ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information professionnelle sur Pantoprazol Orion:Orion Pharma AG
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
TitulaireMise à jour 

OEMéd

Composition

Principe actif: Pantoprazolum ut Pantoprazolum natricum sesquihydricum.

Excipients
Comprimés gastro-résistants: Excipiens pro compresso obducto.

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

1 comprimé gastro-résistant de Pantoprazol Orion 20 mg contient: Pantoprazolum 20 mg.
1 comprimé gastro-résistant de Pantoprazol Orion 40 mg contient: Pantoprazolum 40 mg.

Indications/Possibilités d’emploi

Amélioration des symptômes et guérison de la maladie de reflux gastro-oesophagien légère (stade 1 selon Savary-Miller). Traitement à long terme et prévention des récidives après guérison des oesophagites par reflux gastro-oeso­phagien.

Pantoprazol Orion 40 mg
Traitement préventif des ulcères gastro-duodénaux induits par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) chez les patients à risque de développer de telles lésions et pour lesquels un traitement par AINS doit être poursuivi.
Cas aigus d’ulcères duodénaux et d’ulcères gastriques. Formes légères et moyennement graves de l’oesophagite par reflux gastro-oesophagien (stade 2–3 selon Savary-Miller). Les patients qui ne peuvent pas être traités par voie orale reçoivent initialement Pantozol i.v. (pendant environ 3–7 jours). Ils poursuivront le traitement avec du pantoprazole per os dès qu’une prise par voie orale redevient possible.
Syndrome de Zollinger-Ellison et autres affections associées à une hypersécrétion pathologique d’acide gastrique.

Posologie/Mode d’emploi

En règle générale, la posologie recommandée est de 1 comprimé gastro-résistant de Pantoprazol Orion 20 mg par jour. Une amélioration des symptômes est habituellement obtenue dans les 4 semaines qui suivent le début du traitement. Dans le cas contraire, poursuivre le traitement par Pantoprazol Orion 20 mg pendant 4 semaines supplémentaires. Si les symptômes persistent, il faut procéder à d’autres examens.
Après la disparition des symptômes, les troubles récidivants seront traités à la demande par 20 mg 1 fois par jour (traitement «on demand»).

Traitement à long terme et prévention des récidives de l’oesophagite par reflux
En règle générale, 1 comprimé gastro-résistant de Pantoprazol Orion 20 mg par jour; en cas de récidive, la dose journalière peut être portée à 40 mg, puis ramenée à 20 mg de pantoprazole, une fois la guérison obtenue.

Instructions spéciales pour le dosage de Pantoprazol Orion 20 mg
En cas d’insuffisance hépatique sévère, la dose journalière de 20 mg de pantoprazole ne doit pas être dépassée.

Patients âgés, patients atteints d’insuffisance rénale
Il n’est pas nécessaire d’adapter la posologie chez les patients âgés, ni chez les patients dont la fonction rénale est limitée. La dose journalière de 40 mg ne doit pas être dépassée.

Enfants et adolescents
Les expériences acquises avec le pantoprazole chez les enfants et les adolescents sont insuffisantes, raison pour laquelle Pantoprazol Orion ne devrait pas être prescrit à des enfants ou adolescents.

Durée du traitement par Pantoprazol Orion 20 mg
Seul un nombre limité de patients a été traité par pantoprazole sur plusieurs années. Lorsque la durée d’un traitement dépasse 1 an, cette expérience limitée dans le traitement à long terme doit être prise en considération lors de l’évaluation individuelle du rapport risque/bénéfice.

Pantoprazol Orion 40 mg
En règle générale, 1 comprimé gastro-résistant de Pantoprazol Orion 40 mg par jour. Dans des cas particuliers, la dose pourra être doublée, en présence d’une oesophagite par reflux gastro-oesophagien et d’une ulcération gastrique et duodénale, en particulier lorsqu’elles n’ont pas répondu à d’autres médicaments (passage à 2 comprimés gastro-résistants de Pantoprazol Orion 40 mg par jour).

Syndrome de Zollinger-Ellison et affections associées à une hypersécrétion pathologique d’acide gastrique
Traitement à long terme du syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres affections associées à une hypersécrétion pathologique d’acide gastrique: dose initiale recommandée 80 mg (2 comprimés gastro-résistants de Pantoprazol Orion 40 mg) par jour. Ensuite, la posologie sera ajustée individuellement en fonction de la sécrétion d’acide gastrique. À des posologies supérieures à 80 mg par jour, la dose journalière doit être répartie sur deux prises. Une augmentation momentanée de la posologie à une dose de plus de 160 mg de pantoprazole par jour est possible; toutefois, elle sera maintenue seulement jusqu’au contrôle suffisant de la sécrétion acide.

