Données précliniquesLes données précliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicité en administration répétée ou de génotoxicité n'ont pas révélé de risque particulier pour l'être humain.
Carcinogénicité
Lors d'études de carcinogénicité sur deux ans chez le rat et la souris, des tumeurs non létales des cellules C de la thyroïde ont été observées. Ces tumeurs n'ont pas été observées chez des singes traités pendant 20 mois. Ces résultats décrits chez les rongeurs sont dus à un mécanisme non génotoxique, spécifique, médié par le récepteur du GLP-1, auquel les rongeurs sont particulièrement sensibles, contrairement aux singes et aux humains. La pertinence de ces résultats pour l'homme est probablement faible mais ne peut pas être complètement exclue. Aucune autre tumeur liée au traitement n'a été constatée.
Toxicité sur la reproduction
Les études chez l'animal n'ont mis en évidence aucun effet délétère direct sur la fertilité, mais une légère augmentation des morts embryonnaires précoces a été observée à la dose la plus élevée. L'administration de Victoza en milieu de gestation a entraîné une perte de poids maternelle et une diminution de la croissance fœtale, avec des effets ambigus sur la cage thoracique chez le rat et une modification du squelette chez le lapin. Chez les rats exposés à Victoza, la croissance néonatale était ralentie, ce qui a perduré après le sevrage dans le groupe recevant des doses élevées. On ignore si le retard de croissance des jeunes rats est imputable à une consommation de lait réduite due à un effet direct du GLP-1 ou à une baisse de la production de lait maternel induite par une réduction de l'apport calorique.
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