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Information professionnelle sur Ibuprofen N Zentiva®:Helvepharm AG
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principe actif
Ibuprofène.
Excipients
Amidon de maïs, carboxyméthylamidon sodique, hydroxypropylméthylcellulose, silice colloïdale anhydre, cellulose microcristalline, stéarate de magnésium, macrogol 4000, émulsion de mousse de diméticone (contient de l'acide sorbique (E 200)).
1 comprimé pelliculé de 400 mg ou 600 mg contient 2.1 mg (0.09 mmol) respectivement 3.2 mg (0.1 mmol) de sodium.

Indications/Possibilités d’emploi

Formes rhumatismales inflammatoires
Arthrite rhumatoïde y compris l'arthrite rhumatoïde juvénile ou maladie de Still, spondylarthrite ankylosante, arthropathies séronégatives.
Formes rhumatismales dégénératives
Arthroses, gonarthroses, coxarthroses, polyarthroses, spondyloses.
Formes rhumatismales extra-articulaires
Myalgies, périarthrite, périarthropathie huméroscapulaire, bursites, tendinites, ténosynovites et lombalgies, névralgies secondaires à des lésions discales.
Traumatologie
Lésions des parties molles telles qu'entorses et claquages musculaires, douleurs postopératoires (voir «Contre-indications»).
Odontalgies et douleurs après interventions dentaires.
Autres indications
Dysménorrhées et en tant qu'adjuvant dans le traitement des infections avec inflammation importante ou fièvre.
Ibuprofen N Zentiva peut également être utilisé en cas de céphalée ou de migraine.

Posologie/Mode d’emploi

Utiliser la dose efficace la plus faible possible pendant le minimum de temps nécessaire pour atténuer les symptômes (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).
Posologie usuelle
Adultes
Affections rhumatismales:
La posologie est adaptée aux besoins du patient. La dose initiale d'ibuprofène dans les affections rhumatismales est de 1200-1800 mg/jour, répartie en plusieurs doses. Pour de nombreux patients, une dose d'entretien de 600-1200 mg/jour suffit. Dans certains cas, il peut être nécessaire d'augmenter la dose quotidienne à 2400 mg.
Dysménorrhée
1200-1800 mg/jour, à répartir en plusieurs prises.
Céphalées, migraines
Dose simple de 400 mg. La dose initiale peut être augmentée jusqu'à 800 mg. La dose journalière maximale est de 2400 mg.
Enfants et adolescents à partir de 6 ans
La dose quotidienne est de 20 mg/kg de poids corporel, à répartir en plusieurs prises. En cas d'arthrite rhumatismale juvénile, elle peut être augmentée à 40 mg/kg PC. Chez les enfants de moins de 30 kg, la dose quotidienne d'ibuprofène ne doit pas dépasser 500 mg.
En raison de leur dosage, les comprimés filmés d'Ibuprofen N Zentiva à 400 mg et à 600 mg ne doivent pas être utilisés chez l'enfant de moins de 12 ans.
Recommandations posologiques particulières
La plupart des patients peuvent prendre Ibuprofen N Zentiva (400 et 600 mg) à jeun sans perturbations gastriques, ce qui représente un avantage important lorsqu'il s'agit de soulager la raideur articulaire matinale. Ces patients peuvent donc prendre la première dose du jour avec du thé ou une autre boisson, dès leur réveil.
Les doses ultérieures doivent être prises après les repas.
La raideur articulaire matinale en outre peut être réduite en prenant la dernière dose peu avant le coucher. Dans ce cas, il est possible de prendre 1 comprimé pelliculé de 400 mg.
Ibuprofen N Zentiva comprimés filmés:
Les comprimés filmés doivent être pris avec un verre d'eau. Pour éviter les symptômes buccaux et les irritations de la gorge, les comprimés filmés doivent être avalés entiers, sans être croqués, cassés, broyés ou sucés.

Contre-indications

·Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients selon la composition.
·Anamnèse de bronchospasme, d'urticaire ou de symptômes semblables à une manifestation allergique après prise d'acide acétylsalicylique ou d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.
·Troisième trimestre de grossesse (cf. «Grossesse/Allaitement»).
·Ulcère gastrique et/ou duodénal ou hémorragie gastro-intestinale actifs ou dans l'anamnèse (au moins deux épisodes distincts d'ulcération détectable ou d'hémorragie dans l'anamnèse).
·Maladies intestinales inflammatoires actives ou connues (p.ex. maladie de Crohn, colite ulcéreuse).
·Antécédent d'hémorragies ou de perforation gastro-intestinales en rapport avec un traitement antérieur par des anti-rhumatismaux/anti-inflammatoires non stéroïdiens.
·Tendance accrue aux saignements.
·Troubles hépatiques fonctionnels graves (cirrhose du foie et ascite).
·Insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min).
·Insuffisance cardiaque grave (Classes III-IV de la classification de la NYHA).
·Traitement des douleurs post-opératoires après opération de pontage aorto-coronarien (p.ex. utilisation d'un cœur – poumon artificiel).

