécialiste.

Posologie/mode d’emploi

Posologie chez les adultes et les patients âgés avec une fonction rénale normale
Traitement des infections dues à des agents pathogènes à Gram positif

Indications

Dose initiale

Dose d’entretien

Dose initiale

Concentration sérique cible aux jours 3-5

Dose d’entretien

Concentration sérique cible pendant le traitement d'entretien

·Infections de la peau et des parties molles
·Infections des voies respiratoires inférieures
·Infections compliquées des voies urinaires
·Septicémie

6 mg/kg de poids corporel, toutes les 12 heures pour 3 administrations par voie intraveineuse ou intramusculaire

>15 mg/l (1)

6 mg/kg de poids corporel, une fois par jour, par voie intraveineuse
ou intramusculaire

>15 mg/l (1) une fois par semaine

·Infections des os et des articulations

12 mg/kg de poids corporel toutes les 12 heures pour 3 à 5 administrations intraveineuses

>20 mg/l (1)

12 mg/kg de poids corporel, une fois par jour, par voie intraveineuse ou intramusculaire

>20 mg/l (1)

·Endocardite infectieuse (y compris pour la monothérapie i.v. de l’addiction à la drogue en cas d’endocardite S. -aureus)

12 mg/kg de poids corporels, toutes les 12 heures pour 3–5 administrations par voie intraveineuse

30 – 40 mg/l (1)

12 mg/kg de poids corporel, une fois par jour, par voie intraveineuse ou intramusculaire

>30 mg/l (1)

(1) Mesure par FPIA
Quel que soit le poids du patient, la dose est déterminée en fonction du poids corporel.
La posologie et la durée du traitement dépendent du type et de la gravité de l'infection, de la réponse clinique du patient ainsi que de facteurs spécifiques au patient tels que l'âge et la fonction rénale.
Détermination de la concentration sérique :
La concentration sérique de téicoplanine doit être mesurée à l’état d’équilibre après la dernière dose initiale pour s’assurer que la concentration sérique minimale a été atteinte :
·Pour la plupart des infections dues à des agents pathogènes à Gram positif, la concentration sérique de teicoplanine doit toujours être d'au moins 10 mg/l (mesure par chromatographie liquide haute performance [HPLC]) ou d'au moins 15 mg/l (mesure par immuno-essai par polarisation de fluorescence [FPIA]).
·En cas d'endocardite ou d'autres infections graves, la concentration sérique de tèicoplanine doit être de 15-30 mg/l (mesure HPLC) ou de 30-40 mg/l (mesure FPIA).
Pendant le traitement d'entretien, la concentration sérique de teicoplanine doit être déterminée au moins une fois par semaine afin de s'assurer qu'elle reste toujours dans la fourchette cible mentionnée.
Enfants et adolescents
Pour les adolescents de moins de 12 ans, la posologie recommandée est la même que celle des adultes.
Nouveau-nés et nourrissons jusqu’à 2 mois :
Dose initiale :
Une dose individuelle de 16 mg/kg de poids corporel en perfusion intraveineuse le premier jour.
Dose d’entretien :
Une dose de 8 mg/kg de poids corporel en perfusion intraveineuse, une fois par jour, pour une durée de perfusion de 30 minutes.
Enfants de 2 mois à 12 ans :
Dose initiale :
3 fois une dose de 10 mg/kg de poids corporels, par voie intraveineuse, à des intervalles de 12 heures.
Dose d’entretien :
Une dose de 6 mg/kg de poids corporel, une fois par jour, par voie intraveineuse ou intramusculaire.
Pour les infections sévères et les patients atteints de neutropénie grave, la dose d’entretien est de 10 mg/kg de poids corporel, une fois par jour, par voie intraveineuse.
Patients plus âgés
Même posologie que celle indiquée à la rubrique « Adultes ». En cas d'insuffisance rénale, voir la rubrique « Instructions spéciales de dosage ».
Instructions posologiques spéciales
Patients sous dialyse péritonéale continue ambulatoire (CAPD)
Après une dose initiale par voie intraveineuse unique de 6 mg/kg de poids corporel, 20 mg/l sont administrés dans chaque poche de liquide de dialyse pendant la première semaine, et pendant la deuxième semaine 20 mg/l dans une poche sur deux, et la troisième semaine 20 mg/l dans la poche pour la nuit.
Entérocolite pseudomembraneuse
La posologie recommandée est de 100-200 mg per os 2 fois par jour pendant 7-14 jours.
Insuffisance rénale :
Jusqu’au quatrième jour du traitement, la dose n’a pas besoin d’être adaptée, mais par la suite, la dose doit être adaptée afin de maintenir toujours une concentration sérique d’au moins 10 mg/l (mesure HPLC) ou de 15 mg/l (mesure FPIA).
Au bout du quatrième jour de traitement :
En cas d’insuffisance rénale légère à moyennement sévère (clairance de créatinine entre 40 et 80 ml/min) : La dose d’entretien est divisée par deux, soit par administration d’une dose régulière tous les deux jours, soit par l’administration d’une demi-dose une fois par jour.
·En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min) et pour les patients sous dialyse : La dose d’entretien est divisée par trois, soit par administration d’une dose régulière tous les trois jours, soit par l’administration d’un tiers de dose une fois par jour.
La teicoplanine n'est pas éliminée par hémodialyse.
Combinaison avec d’autres antibiotiques
Le spectre d’action antibactérienne de la téicoplanine est limité (agents infectieux à Gram positif). Pour certaines infections, une monothérapie par téicoplanine est envisagée, mais seulement si le germe est déjà déterminé et est sensible, ou a des fortes chances d’être sensible à la téicoplanine.
Type d’administration
·Intraveineuse :
oInjection intraveineuse en bolus pendant 3–5 minutes (administration i.v. rapide)
oPerfusion intraveineuse de 30 minutes (seule type d’administration autorisé pour les nouveau-nés)
·Intramusculaire
·Par voir orale (pour le traitement de l’entérocolite pseudomembraneuse)
Durée de la thérapie
La durée du traitement dépend du type et de la gravité de l’infection, mais aussi de l’évolution clinique. Une fois l’épisode fébrile résolu ou les symptômes soulagés, la thérapie être poursuivi pendant au moins 3 jours
En cas d’endocardite ou d’ostéomyélite, une thérapie d’une durée d’au moins 3 semaines est recommandée.
Le traitement oral de l’entérocolite pseudomembraneuse causée par la bactérie Clostridioides difficile doit avoir une durée d’au moins 7-14 jours.
Teicoplanin-Evultis ne doit pas être administrée plus de 4 mois.

