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Information professionnelle sur Teicoplanin Labatec® i.v., i.m.:Labatec Pharma SA
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PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Teicoplaninum.
Excipients
Natrii chloridum corresp. 9,44 mg natrium.

Indications/Possibilités d’emploi

Traitement parentéral:
Teicoplanin Labatec est indiqué chez les adultes et les enfants dès la naissance pour le traitement parentéral des infections suivantes:
Traitement des infections à gram-positif en cas de résistance à la méticilline ou aux céphalosporines, d'allergie à la pénicilline ou chez des patients n'ayant réagi ni aux pénicillines ni aux céphalosporines.
Traitement de première intention en cas de suspicion de germes résistants à la méticilline (après réception du résultat du test de sensibilité, le traitement sera adapté en conséquence).
Il faut parfois effectuer des cultures, pour déterminer les germes en cause et leur sensibilité à la teicoplanine.
Aux conditions ci-dessus, Teicoplanin Labatec est indiqué en cas de:
·endocardite infectieuse,
·infection ostéoarticulaire,
·infections des voies respiratoires inférieures,
·infections de la peau et des parties molles,
·infections urinaires compliquées,
·péritonite associée à une dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA),
·septicémie.
Administration par voie orale
En cas d'une entérocolite pseudomembraneuse due à Clostridium difficile.
Possibilités d'emploi
Le spectre d'activité antibactérienne de la teicoplanine est étroit (Gram positif) et la Teicoplanine doit le plus souvent être administrée en association à d'autres antibiotiques. Un traitement par teicoplanine en monothérapie n'est pas envisageable, sauf dans certaines infections si le germe est déjà identifié, et s'il est sensible à la teicoplanine ou s'il existe une forte probabilité que le germe soit sensible à la teicoplanine.
Veuillez consulter les recommandations officielles pour l'emploi approprié des antibiotiques, en particulier les recommandations visant à réduire l'augmentation de la résistance contre les antibiotiques. Il est recommandé que le diagnostic et le début du traitement par Teicoplanin Labatec aient lieu à l'hôpital sous la supervision d'un spécialiste.

Posologie/Mode d’emploi

Posologie pour patients adultes et patients âgés présentant une fonction rénale normale:
Traitement des infections à Gram-positif

Indications

Dose de charge

Dose d'entretien

Dose de charge

Concentrations résiduelles ciblées pour les jours 3 à 5

Dose d'entretien

Concentrations résiduelles ciblées durant le traitement d'entretien

·Infections de la peau et des parties molles
·Infections des voies respiratoires inférieures
·Infections urinaires compliquées
·Septicémie

6 mg/kg de poids corporel toutes les 12 heures pour 3 administrations intraveineuses ou intramusculaires

>15 mg/l(1)

6 mg/kg de poids corporel par voie intraveineuse ou intramusculaire une fois par jour

>15 mg/l(1) une fois par semaine

·Infections ostéoarticulaires

12 mg/kg de poids corporel toutes les 12 heures pour 3 à 5 administrations intraveineuses

>20 mg/l(1)

12 mg/kg de poids corporel par voie intraveineuse ou intramusculaire une fois par jour

>20 mg/l(1)

·Endocardite infectieuse (Incluant toxicomanie due à des drogues injectables, monothérapie des endocardites à S. aureus)

12 mg/kg de poids corporel toutes les 12 heures pour 3 à 5 administrations intraveineuses

30 à 40 mg/l(1)

12 mg/kg de poids corporel par voie intraveineuse ou intramusculaire une fois par jour

>30 mg/l(1)