Mises en garde et précautions

Avertissement général concernant l'utilisation d'anti-rhumatismaux non stéroïdiens systémiques
Des ulcérations, des hémorragies ou des perforations gastro-intestinales peuvent survenir à tout moment pendant le traitement par des anti-rhumatismaux non stéroïdiens, sélectifs de la COX-2 ou non, sans symptômes avant-coureurs ni signes dans l'anamnèse. Afin de limiter ce risque, administrer la dose efficace minimale pendant la durée de traitement la plus courte possible.
Concernant les inhibiteurs sélectifs de la COX-2, un risque accru de complications thrombotiques cardio-vasculaires et cérébro-vasculaires a été observé au cours d'études contrôlées par placebo. On ne sait pas encore si ce risque est directement corrélé à la sélectivité pour la COX-1/COX-2 de l'anti-rhumatismal non stéroïdien concerné. Puisque nous ne disposons pas à l'heure actuelle de données d'études cliniques comparables pour l'ibuprofène à une dose maximale et pendant un traitement à long terme, nous ne pouvons pas exclure qu'un tel traitement présente un risque accru similaire. En l'absence de telles données, l'ibuprofène ne doit être administré qu'après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice-risque en cas de coronaropathie cliniquement avérée, de troubles cérébro-vasculaires, de maladie artérielle oblitérante périphérique et chez les patients présentant des facteurs de risque importants (p.ex. hypertension, hyperlipidémie, diabète sucré, tabagisme). En raison de ce risque, il convient d'administrer la dose efficace minimale pendant la durée de traitement la plus courte possible.
Les effets des anti-rhumatismaux non stéroïdiens sur le rein incluent une rétention liquidienne avec œdèmes et/ou une hypertension artérielle. Chez les patients présentant une atteinte de la fonction cardiaque et d'autres conditions prédisposant à une rétention liquidienne, l'ibuprofène ne doit donc être utilisé qu'avec prudence. Il convient aussi d'être prudent pour les patients prenant simultanément des diurétiques ou des inhibiteurs de l'enzyme de conversion ainsi qu'en cas de risque accru d'hypovolémie.
En cas de consommation simultanée d'alcool lors de l'utilisation d'AINS, des effets indésirables liés aux principes actifs, en particulier ceux qui affectent le tractus gastro-intestinal ou le système nerveux central peuvent être renforcés.
En cas d'utilisation prolongée d'antalgiques, des maux de tête peuvent apparaître qui ne devraient pas être traités en augmentant la dose du médicament.
Mentions complémentaires concernant Ibuprofen N Zentiva
Affections respiratoires
Chez les patients souffrant ou ayant souffert d'asthme bronchique, de rhinite chronique ou d'affections allergiques, l'ibuprofène peut provoquer un spasme bronchique, une urticaire ou un angio-œdème.
Affections cardiaques, rénales ou hépatiques
Il convient d'être prudent pour les patients présentant une limitation des fonctions hépatique, rénale ou cardiaque car la prise d'AINS peut altérer la fonction rénale. Une prise concomitante habituelle d'antalgiques augmente encore ce risque. Chez de tels patients, il convient de choisir la dose la plus basse possible et de contrôler régulièrement la fonction rénale, spécialement en cas de traitement au long cours.
Les anti-rhumatismaux non stéroïdiens peuvent aggraver l'insuffisance cardiaque et le taux de filtration glomérulaire et augmenter la concentration plasmatique des glycosides cardiaques.
curité gastro-intestinale
L'utilisation d'Ibuprofen N Zentiva en combinaison avec des anti-rhumatismaux non stéroïdiens, incluant des inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase-2, doit être évitée, car il existe un risque accru d'ulcères ou de saignements (voir «Interactions»).
Patients âgés
Chez le patient âgé, les effets indésirables sont fréquents pendant le traitement par anti-rhumatismaux non stéroïdiens, principalement des hémorragies et des perforations gastro-intestinales potentiellement mortelles.
Hémorragies gastro-intestinales, ulcères, perforations
Des cas d'hémorragies gastro-intestinales, d'ulcères ou de perforations potentiellement mortels ont été rapportés en association avec tous les anti-rhumatismaux non stéroïdiens. Ces événements indésirables sont survenus avec ou sans symptômes avant-coureurs et antécédents d'événements gastro-intestinaux, à tout moment du traitement.
Le risque d'hémorragies gastro-intestinales, d'ulcères et de perforation augmente avec la dose d'anti-rhumatismal non stéroïdien chez les patients présentant un antécédent d'ulcère, en particulier en cas de complications (hémorragie ou perforation) (voir «Contre-indications»), ainsi que chez les patients âgés. Chez ces patients, le traitement doit commencer à la dose la plus faible disponible. Pour ces patients, ainsi que pour les patients devant suivre un traitement concomitant par une faible dose d'acide acétylsalicylique ou d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque gastro-intestinal, il convient d'envisager de mettre en place un traitement combiné incluant des médicaments protecteurs (par exemple misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons) (voir «Interactions»).
Les patients présentant un antécédent de toxicité gastro-intestinale, en particulier les patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel (principalement hémorragies gastro-intestinales), en particulier au début du traitement.
Il convient d'être prudent pour les patients prenant simultanément des médicaments pouvant accroître le risque d'ulcères ou d'hémorragies, p.ex. corticostéroïdes oraux, anti-coagulants comme la warfarine, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire comme l'acide acétylsalicylique (voir «Interactions»).