Contre-indications

Hypersensibilité connue au médicament.
En l'absence de données cliniques, Teicoplanin-Evultis ne doit pas être injecté dans l'espace sous-arachnoïdien en raison du risque de convulsions.

Mises en garde et précautions

Administration par voie interventriculaire
La téicoplanine ne doit pas être administrée par voie interventriculaire à cause du risque de convulsions.
Réactions d’hypersensibilité
Pour la téicoplanine, des réactions d'hypersensibilité graves et potentiellement mortelles ont été rapportées avec la teicoplanine (par ex. choc anaphylactique). Si une réaction allergique se produit, le traitement par la teicoplanine doit être immédiatement interrompu et des mesures d'urgence appropriées doivent être prises.
Chez les patients présentant une hypersensibilité connue à la vancomycine, la teicoplanine doit être administrée avec prudence. car une réaction allergique croisée, y compris un choc anaphylactique mortel, peut survenir. L'apparition d'un «red-man-syndrom» sous vancomycine ne constitue pas une contre-indication à la teicoplanine.
Réactions à la perfusion
Dans de rares cas, un «red-man-syndrom» (ensemble de symptômes comprenant prurit, urticaire, rougeurs cutanées, angio-œdème, tachycardie, hypotension, dyspnée) a été observé (même lors de la première utilisation). La réduction de la vitesse de perfusion ou l'arrêt de l'utilisation peut entraîner l'arrêt de ces réactions. Les réactions liées à la perfusion peuvent être atténuées si la dose journalière est administrée en perfusion sur une période de 30 minutes plutôt qu'en injection en bolus.
Réactions d’hypersensibilité cutanée sévères
Pour l’administration de téicoplanine, des cas potentiellement ou effectivement mortels de réactions cutanées sévères à la substance médicamenteuse ont été signalés, à savoir le syndrome Stevens Johnson (SJS) la nécrolyse épidermique toxique (TEN) et DRESS (exanthème médicamenteux avec éosinophilie et symptômes systémiques). Même des cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été signalés. Des explications doivent être impérativement données aux patients sur les signes et les symptômes à surveiller de près. Si des signes ou des symptômes d’un SJS, d’un TEN, d’un DRESS ou d’un AGEP (par ex. rougeurs cutanées progressives, souvent avec la formation de cloques, lésions muqueuses ou boutons, ou d’autres signes de réactions d’hypersensibilité cutanée), le patient doit recevoir des instructions, consulter immédiatement son médecin et le traitement par téicoplanine doit être interrompu sans délai.
Spectre d’action antibactérienne
Le spectre d'activité antibactérienne de la teicoplanine est étroit (agents pathogènes à Gram positif) et la teicoplanine doit généralement être administrée en combinaison avec d'autres antibiotiques. Une monothérapie par la teicoplanine n'est pas judicieuse, sauf pour certaines infections, lorsque le germe est déjà identifié et sensible ou très probablement sensible à la teicoplanine.
Pour un traitement rationnel par la teicoplanine, le spectre d'activité antibactérien, le profil de sécurité et l'adéquation du traitement antibiotique standard pour chaque patient doivent être pris en compte dans la décision thérapeutique. Sur cette base, on considère que la teicoplanine est principalement utilisée dans les cas d'infections graves chez les patients pour lesquels le traitement antibiotique standard est jugé inapproprié.
Thrombocytopénie,
En administrant de la téicoplanine, des cas de thrombocytopénie ont été signalés (voir rubrique « effets indésirables »). Pendant le traitement, des examens hématologiques doivent être menés à des intervalles réguliers (y compris le grand hémogramme).
Néphrotoxicité
Pour les patients sous téicoplanine, la néphrotoxicité et l’insuffisance rénale ont été signalées (voir rubrique « effets indésirables »).