Instructions spéciales pour le dosage de Pantoprazol Orion 40 mg
En cas d’insuffisance hépatique sévère, la dose journalière de pantoprazole doit être réduite à 20 mg.
Chez les patients présentant une insuffisance rénale et chez les patients âgés, ne pas dépasser une dose journalière de pantoprazole de 40 mg.

Enfants et adolescents de moins de 18 ans
Les expériences réalisées avec le pantoprazole 40 mg chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans ne sont pas suffisantes.

Durée du traitement par Pantoprazol Orion 40 mg
Dans la majorité des cas, un ulcère duodénal guérit en 2 semaines. Si un traitement de 2 semaines ne suffit pas, la guérison, dans la presque totalité des cas, sera obtenue lors d’un nouveau traitement de 2 semaines.
Dans le cas de l’ulcère gastrique et de l’oesophagite par reflux gastro-oesophagien, la guérison intervient le plus souvent en 4 semaines. Si un traitement de 4 semaines ne suffit pas, la guérison, dans la presque totalité des cas, sera obtenue lors d’un nouveau traitement de 4 semaines.
Seul un nombre limité de patients a été traité par pantoprazole sur plusieurs années. Lorsque la durée d’un traitement dépasse 1 an, cette expérience limitée dans le traitement à long terme doit être prise en considération lors de l’évaluation individuelle du rapport risque/bénéfice.
En cas de syndrome de Zollinger-Ellison et d’autres affections associées à une hypersécrétion pathologique d’acide gastrique, le traitement n’est pas limitée dans sa durée et sera poursuivi jusqu’à l’amélioration de l’état clinique.

Mode d’administration correct de Pantoprazol Orion 20 mg et 40 mg
Les comprimés de Pantoprazol Orion gastro-résistants doivent être avalés sans croquer, et entiers, avec un liquide avant ou avec le petit-déjeuner.

Contre-indications

Pantoprazol Orion ne doit pas être administré en cas d’hypersensibilité connue à l’un de ses composants.
Comme d’autres inhibiteurs de la pompe à protons, le pantoprazole ne doit pas être administré simultanément à l’atazanavir (cf. «Interactions»).

Mises en garde et précautions

Chez les insuffisants hépatiques graves, un contrôle régulier du taux des enzymes hépatiques est indiqué durant un traitement par Pantoprazol Orion, principalement lors d’un traitement à long terme. Interrompre l’administration de Pantoprazol Orion lors d’une élévation du taux des enzymes hépatiques.
L’administration de Pantoprazol Orion 40 mg comme traitement préventif des ulcères gastro-duodénaux induits par les AINS devrait être limitée aux patients chez lesquels un traitement par AINS doit être poursuivi et qui présentent un risque accru de développer des complications gastro-duodénales. Le risque accru doit être évalué selon les facteurs de risques individuels comme par ex. l’âge (>65 ans), les antécédents d’ulcère gastro-duodénal ou d’hémorragie digestive haute.
Aucune expérience sur le traitement chez l’enfant n’est disponible à ce jour.
Seul un nombre limité de patients a été traité par pantoprazole sur plusieurs années. Lorsque la durée d’un traitement dépasse 1 an, cette expérience limitée dans le traitement à long terme doit être prise en considération lors de l’évaluation individuelle du rapport risque/bénéfice.
Lors de légers troubles gastro-intestinaux, p.ex. estomac nerveux, Pantoprazol Orion n’est pas indiqué.
En présence de symptômes alarmants (tels que perte pondérale significative et inexpliquée, émèse répétée, dysphagie, hématémèse, anémie ou méléna) et en cas d’ulcère gastrique supposé ou existant, il faudra exclure un éventuel caractère malin, car le traitement par pantoprazole peut masquer les symptômes et ainsi retarder le diagnostic.
En présence de troubles de la vue, la prudence est recommandée lors de la conduite de véhicules et de la manoeuvre de machines.

