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Information professionnelle sur Citalopram - 1 A Pharma 20 mg/40 mg:1 A Pharma GmbH, Oberhaching, Landkreis
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
TitulaireMise à jour 

OEMéd

Composition

Principe actif: Citalopramum ut Citaloprami hydrobromidum.
Excipients: excipiens pro compresso obducto.

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

Comprimés pelliculés (sécables) à 20 et 40 mg Citalopramum ut Citaloprami hydrobromidum.

Indications/Possibilités d’emploi

Maladies de nature dépressive (dépressions endogènes et non endogènes).
Prévention de nouveaux épisodes d’une dépression unipolaire.
Troubles paniques avec ou sans agoraphobie.
Troubles obsessionnels compulsifs.

Posologie/Mode d’emploi

La posologie sera déterminée individuellement et adaptée au tableau clinique et à chaque patient.

États dépressifs
Les comprimés pelliculés de Citalopram - 1 A Pharma sont administrés 1× par jour.
Citalopram - 1 A Pharma se prend avec ou sans nourriture.
La dose initiale pour adultes est de 20 mg par jour. Selon l’état clinique, elle pourra être portée à 40 mg par jour, en cas de besoin à 60 mg par jour, à des intervalles de 2 semaines. La dose de 60 mg ne doit pas être dépassée.

Troubles paniques
Dose initiale: 10 mg par jour, portée après une semaine à 20 mg par jour. En règle générale, la dose optimale se situe entre 20 et 30 mg par jour. La dose peut être portée à 60 mg par jour en cas de réponse insuffisante.

Troubles obsessionnels compulsifs
La dose initiale recommandée est de 20 mg par jour. En cas de besoin, cette dose peut être portée à 60 mg par paliers de 20 mg.
Lors d’un traitement des troubles obsessionnels compulsifs, l’entrée en action d’un effet se ressent après 2 à 4 semaines. Le succès thérapeutique augmente avec la poursuite du traitement.

Durée du traitement
L’effet antidépresseur se fait généralement ressentir après 2 à 4 semaines. Parce que le traitement par antidépresseurs est symptomatique, il doit être poursuivi pendant une période de temps appropriée, normalement jusqu’à 6 mois après la guérison, afin d’éviter les rechutes. Chez les patients souffrant d’une dépression récidivante (unipolaire), un traitement antidépresseur d’entretien de plusieurs années peut être nécessaire afin de diminuer la fréquence de nouvelles dépressions unipolaires. Lors de l’arrêt du traitement, Citalopram - 1 A Pharma doit être arrêté progressivement sur quelques semaines (par palier de maximum 10 mg resp. ½ comprimé à 20 mg toutes les 1 à 2 semaines).

Instructions spéciales pour le dosage
Environ la moitié de la dose usuelle, soit 10 à 30 mg par jour, sera administrée aux patients âgés de plus de 65 ans.

Enfants et adolescents (<18 ans)
Parce que les études contrôlées par placebo et menées chez les enfants et adolescents souffrant de dépression n’ont pas démontré d’efficacité, l’usage de Citalopram - 1 A Pharma n’est pas recommandé dans cette tranche d’âge. Dans les indications de troubles paniques et de troubles obsessionnels compulsifs également, l’utilisation de Citalopram - 1 A Pharma n’est pas recommandée dans cette tranche d’âge car l’efficacité et la sécurité d’emploi n’ont pas été étudiées dans ces indications.

Affections rénales et hépatiques
L’élimination de Citalopram - 1 A Pharma est ralentie chez les patients dont la fonction hépatique est réduite, ce qui se traduit par une augmentation jusqu’à 100% des taux plasmatiques du citalopram. Par conséquent, les doses journalières entre 10 et 30 mg de Citalopram - 1 A Pharma ne doivent pas être dépassées chez les patients souffrant de troubles de la fonction hépatique. Chez les patients présentant des troubles de la fonction rénale légers à modérés, le ralentissement de l’élimination du citalopram est mineur et une adaptation posologique n’est généralement pas nécessaire chez ces patients.
Aucune expérience chez les patients présentant des troubles sévères de la fonction rénale (clairance de la créatinine <20 ml/min) n’est disponible.