Les patients insuffisants rénaux traités par une dose initiale élevée de teicoplanine ainsi que les patients recevant de la teicoplanine en association avec ou à la suite d'un traitement par d'autres médicaments au potentiel néphrotoxique connu (par ex. aminoglycosides, colistine, amphotéricine B, ciclosporine ou cisplatine) doivent être surveillés attentivement. En outre, des tests auditifs doivent être effectués (voir la rubrique « Mises en garde et précautions : Ototoxicité » ci-dessous).
La teicoplanine étant principalement éliminée par les reins, la dose doit être adaptée chez les patients souffrant d'insuffisance rénale (voir « Posologie/Mode d'emploi »).
Ototoxicité
À l’instar des autres glycopeptides, l’ototoxicité (surdité et acouphènes) a été signalée (voir rubrique « Effets indésirables ») a été signalée chez les patients traités par téicoplanine. Les patients, qui présentent des symptômes d’une altération de l’ouïe ou de troubles de l’oreille interne, doivent être rigoureusement évalués et surveillés, surtout en cas de traitement de longue durée et pour les patients avec une fonction rénale limitée. Les patients sous téicoplanine avec ou après un traitement avec d’autres substances médicamenteuses avec un potentiel néphrotoxique et/ou neuro/ototoxique connu (par ex. aminoglycoside, colistine, amphotéricine B, ciclosporine, cisplatine, furosémide ou acide étacrynique), doivent être surveillés de très près et en cas d’aggravation de la capacité auditive, une évaluation des bénéfices du traitement par téicoplanine doit être menée.
Il faut redoubler de prudence avec les patients, qui prennent de la téicoplanine avec d’autres substances médicamenteuses ototoxiques et/ou neurotoxiques, pour qui des analyses de sang régulières, tout comme des tests de la fonction hépatique et rénale, sont recommandés.
Surinfection
À l’instar d’autres antibiotiques, la longue administration de téicoplanine peut entraîner la prolifération d’autres microorganismes non sensibles. Si une surinfection apparaît pendant le traitement, celle-ci doit être traitée en conséquence.
Sodium
Teicoplanin-Evultis 200 mg : Un flacon multidose contient 10 mg de sodium.
Cette substance médicamenteuse contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par flacon multidose de 200 mg, c’est-à-dire qu’elle est quasiment « exempte de sodium ».
Teicoplanin-Evultis 400 mg : Un flacon multidose contient 10 mg de sodium.
Cette substance médicamenteuse contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par flacon multidose de 400 mg, c’est-à-dire qu’elle est quasiment « exempte de sodium ».

Interactions

Dans les études cliniques, de nombreux patients ont reçu Teicoplanin-Evultis en même temps que d'autres antibiotiques, des antihypertenseurs, des préparations à action cardiaque, des antidiabétiques et des anesthésiques, sans qu'il y ait de preuve d'interactions.
Les solutions de teicoplanine et d'aminoglycosides sont incompatibles et ne doivent pas être mélangées pour une utilisation en solution injectable. Elles sont toutefois compatibles dans les liquides de dialyse et peuvent être utilisées sans restriction dans le traitement de la péritonite dans le cadre d'une dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA).
La teicoplanine ne doit être administrée qu'avec prudence en association avec ou à la suite de substances connues pour affecter la fonction rénale et/ou neurologique/auditive. Ces médicaments comprennent les aminoglycosides, la colistine, l'amphotéricine B,
la ciclosporine, le cisplatine, le furosémide et l'acide étacrynique (voir la rubrique « Mises en garde et précautions : Néphrotoxicité et ototoxicité").
Il n'y a pas eu de preuve d'ototoxicité ou de néphrotoxicité synergique en cas d'administration simultanée d'aminoglycosides.
Dans les études animales, aucune interaction n'a été observée avec le diazépam, le thiopental, la morphine, l'halothane ou les substances bloquant le système neuromusculaire.