(1) Mesure par méthode FPIA
La dose doit être ajustée selon le poids corporel quel que soit le poids du patient.
La dose et la durée du traitement doivent être adaptées selon le type et la sévérité de l'infection et la réponse clinique du patient, et selon des facteurs liés au patient tels que l'âge et la fonction rénale.
Mesure des concentrations sériques:
Les concentrations sériques résiduelles de teicoplanine doivent être surveillées à l'état d'équilibre après administration de la dernière dose de charge afin de vérifier que la concentration sérique résiduelle minimale a été atteinte:
·Pour la plupart des infections à Gram positif, cette concentration résiduelle de teicoplanine doit être d'au moins 10 mg/L (mesure par chromatographie liquide à haute performance [HPLC]), ou d'au moins 15 mg/L (mesure par méthode de dosage immunologique par polarisation de fluorescence [FPIA]).
·Pour une endocardite ou autres infections sévères, cette concentration résiduelle de teicoplanine doit être de 15 à 30 mg/l (mesure par HPLC) ou de 30 à 40 mg/L (mesure par méthode FPIA).
Durant le traitement d'entretien, les concentrations sériques résiduelles de teicoplanine doivent être mesurées au moins une fois par semaine dans le but de vérifier le maintien de ces concentrations.
Population pédiatrique
Chez les enfants de plus de 12 ans, les recommandations posologiques sont les mêmes que chez les adultes.
Nouveau-nés et nourrissons jusqu'à l'âge de 2 mois:
Dose de charge:
Une dose unique de 16 mg/kg de poids corporel administrée par perfusion intraveineuse le premier jour.
Dose d'entretien:
Une dose de 8 mg/kg de poids corporel administrée par perfusion intraveineuse une fois par jour.
La dose doit être perfusée sur 30 minutes.
Enfants (2 mois à 12 ans):
Dose de charge:
Une dose de 10 mg/kg de poids corporel administrée par voie intraveineuse toutes les 12 heures, à répéter 3 fois
Dose d'entretien:
Une dose de 6 mg/kg de poids corporel administrée par voie intraveineuse ou intramusculaire une fois par jour.
Pour les infections sévères ou chez un patient ayant une neutropénie, la dose d'entretien est de 10 mg/kg de poids corporel, en intraveineuse une fois par jour.
Sujets âgés
Même posologie que pour les adultes. En cas d'insuffisance rénale: voir «Posologies spéciales».
Posologies spéciales
Patients sous dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA)
Après une dose de charge intraveineuse unique de 6 mg/kg de poids corporel, 20 mg/l sont administrés dans chaque poche de solution de dialyse la première semaine, 20 mg/l dans une poche sur deux la seconde semaine, puis 20 mg/l dans la poche de nuit la troisième semaine.
Entérocolite pseudomembraneuse
La dose recommandée est de 100-200 mg par voie orale 2 fois par jour durant 7 à 14 jours.
Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire jusqu'au quatrième jour de traitement, moment auquel la dose doit être adaptée pour maintenir une concentration sérique résiduelle d'au moins 10 mg/l (avec la méthode HPLC), ou 15 mg/L (avec la méthode FPIA).
Après 4 jours de traitement:
En cas d'insuffisance rénale légère ou modérée (clairance de la créatinine entre 40 et 80 ml/min): la dose d'entretien doit être diminuée de moitié, soit par l'administration de la dose un jour sur deux, soit par l'administration de la moitié de la dose une fois par jour.
·En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min) et chez les patients hémodialysés: la dose doit correspondre à un tiers de la dose habituelle, soit par l'administration de la dose unitaire initiale tous les trois jours, soit par l'administration d'un tiers de la dose une fois par jour.La teicoplanine n'est pas éliminée par hémodialyse.
Association d'antibiotiques
Le spectre d'activité antibactérienne de la teicoplanine est étroit (Gram positif). Dans certaines infections, un traitement par teicoplanine en monothérapie peut être envisagé uniquement si le germe est déjà identifié, et s'il est sensible ou s'il existe une forte probabilité qu'il le soit.
Mode d'Administration
·Voie intraveineuse:
·Injection intraveineuse: administrée en bolus en 3 à 5 minutes (i.v. rapide)
·En perfusion pendant 30 min (seule méthode possible chez le nouveau-né);
·Voie intramusculaire;
·Voie orale (dans le traitement de l'entérocolite pseudomembraneuse).
Durée du traitement
La durée du traitement sera fonction de la nature et de la gravité de l'infection, de même que de l'évolution clinique. Après disparition de la fièvre ou atténuation des symptômes, le traitement sera encore poursuivi pendant au moins 3 jours.
En cas d'endocardite et d'ostéomyélite, on recommande un traitement de 3 semaines au minimum.
Le traitement oral des entérocolites pseudomembraneuses provoquées par Clostridium difficile est recommandé pour un minimum de 7 à 14 jours.
Teicoplanin Labatec ne doit pas être administré plus de 4 mois.