Arrêt du traitement
Au terme d’un traitement de longue durée par Citalopram - 1 A Pharma, un arrêt brusque peut provoquer chez certains patients des symptômes de privation tels que vertige, céphalée, nausée, paresthésies, tremblements, anxiété, palpitations cardiaques, sudation accrue, nervosité et troubles du sommeil. Les réactions de sevrage citées étaient de faible intensité et spontanément résolutives. Pour éviter ces symptômes, un arrêt progressif du traitement sur une période d’une à deux semaines est recommandé.

Contre-indications

Hypersensibilité au citalopram ou à l’un des excipients contenus dans Citalopram - 1 A Pharma.

Inhibiteurs de la MAO
Des réactions sévères et parfois fatales ont été observées chez les patients recevant simultanément des ISRS et un inhibiteur de la MAO, y compris l’inhibiteur sélectif de la MAO-B, la sélégiline, et l’inhibiteur réversible de la MAO, le moclobémide. De telles réactions ont été également observées chez les patients débutant immédiatement un traitement par inhibiteur de la MAO juste après avoir terminé un traitement par un ISRS. Certains patients ont développé des symptômes rappelant un état hypersérotoninergique (syndrome sérotoninergique). Le citalopram ne doit pas être administré en même temps qu’un inhibiteur de la MAO, y compris la sélégiline à des doses supérieures à 10 mg par jour.
Le traitement par Citalopram - 1 A Pharma ne peut être commencé que 14 jours après l’arrêt d’un traitement par inhibiteurs non-sélectifs de la MAO et au plus tôt un jour après l’arrêt d’un traitement par le moclobémide.
Un traitement par un inhibiteur de la MAO autre que la sélégiline pourra débuter 7 jours après l’arrêt d’un traitement par Citalopram - 1 A Pharma (voir «Interactions»).
L’administration simultanée de pimozide est contre-indiquée (voir «Interactions»).

Mises en garde et précautions

La prudence est de rigueur chez les patients âgés et chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique (voir «Posologie/Mode d’emploi»).

Réactions d’angoisse paradoxales
Chez le patient atteint de troubles paniques, l’angoisse peut s’accentuer au début d’un traitement par antidépresseur. Cet effet paradoxal initial est le plus marqué durant les premiers jours du traitement et s’estompe en l’espace de 2 semaines.
C’est pourquoi une dose initiale faible est recommandée afin de diminuer la probabilité d’une réaction paradoxale (voir «Posologie/Mode d’emploi»).

Hyponatrémie
Une hyponatrémie a été rapportée comme effet indésirable rare et mise en relation avec l’utilisation d’inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, vraisemblablement à la suite d’une sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique. Le risque d’hyponatrémie augmente avec l’âge, principalement chez les femmes.

Symptômes de sevrage
L’arrêt du traitement par Citalopram - 1 A Pharma doit prévoir une réduction progressive de la dose sur une période de 1–2 semaines pour éviter l’apparition de symptômes de sevrage (voir «Effets indésirables»).

Enfants et adolescents
Citalopram - 1 A Pharma ne doit pas être utilisé pour traiter l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans. Dans des études cliniques menées chez l’enfant et l’adolescent, une augmentation du comportement suicidaire (tentatives de suicide et pensées suicidaires) ainsi qu’une attitude d’hostilité (principalement un comportement agressif et oppositionnel ainsi que des crises de rage) ont été observées plus fréquemment sous traitement par des antidépresseurs que sous placebo. En cas de nécessité clinique d’un traitement antidépresseur, le patient doit être étroitement surveillé à la recherche de symptômes suicidaires.

