PharmacocinétiqueLa pharmacologie de l’anastrozole est dose-linéaire.
Absorption
L’anastrozole est rapidement résorbé; les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en l’espace de 2 heures après la prise à jeun. La biodisponibilité orale s’élève à 100–104%. L’ingestion concomitante d’aliments entraîne une légère diminution de la vitesse à laquelle la concentration plasmatique maximale est atteinte (C= 36 ng/ml après la prise de 1 mg d’anastrozole), sans modifier cependant l’ampleur de la résorption.
A la posologie de 1 mg par jour, 7 jours sont nécessaires pour atteindre environ 90–95% de la concentration plasmatique à l’état d’équilibre.
Distribution
La liaison de l’anastrozole aux protéines est de 40% environ. Le volume de distribution Vd/F s’élève à environ 90 litres.
Métabolisme
Chez la femme post-ménopausée, l’anastrozole est largement métabolisé dans le foie. La transformation métabolique s’effectue par N-désalkylation, hydroxylation et glucuronoconjugaison. Le triazole, l’un des principaux métabolites dans le plasma et l’urine, ne possède aucun effet inhibiteur sur l’aromatase.
Les études effectuées sur les hépatocytes humains et sur les microsomes montrent que le turnover de l’anastrozole est très lent. Les iso-enzymes du cytochrome impliqués dans le métabolisme n’ont pas été déterminés.
Elimination
L’anastrozole est éliminé principalement dans l’urine sous forme de métabolites. Moins de 10% d’une dose se retrouvent dans l’urine sous forme inchangée dans les 72 heures suivant l’administration. La demi-vie d’élimination de l’anastrozole est de 40 à 50 heures.
Cinétique pour certains groupes de patients
La clairance chez les volontaires avec cirrhose du foie ou insuffisance rénale stabilisée se situe dans les limites normales observées chez les volontaires sains.
La pharmacocinétique de l’anastrozole chez la femme post-ménopausée est indépendante de l’âge.
La pharmacocinétique n’a pas été étudiée chez l’enfant.
|