Contre-indications

Hypersensibilité connue à l'égard du médicament.
En l'absence de données cliniques, Teicoplanin Labatec ne doit pas être injecté dans l'espace sous-arachnoïdien en raison du risque de convulsions.

Mises en garde et précautions

Voie intraventriculaire
La teicoplanine ne doit pas être administrée par voie intraventriculaire, en raison du risque de convulsion.
Réactions d'hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité graves, engageant le pronostic vital et parfois fatales ont été rapportées avec la teicoplanine (par ex. choc anaphylactique). En cas de survenue d'une réaction allergique à la teicoplanine, le traitement doit être immédiatement arrêté et des mesures d'urgence adéquates doivent être prises.
La teicoplanine doit être administrée avec prudence chez les patients présentant une hypersensibilité connue à la vancomycine, car des réactions d'hypersensibilité croisée, y compris un choc anaphylactique fatal, peuvent survenir.
Cependant, un antécédent de «syndrome de l'homme rouge» ou aussi appelé «red man syndrome» avec la vancomycine n'est pas une contre-indication à l'utilisation de la teicoplanine.
Réactions liées à la perfusion
Un «syndrome de l'homme rouge» ou «red man syndrome» (ensemble de symptômes comportant prurit, urticaire, érythème, œdème de Quincke, tachycardie, hypotension, dyspnée) a été observé dans de rares cas (et ce, dès la première dose).
Le ralentissement ou l'arrêt de la perfusion peut entraîner la disparition de ces réactions. Les réactions liées à la perfusion peuvent être limitées si la dose quotidienne n'est pas injectée en bolus mais perfusée sur 30 minutes.
Réactions sévères d'hypersensibilité cutanée
Des réactions médicamenteuses cutanées graves engageant le pronostic vital et fatales, telles que le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique (NET), et DRESS (éruption médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques) ont été rapportées lors de l'utilisation de la teicoplanine. Des cas d'AGEP (pustulose exanthématique aiguë généralisée) ont également été observés. Les patients doivent être informés des signes et symptômes et être étroitement surveillés. Si des symptômes ou signes de SSJ, de NET, DRESS ou AGEP (par ex. éruption cutanée progressive, souvent avec des phlyctènes, des lésions des muqueuses ou pustules ainsi que d'autres signes de réactions cutanées d'hypersensibilité) sont présents, le patient doit être avisé de consulter immédiatement son médecin et le traitement par teicoplanine doit être arrêté immédiatement.
Spectre d'activité antibactérienne
Le spectre d'activité antibactérienne de la teicoplanine est étroit (Gram positif) et la teicoplanine doit le plus souvent être administrée en association à d'autres antibiotiques. Un traitement par teicoplanine en monothérapie n'est pas envisageable, sauf dans certaines infections si le germe est déjà identifié, et s'il est sensible à la teicoplanine ou s'il existe une forte probabilité que le germe soit sensible à la teicoplanine.
L'utilisation rationnelle de la teicoplanine doit tenir compte du spectre d'activité antibactérien, du profil de sécurité et de la pertinence d'un traitement antibactérien standard pour le patient. Sur cette base, il est attendu que la teicoplanine soit le plus souvent administrée pour le traitement d'infections sévères chez des patients pour lesquels un traitement standard est jugé inadéquat.
Thrombopénie
Des cas de thrombopénie ont été rapportés avec la teicoplanine (voir rubrique «Effets indésirables»). Des bilans hématologiques périodiques, y compris la numération globulaire complète, sont recommandés durant le traitement.
Néphrotoxicité
Des cas de néphrotoxicité et d'insuffisance rénale ont été rapportés chez des patients traités par teicoplanine (voir rubrique «Effets indésirables»). Les patients insuffisants rénaux recevant le traitement à dose de charge élevée de teicoplanine, et ceux recevant la teicoplanine en association ou séquentiellement avec d'autres médicaments présentant un potentiel néphrotoxique connu (par ex. aminosides, colistine, amphotéricine B, ciclosporine et cisplatine) doivent être attentivement surveillés, et des tests de l'audition réalisés (voir rubrique «Mises en garde et précautions/Ototoxicité» ci-dessous).
La teicoplanine est principalement excrétée par voie rénale, la posologie doit donc être adaptée chez les patients insuffisants rénaux (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
Ototoxicité
Comme avec les autres glycopeptides, une ototoxicité (surdité et acouphènes) a été rapportée chez des patients traités par teicoplanine (voir rubrique «Effets indésirables»). Les patients chez qui des signes et symptômes d'altération de l'audition ou des troubles de l'oreille interne apparaissent durant un traitement par teicoplanine doivent être attentivement évalués et surveillés, particulièrement en cas de traitement prolongé et d'insuffisance rénale. Les patients recevant la teicoplanine en association ou séquentiellement avec d'autres médicaments présentant un potentiel néphrotoxique et/ou neurotoxique/ototoxique connu (par ex. aminosides, colistine, amphotéricine B, ciclosporine, cisplatine, furosémide et acide étacrynique) doivent être attentivement surveillés, et le bénéfice de la teicoplanine doit être évalué si l'audition se dégrade.
Des précautions particulières doivent être prises lors de l'administration de la teicoplanine à des patients recevant un traitement concomitant ototoxique et/ou néphrotoxique, pour lequel une surveillance régulière hématologique, hépatique et rénale est recommandée.
Surinfection
Comme avec les autres antibiotiques, un traitement par teicoplanine, particulièrement s'il est prolongé, peut induire la prolifération d'autres micro-organismes non sensibles. Des mesures appropriées doivent être prises en cas de surinfection au cours du traitement.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».