Interactions

Prendre en considération la variation de la résorption lors de la prise simultanée de médicaments dont la résorption dépend du pH, comme par exemple le kétoconazole.
Le pantoprazole est métabolisé dans le foie par le système enzymatique du cytochrome P450. Une interaction du pantoprazole avec d’autres médicaments métabolisés par ce même système enzymatique ne peut être exclue. Dans le cadre d’études ciblées avec une série de médicaments de ce type, aucune interaction cliniquement significative n’a pu être décelée. Les études existent pour la carbamazépine, la caféine, le diclofénac, l’éthanol, le glibenclamide, le métoprolol, le naproxène, la nifédipine, le diazépam, la théophylline, la phénytoïne, le piroxicam, la digoxine et un contraceptif oral. De même, aucune interaction avec les antacides administrés simultanément n’a été observée.
Bien qu’aucune interaction n’ait été observée entre la phenprocoumone et la warfarine lors d’études pharmacocinétiques menées chez l’être humain, des cas isolés de modifications de l’INR ont été rapportés après la commercialisation (phase post-marketing). En conséquence, un contrôle du temps de prothrombine/INR est recommandé chez les patients traités par des anticoagulants de type coumarinique après l’instauration d’un traitement par pantoprazole, après son arrêt ainsi que lors d’une utilisation irrégulière de pantoprazole.
L’administration concomitante d’atazanavir (300 mg) et de ritonavir (100 mg) et d’oméprazole (40 mg, une fois par jour) ou le traitement simultané par l’atazanavir (400 mg) et le lansoprazole (60 mg, dose unique) a entraîné une diminution sensible de la biodisponibilité de l’atazanavir chez les volontaires. L’absorption de l’atazanavir est fonction du pH, c’est pourquoi une administration simultanée d’inhibiteurs de la pompe à protons, y compris le pantoprazole en association avec l’atazanavir doit être évitée (cf. «Contre-indications»).

Grossesse/Allaitement

Des données relevées chez un nombre restreint de femmes enceintes exposées n’ont montré aucun effet indésirable sur la grossesse ou la santé des foetus ou des nouveau-nés. Des expériences issues d’études épidémiologiques ne sont pas disponibles. Les expérimentations sur l’animal n’ont pas montré des effets d’une toxicité directe ou indirecte sur la gestation, le développement embryonnaire, le développement des foetus et/ou le développement postnatal. La prudence est de rigueur lors de l’administration pendant la grossesse. Le passage de faibles quantités dans le lait maternel a été constaté en expérimentation animale (voir également sous «Pharmacocinétique»). La femme qui allaite ne doit pas être traitée par Pantoprazol Orion.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Une influence sur l’aptitude à la conduite et/ou l’aptitude à utiliser des machines n’est pas connue. En présence de troubles de la vue, la prudence est recommandée.

Effets indésirables

Très rare: leucopénie, thrombopénie.

Affections gastro-intestinales
Fréquent: troubles épigastriques, diarrhée, constipation, ballonnements.
Occasionnel: nausée et vomissements.
Rare: sécheresse buccale.

Troubles généraux et troubles au site d’application
Très rare: formation d’oedèmes.

Affections hépato-biliaires
Très rare: atteinte sévère des cellules hépatiques suivie d’une jaunisse avec ou sans défaillance hépatique.

Affections du système immunitaire
Très rare: réactions anaphylactiques y comp. choc anaphylactique.

Résultats biologiques
Très rare: élévation des valeurs hépatiques (transaminases, gamma-GT), augmentation des triglycérides, fièvre.

Maladies musculosquelettiques et du tissu conjonctif
Rare: arthralgie.
Très rare: myalgie.

Affections du système nerveux
Fréquent: céphalée.
Occasionnel: vertige, troubles de la vision (vision floue).

Troubles psychiatriques
Rare: dépressions, hallucinations, désorientation et confusion, notamment chez les patients prédisposés ainsi que l’aggravation de ces symptômes s’ils sont préexistants.

Affections des reins et des voies urinaires
Très rare: néphrite interstitielle avec limitation de la fonction rénale.

Affections de la peau et des tissus sous-cutanés
Occasionnel: réactions allergiques comme éruption cutanée ou prurit.
Très rare: urticaire, oedème de Quincke, affections cutanées sévères (comme erythème polymorphe, syndrome de Steven-Johnson, syndrome de Lyell), photosensibilité.

Surdosage

Les symptômes d’un surdosage ne sont pas connus chez l’être humain. Dans des cas isolés, une dose de 240 mg i.v. a été administrée sur 2 minutes. Ce dosage a également été bien supporté. Le traitement d’un surdosage sera symptomatique. Une hémodialyse est sans influence sur la concentration sanguine du pantoprazole.

