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Information professionnelle sur Lansoprazole Spirig®:Spirig Pharma AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
TitulaireMise à jour 

OEMéd

Composition

Principe actif: Lansoprazolum.
Excipients: Excipiens pro capsula.
Capsules à 15 mg: Color.: E 104 (jaune de quinoléine).

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

Capsules avec gastro-résistants pellets à 15 mg et 30 mg.

Indications/Possibilités d’emploi

Ulcère duodénal, ulcère gastrique, oesophagite de reflux, syndrome de Zollinger-Ellison, traitement symptomatique de courte durée des troubles épigastriques (comme régurgitations acides, aigreurs et douleurs épigastriques).
Eradication de l’Helicobacter pylori lors d’ulcères gastriques, d’ulcères duodénaux ainsi que de gastrites associées à un Helicobacter pylori lors de l’administration simultanée de 2 antibiotiques pendant 7 jours, un des antibiotiques devant être la clarithromycine.
Traitement de longue durée et prévention chez les patients avec oesophagite de reflux.
Traitement de l’ulcère duodénal et de l’ulcère gastrique induits par les AINS chez les patients nécessitant la poursuite d’un traitement par un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS).
Prévention de l’ulcère duodénal et de l’ulcère gastrique induits par les AINS chez les patients nécessitant la poursuite d’un traitement par un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) et dont le risque de développer un ulcère induit par un AINS est élevé. Les études contrôlées menées pour démontrer l’efficacité et la tolérance étaient de 12 semaines.

Enfants à partir de 12 mois
Oesophagite de reflux.

Posologie/Mode d’emploi

Les capsules doivent être avalées le matin sans croquer avec un peu d’eau.
La prise des capsules peut être effectuée indépendamment de l’absorption de nourriture. Même si la résorption du lansoprazole est quelque peu diminuée après une prise de nourriture (voir «Pharmacocinétique, Absorption»), l’effet inhibiteur du lansoprazole sur la pompe à protons des cellules pariétales de l’estomac n’est pas influencé par la prise simultanée de nourriture.

Ulcère duodénal
En général 30 mg 1× par jour.
Chez la plupart des patients, les troubles disparaissent rapidement. L’ulcère guérit normalement au bout de 2 semaines. Si un traitement de deux semaines ne suffit pas, la guérison est obtenue dans la plupart des cas à l’issue de la poursuite du traitement pendant deux semaines supplémentaires. Chez les patients qui n’ont pas répondu à d’autres traitements, la prise de 60 mg de lansoprazole 1× par jour est recommandée.

Ulcère gastrique
En général 30 mg 1× par jour.
Les troubles disparaissent généralement en quelques jours, l’ulcère guérit chez la plupart des patients en quatre semaines. Si un traitement de quatre semaines ne suffit pas, la guérison est généralement obtenue à l’issue de la poursuite du traitement pendant deux à quatre semaines supplémentaires. Chez les patients qui n’ont pas répondu à d’autres traitements, la prise de 60 mg de lansoprazole 1× par jour est recommandée.

Oesophagite de reflux
En général 30 mg 1× par jour.
Les symptômes sont rapidement supprimés, chez la plupart des patients la guérison survient au bout de quatre semaines. Si un traitement de quatre semaines ne suffit pas, la guérison est obtenue dans la plupart des cas à l’issue de la poursuite du traitement pendant deux semaines supplémentaires. Chez les patients qui n’ont pas répondu à d’autres traitements, la prise de 60 mg de lansoprazole 1× par jour est recommandée.

Enfants à partir de 12 mois et adolescents
Dose initiale: 15 mg 1× par jour chez les patients avec un poids corporel <30 kg et 30 mg 1× par jour chez les patients avec un poids corporel >30 kg pendant 4 semaines et jusqu’à 12 semaines maximum. Une augmentation de la dose jusqu’à un maximum de 60 mg de lansoprazole par jour peut être bénéfique chez certains patients.

Syndrome de Zollinger-Ellison
La posologie doit être adaptée individuellement. On recommande de commencer le traitement avec une dose initiale de 60 mg de lansoprazole par jour. Le traitement doit être poursuivi aussi longtemps qu’il est cliniquement indiqué. Des doses allant jusqu’à 90 mg de lansoprazole 2× par jour ont été utilisées pour le traitement. Répartir la dose journalière sur 2 prises si elle est supérieure à 120 mg.