Interactions

Au cours d'études cliniques, de nombreux patients ont reçu de la teicoplanine en même temps que d'autres antibiotiques, antihypertenseurs, traitements à visée cardiaque, antidiabétiques et anesthésiques sans aucun indice en faveur d'interactions.
Les solutions de teicoplanine et d'aminoglycoside sont incompatibles et ne doivent pas être mélangées pour injection. Cependant, ils sont compatibles dans le liquide de dialyse et peuvent être utilisés librement dans le traitement de la péritonite liée à une dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA).
La teicoplanine doit être utilisée avec précaution lorsqu'elle est utilisée en association ou séquentiellement avec des médicaments connus pour leurs effets néphrotoxique et/ou neurotoxique/ototoxique. Par exemple les aminoglycosides, colistine, amphotéricine B, ciclosporine, cisplatine, furosémide et acide étacrynique (voir rubrique «Mises en garde et précautions/Néphrotoxicité et Ototoxicité»).
Il n'y a pas eu d'indice d'un synergisme oto- ou néphrotoxique chez les patients qui ont reçu simultanément un aminoglycoside.
Dans des études chez l'animal, aucune interaction avec le diazépam, le thiopental, la morphine, l'halothane ou des substances agissant comme blocs neuromusculaires n'a été observée.

Grossesse, allaitement

Grossesse
Il existe des données limitées sur l'utilisation de la teicoplanine chez la femme enceinte.
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction à fortes doses (voir section «Données précliniques»).
Le risque potentiel pour l'Homme est inconnu. La teicoplanine ne doit donc pas être utilisée au cours de la grossesse sauf en cas de nécessité absolue. Un risque potentiel de lésions de l'oreille interne et de lésions rénales chez le fœtus ne peut être exclu (voir sections «Mises en garde et précautions» et «Données précliniques»).
Allaitement
On ne sait pas si la teicoplanine est excrétée dans le lait maternel. Il n'existe pas de données suffisantes sur l'excrétion de la teicoplanine dans le lait animal. La décision de continuer/interrompre l'allaitement ou de continuer/interrompre le traitement par teicoplanine doit être prise en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Teicoplanine Labatec a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
La teicoplanine peut provoquer des sensations vertigineuses et des céphalées. L'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être affectée. Les patients ressentant ces effets indésirables ne doivent pas conduire de véhicule ni utiliser de machine.

Effets indésirables

Les effets indésirables sont rangés par classe de système d'organes de la classification MedDRA. Pour la classification de la fréquence des effets indésirables, les définitions suivantes sont utilisées: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100 à <1/10), «occasionnels» (≥1/1000 à <1/100), «rares» (≥1/10'000 à <1/1000), «très rares» (<1/10'000), «cas isolés», «fréquence inconnue»: (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Infections et infestations
Inconnu: surinfection (prolifération de germes non sensibles).
Rare: abcès.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Occasionnel: éosinophilie 0,8%, thrombopénie 0,3%, leucopénie 0,4%, neutropénie, thrombocytose.
Rare: agranulocytose réversible.
Fréquence inconnue: pancytopénie.
Affections du système immunitaire
Cas isolés de rigidité, de bronchospasme, d'angio-œdème et de réactions anaphylactiques/choc anaphylactique (voir «Affections de la peau et du tissu sous-cutané»).
Affections du système nerveux
Occasionnel: confusion 0,5%, céphalées 0,3%.
