Données précliniquesLes données précliniques issues d’essais conventionnels sur la sécurité pharmacologique, la toxicité par administrations réitérées et la génotoxicité n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Au cours d’une étude de carcinogénicité sur 2 ans chez le rat – ce qui correspond à un traitement à vie chez le rat –, des néoplasies neuro-endocriniennes sont apparues. De plus, des papillomes des cellules squameuses ont été décelés au niveau de l’estomac antérieur du rat. Le mécanisme entraînant la formation de carcinoïdes gastriques par les benzimidazoles substitués a été étudié de façon approfondie et permet de conclure à une réaction indirecte, secondaire à l’élévation massive de la gastrinémie survenue chez le rat lors d’un traitement chronique par la substance.
Durant les études sur 2 ans chez le rat et la souris femelle, une augmentation du nombre des tumeurs hépatiques a été observée et a été imputée au métabolisme hépatique important du pantoprazole.
Il ressort des études de mutagénicité, tests de mutation cellulaire et une étude de fixation sur l’ADN, que le pantoprazole n’a pas de potentiel génotoxique.
Une légère augmentation des transformations néoplasiques de la thyroïde a été notée dans le groupe de rats recevant la plus forte dose. L’apparition de ces néoplasies est associée aux modifications induites par le pantoprazole dans la dégradation de la thyroxine au niveau hépatique chez le rat.
La dose thérapeutique chez l’homme étant faible, aucun effet sur la glande thyroïde n’est attendu.
Les essais n’ont montré aucune influence sur la fertilité ni aucun effet tératogène. Le passage du pantoprazole à travers le placenta a été étudié sur des rates gravides. Le passage augmente avec l’avancement de la gestation. En conséquence, la concentration du pantoprazole chez le foetus se trouve augmentée juste avant la naissance.
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