En cas de survenue d'hémorragies gastro-intestinales ou d'ulcères chez des patients sous Ibuprofen N Zentiva, le traitement doit être interrompu.
En cas de troubles gastro-intestinaux et de troubles fonctionnels hépatiques, l'ibuprofène ne doit être administré que lorsque cela est formellement indiqué, sous surveillance médicale, car il peut aggraver ces troubles (voir «Effets indésirables»).
Effets cardio-vasculaires et cérébro-vasculaires
Les patients présentant un antécédent d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque décomposée légère à modérée nécessitent une surveillance mesurée et l'administration de conseils, car des accumulations de liquide et des œdèmes ont été rapportés en relation avec un traitement par anti-rhumatismaux non stéroïdiens.
Des études cliniques indiquent que l'utilisation d'ibuprofène, en particulier à une dose élevée (2400 mg par jour), peut être liée à une légère augmentation du risque d'événements thrombotiques artériels (p.ex. infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral). Dans l'ensemble, les études épidémiologiques n'indiquent pas d'augmentation du risque d'événements thrombotiques artériels en cas de prise de faibles doses d'ibuprofène (p.ex. ≤1200 mg par jour).
Les patients présentant une hypertension non maîtrisée, une insuffisance cardiaque (NYHA II), une maladie cardiaque ischémique, une maladie artérielle obstructive périphérique et/ou des atteintes cérébro-vasculaires ne doivent être traités par ibuprofène qu'après mûre réflexion et des doses élevées (2400 mg/jour) doivent être évitées. Il convient d'être également prudent avant de commencer un traitement prolongé pour les patients présentant des facteurs de risque d'événements cardio-vasculaires (p.ex. hypertension, hyperlipidémie, diabète sucré, tabagisme), notamment lorsque des doses élevées d'ibuprofène (2400 mg/jour) sont nécessaires.
Réactions cutanées
Des cas très rares de réactions cutanées graves, certaines mortelles, incluant dermatite exfoliante, syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) ainsi qu'exanthème médicamenteux avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) ont été rapportés pendant un traitement par anti-rhumatismal non stéroïdien (voir «Effets indésirables»).
Le risque maximal de réactions de ce type semble être présent au début du traitement; en effet, la majorité de ces réactions ont eu lieu au cours du premier mois de traitement. Une pustulose exanthémateuse aiguë généralisée (PEAG) a été rapportée en relation avec des produits contenant de l'ibuprofène. Dès les premiers signes d'éruption cutanée, de lésion muqueuse ou autres signes d'hypersensibilité, le traitement par Ibuprofen N Zentiva doit être interrompu.
Dans des cas exceptionnels, une infection par la varicelle peut entraîner des infections cutanées et des complications au niveau des parties molles. Jusqu'à présent, l'implication d'AINS dans une aggravation de ces infections n'a pas pu être exclue. Il est donc conseillé d'éviter l'administration d'Ibuprofen N Zentiva en cas d'infection par la varicelle.
Effets sur les reins
Les patients souffrant d'une forte déshydratation ou de modifications postopératoires de la volémie doivent être réhydratés avant de commencer un traitement avec l'ibuprofène et être ensuite étroitement surveillés. Il existe un risque de trouble de la fonction rénale, spécialement chez les enfants, les adolescents et patients âgés déshydratés.
Pendant un traitement de longue durée, comme chez les autres antirhumatismaux non stéroïdiens, une nécrose papillaire rénale et d'autres pathologies rénales peuvent apparaître. Une toxicité rénale a également pu être observée chez des patients chez lesquels les prostaglandines rénales jouent un rôle compensateur dans la perfusion rénale. Chez ces patients, l'administration d'antirhumatismaux non stéroïdiens peut inhiber la synthèse de prostaglandine dans les reins en fonction de la dose administrée, diminuer l'irrigation sanguine des reins et provoquer une décompensation rénale manifeste. Ces réactions apparaissent principalement chez les patients souffrant d'insuffisance fonctionnelle hépatique, rénale ou cardiaque, lors de la prise concomitante de diurétiques ou d'inhibiteurs de l'ECA (enzyme de conversion de l'angiotensine) et chez les patients âgés.
Effets hématologiques
Tout comme les autres antirhumatismaux non stéroïdiens, l'ibuprofène inhibe l'agrégation thrombocytaire et allonge le temps de saignement.
Masquage des symptômes d'infections sousjacentes
L'ibuprofène peut masquer les symptômes d'une infection, avec pour conséquence que le traitement approprié de celle-ci peut être retardé et qu'elle peut ainsi s'aggraver. Ce masquage a été observé lors de pneumonies bactériennes extrahospitalières et de complications infectieuses bactériennes de la varicelle. Quand l'ibuprofène est administré pour traiter la fièvre ou les douleurs causées par une infection, il est recommandé de surveiller l'évolution de celle-ci. Les patients traités en dehors de l'hôpital doivent consulter leur médecin si les symptômes persistent ou s'aggravent.
Méningite aseptique
Des cas isolés de symptômes d'une méningite aseptique ont été rapportés lors de l'utilisation de l'ibuprofène. Les patients ayant développé un lupus érythémateux ou une collagénose semblent y être prédisposés. Toutefois, la méningite aseptique a aussi été observée chez les patients n'ayant aucune de ces maladies chroniques.
Ibuprofen N Zentiva contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé pelliculé de 400 mg ou 600 mg, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».