Cas isolés: convulsions.
Affections de l'oreille et du et du labyrinthe
Occasionnel: hypoacousie peu prononcée, surdité, bourdonnements d'oreille ou altération de la fonction vestibulaire 0,4%.
Affections gastro-intestinales
Occasionnel: nausée ou vomissement 0,6%, diarrhée 0,5%.
Affections hépatobilliaires
Fréquent: augmentation transitoire des transaminases et/ou de la phosphatase alcaline 2,0%.
Occasionnel: hépatite cholestatique 0,1%.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent: exanthème, érythème ou prurit 2,4%, fièvre 1,4%, urticaire.
Rares: les accidents liés à la perfusion, tels qu'érythème ou flush tronculaire appelés syndrome de l'homme rouge («Red man syndrome»), chez des patients jamais encore traités par la teicoplanine. Lors d'une réexposition avec un débit de perfusion et/ou une concentration en teicoplanine inférieurs, ces accidents ne se sont pas reproduits. Ils n'ont pas été spécifiques d'une concentration ni d'un débit de perfusion quelconques.
Cas isolés: dermatite exfoliatrice, nécrolyse épidermique toxique et érythème polymorphe ainsi que syndrome de Stevens-Johnson, éruption médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), pustulose exanthématique aiguë généralisée (AGEP).
Affections du rein et des voies urinaires
Très rares: une insuffisance rénale (y compris insuffisance rénale aiguë) (voir ci-dessous la description de certains effets indésirables)*.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent: douleur 1,5%, fièvre.
Occasionnel: thrombophlébite 0,9%, érythème 0,3%, abcès au site d'injection après administration i.m.
Cas isolés: frissons.
Description d'effets indésirables spécifiques et informations complémentaires
* D'après les rapports de littérature, le taux estimé de néphrotoxicité chez les patients recevant un traitement de dose de charge faible de 6 mg/kg en moyenne deux fois par jour, suivi d'une dose d'entretien de 6 mg/kg en moyenne une fois par jour, est d'environ 2 %.
Dans une étude observationnelle de sécurité post-autorisation qui a inclu 300 patients avec un âge moyen de 63 ans (traité pour une infection osseuse et articulaire, une endocardite ou d'autres infections sévères) ayant reçu le schéma de dose de charge élevé de 12 mg/kg deux fois par jour (recevant 5 doses de charge en moyenne), suivi d'une dose d'entretien de 12 mg/kg une fois par jour, le taux observé de néphrotoxicité confirmée était de 11,0 % (IC à 95 % = [7,4 %; 15,5 %]) au cours des 10 premiers jours. Le taux cumulé de néphrotoxicité depuis le début du traitement jusqu'à 60 jours après la dernière dose était de 20,6 % (IC à 95 % = [16,0 %; 25,8 %]). Chez les patients recevant plus de 5 doses de charge élevées de 12 mg/kg deux fois par jour, suivie d'une dose d'entretien de 12 mg/kg une fois par jour, le taux cumulatif observé de néphrotoxicité du début du traitement jusqu'à 60 jours après la dernière administration était de 27 % (IC à 95 % = [20,7 %; 35,3 %]) (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Symptômes:
Deux enfants de quatre et huit ans en agranulocytose ont reçu par mégarde plusieurs doses de 100 mg/kg/jour. Malgré de très hautes concentrations plasmatiques (jusqu'à 300 mg/l), aucun symptôme ni examen de laboratoire pathologiques ne sont apparus. Dans un cas, une agitation est apparue chez un nouveau-né âgé de 29 jours qui avait reçu 400 mg par voie intraveineuse (95 mg/kg).
Prise en charge:
Le traitement d'un surdosage de teicoplanine doit être symptomatique.
La teicoplanine n'est pas éliminée par hémodialyse et ne l'est que lentement par dialyse péritonéale.