Propriétés/Effets

Code ATC: A02BC02
Le pantoprazole appartient à la classe des inhibiteurs de la pompe à protons. Il conduit d’une manière spécifique et dépendant de la dose à une inhibition de l’enzyme H/K-ATPase des cellules pariétales, responsable de la sécrétion de l’acide gastrique.
Le pantoprazole est un benzimidazole substitué. Après son absorption, il s’accumule dans le compartiment acide des cellules pariétales, où il est transformé en sa forme active, un sulfénamide cyclique. Ce dernier se fixe ensuite à l’enzyme H/K-ATPase et inhibe ainsi la pompe à protons. On obtient ainsi une inhibition durable de la sécrétion basale et de la sécrétion stimulée de l’acide gastrique. Comme l’action du pantoprazole est distale des récepteurs (sur la pompe à protons), il diminue la sécrétion acide indépendamment de l’origine du stimulus (acétylcholine, histamine, gastrine).
Après administration par voie orale ou intraveineuse, le pantoprazole inhibe de manière dose-dépendante la sécrétion d’acide gastrique stimulée par la pentagastrine. Chez des volontaires, une dose orale de 40 mg a permis d’atteindre une inhibition de 51% le jour 1 et de 85% le jour 7. L’acidité basale à 24 heures a baissé de 37% le jour 1 et de 98% le jour 7 sous l’effet de 40 mg par voie orale.
La sélectivité du pantoprazole repose sur sa propriété de déployer la totalité de son effet uniquement dans le milieu fortement acide (pH <3) des cellules pariétales, alors qu’il reste largement inactif à pH plus élevé. En conséquence, le pantoprazole ne peut développer un effet pharmacologique complet et donc un effet thérapeutique que dans les cellules pariétales de l’estomac possédant une activité acide.
Cet effet diminue de nouveau dans le cadre d’un processus de rétroaction, dans la même mesure que l’inhibition globale de la sécrétion acide. Les taux de gastrine à jeun augmentent avec le pantoprazole, mais dans la plupart des cas sans dépasser la limite supérieure normale. Après un traitement par voie orale, les valeurs médianes de la gastrine retombent nettement. La suppression de la sécrétion acide peut provoquer une multiplication de cellules endocrines particulières (les cellules ECL) par l’intermédiaire d’une augmentation de la sécrétion de gastrine.

Pharmacocinétique

Le pantoprazole est entièrement résorbé après administration par voie orale. Le taux de principe actif maximal est atteint dès administration unique orale ou intraveineuse d’une dose correspondante de pantoprazole. Le taux sérique maximal (pantoprazole 20 mg: environ 1–1,5 µg/ml, pantoprazole 40 mg: environ 2–3 µg/ml) est en moyenne atteint environ 2,5 heures après administration, et il se maintient sans modification à ce niveau, même après plusieurs administrations. Les caractéristiques pharmacocinétiques restent les mêmes après une administration unique ou une administration multiple. A l’intervalle posologique étudié de 10 à 80 mg, le pantoprazole présente une cinétique presque linéaire. La biodisponibilité absolue des comprimés est de 77%. La prise concomitante de nourriture n’affecte pas l’AUC ni la concentration sérique maximale, et donc la biodisponibilité. Seule la variabilité du délai d’absorption est augmentée par la prise simultanée de nourriture.

Distribution
Le volume de distribution est d’environ 0,15 l/kg, et la clairance est d’environ 0,1 l/h/kg. La liaison du pantoprazole aux protéines sériques est de 98%. Le passage du pantoprazole au travers du placenta a été étudié sur des rates gravides. Le passage augmente avec l’avancement de la gestation. En conséquence, et indépendamment du mode d’administration, la concentration dans le foetus augmente peu avant la mise bas. Au plus 0,02% de la dose administrée sont excrétés chez le rat dans le lait maternel. Aucune donnée n’est actuellement disponible sur l’excrétion du produit par le lait chez l’être humain.

Métabolisme
Le pantoprazole est dégradé presque exclusivement par le foie. Dans le sérum, tout comme dans l’urine, le métabolite principal est le desméthyl-pantoprazole conjugué au sulfate. La demi-vie du métabolite principal (environ 1,5 heures) est marginalement plus longue que celle du pantoprazole. Le métabolite principal ne contribue pas à l’inhibition des acides (expérimentation animale).