Risque de suicide
La dépression est associée à un risque accru de survenue d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide (événements de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à l’obtention d’un soulagement significatif des symptômes. Ce résultat pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients doivent être surveillés étroitement jusqu’à l’obtention d’une amélioration. L’expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter au début d’un traitement.
D’autres troubles psychiatriques pour lesquels Citalopram - 1 A Pharma est prescrit peuvent également être associés à un risque accru d’événements suicidaires. De plus, ces troubles peuvent être associés à une dépression. Les mêmes précautions que celles mentionnées pour les patients souffrant de dépression doivent donc être appliquées aux patients présentant d’autres troubles psychiatriques.
Les patients ayant des antécédents de comportement suicidaire ou d’intentions suicidaires significatives avant le traitement ont un risque accru de survenue d’idées suicidaires ou de tentatives de suicide. Ils doivent donc être surveillés avec un soin particulier au cours du traitement.
Une méta-analyse d’études cliniques contrôlées par placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportements de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans sous antidépresseurs, par rapport au placebo.
Une surveillance étroite des patients, en particulier des patients à haut risque, doit accompagner le traitement médicamenteux, surtout au début du traitement et lors d’ajustements posologiques. Les patients et les personnes qui les encadrent doivent être avertis de la nécessité d’une surveillance pour identifier toute aggravation clinique, apparition de comportements/idées suicidaires ou changement inhabituel du comportement. Si de tels symptômes apparaissent, ces personnes doivent immédiatement demander l’avis du médecin.
Surtout au début du traitement, le plus petit emballage approprié du médicament sera prescrit afin de réduire le risque d’incidents de type suicidaire.
Les patients doivent être surveillés soigneusement même après l’arrêt du traitement, en raison du risque de récidive dépressive (créant à nouveau un potentiel de comportements suicidaires) ou de symptômes de sevrage (voir «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables»).
Bien qu’aucun lien de causalité entre des symptômes d’agitation y compris l’acathisie (agitation interne, agitation psychomotrice) et les tendances suicidaires n’ait été clairement établi, les patients doivent être étroitement surveillés à la recherche de ces symptômes pendant un traitement antidépresseur.

Manie
Un passage vers une phase maniaque peut survenir chez les patients maniaco-dépressifs. L’interruption du traitement par le citalopram s’impose lors de l’apparition d’une phase maniaque.

Crises convulsives
Bien que l’expérimentation animale n’aie mis aucun potentiel épileptogène pour le citalopram en évidence, Citalopram - 1 A Pharma doit être prescrit avec prudence chez les patients avec antécédents de crises convulsives.

Diabète
Comme d’autres substances psychotropes, Citalopram - 1 A Pharma peut modifier la tolérance à l’insuline et au glucose, rendant un ajustement du traitement antidiabétique éventuellement nécessaire chez le diabétique. La dépression elle-même peut également influencer la tolérance au glucose.

Syndrome sérotoninergique
Dans de rares cas, l’apparition d’un «syndrome sérotoninergique» a été rapportée lors d’un traitement par inhibiteurs de la recapture de la sérotonine. Une association de symptômes comprenant probablement les symptômes ci-après peut annoncer l’apparition de ce syndrome: agitation, confusion, tremblements, myoclonie et hyperthermie (voir «Interactions»).
La prudence est de rigueur lors d’une utilisation de Citalopram - 1 A Pharma en association avec d’autres médicaments ayant des effets sérotoninergiques (par exemple sumatriptan ou autres triptans, tramadol et tryptophane).

Hémorragie
On a rapporté dans de rares cas une prolongation du temps de saignement et/ou des manifestations hémorragiques (par exemple ecchymoses, hémorragies gynécologiques, hémorragies gastro-intestinales et autres hémorragies concernant la peau ou les muqueuses) dans le cadre de traitements par des ISRS. La prudence est recommandée chez les patients ayant des antécédents connus d’anomalies hémorragiques et les patients prenant simultanément des médicaments susceptibles d’accroître le risque d’hémorragies, comme en particulier des anticoagulants ou des médicaments agissant sur la fonction plaquettaire (par exemple neuroleptiques atypiques et phénothiazines, la plupart des antidépresseurs tricycliques, l’acide acétylsalicylique et les anti-inflammatoires non stéroïdiens, la ticlopidine et le dipyridamole) (voir «Interactions»).

Interactions

La biotransformation du citalopram en déméthylcitalopram est catalysée par le CYP2C19 (environ 38%), le CYP3A4 (environ 31%) et le CYP2D6 (environ 31%).
Le citalopram et son métabolite le déméthylcitalopram sont des inhibiteurs négligeables du CYP2C9, du CYP2E1 et du CYP3A4. Comparés à d’autres ISRS, ils sont également de faibles inhibiteurs du CYP1A2, du CYP2C19 et du CYP2D6.

Associations contre-indiquées
Les inhibiteurs de la MAO (non-sélectifs tout comme les inhibiteurs sélectifs de la MAO-A [moclobémide]) sont contre-indiqués à cause du risque de syndrome sérotoninergique (voir «Contre-indications»).

Pimozide
L’administration concomitante d’une dose unique de 2 mg de pimozide à des personnes traitées pendant 11 jours par 40 mg par jour de citalopram racémique, a entraîné une augmentation de l’AUC et de la Cdu pimozide; cette augmentation n’a pas été observée constamment. Lors de l’administration concomitante de pimozide et de citalopram, un allongement moyen de l’intervalle QTc d’environ 10 msec a été observé. Parce que cette interaction a été observée à une faible dose de pimozide, l’administration concomitante de citalopram et de pimozide est contre-indiquée.