Traitement symptomatique de courte durée des troubles épigastriques
15 mg 1× par jour pendant 2 semaines maximum.
Si les symptômes devaient persister après ces 2 semaines de traitement, la réalisation d’examens à visée diagnostique est recommandée.

Eradication de l’Helicobacter pylori (triple-thérapie)
30 mg 2× par jour pendant 7 jours en association à 2 antibiotiques appropriés, un des deux antibiotiques devant être la clarithromycine: par exemple amoxicilline avec clarithromycine ou métronidazole avec clarithromycine.

Traitement de longue durée et prévention des lésions de l’oesophage dues à l’acide gastrique
15 mg ou 30 mg 1× par jour.

Traitement de l’ulcère gastrique et de l’ulcère duodénal induits par les AINS
30 mg 1× par jour pendant 4 à 8 semaines.

Prévention de l’ulcère gastrique et de l’ulcère duodénal induits par les AINS
15 mg 1× par jour.

Instructions particulières pour le dosage
Une réduction de la posologie particulière n’est pas nécessaire chez l’insuffisant rénal.
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à sévère ainsi que chez les patients âgés, la posologie est en général de 15 mg de lansoprazole par jour. Chez ces patients ainsi que chez l’insuffisant rénal, la dose journalière de 30 mg de lansoprazole ne doit pas être dépassée.

Enfants
L’expérience chez l’enfant insuffisant rénal ou hépatique n’est pas suffisante pour recommander l’utilisation de Lansoprazole Spirig chez ce groupe de patients.

Contre-indications

Hypersensibilité au lansoprazole ou à l’un des excipients conformément à la composition.
Administration concomitante d’atazanavir.

Mises en garde et précautions

À l’instar des autres thérapies anti-ulcéreuses, il convient d’exclure une éventuelle tumeur gastrique maligne avant tout traitement par Lansoprazole Spirig dans la mesure où le lansoprazole peut masquer les symptômes et retarder la pose du diagnostic. De même, on exclura des affections malignes de l’oesophage avant de traiter une oesophagite de reflux.
Le lansoprazole doit être utilisé avec précaution chez les patients qui présentent un dysfonctionnement hépatique modéré à sévère (voir «Posologie/Mode d’emploi» et «Pharmacocinétique»).
Il est probable que la diminution de l’acidité gastrique induite par le lansoprazole s’accompagne d’une augmentation du nombre de bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal. Le traitement par lansoprazole peut entraîner un risque légèrement accru d’infections gastro-intestinales, notamment par Salmonella et Campylobacter .
Chez les patients atteints d’un ulcère gastroduodénal, la possibilité d’infections à H. pylori constitue un facteur étiologique à prendre en compte.
En cas d’utilisation concomitante de lansoprazole et d’antibiotiques en vue d’éradiquer H. pylori , il est primordial de se conformer aux instructions d’utilisation des antibiotiques concernés.
De très rares cas de colite ont été rapportés chez des patients sous lansoprazole. L’interruption du traitement doit donc être envisagée en cas de diarrhée aiguë ou persistante.
La prophylaxie de l’ulcère peptique chez les patients nécessitant un traitement permanent par AINS doit se limiter aux patients à haut risque (antécédents de saignements, de perforations ou d’ulcères gastro-intestinaux, âge avancé, prise concomitante de médicaments connus pour favoriser l’apparition d’effets indésirables au niveau de la partie supérieure du tractus gastro-intestinal [notamment, corticostéroïdes ou anticoagulants], présence d’importants facteurs de comorbidité ou usage prolongé d’AINS aux doses maximales recommandées).
Lansoprazole Spirig contient de la saccharose: les patients atteints de troubles héréditaires tels qu’une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou une insuffisance en saccharose-isomaltase ne doivent donc pas prendre ce médicament.