Interactions

Autres anti-rhumatismaux non stéroïdiens, salicylates inclus
L'administration simultanée de plusieurs anti-rhumatismaux non stéroïdiens, incluant les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase-2, peut augmenter le risque d'ulcères et d'hémorragies gastro-intestinales en raison de l'effet synergique. L'utilisation simultanée d'ibuprofène et d'autres anti-rhumatismaux non stéroïdiens doit donc être évitée (voir «Mises en garde et précautions»). L'acide salicylique empêche la liaison de l'ibuprofène aux protéines.
Glucocorticoïdes
Renforcement des effets secondaires gastro-intestinaux, augmentation du risque d'hémorragies gastro-intestinales et d'ulcérations (voir «Mises en garde et précautions»).
Alcool
Renforcement des effets secondaires gastro-intestinaux, augmentation du risque d'hémorragies gastro-intestinales.
Diurétiques, antihypertenseurs, bêta-bloquants
Les AINS peuvent réduire l'efficacité des diurétiques, antihypertenseurs tels que les inhibiteurs de l'ECA et les bêta-bloquants. Les diurétiques peuvent aussi augmenter le risque de néphrotoxicité des AINS.
Probénécide, sulfinpyrazone
L'ibuprofène est éliminé plus lentement, l'action uricosurique du probénécide et de la sulfinpyrazone est réduite.
Anticoagulants oraux
Les anti-rhumatismaux non stéroïdiens peuvent renforcer l'effet des anticoagulants comme la warfarine (voir «Mises en garde et précautions»).
Inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine:
Risque accru d'hémorragies gastro-intestinales (voir «Mises en garde et précautions»).
Aminoglycosides
Les anti-rhumatismaux non stéroïdiens peuvent limiter l'élimination des aminoglycosides.
Acide acétylsalicylique
Des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiber de manière compétitive l'effet antiagrégant plaquettaire d'une faible dose concomitante d'acide acétylsalicylique. Bien que l'extrapolation de ces données en clinique ne permette pas d'émettre de conclusion formelle, il ne peut être exclu que l'effet cardioprotecteur de l'acide acétylsalicylique à faible dose puisse être réduit lors d'un traitement au long cours par ibuprofène. Un effet cliniquement pertinent semble improbable lors de la prise occasionnelle d'ibuprofène (voir «Propriétés/Effets»).
Antidiabétiques oraux
L'effet des antidiabétiques oraux (sulfonylurées) peut être renforcé par l'ibuprofène, comme par d'autre AINS. De rares rapports ont fait état d'hypoglycémie chez des patients traités aux sulfonylurées qui avaient reçu de l'ibuprofène. Il convient de contrôler régulièrement le taux de glycémie et d'adapter au cas échéant la dose d'antidiabétiques.
Antagonistes des récepteurs histaminiques H2
Une interaction d'importance clinique de l'ibuprofène avec la cimétidine ou la ranitidine n'a pas été prouvée.
Digoxine
Il se peut que la concentration plasmatique de la digoxine soit augmentée.
Phénytoïne
La concentration plasmatique de la phénytoïne peut être augmentée.
Lithium
Il est recommandé de contrôler les concentrations plasmatiques du lithium.
Méthotrexate
Augmentation de la toxicité du méthotrexate. Les AINS peuvent inhiber la sécrétion tubulaire du méthotrexate et en réduire la clairance.
Baclofène
La toxicité du baclofène est accrue.
Quinolones
L'action centrale est augmentée.
Cholestyramine
En cas d'utilisation simultanée d'ibuprofène et de cholestyramine, l'absorption de l'ibuprofène dans le tractus gastro-intestinal peut être réduite. Cependant, l'importance clinique est inconnue.
Cyclosporine
L'effet toxique sur les reins - peut être augmenté.
Extraits végétaux
Le ginkgo-biloba peut renforcer le risque d'hémorragies lié aux anti-rhumatismaux non stéroïdiens.
Mifépristone
Théoriquement, une diminution de l'efficacité de la mifépristone peut avoir lieu en raison des propriétés antiprostaglandines des AINS. Des preuves limitées suggèrent que l'administration concomitante d'AINS le jour de la prise de prostaglandines n'a pas une influence défavorable sur l'effet de la mifépristone ou des prostaglandines sur la maturation cervicale ou la contractilité utérine et que l'efficacité d'une interruption de grossesse n'est pas réduite.
Antibiotiques quinolones
Des études effectuées sur les animaux ont montré que sous traitement aux AINS des convulsions, en association avec des quinolones, peuvent être entraînées plus fréquemment.
Le risque de convulsions peut être augmenté chez les patients traités par des quinolones en association avec des AINS.
Tacrolimus
En cas d'administration conjointe de tacrolimus et d'AINS, le risque d'une néphrotoxicité peut être élevé.
Zidovudine
L'administration conjointe de zidovudine et d'AINS augmente le risque d'une toxicité hématologique. Il existe des indications d'un risque accru d'hémarthose et d'hématomes chez les patients hémophiles VIH(+) qui suivent un traitement concomitant par zidovudine et AINS.
Inhibiteurs du CYP2C9
L'administration concomitante d'ibuprofène et d'inhibiteurs du CYP2C9 peut augmenter l'exposition de l'ibuprofène (substrat du CYP2C9). Une étude sur le voriconazole et le fluconazole (inhibiteurs du CYP2C9) a montré une augmentation de l'exposition au S(+)-ibuprofène d'environ 80 à 100%. Une réduction de la posologie de l'ibuprofène doit être envisagée lorsque de forts inhibiteurs du CYP2C9 sont administrés simultanément, surtout quand on administre des doses élevées d'ibuprofène soit avec le voriconazole ou le fluconazole.