Grossesse, allaitement

Grossesse
A ce jour, on ne dispose que de données limitées sur l'utilisation de la teicoplanine chez la femme enceinte.
Des études expérimentales sur les animaux ont montré une toxicité pour la reproduction lors de l'administration de fortes doses (voir la rubrique « Données précliniques »). Le risque potentiel pour l'homme n'est pas connu. Par conséquent, la teicoplanine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse, à moins que cela ne soit absolument nécessaire. Un risque potentiel de lésions de l'oreille interne et des reins du fœtus ne peut être exclu (voir rubriques « Avertissements et mesures de précautions» et « Données précliniques »).
Allaitement
On ne sait pas si la teicoplanine est excrétée dans le lait maternel. Il n'existe pas de données suffisantes sur l'excrétion de la teicoplanine dans le lait maternel chez l'animal. La décision de poursuivre/d'arrêter l'allaitement ou de poursuivre/d'arrêter le traitement par la teicoplanine doit tenir compte d'une part des avantages du lait maternel pour le nourrisson et d'autre part des avantages de la teicoplanine pour la mère.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Teicoplanine-Evultis exerce une faible influence sur l’aptitude à conduire et à utiliser des machines.
La téicoplanine peut provoquer des vertiges ou des maux de tête. Par conséquent, la capacité à conduire un véhicule ou à utiliser une machine peut être compromise. Les patients qui présentent les effets indésirables correspondants ne doivent pas circuler sur la voie publique, ni utiliser des machines.

Effets indésirables

Les effets indésirables sont classés par classe d'organes du système MedDRA.
La fréquence des effets indésirables a été classée selon la définition suivante : « très fréquent » (≥1/10), « fréquent » (≥1/100, <1/10), « occasionnel » (≥1/1'000, <1/100), « rare » (≥1/10'000, <1/1000), « très rare » (<1/10'000), « cas isolés », « non connu » (ne peut être estimé à partir des données disponibles).
Infections et maladies parasitaires:
Non connues : surinfection (propagation de germes non sensibles).
Rarement : abcès.
Maladies du sang et du système lymphatique :
Occasionnellement : éosinophilie 0,8 %, thrombocytopénie 0,3 %, leucopénie 0,4 %, neutropénie, thrombocytose.
Rarement : agranulocytose réversible.
Non connu : pancytopénie
Maladies du système immunitaire :
Cas isolés de rigidité, de bronchospasmes, d’œdèmes de Quincke et de réactions anaphylactiques/de choc anaphylactique (voir rubrique « Maladies de la peau et du tissu sous-cutané »).
Maladies du système nerveux :
Occasionnellement: confusion 0,5 %, céphalées 0,3 %.
Cas isolés : Convulsions.
Maladies de l’oreille et du labyrinthe :
Occasionnellement : hypoacousie peu conséquente, surdité, Tinnitus ou fonction vestibulaire changée 0,4 %.
Maladies du tractus gastro-intestinal :
Occasionnellement : nausées ou vomissements 0,6 %, diarrhée 0,5 %.
Maladies hépato-biliaires :
Fréquemment : hausse temporaire de transaminases et/ou de phosphatase alcaline 2,0 %.
Occasionnellement : hépatite cholestatique 0,1 %.
Maladies de la peau et du tissu sous-cutané :
Fréquemment : exanthème, érythème ou prurit 2,4 %, fièvre 1,4 %, urticaire.
Rarement : événements liés à la perfusion tels que l’érythème ou flush du haut du corps (« red-man-symptom ») chez les patients sans traitement par téicoplanine précédent. Lors de la réexposition avec un débit de perfusion et/ou une concentration de téicoplanine plus faible, ces événements ne se sont réapparus. Ces événements n’ont pas été en rapport avec une certaine concentration ou un certain débit de perfusion.
Cas isolés : dermatitis exfoliativa, nécrolyse épidermique toxique et érythème multiforme ou le syndrome Stevens Johnson, l’exanthème médicamenteux avec l’éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), pustulose exanthématique aiguë généralisée (AGEP).
Maladies des reins et des voies urinaires :
Très rarement : insuffisance rénale (y compris insuffisance rénale aigue) (voir la définition ci-après de certains effets indésirables)*.
Maladies générales et troubles sur la zone d’administration :
Fréquemment : douleurs 1,5 %, fièvre.
Occasionnellement : thrombophlébite 0,9 %, érythème 0,3 %, abcès sur le point de perfusion après administration i.m.
Cas isolés : frisson.
Description d’effets indésirables spécifiques et informations complémentaires
* D’après les publications, le taux estimé de néphrotoxicité chez les patients recevant le schéma thérapeutique avec une faible dose initiale de 6 mg/kg en moyenne 2 fois par jour, suivie d'une dose d'entretien de 6 mg/kg en moyenne une fois par jour, est d'environ 2 %.
Dans une étude observationnelle de sécurité (Post-Authorisation Safety Study) portant sur 300 patients d'un âge moyen de 63 ans (traitement d'infections ostéo-articulaires, d'endocardites ou d'autres infections graves), et qui ont reçu le schéma thérapeutique avec une dose initiale élevée de 12 mg/kg 2 fois par jour (5 doses initiales en médiane), suivie d'une dose d'entretien de 12 mg/kg une fois par jour, le taux observé de néphrotoxicité confirmée a été de 11,0 % (intervalle de confiance à 95 % [IC] = [7,4 % ; 15,5 %]) au cours des 10 premiers jours. Le taux cumulé de néphrotoxicité entre le début du traitement et 60 jours après la dernière dose était de 20,6 % (IC 95 % = [16,0 % ; 25,8 %]). Chez les patients ayant reçu plus de 5 doses initiales élevées de 12 mg/kg 2 fois par jour, suivies d'une dose d'entretien de 12 mg/kg une fois par jour, le taux cumulé de néphrotoxicité observé entre le début du traitement et 60 jours après la dernière administration a été de 27 % (IC 95 % = [20,7 % ; 35,3 %]) (voir rubrique « Avertissements et mesures de précautions »).
Il est primordial de signaler toute suspicion d’effets secondaires après l’autorisation. Cela permet de surveiller constamment la balance bénéfice-risque de la substance médicamenteuse. Toute personne de l’entourage exerçant une profession de santé est tenue de signaler toute suspicion d’un effet secondaire nouveau ou sévère sur le portail ElViS (Electronic Vigilance System) en ligne. Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Symptômes
Deux enfants âgés de 4 et 8 ans souffrant d'agranulocytose ont reçu par erreur plusieurs doses de 100 mg/kg/jour. Malgré des concentrations plasmatiques très élevées (jusqu'à 300 mg/l), aucun symptôme ou résultat de laboratoire anormal n'est apparu. Dans un cas, un nouveau-né de 29 jours ayant reçu 400 mg i.v. (95 mg/kg) a présenté une agitation.
Traitement
Le traitement d'un surdosage doit être symptomatique. La teicoplanine n'est pas éliminée par hémodialyse et ne l'est que lentement par dialyse péritonéale.