Propriétés/Effets

Code ATC
J01XA02
Mécanisme d'action
La teicoplanine est un glycopeptide qui inhibe la croissance des bactéries sensibles (à gram positif aérobies et anaérobies) en interférant avec la synthèse de leur paroi cellulaire au niveau d'un site différent de celui qui est affecté par les bêta-lactamines. La synthèse du peptidoglycane est bloquée par une liaison spécifique à des résidus D-alanyl-D-alanine.
Pharmacodynamique
Microbiologie
En général, l'activité de la teicoplanine est celle d'un bactéricide. Dans certains cas exceptionnels, (entérocoques, listeria monocytogènes et staphylocoques à coagulase négatif isolés), la teicoplanine a une action bactériostatique.
La teicoplanine agit entre autres sur les staphylocoques (y compris ceux qui sont résistants à la méticilline ou autres antibiotiques bêta-lactames), streptocoques, entérocoques, listeria monocytogènes, microcoques, corynébactéries du groupe JK et les bactéries anaérobies à gram positif, le Clostridium difficile y compris.
Pour la Suisse, les concentrations critiques peuvent être extrapolées à l'aune des données d'EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing). Les valeurs seuils des CMI selon l'EUCAST, version 11.0, 01 janvier 2021 (www.eucast.org), sont présentées dans le tableau suivant:

Microorganismes

Sensible

Résistant

Staphylococcus aureusa

≤2 mg/L

>2 mg/mL

Staphylocoques à coagulase-negativea,b

≤4 mg/L

>4 mg/mL

Enterococcus spp.