Grossesse, allaitement

Fertilité
L'utilisation d'ibuprofène peut affecter la fertilité féminine et n'est donc pas recommandée aux femmes qui souhaitent concevoir. Chez les femmes qui ont des difficultés pour être enceinte ou qui suivent des examens pour évaluer l'infertilité, il convient d'envisager l'arrêt du traitement par l'ibuprofène.
Grossesse
L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut avoir des conséquences négatives sur le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l'embryon ou du fœtus. Les données issues des études épidémiologiques, suite à l'utilisation d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au premier stade de la grossesse, suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformation cardiaque et du laparoschisis. Ce risque est supposé augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement.
Chez l'animal, l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines entraîne une augmentation des pertes pré- et post-implantatoires et de la mortalité embryo-fœtale. De plus, une augmentation de l'incidence de diverses malformations, y compris cardiovasculaires, a été observée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la période d'organogenèse.
Premier et deuxième trimestre
A moins d'une nécessité clairement établie, l'utilisation de l'ibuprofène est à éviter au cours du premier et du deuxième trimestre de la grossesse. En cas d'utilisation de l'ibuprofène chez une femme souhaitant concevoir ou au cours du premier ou du deuxième trimestre de la grossesse, la dose et la durée du traitement doivent être maintenues aussi faibles que possible.
Oligohydramnios / insuffisance rénale néonatale / rétrécissement du canal artériel
La prise d'AINS à partir de la 20e semaine de grossesse peut provoquer des troubles de la fonction rénale du fœtus, qui peuvent entraîner un oligohydramnios et, dans certains cas, une insuffisance rénale néonatale. Ces effets indésirables surviennent en moyenne après quelques jours à quelques semaines de traitement, mais des oligohydramnios ont été rapportés, dans de rares cas, dès 48 heures après le début d'un traitement par AINS. L'oligohydramnios est souvent réversible à l'arrêt du traitement, mais pas toujours. Les complications d'un oligohydramnios prolongé comprennent par exemple des contractures des membres et une maturation pulmonaire tardive. Depuis la mise sur le marché, des méthodes invasives telles qu'une transfusion d'échange ou une dialyse ont été nécessaires dans quelques cas de fonction rénale néonatale réduite.
En outre, un rétrécissement du canal artériel a été observé à la suite du traitement au deuxième trimestre, avec un retour à la normale après l'arrêt du traitement dans la plupart des cas.
Il y a lieu d'envisager une surveillance par échographie du liquide amniotique et du cœur du fœtus lorsque le traitement par Ibuprofen N Zentiva se prolonge au-delà de 48 heures. En cas de survenue d'un oligohydramnios ou de rétrécissement du canal artériel, arrêter Ibuprofen N Zentiva et procéder aux examens de suivi selon la pratique clinique.
Troisième trimestre
L'ibuprofène est contre-indiqué au cours du troisième trimestre de la grossesse. Tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent:
·Exposer le fœtus aux risques suivants:
·une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire);
·troubles de la fonction rénale pouvant évoluer vers une insuffisance rénale avec oligohydramnios.
·Exposer la mère et le nouveau-né aux risques suivants:
·une variation possible du temps (prolongation) de saignement du fait d'une action anti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament;
·une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.
L'utilisation d'ibuprofène n'est pas recommandée pendant le travail et l'accouchement. Le début des contractions peut être retardé et leur durée allongée. De plus, des saignements peuvent apparaître plus fréquemment chez la mère et l'enfant.
Allaitement
Les anti-rhumatismaux non stéroïdiens passent dans le lait maternel. Par prudence, l'ibuprofène ne doit donc pas être pris pendant l'allaitement. Si le traitement est indispensable, le nourrisson doit être sevré.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Aucune étude correspondante n'a été effectuée. Des effets secondaires occasionnels de l'ibuprofène sur le système nerveux central, tel que la limitation de la capacité de réaction, sont toutefois connus. Ceci devrait être pris en compte, lorsqu'une attention soutenue est nécessaire, notamment lors de la conduite automobile ou l'utilisation de machines. Cela vaut particulièrement pour la prise simultanée avec de l'alcool.