Elimination
La demi-vie terminale d’élimination a été déterminée à environ 1 h. Dans quelques cas, un ralentissement de l’élimination a été observé chez des volontaires. En raison de l’activation spécifique dans les cellules pariétales, la demi-vie d’élimination ne présente aucune corrélation avec la durée d’action, beaucoup plus longue (inhibition de la sécrétion acide). La majeure partie des métabolites (environ 80%) est excrétée par voie rénale, et le reste par les selles.

Cinétique pour certains groupes de patients
Chez les patients présentant une insuffisance rénale (y compris les patients sous dialyse), aucune réduction posologique n’est nécessaire. Comme chez les volontaires sains, la demi-vie du pantoprazole est courte. Le pantoprazole n’est dialysé que dans une très faible mesure. Bien que le métabolite principal présente une demi-vie (2–3 heures) modérément plus longue que la substance mère, aucune accumulation ne peut se produire, l’excrétion étant malgré tout rapide.

«Métaboliseurs lents»
Dans 2,5 à 6% de la population blanche (race caucasienne) en Europe et en Amérique du Nord, les inhibiteurs de la pompe à protons du type des benzimidazoles substitués subissent un ralentissement de leur métabolisme. Il en résulte une augmentation de la demi-vie d’élimination dans ces cas isolés (métaboliseurs lents).
A l’heure actuelle, l’expérience est limitée sur l’importance clinique du ralentissement de la dégradation du pantoprazole chez les métaboliseurs lents.

Patients atteints d’insuffisance hépatique, patients âgés
Chez les patients présentant une cirrhose du foie (Child A, Child B), la demi-vie passe à des valeurs comprises entre 3 et 6 heures (pantoprazole 20 mg), et entre 7 et 9 heures (pantoprazole 40 mg), et l’AUC est multipliée par un facteur de 3 à 5 (pantoprazole 20 mg) et 5 à 7 (pantoprazole 40 mg). Toutefois, le taux sérique maximal n’augmente que peu par rapport aux volontaires sains, d’un facteur de 1,3 (Pantoprazol Orion 20) et de 1,5 (Pantoprazol Orion 40). Une légère augmentation de l’AUC et de la Cchez les volontaires âgés, par rapport aux volontaires jeunes, ne présente aucune pertinence clinique. Cependant, le pantoprazole doit être utilisé avec précaution par les patients âgés (voir «Posologie/Mode d’emploi»).

Données précliniques

Les données précliniques issues d’essais conventionnels sur la pharmacologie de sécurité, la toxicité par administrations réitérées, et la génotoxicité ne mettent en évidence aucun risque particulier chez l’être humain.
Au cours des études de carcinogénicité sur 2 ans menées chez le rat (correspondant à un traitement à vie chez le rat) sont apparues des néoplasies neuro-endocriniennes. De plus, des papillomes des cellules squameuses sont apparus dans l’estomac antérieur du rat. Le mécanisme entraînant la formation de carcinoïdes gastriques par les benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et permet de conclure à une réaction indirecte secondaire à l’élévation massive de la gastrinémie chez le rat au cours des études d’administration de la substance à des doses chroniques.
Durant les études sur 2 ans chez le rat et la souris femelle, une augmentation du nombre des tumeurs hépatiques a été observée et a été considérée comme due au métabolisme hépatique important du pantoprazole.
Les études de mutagénicité, tests de mutation cellulaire et une étude de fixation sur l’ADN permettent de conclure que le pantoprazole n’a pas de potentiel génotoxique.
Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde a été notée dans le groupe de rats recevant la plus forte dose. L’apparition de ces néoplasies est associée aux modifications induites par le pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine au niveau hépatique chez le rat.
La dose thérapeutique chez l’être humain étant faible, aucun effet sur la glande thyroïde n’est attendu.
Les essais n’ont montré aucune influence sur la fertilité ni aucun effet tératogène. Le passage transplacentaire du pantoprazole a été étudié chez le rat et augmente avec l’avancement de la gestation. En conséquence, la concentration du pantoprazole chez le foetus est élevée juste avant la naissance.

Remarques particulières

Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.

Remarques concernant le stockage
Conserver les médicaments hors de la portée des enfants.
Pantoprazol Orion comprimés gastro-résistants: Ne pas conserver au dessus de 25 °C.

Numéro d’autorisation

58871 (Swissmedic).

Titulaire de l’autorisation

Orion Pharma AG, 6300 Zug.

Mise à jour de l’information

Avril 2010.

2025 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home