Effets d’autres médicaments sur le citalopram
Cimétidine: L’administration simultanée de citalopram et de cimétidine (un inhibiteur puissant des CYP2D6, 3A4 et 1A2) a induit des taux plasmatiques de citalopram plus élevés à l’état d’équilibre. La prudence est recommandée dans le domaine posologique supérieur de citalopram lors de l’administration simultanée de doses élevées de cimétidine. Une accentuation de l’effet peut se manifester lors d’une co-administration avec la cimétidine, rendant une adaptation de la dose de citalopram éventuellement nécessaire.
Lithium: aucune influence sur la pharmacocinétique du lithium n’a été mise en évidence lors d’une étude d’interactions pharmacocinétique entre le lithium et le citalopram. Aucune interaction pharmacodynamique n’a été observée dans les études cliniques associant le citalopram au lithium. Toutefois, une accentuation de l’effet des ISRS a été rapportée lorsque ceux-ci étaient administrés en même temps que le lithium. C’est pourquoi la prise concomitante aura lieu avec prudence.
Tryptophane: aucune donnée sur d’éventuelles interactions entre le citalopram et le tryptophane n’est disponible.

Convulsivothérapie
Aucune donnée n’est disponible.

Effets du citalopram sur d’autres médicaments
L’administration simultanée de métoprolol (un substrat du CYP2D6) et de citalopram a provoqué un doublement du taux plasmatique du métoprolol. Toutefois, l’association n’a pas conduit à des modifications cliniquement significatives ni de la pression artérielle ni de la fréquence cardiaque.

Effets réciproques
Substances sérotoninergiques: l’administration simultanée de substances sérotoninergiques (par ex. tramadol, sumatriptan) peut provoquer une accentuation des effets associés au 5-HT.

Hypericum
Des interactions peuvent se manifester entre les ISRS et les produits à base de millepertuis (Hypericum perforatum), se traduisant par une augmentation des effets indésirables. L’administration simultanée doit avoir lieu avec prudence.

Hémorragie
On a rapporté dans de rares cas une prolongation du temps de saignement et/ou des manifestations hémorragiques (par exemple ecchymoses, hémorragies gynécologiques, hémorragies gastro-intestinales et autres hémorragies concernant la peau ou les muqueuses) dans le cadre de traitements par des ISRS. La prudence est recommandée chez les patients ayant des antécédents connus d’anomalies hémorragiques et les patients prenant simultanément des médicaments susceptibles d’accroître le risque d’hémorragies, comme en particulier des anticoagulants ou des médicaments agissant sur la fonction plaquettaire (par exemple neuroleptiques atypiques et phénothiazines, la plupart des antidépresseurs tricycliques, l’acide acétylsalicylique et les anti-inflammatoires non stéroïdiens, la ticlopidine et le dipyridamole) (voir «Mises en garde et précautions»).

A observer
Des études d’interactions pharmacocinétiques montrent que le polymorphisme génétique de la spartéine comme celui de la méphénytoïne contribuent à la variabilité de la pharmacocinétique du citalopram.
Sélégiline: lors d’une étude d’interaction pharmacocinétique/pharmacodynamique menée auprès de 18 volontaires jeunes et sains, aucune interaction cliniquement pertinente n’a été observée après l’administration concomitante de citalopram (20 mg par jour) et de sélégiline (10 mg par jour) (un inhibiteur sélectif de la MAO-B).
Aucune expérience à long terme n’est disponible sur l’administration simultanée de citalopram et de sélégiline à des patients atteints de la maladie de Parkinson.