Interactions

Le métabolisme du lansoprazole passe par les cytochromes P450, particulièrement par les isoenzymes des CYP3A et CYP2C19. Lors d’études menées avec des volontaires sains, aucune interaction de pertinence clinique n’a été mise en évidence entre le lansoprazole et d’autres médicaments également métabolisés par les cytochromes P450 comme la warfarine, le paracétamol, l’indométacine, l’ibuprofène, la phénytoïne, le propranolol, la prednisone, le diazépam ou la clarithromycine. Ces substances sont métabolisées par différentes isoenzymes, notamment les CYP1A2, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6 et CYP3A.
Le lansoprazole peut augmenter les concentrations plasmatiques des principes actifs métabolisés par le CYP3A4. La prudence est donc de mise en cas d’administration simultanée de lansoprazole et de médicaments métabolisés par cet enzyme et ayant une fenêtre thérapeutique réduite.
Lors de l’administration concomitante de lansoprazole et de théophylline, qui est métabolisée par le CYP1A2 et le CYP3A, une légère augmentation (10%) de la clairance de la théophylline a été observée, qui n’avait toutefois aucune pertinence clinique. Une adaptation posologique de la théophylline est éventuellement nécessaire lors de l’instauration ou de l’interruption d’un traitement par lansoprazole.
L’administration concomitante de lansoprazole augmente les concentrations plasmatiques de tacrolimus (un substrat du CYP3A et de la P-gp). L’exposition au lansoprazole augmente l’exposition moyenne au tacrolimus jusqu’à 81%. Il est donc recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques de tacrolimus lors de l’instauration ou de l’interruption d’un traitement concomitant au lansoprazole.
Les observations in vitro ont révélé que le lansoprazole inhibe la protéine de transport appelée P-glycoprotéine (P-gp). La pertinence clinique de ce phénomène reste inconnue.
Une diminution de la dose peut être envisagée si le lansoprazole est associé à la fluvoxamine, inhibiteur du CYP2C19. Les concentrations plasmatiques de lansoprazole peuvent être jusqu’à quatre fois supérieures.
Les inducteurs enzymatiques du CYP2C19 et du CYP3A4, tels que la rifampicine et le millepertuis ( Hypericum perforatum ), peuvent aussi diminuer considérablement les concentrations plasmatiques de lansoprazole.
Chez les volontaires sains, l’administration unique ou répétée de 60 mg de lansoprazole n’a influencé ni la pharmacocinétique des énantiomères de la warfarine, ni le temps de prothrombine. Toutefois, des rapports existent décrivant une augmentation du taux de prothrombine (INR, International Normalized Ratio) et une prolongation du temps de prothrombine chez les patients prenant simultanément de la warfarine et des inhibiteurs de la pompe à protons y compris le lansoprazole. Un contrôle de l’INR et du temps de prothrombine est éventuellement nécessaire chez les patients traités simultanément par un inhibiteur de la pompe à protons et par warfarine.
Aucune donnée correspondante sur l’acénocoumarol et la phenprocoumone n’est disponible. Pour ces substances également, l’INR doit être contrôlé lors de l’instauration ou de l’interruption du traitement.
Aucune interaction de pertinence clinique n’a été observée entre le lansoprazole et l’amoxicilline.
L’administration simultanée de 30 mg de lansoprazole et de 1 g de sucralfate provoque un retardement de l’absorption du lansoprazole et une diminution de sa biodisponibilité de 17%. C’est pourquoi la prise de l’inhibiteur de la pompe à protons aura lieu au moins 30 min avant celle du sucralfate.
Dans les études cliniques, des antacides ont été administrés en même temps que le lansoprazole. Aucune influence sur l’effet n’a été observée.
Le lansoprazole induit une inhibition profonde et durable de la sécrétion d’acide gastrique. C’est pourquoi le lansoprazole peut théoriquement influencer l’absorption des médicaments dont la biodisponibilité dépend du pH gastrique.
Une étude a démontré que l’administration concomitante de lansoprazole (60 mg par jour) et d’atazanavir (400 mg) à des volontaires en bonne santé entraîne une réduction sensible de l’exposition d’atazanavir (diminution de l’ordre de 90% de l’AUC et du c). Le lansoprazole ne doit donc pas être administré simultanément à l’atazanavir (voir «Contre-indications»).
L’absorption de kétoconazole et d’itraconazole par le tractus gastro-intestinal est favorisée par la présence d’acide gastrique. L’administration de lansoprazole peut induire des concentrations sous-thérapeutiques de kétoconazole et d’itraconazole, par conséquent l’association de ces principes actifs doit être évitée.
L’administration concomitante de lansoprazole et de digoxine peut entraîner une augmentation de la concentration de digoxine dans le plasma. Lors de l’instauration ou de l’interruption d’un traitement par lansoprazole, ce paramètre doit donc être surveillé et la dose de digoxine ajustée si nécessaire.