Propriétés/Effets

Code ATC
J01XA02
Mécanisme d’action
La téicoplanine est un glycopeptide, qui inhibe la croissance de bactéries sensibles (germes aérobies et anaérobies à Gram positif) par l’influence de leur synthèse de paroi cellulaire sur une zone d’attaque, qui se distingue de celle de la bêtalactamine. La synthèse du peptidoglycane est bloquée par la liaison spécifique aux résidus D-alanyl-D-alanine.
Pharmacodynamique
Microbiologie
La téicoplanine a généralement une action bactéricide. Dans certains cas exceptionnels (entérocoques, Listeria monocytogenes et des staphylocoques coagulase-négatifs sporadiques), la téicoplanine a un effet bactériostatique.
La téicoplanine agit notamment contre les staphylocoques (y compris les souches qui sont résistantes à la méticillines ou à d’autres antibiotiques de bêta-lactame), contre les streptocoques, les entérocoques, les Listeria monocytogenes, les microcoques, les corynébactéries du groupe J/K et les anaérobies à Gram positif, y compris Clostridioides difficile.
Pour la Suisse, les concentrations critiques peuvent être extrapolées des données d’EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing). Les seuils de toxicité de CIM selon EUCAST, version 11.0 du 1er janvier 2021 (www.eucast.org) figurent dans le tableau suivant :

Microorganismes

Sensible

Résistant

Staphylococcus aureusa

≤2 mg/l

>2 mg/ml

Staphylocoques coagulase négatifsa,b

≤4 mg/l

>4 mg/ml

Enterococcus spp.