Effets indésirables

Les effets secondaires les plus fréquemment observés avec les anti-rhumatismaux non stéroïdiens affectent l'appareil digestif. Des ulcères gastro-duodénaux, des perforations ou des hémorragies, parfois mortels, peuvent survenir, en particulier chez les patients âgés (voir «Mises en garde et précautions»). Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipations, troubles de la digestion (dyspepsie), douleurs abdominales, selles noires, hématémèses, stomatites ulcéreuses, aggravations de colite et de maladie de Crohn (voir «Mises en garde et précautions») ont été rapportés après utilisation. Des cas de gastrite ont été observés, plus rarement. De rares cas de perforation gastro-intestinale ont été rapportés après utilisation d'ibuprofène.
Une aggravation des inflammations cutanées liées aux infections (p.ex. apparition d'une fasciite nécrosante) a été décrite lors de l'utilisation concomitante d'AINS. Dans des cas exceptionnels, des infections cutanées sévères et des complications au niveau des parties molles peuvent survenir au cours d'infections dues au virus de la varicelle. Par conséquent, le patient doit consulter immédiatement un médecin si des signes d'infection apparaissent ou si une telle infection s'aggrave pendant l'utilisation d'ibuprofène.
Des études cliniques indiquent que l'utilisation d'ibuprofène, en particulier à une dose élevée (2400 mg par jour), peut être liée à une légère augmentation du risque d'événements thrombotiques artériels (p.ex. infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral) (voir «Mises en garde et précautions»).
Les effets indésirables suivants ont été observés avec l'ibuprofène. Les indications de fréquence correspondent aux conventions suivantes: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100, <1/10), «occasionnels» (≥1/1000, <1/100), «rares» (≥1/10'000, <1/1000), «très rares» (<1/10'000), «fréquence inconnue» (la fréquence exacte ne peut pas être estimée):
Infections et infestations
Occasionnels: Rhinite.
Rares: Méningite aseptique.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rares: Altérations de la formule sanguine telles que leucopénie, agranulocytose, thrombocytopénie, neutropénie, anémie aplastique, anémie hémolytique (décrite dans l'information destinée aux patients comme «angine, forte fièvre, tuméfaction des ganglions lymphatiques de la région du cou»).
Affections du système immunitaire
Occasionnels: Hypersensibilité.
Rares: Réaction anaphylactique, lupus érythémateux, anémie hémolytique auto-immune.
Affections psychiatriques
Occasionnels: Insomnie, anxiété.
Rares: Dépressions, états confusionnels.
Très rares: États psychotiques.
Affections du système nerveux
Fréquents: Effets secondaires sur le système nerveux central tels que limitation de la capacité de réaction (principalement en association avec l'alcool), céphalées, vertiges.
Rares: Paresthésies, somnolence.
Affections oculaires
Occasionnels: Troubles visuels. Les troubles visuels sont généralement réversibles à l'arrêt du traitement.
Rares: Amblyopie toxique, névrite optique, neuropathie optique toxique.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Occasionnels: Bourdonnements d'oreille, troubles auditifs, vertige.
Affections cardiaques
Très rares: Défaillance cardiaque, infarctus du myocarde.
Affections vasculaires