Phénothiazines, antidépresseurs tricycliques et autres substrats du CYP2D6
Le citalopram est un inhibiteur du CYP2D6. C’est pourquoi la prudence est recommandée lors d’une administration simultanée avec des médicaments principalement métabolisés par cette enzyme et dont l’index thérapeutique est étroit, comme la flécaïnide, la propafénone et le métoprolol (lorsqu’il est administré dans la défaillance cardiaque) ou certains médicaments à action centrale sur le SNC comme les antidépresseurs (par ex. désipramine, clomipramine et nortriptyline) ou les antipsychotiques comme la rispéridone, la thioridazine et l’halopéridol. Une adaptation posologique peut s’avérer nécessaire.
L’administration simultanée de citalopram et de métoprolol ou de désipramine a conduit dans les deux cas à un doublement du taux plasmatique des deux substrats du CYP2D6.
Warfarine: une étude d’interactions entre la warfarine (un substrat des CYP3A4 et 2C9) et le citalopram a montré qu’un effet du citalopram sur la pharmacocinétique de la warfarine ou un effet sur sa pharmacodynamie de pertinence clinique était improbable.
Digoxine: le citalopram n’a provoqué aucune modification de la pharmacocinétique de la digoxine lors d’une étude d’interactions pharmacocinétique.
Carbamazépine: une étude d’interactions entre la carbamazépine (un substrat du CYP3A4) à doses répétées et le citalopram a montré qu’un effet du citalopram sur la pharmacocinétique de la carbamazépine et de son métabolite (époxide) était improbable.
Clozapine: lors d’une co-administration, le citalopram n’a pas influencé les taux plasmatiques de la clozapine (un substrat du CYP1A2).
Kétoconazole: la co-administration de citalopram et de kétoconazole (un inhibiteur puissant du CYP3A4) n’a pas influencé la pharmacocinétique du citalopram.
Théophylline: le citalopram n’a pas influencé la pharmacocinétique de la théophylline dans une étude d’interactions pharmacocinétique. La théophylline est métabolisée par le CYP1A2 et, dans une moindre mesure, par le CYP3A.
Triazolam: aucune interaction pharmacocinétique n’a été observée entre le citalopram et le triazolam, un substrat du CYP3A4.
Alcool: dans une étude menée avec 12 volontaires, aucune interaction pharmacocinétique ou pharmacodynamique n’a été observée entre citalopram et une petite quantité d’alcool.

Grossesse/Allaitement

Des études testées sur des animaux ont montré une embryotoxicité légère (développement ralenti). Aucune donnée clinique contrôlée n’est disponible. Citalopram - 1 A Pharma sera utilisé pendant la grossesse uniquement en cas de nécessité absolue.
Après la prise de citalopram ou d’autres inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) à la fin de la grossesse, les symptômes de sevrage suivants sont survenus chez les nouveau-nés: troubles de l’alimentation et du sommeil, difficultés respiratoires, crises convulsives, variations de la température corporelle, hypoglycémie, tremblements, tonus musculaire anormal, hyperréflexie, vomissements, irritabilité anormale et pleurs permanents.
Une étude épidémiologique a établi un rapport entre l’utilisation d’ISRS après les 20 premières semaines de la grossesse et un risque accru d’hypertension pulmonaire persistante du nouveau-né (HPPN). Selon ce rapport, le risque absolu chez les femmes ayant pris un ISRS en phase tardive de grossesse était d’environ 6 à 12 cas sur 1000 femmes, en comparaison avec 1 à 2 cas sur 1000 femmes dans la population générale. On ne dispose actuellement pas de données confirmées d’un risque d’HPPN après la prise d’ISRS pendant la grossesse; il s’agit là de la première étude ayant examiné ce risque potentiel. Les nombres de cas de prise par ISRS individuel n’étaient cependant pas assez grands pour permettre d’établir si tous les ISRS sont associés au même risque d’HPPN.

Allaitement
Citalopram passe dans le lait maternel. On suppose que l’enfant allaité reçoit env. 5% de la dose de la mère. Le sevrage s’impose si un traitement par Citalopram - 1 A Pharma s’avère nécessaire.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

L’influence de citalopram sur le comportement psychomoteur est mineure. Toutefois, les patients sous médicaments psychoactifs peuvent faire preuve d’une capacité de réaction diminuée. C’est pourquoi la prudence est de rigueur lors de la conduite de véhicules ou de l’utilisation de machines.

Effets indésirables

Les effets secondaires du citalopram surviennent le plus fréquemment durant la première ou les deux premières semaines de traitement et s’estompent généralement par la suite.
Les effets indésirables décrits ci-dessous, observés dans le cadre des études réalisées en double aveugle avec contrôle par placebo, sont présentés par catégories d’incidence comme suit:
Très fréquents (≥1/10). Fréquents (≥1/100, <1/10). Occasionnels (≥1/1000, <1/100). Rares (≥1/10’000, <1/1000). Très rares (<1/10’000 ou incidence inconnue).

Troubles du système immunitaire
Occasionnels: réactions allergiques.

Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquents: perte de l’appétit NOS.
Occasionnels: appétit accru.

Troubles psychiatriques
Fréquents: agitation, diminution de la libido, états confusionnels, rêves anormaux, nervosité, anxiété, problèmes de concentration, anorgasmie féminine.
Occasionnels: euphorie.

Troubles du système nerveux
Très fréquents: somnolence (14%), insomnie (15%).
Fréquents: céphalées, tremblement, paresthésie.
Occasionnels: syncope.

Troubles oculaires
Occasionnels: mydriase.

Troubles de l’oreille et du conduit auditif
Occasionnels: acouphène.

Troubles cardiaques
Fréquents: tachycardie.
Occasionnels: bradycardie.

Troubles vasculaires
Occasionnels: hypotension orthostatique.

Troubles respiratoires
Fréquents: bâillements, rhinite.
Occasionnels: toux, détresse respiratoire.

Troubles gastro-intestinaux
Très fréquents: sécheresse buccale (16%), nausée (19%).
Fréquents: diarrhée, vomissements, troubles digestifs, salivation accrue, douleurs abdominales.

Troubles hépato-biliaires
Rares: hépatite.

Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
Très fréquents: sudation accrue (10%).
Fréquents: prurit, éruption cutanée.
Occasionnels: photosensibilité, alopécie, urticaire.

Troubles musculosquelettiques
Fréquents: myalgie.

Troubles rénaux et urinaires
Fréquents: rétention urinaire.

Troubles des organes de reproduction et des seins
Fréquents: impuissance sexuelle, troubles de l’éjaculation, absence d’éjaculation, ménorragie, métrorragie.

Troubles généraux et accidents liés au site d’administration
Fréquents: asthénie, épuisement, fatigue, apathie.
Occasionnels: oedèmes.

Investigations
Occasionnels: taux accrus d’enzymes hépatiques.
NOS = sans autre définition.
NEC = sans autre classification.
Dans des études comparatives réalisées en double aveugle avec des antidépresseurs tricycliques et tétracycliques, le citalopram a été associé significativement plus souvent à des nausées et des troubles de l’éjaculation, mais significativement plus rarement à des sécheresses buccales, sudations accrues, constipations, tremblements, vertiges, somnolences, troubles de l’accommodation, hypotensions orthostatiques, palpitations et des altérations du sens gustatif.

Expérience post-marketing
Les effets indésirables suivants ont été signalés dans le cadre de l’expérience post-marketing (terminologie MedDRA):

Troubles du système immunitaire
Réactions anaphylactiques.

Troubles endocriniens
Sécrétion inadéquate d’hormone antidiurétique (incidence accrue chez les patientes âgées).

Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hyponatrémie (incidence accrue chez les patientes âgées).

Troubles psychiatriques
Anxiété, sentiment de dépersonnalisation, crises de panique, manie, hallucinations, agitation.

Troubles du système nerveux
Troubles extrapyramidaux NEC, crises convulsives, convulsions NOS, convulsions de type grand mal, syndrome sérotoninergique.

Troubles cardiaques
Allongement de l’intervalle QT (surtout chez les patients ayant une cardiopathie préexistante).

Troubles oculaires
Troubles visuels.

Troubles respiratoires
Épistaxis.

Troubles gastro-intestinaux
Hémorragies gastro-intestinales.

Troubles hépato-biliaires
Pancréatite.

Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés.
Réactions d’hypersensibilité NOS, ecchymoses et purpura NOS, angio-oedème.

Troubles musculosquelettiques
Arthralgie.

Troubles des organes de reproduction et des seins
Galactorrhée, priapisme.
Troubles de sevrage: vertiges, céphalées, nausées, paresthésies, tremblements, anxiété, palpitations, sudations accrues, nervosité et insomnies (voir «Posologie/Mode d’emploi» et «Mises en garde et précautions»).

Surdosage

L’expérience acquise avec les cas portant sur le citalopram seul montre le tableau suivant: Des formes légères de nausée, vertiges, tachycardie, tremblements, obnubilation et fatigue se manifestent à une dose inférieure à 600 mg.
Des convulsions peuvent se manifester quelques heures après la prise d’une dose supérieure à 600 mg, de même que des modifications de l’ECG et rarement une rhabdomyolyse. Des cas de décès n’ont été rapportés que rarement.