Grossesse/Allaitement

L’expérience durant la grossesse n’est pas suffisante pour recommander l’utilisation de Lansoprazole Spirig chez la femme enceinte. Des études chez l’animal ne donnent aucun indice en faveur d’un effet tératogène. Les études de reproduction ont mis en évidence un taux de survie légèrement réduit et un poids légèrement plus faible chez le rat et le lapin après l’administration de doses très élevées de lansoprazole. La prudence est de mise en cas d’utilisation de Lansoprazole Spirig pendant la grossesse.
L’expérimentation animale indique que le lansoprazole est excrété dans le lait maternel. Aucune information n’existe sur l’excrétion du lansoprazole dans le lait maternel chez les femmes qui allaitent. L’utilisation de Lansoprazole Spirig durant l’allaitement doit être évitée, sauf en cas de nécessité absolue.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Aucune étude correspondante n’a été effectuée.
A cause de ses éventuels effets indésirables (par exemple, étourdissements, vertiges, troubles visuels et somnolence), Lansoprazole Spirig peut altérer la capacité à conduire un véhicule ou à utiliser des machines.

Effets indésirables

Les fréquences sont définies comme suit: fréquents (>1/100, <1/10); occasionnels (>1/1000, <1/100); rares (>1/10’000, <1/1000); très rares (<1/10’000).

Circulation sanguine et lymphatique
Occasionnels: thrombocytopénie, éosinophilie, leucopénie.
Rares: anémie.
Très rares: agranulocytose, pancytopénie.

Système immunitaire
Rares: réaction d’hypersensibilité avec angioedème.
Très rares: choc anaphylactique.

Troubles psychiatriques
Occasionnels: dépression.
Rares: insomnies, hallucinations, confusion.

Système nerveux
Fréquents: céphalées, vertiges.
Rares: agitation, vertiges, paresthésie, somnolences, tremblements.

Yeux
Rares: troubles visuels.

Troubles gastro-intestinaux
Fréquents: nausée, diarrhée, maux d’estomac, constipation, vomissements, flatulence, sécheresse de la bouche et de la gorge.
Rares: glossite, candidose de l’oesophage, pancréatite, troubles gustatifs.
Très rares: colite, stomatite.

Troubles hépato-biliaires
Fréquents: augmentation des concentrations d’enzymes hépatiques (ASAT, ALAT, phosphatase alcaline, LDG, gamma-GTP).
Rares: hépatite, ictère.
Très rares: augmentation des triglycérides et du taux de cholestérol.

Peau
Fréquents: urticaire, prurit, éruptions cutanées (rash).
Rares: pétéchies, purpura, alopécie, érythème multiforme, photosensibilité.
Très rares: syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell.

Troubles musculosquelettiques
Occasionnels: arthralgies, myalgies.

Troubles rénaux et urinaires
Rares: néphrite interstitielle.

Troubles affectant l’appareil reproductif et les seins
Rares: gynécomastie.

Organisme en général
Fréquents: fatigue.
Occasionnels: oedème.
Rares: fièvre, hyperhidrose, anorexie, impotence.

Investigations
Très rares: hyponatrémie, augmentation de cholestérol et des triglycérides.

Surdosage

Aucune expérience sur le surdosage chez l’homme n’est disponible. Au cours d’études cliniques, des doses journalières de lansoprazole allant jusqu’à 180 mg par voie orale et jusqu’à 90 mg par voie intraveineuse ont été administrées sans induire d’effets indésirables significatifs. En cas de suspicion d’un surdosage, le patient doit être surveillé. L’hémodialyse ne permet pas une élimination suffisante du lansoprazole. Le cas échéant, il est recommandé de procéder à un lavage gastrique, d’administrer du charbon actif et d’instaurer une thérapie symptomatique.

Propriétés/Effets

Code ATC: A02BC03
Lansoprazole Spirig combat l’ulcère en inhibant de manière spécifique l’ATP-ase H/K(pompe à protons) dans les cellules pariétales de l’estomac, en phase finale de la sécrétion acide. La sécrétion acide se trouve ainsi réduite (volume d’acidité et valeurs du pH), indépendamment de la forme de leur stimulation.

Efficacité clinique
D’après les études cliniques, le lansoprazole peut être utilisé pour l’éradication d’Helicobacter pylori en association à 2 antibiotiques appropriés, l’un des deux devant être la clarithromycine, pendant un traitement de 7 jours.