≤2 mg/L

>2 mg/mL

Streptococcus spp. (A, B, C, G)b

≤2 mg/L

>2 mg/mL

Streptococcus pneumoniaeb

≤2 mg/L

>2 mg/mL

Streptocoques du groupe viridansb

≤2 mg/L

>2 mg/mL

Anaérobies à Gram positif sauf Clostridium difficile

DI

DI

Seuils PK/PD (non liés à l'espèce)c, d

DI

DI

a Les CMI des glycopeptides dépendent de la méthode et elles doivent être déterminées par microdilution en bouillon (référence ISO 20776-1). Les souches de S. aureus ayant une CMI pour la vancomycine de 2 mg/ml sont à la limite de la distribution des CMI pour les souches de phénotype sauvage ce qui peut aboutir à une réponse clinique altérée. Le seuil de résistance pour S. aureus a été abaissé à 2 mg/ml afin d'éviter le classement de souches GISA en intermédiaires, car les infections graves dues aux souches GISA ne peuvent être traitées par des doses accrues de vancomycine ou de teicoplanine.
b Les souches ayant des CMI supérieures au seuil de sensibilité ci-dessus sont très rares ou non encore signalées. Les tests d'identification de sensibilité antimicrobienne de ces isolats doivent être répétés, et, si le résultat est confirmé, l'isolat doit être adressé à un laboratoire de référence. Jusqu'à la confirmation de la réponse clinique pour les isolats identifiés avec une CMI supérieure à l'actuelle concentration critique R, ils doivent être considérés comme résistants.
c DI indique que les données sont insuffisantes pour montrer que l'espèce en question est une cible adéquate pour le traitement par le médicament.
d Une CMI avec un commentaire, mais sans classement S, I ou R associé, peut être signalée.

Espèces habituellement sensibles

Espèces inconstamment sensibles (Résistance acquise >10%)

Bactéries naturellement résistantes

Bactéries aérobies à Gram positif
Corynebacterium jeikeium
a
Enterococcus faecalis

Staphylococcus aureus
(dont souches résistantes à la méticilline)
Streptococcus agalactiae

Streptococcus dysgalactiae subsp. equisimilis
a
(streptocoques des groupes C & G)
Streptococcus pneumoniae

Streptococcus pyogenes

Streptocoques du groupe viridansa, b
Bactéries anaérobies à Gram positif

Clostridium difficile
a
Peptostreptococcus
spp.a

Bactéries aérobies à Grampositif:
Enterococcus faecium

Staphylococcus epidermidis

Staphylococcus haemolyticus

Staphylococcus hominis

Toutes les bactéries à Gramnégatif
Autres bactéries:

Chlamydia
spp.
Chlamydophila
spp.
Legionella pneumophila

Mycoplasma
spp.

a Aucune donnée actuelle n'était disponible au moment de la publication des tableaux. Les principales données de la littérature, les documents de base et les recommandations thérapeutiques présument d'une sensibilité.
b Terme collectif pour un groupe hétérogène d'espèces streptococciques. Le taux de résistance peut varier selon l'espèce streptococcique en cause.
Mécanisme de résistance
Une résistance à la teicoplanine peut être basée sur les mécanismes suivants:
·Modification de la structure cible: cette forme de résistance est particulièrement apparue chez Enterococcus faecium. La modification concerne le remplacement de la fonction de la chaîne terminale d'acides aminés D-alanyl-D-alanine par un précurseur de muréine D-Ala-D-lactate, ce qui réduit l'affinité pour la vancomycine. Les enzymes responsables sont une D-lactate déshydrogénase ou ligase nouvellement synthétisées.
·La réduction de la sensibilité ou la résistance des staphylocoques à la teicoplanine repose sur la surproduction des précurseurs de muréine auxquels la teicoplanine se lie.
Une résistance croisée entre la teicoplanine et la vancomycine peut apparaître. Certains entérocoques résistants à la vancomycine sont sensibles à la teicoplanine (phénotype Van-B).
La prévalence de la résistance peut varier de manière géographique et au fil du temps pour les souches sélectionnées. Les informations locales peuvent s'avérer très utiles notamment pour traiter des infections sévères où un diagnostic microbiologique avec isolation du pathogène et démonstration de la sensibilité est recommandé. L'avis d'un spécialiste est conseillé, surtout si, du fait d'un niveau de résistance locale élevé, l'utilisation de Targocid est discutable dans certaines indications.
Efficacité clinique
Pas d'information.