Traitement
Un antidote spécifique à Citalopram - 1 A Pharma n’est pas connu. Le traitement sera symptomatique et de soutien.
– Vidange gastrique aussi rapidement que possible,
– autres traitements symptomatiques.
Une surveillance de l’ECG est recommandée lors de l’ingestion d’une dose supérieure à 600 mg. Les convulsions peuvent être traitées par le diazépam. L’élargissement des complexes QRS peut être normalisé par l’administration d’une solution hypertone de chlorure de sodium.
Un rapport fait cas d’un patient adulte survivant à une dose de 5200 mg de citalopram.

Propriétés/Effets

Code ATC: N06AB04
Le citalopram est un dérivé bicyclique du phtalane, possédant des propriétés antidépressives. Son mécanisme d’action repose sur l’inhibition sélective de la recapture de la sérotonine.
Une accoutumance à l’inhibition de la recapture de la sérotonine ne se développe pas lors d’un traitement de longue durée par citalopram.
Le citalopram n’influence pas ou peu la recapture de la noradrénaline (NA), de la dopamine (DA) et de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA). Contrairement à de nombreux antidépresseurs tricycliques et à quelques inhibiteurs plus récents de la recapture de la sérotonine (ISRS), le citalopram ne montre pas ou peu d’affinité pour une série de récepteurs tels que les récepteurs 5-HTet 5-HT, les récepteurs dopaminergiques Det D, les récepteurs alpha-, alpha- et bêta-adrénergiques, les récepteurs histaminiques H, les récepteurs cholinergiques muscariniques ainsi que les récepteurs de la benzodiazépine et des opioïdes. Cette absence d’affinité pour les récepteurs a été confirmée par une série d’études fonctionnelles in vitro sur des organes isolés ainsi que par des études fonctionnelles in vivo.

Pharmacodynamie
La suppression du sommeil paradoxal (ou REM, rapid eye movements) est un signe de l’effet antidépresseur. Le citalopram, tout comme les antidépresseurs tricycliques, d’autres ISRS et les inhibiteurs de la MAO, supprime le sommeil paradoxal et augmente le sommeil lent.
Bien que le citalopram ne se lie pas aux récepteurs opioïdes, il accentue l’effet anti-nocicepteur des antalgiques opioïdes en expérimentation animale.
Chez l’être humain, le citalopram n’entrave que faiblement les performances cognitive (intellectuelle) et psychomotrice.
Dans le cadre d’une étude menée chez 12 volontaires, l’absorption simultanée d’une petite quantité d’alcool n’a pas provoqué une diminution supplémentaire des aptitudes psychomotrices.
L’effet se manifeste généralement après 2 à 4 semaines.
Lors d’une étude menée chez des volontaires, la salivation n’a pas été diminuée après l’administration d’une dose unique de citalopram. Chez les volontaires, le citalopram n’a montré aucune influence de pertinence clinique sur les paramètres cardiovasculaires. Il n’avait aucun effet sur les taux sériques de l’hormone de croissance. Comme d’autres ISRS, le citalopram peut augmenter le taux plasmatique de prolactine. Cet effet repose sur l’action stimulante de la sérotonine sur la prolactine et n’a aucune répercussion clinique.

Pharmacocinétique

Après administration orale, le citalopram est rapidement absorbé. Indépendamment du remplissage gastrique, la concentration plasmatique maximale est déjà atteinte après 2 à 4 heures (Ten moyenne de 3 h).
La biodisponibilité orale du citalopram est de 80%.
Chez l’être humain, les concentrations plasmatiques évoluent linéairement avec la dose. A l’état d’équilibre, qui est atteint après 1 à 2 semaines, une dose journalière orale de 40 mg prise sous forme de comprimés correspond à un taux plasmatique d’environ 300 nM de citalopram (intervalle entre 165 et 405 nM) pour les patients de moins de 65 ans. Aucune relation entre la concentration plasmatique et l’effet clinique n’a été observée. De même, une corrélation entre la concentration plasmatique et les effets secondaires ne semble pas exister.

Distribution
Le volume de distribution s’élève à environ 14 l/kg (intervalle entre 12 et 17 l/kg). Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est inférieur à 80%.