≤2 mg/l

>2 mg/ml

Streptococcus spp. (A, B, C, G) b

≤2 mg/l

>2 mg/ml

Streptococcus pneumoniae b

≤2 mg/l

>2 mg/ml

Streptocoques du groupe Viridans,b

≤2 mg/l

>2 mg/ml

Anaérobies à Gram positif, sauf Clostridioides difficile

DU

DU
DU

Seuils PK/PD (pas sélectifs) c

DU

DU

a Les valeurs de CMI du glycopeptide dépendent de la méthode et doivent être déterminées par microdilution en bouillon (référence ISO 20776-1). Les S. aureus présentant des CMI de 2 mg/ml pour la vancomycine se situent dans la zone limite de la distribution des CMI de type sauvage et peuvent présenter une réponse clinique limitée. La valeur limite pour S. aureus a été réduite à 2 mg/ml afin d'éviter de classer les isolats comme GISA, car les infections graves dues à des isolats GISA ne peuvent pas être traitées avec de fortes doses de vancomycine ou de teicoplanine.

b Les isolats présentant des CMI supérieures à la limite de résistance sont très rares ou n'ont pas encore été rapportés. Les tests d'identification et de sensibilité doivent être répétés pour chacun de ces isolats et, en cas de confirmation, l'isolat doit être envoyé à un laboratoire de référence. En attendant de connaître la réponse clinique de ces isolats avec des CMI confirmées supérieures à la limite de résistance actuelle, ils doivent être considérés comme résistants.

c DU signifie que les données disponibles sont insuffisantes pour démontrer que l'espèce concernée constitue une cible appropriée pour le traitement avec ce médicament.

d Une CIM peut avoir été déclarée avec un commentaire, mais sans classification S, I ou R concomitante.

Espèces généralement sensibles

Espèce sensible inconstante
(Résistance acquise >10 %)

Bactéries résistantes par nature

Bactéries aérobies à Gram positif
Corynebacterium jeikeium
a
Enterococcus faecalis

Staphylococcus aureus
(dont les souches résistantes à la méticilline)
Streptococcus agalactiae

Streptococcus dysgalactiae
subsp.
equisimilisa
(Streptocoques des groupes C & G)
Streptococcus pneumoniae

Streptococcus pyogenes

Streptocoques du groupe Viridansa,b
Bactéries anaérobies à Gram positif

Clostridioides
difficilea
Peptostreptococcus spp.
a

Bactéries aérobies à Gram positif :
Enterococcus faecium

Staphylococcus epidermidis

Staphylococcus haemolyticus

Staphylococcus hominis

Toutes les bactéries à Gram négatif
Autres bactéries :

Chlamydia
spp.
Chlamydophila
spp.
Legionella pneumophila Mycoplasma
spp.

a Aucune donnée actuelle n’est disponible au moment de la publication des tableaux. Une sensibilité peut être déduite des principales données de la littérature, des documents de base et des recommandations thérapeutiques.
b Désignation d’échantillonnage pour un groupe de types de streptocoques hétérogènes. Le taux de résistance peut varier en fonction du type de streptocoque correspondant.

Mécanisme de résistance
Une résistance à la téicoplanine peut reposer sur les mécanismes suivants :
·Modification de la structure cible : Cette forme de résistance apparaît surtout chez l’espèce Enterococcus faecium. La modification repose sur l’échange de la fonction D-alanyl D-alanine de la chaine latérale des acides aminés d’un précurseur de la muréine par D-Ala-D-Lactat, de sorte que l’affinité avec la vancomycine est diminuée. Les enzymes à l’origine sont une D-lactate déshydrogénase ou ligase nouvellement constituée.
·La sensibilité, ou résistance pour les staphylocoques, réduite à la téicoplanine repose sur la surproduction des précurseurs de la muréine, auxquels la téicoplanine est liée.
Une résistance croisée peut avoir lieu entre la téicoplanine et la vancomycine. Certains entérocoques résistants à la vancomycine sont sensibles à la téicoplanine (phénotype Van-B).
La prévalence de la résistance est variable en fonction de la géographie et des souches sélectionnées au fil du temps. Des informations locales peuvent s’avérer très utiles, surtout pour le traitement des infections sévères, pour lesquelles un diagnostic microbiologique par isolation de l’agent pathogène et une preuve de la sensibilité est recommandé. Il est recommandé de consulter un spécialiste, d’autant plus si l’administration de Teicoplanin-Evultis pose question dans certains cas en raison d’une haute résistance locale.
Efficacité clinique
Aucune information n’est disponible.