Très rares: Hypertension.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Occasionnels: Asthme, bronchospasme, dyspnée, risque d'oedème pulmonaire aigu chez les patients présentant une insuffisance cardiaque.
Affections gastro-intestinales
Fréquents: Troubles digestifs, diarrhée, nausées, vomissements, constipation, douleurs abdominales, ballonnements, selles goudronneuses, hématémèse, hémorragies gastro-intestinales.
Rares: Gastrite, ulcérations gastro-intestinales, stomatite ulcéreuse, perforations gastro-intestinales.
Très rares: Pancréatite.
Fréquence inconnue: Exacerbation d'une colite ou d'une maladie de Crohn.
Affections hépatobiliaires
Rares: Hépatite, ictère, troubles de la fonction hépatique.
Très rares: Insuffisance hépatique.
Affections de la peau et du tissu souscutané
Fréquents: Exanthème.
Rares: Urticaire, prurit, purpura, angiœdème, photosensibilité.
Très rares: Réactions d'hypersensibilité sévères, p.ex. érythème polymorphe et réactions cutanées bulleuses tels que syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell).
Cas isolés: Syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse (DRESS, exanthème avec éosinophilie et symptômes systémiques DRESS).
Fréquence inconnue: Pustulose exanthémateuse aiguë généralisée (PEAG).
Affections du rein et des voies urinaires
Rares: Néphrotoxicité sous formes diverses tels que nécrose papillaire des reins, néphrite interstitielle et troubles de la fonction rénale avec formation d'oedèmes et jusque à l'insuffisance rénale.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Occasionnels: Fatigue.
Rares: Oedèmes.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Toxicité
Des signes et symptômes d'une toxicité n'ont en général pas été rapportés à des doses inférieures à 100 mg/kg chez les enfants ou les adultes. Cependant, dans certains cas, des mesures de soutien sont nécessaires. Chez les enfants, une manifestation de signes et symptômes d'une toxicité a été rapportée après la prise d'une dose de 400 mg/kg ou plus.
Symptômes
La plupart des patients ayant pris des doses considérables d'ibuprofène ont développé des symptômes dans les 4-6 heures. Les symptômes d'un surdosage les plus fréquemment rapportés sont des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, une léthargie et une somnolence. Les effets sur le système nerveux central sont des maux de tête, des acouphènes, des vertiges, des convulsions et une perte de connaissance. De rares cas ont également été rapportés de nystagmus, d'acidose métabolique, d'hypothermie, d'effets rénaux, de saignements gastro-intestinaux, de coma, d'apnée et de dépression du SNC et respiratoire. Une toxicité cardiovasculaire incluant hypotension, bradycardie et tachycardie a aussi été rapportée. En cas de surdosage significatif, une insuffisance rénale et des lésions hépatiques sont possibles. Des surdosages élevés sont en principe bien tolérés, lorsqu'aucun autre médicament n'est pris de façon concomitante.
Traitement
Il n'y a pas d'antidote spécifique en cas de surdosage à l'ibuprofène. Un traitement symptomatique doit être apporté aux patients en fonction des besoins. Dans l'heure qui suit la prise d'une dose potentiellement toxique, on peut envisager l'utilisation de charbon actif. Au besoin, corriger l'équilibre électrolytique du sérum.
Lorsque le médicament est déjà absorbé, il faut donner des substances alcalinisantes qui favorisent l'excrétion urinaire de l'ibuprofène acide.
Pour les informations les plus actualisées, on peut contacter le centre de toxicologie local.