Métabolisme
Le citalopram est métabolisé en déméthylcitalopram, en didéméthylcitalopram, en citalopram N-oxyde et en dérivé désaminé de l’acide propionique. Alors que le dérivé de l’acide propionique est inactif, le déméthylcitalopram, le didéméthylcitalopram et le citalopram N-oxyde sont également des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, avec toutefois un effet beaucoup plus faible que le citalopram. Chez les patients, la forme inchangée du citalopram prédomine dans le plasma. La concentration du déméthylcitalopram se situe généralement entre 30 et 50% de celle du citalopram, la concentration du didéméthylcitalopram autour de 5 à 10% de celle du citalopram. La biotransformation du citalopram en déméthylcitalopram se fait par les isoenzymes CYP2C19 (environ 38%), CYP3A4 (environ 31%) et CYP2D6 (environ 31%).

Elimination
Le citalopram est principalement éliminé par voie hépatique (85%), une petite fraction par voie rénale (15%). La demi-vie biologique s’élève en moyenne à 1,5 jour, soit 33 heures (intervalle entre 19 et 45 h). La clairance plasmatique systémique (Cls) s’élève à environ à 0,3–0,4 l/min et la clairance plasmatique orale (Cl orale) à environ 0,4 l/min. La clairance hépatique est d’environ 0,3 l/min, la clairance rénale se situe entre 0,05 et 0,08 l/min environ. Près de 12% (6–31%) de la dose se retrouvent dans les urines sous forme de citalopram inchangé.

Cinétique pour certains groupes de patients
Suite à une diminution du taux de métabolisation chez les personnes âgées, une demi-vie plus longue (1,5 à 3,75 jours) et des valeurs de la clairance plus basses (0,08–0,3 l/min) ont été observés dans cette population, entraînant en moyenne un doublement des taux plasmatiques du citalopram (voir «Posologie/Mode d’emploi»). L’élimination du citalopram est ralentie chez les patients dont la fonction hépatique est réduite.
La demi-vie est environ deux fois plus longue et la concentration à l’état d’équilibre est environ deux fois plus élevée que chez les patients dont la fonction hépatique est normale.
Chez les patients présentant des troubles de la fonction rénale légers à modérés, le ralentissement de l’élimination du citalopram est mineur. Aucune expérience n’est disponible sur les patients présentant des troubles sévères de la fonction rénale (clairance de la créatinine <20 ml/min).
Polymorphisme: les études in vivo ont montré que les polymorphismes d’oxydation de la spartéine/débrisoquine (CYP2D6) et d’hydroxylation de la méphénytoïne (CYP2C19) contribuaient à la variabilité de la pharmacocinétique du citalopram lors de son métabolisme. L’importance clinique est actuellement incertaine. Une adaptation posologique est éventuellement nécessaire.

Données précliniques

Chez le rat, des effets cardiaques ont été observés après administration de très fortes doses (toxiques) de citalopram pendant plusieurs semaines. Aucune corrélation avec la clinique n’a été trouvée à ce jour.
Après administration à long terme de citalopram, des taux accrus de phospholipides ont été mesurés chez le rat dans certains tissus (poumons, épididyme, foie). Les résultats concernant l’épididyme et le foie ont été observés à des doses proches d’une utilisation clinique. L’effet a été réversible après arrêt du traitement. Une accumulation de phospholipides (phosphatidose) chez l’animal a été observée en rapport avec l’utilisation de nombreux médicaments cationiques amphiphiles. On ignore si cela joue un rôle significatif chez l’homme.
Des études d’embryotoxicité chez le rat menées à des doses de 56 mg/kg/jour toxiques pour la mère, ont provoqué des anomalies osseuses au niveau de la colonne vertébrale et des côtes. Le taux plasmatique chez la mère était 2–3 fois supérieur à la concentration thérapeutique observée chez l’être humain.
Aucune influence sur la fertilité n’a été mise en évidence pour le citalopram chez le rat et le lapin. Par contre, le poids des petits à la naissance était plus faible, le taux de mortalité plus élevé et le développement retardé. Les concentrations atteintes par le citalopram et ses métabolites chez le foetus sont 10 à 15 fois supérieures au taux plasmatique maternel. L’expérience clinique avec les femmes enceintes ou qui allaitent est limitée.
Le citalopram ne montre aucun potentiel mutagène ni cancérogène.

Remarques particulières

Aucune.

Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «Exp.» sur le récipient.

Remarques concernant le stockage
Conserver le médicament dans l’emballage original, à température ambiante (15–25 °C) et hors de la portée des enfants.

Numéro d’autorisation

59135 (Swissmedic).

Titulaire de l’autorisation

1 A Pharma SARL, succursale Steinhausen.

Domicile
6330 Cham.

Mise à jour de l’information

Janvier 2010.

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