Pharmacocinétique

Absorption
L’administration de la téicoplanine est parentérale (intraveineuse ou intramusculaire). Après l’administration par voie intramusculaire, la biodisponibilité (comparée à l’administration par voie intraveineuse) est quasiment totale (90 %). Après l’administration par voie intramusculaire de 200 mg à six jours, la concentration sérique de téicoplanine moyenne (Cmax) médiane (SD) est de 12,1 (0,9) mg/l et est atteinte 2 heures après l’administration.
Avec une dose initiale intraveineuse de 6 mg/kg toutes les 12 heures, les valeurs Cmax au bout de 3 à 5 administrations sont situées entre 60 et 70 mg/l et les concentrations sériques minimales (Ctrough) généralement à >10 mg/l. Après une dose initiale intraveineuse de 12 mg/kg toutes les 12 heures, les valeurs Cmax et Ctrough moyennes sont situées au bout de 3 administrations à 100 ou 20 mg/l.
Après l’administration d’une dose d’entretien une fois par jour de 6 mg/kg, les valeurs Cmax et Ctrough étaient d’environ 70 mg/l ou 15 mg/l. Après une dose d’entretien de 12 mg/kg une fois par jour, les valeurs Ctrough oscillaient entre 18 et 30 mg/l.
En cas de prise orale, la téicoplanine n’est pas résorbée du tractus gastro-intestinal. Après l’administration par voie orale d’une dose unique de 250 ou de 500 mg chez les participants à l’étude sains, la téicoplanine est retrouvée dans les matières fécales sous sa forme inchangée (environ 45 % de la dose prise), tandis qu’elle n’est pas détectable dans le sérum, ni dans l’urine.
Distribution
La liaison de la téicoplanine à la protéine plasmatique humaine oscille va de 87,6 à 90,8 % en fonction de la concentration de téicoplanine. La téicoplanine est principalement liée à l’albumine sérique humaine. La téicoplanine ne se diffuse pas dans les érythrocytes.
Le volume de distribution à l’équilibre dynamique (VSS) varie entre 0,7 et 1,4 l/kg. Les valeurs VSS les plus élevées ont été observées dans les études cliniques, où la période d’échantillonnage était supérieure à 8 jours.
La téicoplanine est principalement distribuée dans les poumons, le myocarde et les tissus osseux, avec un rapport de distribution entre les tissus et le sérum égal à 1. Le rapport de distribution est situé entre 0,5 et 1 dans l’urine, le liquide articulaire et dans le liquide péritonéal. La téicoplanine est éliminée du liquide péritonéal avec le même taux d’élimination que du sérum. Le rapport de distribution est situé entre 0,2 et 0,5 dans l’épanchement pleural et dans le tissu adipeux sous-cutané. La téicoplanine ne pénètre pas bien le liquide cérébro-spinal (LCS).
On ne sait pas si la substance traverse le lait maternel, ou si un passage dans la barrière placentaire a lieu.
Métabolisme
La téicoplanine est principalement excrétée inchangée par voie rénale (80 % sous 16 jours), tandis que 2,7 % de la dose administrée est retrouvée sous 8 jours dans les matières fécales (après excrétion par la bile).
Élimination
Dans les études les plus récentes, la demi-vie d’élimination de la téicoplanine a varié entre 100 et 170 heures pour une durée d’échantillonnage de 8 à 35 jours.
La téicoplanine se caractérise par une clairance totale basse de 10 à 14 ml/h/kg et une clairance rénale de 8 à 12 ml/h/kg, ce qui indique que la téicoplanine est principalement excrétée par voie rénale.
La longue demi-vie d’élimination permet une administration une fois par jour (exception : doses initiales).
Linéarité
Dans une plage posologique de 2 à 25 mg/kg, la téicoplanine présente une pharmacocinétique linéaire.
Cinétique des groupes de patients spéciaux
Patients avec une insuffisance rénale
Vu que la téicoplanine est excrétée par les reins, plus l’insuffisance rénale est importante, plus l’élimination baisse. La clairance totale et rénale de la téicoplanine dépend de la clairance de créatinine.
Patients plus âgés
Pour les patients plus âgés, la pharmacocinétique de la téicoplanine n’est pas modifiée tant que la fonction rénale n’est pas limitée.
Enfants et adolescents
Par comparaison avec les adultes, on observe chez les enfants une clairance totale plus élevée (15,8 ml/h/kg chez les nouveau-nés, 14,8 ml/h/kg pour un âge moyen de huit ans) et une demi-vie d’élimination plus court (40 heures chez les nouveau-nés, 58 heures chez les enfants âgés de 8 ans).

Données précliniques

Après l’administration parentérale répétée, des dommages, réversibles et variables selon la dose, ont été causés aux reins des rats et des chiens. Les résultats d’examens sur le potentiel ototoxique chez les cobayes ont démontré qu’une légère diminution de la fonction cochléaire et vestibulaire est possible, sans pour autant causer de lésions morphologiques.
Avec l’administration de doses sous-cutanées jusqu’à 40 mg/kg/jour, la fertilité des rattes et des rats n’a pas été impactée. Aucune malformation n’a été observée dans des études sur le développement de l’embryon-fœtus après l’administration sous-cutanée jusqu’à 200 mg/kg/jour chez les rats, et après l’administration intramusculaire jusqu’à 15 mg/kg/jour chez les lapins. Après l’administration de hautes doses aux rats, les mort-nés (après 100 mg/kg /jour et plus) et les cas de mortalité néonatale (après 200 mg/kg/jour) se sont multipliés. Cet effet n’a pas été observé avec une dose de 50 mg/kg/jour. Au cours d’une étude périnatale et postnatale sur des rats, l’administration sous-cutanée jusqu’à 40 mg/kg/jour n’a donné aucun effet sur la fertilité de la génération F1, ou sur la survie et le développement de la génération F2.
La téicoplanine ne présente pas de potentiel d’antigénicité (chez les souris, cobayes et lapins) de génotoxicité ou d’intolérance locale.
Aucun résultat d’essai sur la cancérogénicité n’est disponible.