Pharmacocinétique

Les paramètres pharmacocinétiques: absorption, concentrations plasmatiques maximales, biodisponibilité et demi-vie d’élimination présentent d’importantes variations inter- et intra-individuelles.
Après ingestion des capsules, l’absorption a lieu avec un temps de latence d’une demi-heure environ. La concentration sérique maximale Cest d’environ 1000 ng/ml, et est atteinte après 1,5 heures.
La biodisponibilité absolue du lansoprazole chez des sujets à jeun, comparée à l’administration par voie intraveineuse, est de 70 à 80% pour une dose de 30 mg de lansoprazole administrée le matin. La substance ne présente aucun effet de «premier passage hépatique». Sa biodisponibilité est diminuée (jusqu’à environ 30%) si elle est absorbée après ingestion de nourriture.

Distribution/Métabolisme
Le volume de distribution s’élève à 29 ± 4 l et la liaison aux protéines est de 97%.
Le lansoprazole est métabolisé essentiellement en dérivé 5-hydroxylé et en sulfone.
L’expérimentation animale a mis en évidence le passage du lansoprazole dans le placenta avec des concentrations plasmatiques foetales supérieures à celles mesurées dans le sang maternel, le passage du lansoprazole et de ses métabolites dans le lait maternel ainsi qu’un faible passage dans le liquide céphalo-rachidien et dans le système nerveux central.

Elimination
La demi-vie d’élimination est d’environ 1,5 heures. L’élimination s’effectue à 32% par l’urine et à 64% par les fèces. La clairance totale de l’organisme chez le sujet sain après administration unique de 30 mg de lansoprazole varie selon les individus et se situe entre 11 et 18 l/h.

Cinétique pour certains groupes de patients
Une augmentation de la demi-vie a été observée chez les patients âgés (demi-vie entre 2 h environ et 3 h maximum) et chez les patients souffrant de maladies hépatiques (entre 3 et 7 h). L’aire sous la courbe du lansoprazole dans le plasma a doublé chez les patients âgés. Chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique, les valeurs de l’AUC du lansoprazole dans le plasma ont augmenté d’un facteur 2 à 5 en fonction de l’importance de l’atteinte hépatique.
Chez les patients avec insuffisance rénale prononcée, une diminution d’environ 1 à 1,5% de la liaison aux protéines plasmatiques a été observée après l’administration de 60 mg de lansoprazole. La demi-vie d’élimination et l’AUC sont diminuées chez l’insuffisant rénal. Les variations de la Cet du tsont minimes par rapport aux patients avec fonction rénale normale. Le lansoprazole n’est pas éliminé par l’hémodialyse.

Métaboliseurs lents du CYP2 C19
Le CYP2C19 est sujet à un polymorphisme génétique et 2 à 6% de la population appelés métaboliseurs lents (ML) sont homozygotes pour la mutation allélique du CYP2C19 et présentent donc un déficit en enzyme CYP2C19 actif. La concentration de lansoprazole est beaucoup plus élevée chez les ML que chez les métaboliseurs rapides (MR).

Enfants
Selon les données à disposition, la pharmacocinétique chez l’enfant (dès 12 mois) est comparable à celle observée chez l’adulte dans le domaine posologique recommandé.

Données précliniques

Des tumeurs de l’estomac ont été observées chez le rat lors d’études menées durant toute la durée de sa vie.
Une incidence plus élevée d’atrophie spontanée de la rétine a été observée chez le rat lors d’études menées durant toute la durée de sa vie. L’apparition de ces lésions est connue chez le rat de laboratoire albinos et n’a pas été observée ni chez le singe ou le chien, ni chez la souris lors d’études menées durant toute la durée de sa vie. Les lésions sont considérées comme des manifestations spécifiques au rat. Aucune de ces modifications liées au traitement n’a été observée chez les patients traités sans interruption sur de longues périodes de temps.

Remarques particulières

Ne pas pousser les capsules à travers le blister. Pour ouvrir le blister, veuillez retirer la feuille de protection.

Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP.» sur le récipient.

Remarques concernant le stockage
Conserver dans l’emballage original à température ambiante (15–25 °C) et à l’abri de l’humidité. Conserver hors de portée des enfants.

Numéro d’autorisation

59148 (Swissmedic).

Titulaire de l’autorisation

Spirig Pharma SA, 4622 Egerkingen.

Mise à jour de l’information

Juillet 2008.

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