Propriétés/Effets

Code ATC
M01AE01
Mécanisme d'action/Pharmacodynamique
L'ibuprofène est un antirhumatismal non stéroïdien pourvu d'une courte demi-vie d'élimination et dont les propriétés analgésiques, antiphlogistiques et antipyrétiques lui confèrent l'efficacité thérapeutique requise dans les affections rhumatismales.
Les différentes formes galéniques permettent d'instaurer une thérapie adaptée à chaque patient.
Les prostaglandines sont responsables des manifestations douloureuses et inflammatoires. Or, l'ibuprofène exerce une activité inhibitrice prononcée sur la synthèse des prostaglandines, ce qui explique son effet analgésique, antiphlogistique et antipyrétique.
L'inhibition de l'agrégation thrombocytaire, non exploitée en thérapeutique, l'action ulcérigène, la rétention hydrosodée ainsi que les réactions bronchospastiques, en tant qu'effets indésirables potentiels, reposent sur le même mécanisme.
Bien que l'ibuprofène influe sur l'agrégation thrombocytaire et sur le temps de saignement, il n'en résulte aucune modification clinique significative ni du temps de prothrombine ni du temps de coagulation.
Des données expérimentales indiquent que l'ibuprofène peut inhiber de manière compétitive l'efficacité de l'acide acétylsalicylique faiblement dosé sur l'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Dans quelques études pharmacodynamiques, une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation du thromboxane ou l'agrégation plaquettaire a été observée lorsque l'ibuprofène à la dose de 400 mg était pris dans les 8 heures précédant la prise de 81 mg d'acide acétylsalicylique à libération immédiate, ou dans les 30 minutes consécutives.
Bien que l'extrapolation de ces données cliniques ne permette pas d'émettre de conclusion formelle, il ne peut être exclu que l'effet cardioprotecteur de l'acide acétylsalicylique à faible dose puisse être réduit lors d'un traitement au long cours par ibuprofène. Un effet cliniquement pertinent est improbable en cas de prise occasionnelle d'ibuprofène (voir «Propriétés/Effets»).
Efficacité clinique
Voir aussi sous «Mécanisme d'action».

Pharmacocinétique

Absorption
L'ibuprofène est rapidement absorbé, principalement dans l'intestin grêle. Les pics plasmatiques de 15–55 µg/ml (Cmax) sont en moyenne atteints 1–2 heures (tmax) après administration orale de 200–600 mg d'ibuprofène.
Si l'ibuprofène est pris après un repas, l'absorption est considérablement plus lente et les concentrations plasmatiques maximales sont plus faibles.
Après administration orale d'une dose unique de 400 mg d'ibuprofène, une concentration maximale de 8–13 µg/ml est atteinte dans la synovie au bout de 6 heures.
Distribution
L'ibuprofène est lié aux protéines plasmatiques à raison de 99%. La liaison est réversible.
Métabolisme
Plus de 50 à 60% d'une dose orale d'ibuprofène sont métabolisés dans le foie sous forme de 2 métabolites inactifs A + B et de leurs conjugués.
Le métabolisme de l'ibuprofène est semblable chez l'enfant et chez l'adulte.
Élimination
La demi-vie plasmatique est de 1½–2 heures. Du fait de sa brièveté, des prises répétées de l'ibuprofène n'entraînent pas d'accumulation. L'ibuprofène et ses métabolites sont presque totalement éliminés 24 heures après l'administration orale.
Il est excrété par les reins principalement sous forme de métabolites inactives.

Données précliniques

Potentiel mutagène et tumorigène
Des études de mutagénicité in vitro et in vivo (bactéries et lymphocytes humains) n'ont pas mis en évidence d'effet mutagène de l'ibuprofène. Des études sur le potentiel tumorigène de l'ibuprofène chez les rats et les souris n'ont pas démontré d'effet cancérigène de l'ibuprofène.
Toxicité sur la reproduction
Des études expérimentales sur deux espèces animales ont montré que l'ibuprofène traverse le placenta et inhibe l'ovulation (chez le lapin). Plusieurs études expérimentales sur le rat et le lapin ont mis en évidence que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse de prostaglandines provoque une augmentation des pertes pré-implantatoires et post-implantatoires, de la mortalité embryo-fœtale et des retards de la croissance intra-utérine. On a rapporté également des incidences accrues de différentes malformations, dont des malformations cardio-vasculaires telles que des malformations de la cloison interventriculaire, chez les animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse de prostaglandines pendant la phase d'organogenèse. Avec l'ibuprofène, ces malformations ont été observées à des doses 2-3 fois supérieures à la dose journalière maximale recommandée chez l'être humain (sur la base des données d'exposition extrapolées).

Remarques particulières

Influence sur les méthodes de diagnostic
Rarement: Augmentation de l'azote uréique, des transaminases et de la phosphatase alcaline dans le sérum; baisse de l'hémoglobine et de l'hématocrite. Diminution de la concentration sérique de calcium. Inhibition de l'agrégation thrombocytaire et allongement du temps de saignement.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP.» sur le récipient.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver dans l'emballage d'origine à une température ne dépassant pas 30 °C et hors de portée des enfants.

Numéro d’autorisation

59162 (Swissmedic).

Présentation

400 mg: boîte de 20 et 50 comprimés pelliculés sécables. (B)
600 mg: boîte de 20 et 100 comprimés pelliculés sécables. (B)

Titulaire de l’autorisation

Helvepharm AG, Frauenfeld.

Mise à jour de l’information

Novembre 2022.

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