Remarques particulières

Incompatibilités
Les solutions de téicoplanine et d’aminoglycosides sont incompatibles et ne doivent pas être mélangées avant l’injection ; en revanche, les deux solutions sont compatibles dans les liquides de dialyse et peuvent être utilisées dans le traitement d’une péritonite en CAPD secondaire.
La substance médicamenteuse ne peut être mélangée qu’avec les substances médicamenteuses énoncées sous « Instructions de manipulation ».
Durée de conservation
Le médicament ne peut être utilisé que jusqu'à la date indiquée sur l'emballage par « EXP ».
Durée de conservation après ouverture
Solution préparée :
Sur le plan microbiologique,, la solution doit être utilisée immédiatement après sa préparation (durée maximale de conservation de 24 heures à une température comprise entre 2 et 8 °C), à moins que la préparation ait pu être effectuée dans des conditions aseptiques contrôlées et validées. En cas d'utilisation non immédiate, la durée de conservation et les conditions de stockage relèvent de la responsabilité de l'utilisateur. La stabilité chimique et physique « in-use » a été démontrée jusqu'à 48 heures à température ambiante et pendant 7 jours à 2-8 °C.
Administration par voie orale : Consommer immédiatement la solution.
Instructions de conservation particulières
Protéger de la chaleur.
Conserver à température ambiante (15-25 °C).
Conserver le médicament avec précaution.
Tenir hors de portée des enfants.
Instructions de manipulation
Fabrication de la solution d’injection
Tout le contenu de l’ampoule d’eau doit être aspiré par une seringue et ajouté lentement à l'ampoule de teicoplanine (Teicoplanin-Evultis, poudre et solvant pour solution injectable/pour perfusion ou solution buvable). Alternativement, ajouter lentement 3 ml d'eau pour préparations injectables (Teicoplanin-Evultis, poudre pour solution injectable/pour perfusion ou solution buvable).
Agiter doucement jusqu'à ce que la poudre soit complètement dissoute. Éviter la formation de mousse. Si de la mousse s'est tout de même formée, laisser reposer l'ampoule pendant environ 15 minutes jusqu'à ce que la mousse ait disparu.
La solution finale est isotonique au plasma et a un pH de 7,5.
Concentration de la solution:
La solution reconstituée contient 200 mg dans 3,0 ml ou 400 mg dans 3,0 ml.

Quantité nominale de téicoplanine dans le flacon multidose

200 mg

400 mg

Volume du flacon multidose

10 ml

22 ml

Volume extractible de diluant de l’ampoule pour préparation

3,14 ml

3,14 ml

Volume qui contient la quantité nominale de téicoplanine (extrait avec une seringue de 5 ml, avec une canule de 23 G)

3,0 ml

3,0 ml

La solution reconstituée peut être injectée directement, perfusée ou administrée par voie orale après dilution ultérieure.
Fabrication de la solution de perfusion
Diluer la solution d’injection avec l’une des solutions suivantes :
·sérum physiologique de 0,9 %, solution lactate de Ringer ou solution Hartmann, solution de glucose de 5 % ou solution avec 0,18 % de chlorure de sodium et 4 % de glucose (à consommer immédiatement).
Fabrication de la solution à ingérer
Le contenu d’une ampoule de 200 mg de téicoplanine peut être dissout dans 30 ml d’eau, bu ou apporté par une sonde gastrique déjà posée.

Numéro d’autorisation

58808 (Swissmedic)
69777 (Swissmedic).

Présentation

Flacon de 200 mg + 1 ampoule de Solvens de 3 ml (A)
5 flacons de 200 mg (sans Solvens) (A)
10 flacons de 200 mg (sans Solvens) (A)
Flacon de 400 mg + 1 ampoule de Solvens de 3 ml (A)
5 flacons de 400 mg (sans Solvens) (A)
10 flacons de 400 mg (sans Solvens) (A)

Titulaire de l’autorisation

Evultis SA, Stabio

Mise à jour de l’information

Février 2023

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