Pharmacocinétique

Absorption
La teicoplanine est administrée par voie parentérale (intraveineuse ou intramusculaire). Après une administration intramusculaire, la biodisponibilité de la teicoplanine (comparativement à une administration intraveineuse) est quasi-totale (90%). Après six administrations journalières intramusculaires de 200 mg, la concentration maximale moyenne (écart type) de teicoplanine (Cmax) est de 12,1 (0,9) mg/l et est obtenue 2 heures après administration.
Après une dose de charge de 6 mg/kg administrée par voie intraveineuse toutes les 12 heures pour 3 à 5 administrations, les valeurs de la Cmax sont comprises entre 60 et 70 mg/l et celles de la concentration résiduelle sont habituellement supérieures à 10 mg/l. Après une dose de charge intraveineuse de 12 mg/kg administrée toutes les 12 heures pour 3 administrations, les valeurs moyennes de la Cmax et de la concentration résiduelle sont respectivement estimées à environ 100 mg/l et 20 mg/l.
Après une dose d'entretien de 6 mg/kg administrée une fois par jour, les valeurs de la Cmax et de la concentration résiduelle sont respectivement d'environ 70 mg/L et 15 mg/L. Après une dose d'entretien de 12 mg administrée une fois par jour, les concentrations résiduelles vont de 18 à 30 ml/L.
La teicoplanine administrée par voie orale n'est pas absorbée dans le tractus digestif. À la suite de l'administration par voie orale d'une dose unique de 250 ou 500 mg chez des sujets sains, la teicoplanine n'a pas été détectée dans le sérum ni dans l'urine, mais a été retrouvée uniquement dans les fèces (environ 45% de la dose administrée) sous forme inchangée.
Distribution
La liaison aux protéines plasmatiques humaines varie de 87,6 à 90,8% indépendamment des concentrations de teicoplanine. La teicoplanine est principalement liée à la sérum-albumine humaine. La teicoplanine ne diffuse pas dans les érythrocytes.
Le volume de distribution à l'état d'équilibre (Vss) varie de 0,7 à 1,4 l/kg. Les valeurs les plus élevées du Vss ont été observées lors d'études récentes, dans lesquelles la durée de la période de prélèvements était supérieure à 8 jours.
La teicoplanine diffuse principalement dans les poumons, le myocarde et les tissus osseux avec des rapports concentration tissulaire/concentration sérique supérieurs à 1. Ces rapports variaient de 0,5 à 1 dans le liquide de phlyctène, le liquide synovial et le liquide péritonéal. Le taux d'élimination de la teicoplanine du liquide péritonéal est identique à celui de son élimination du sérum. Dans le liquide pleural et les tissus adipeux sous-cutanés, les rapports concentration tissulaire/concentration sérique sont compris entre 0,2 et 0,5. La teicoplanine ne pénètre pas facilement dans le liquide céphalorachidien (LCR).
On ne sait pas si la substance passe dans le lait maternel ou traverse la barrière placentaire.
Métabolisme
La teicoplanine est principalement excrétée sous forme inchangée par voie urinaire (80% en 16 jours), tandis que 2,7% de la dose administrée sont récupérés dans les fèces (à la suite d'une excrétion biliaire) au cours des 8 jours suivant l'administration
Élimination
La demi-vie d'élimination de la teicoplanine a varié de 100 à 170 heures lors des études les plus récentes au cours desquelles la durée des périodes de prélèvements était d'environ 8 à 35 jours.
La clairance totale de la teicoplanine est faible, de 10 à 14 ml/h/kg, et sa clairance rénale est de 8 à 12 ml/h/kg, ce qui indique qu'elle est principalement excrétée par des mécanismes rénaux.
La demi-vie d'élimination prolongée permet une administration une fois par jour (exception: dose de charge).
Linéarité
La pharmacocinétique de la teicoplanine est linéaire pour des doses de 2 à 25 mg/kg.
Cinétique pour certains groupes de patients
Patients insuffisants rénaux
La teicoplanine est éliminée par voie rénale, et son élimination diminue donc selon le degré d'insuffisance rénale. Les clairances totale et rénale de la teicoplanine dépendent de la clairance de la créatinine.
Patients âgés
Les paramètres pharmacocinétiques de la teicoplanine ne sont pas modifiés chez les patients âgés, sauf en cas d'insuffisance rénale.
Population pédiatrique
Comparativement à l'adulte, la clairance totale est plus élevée chez l'enfant (15,8 ml/h/kg pour des nouveau-nés, 14,8 ml/h/kg pour un âge moyen de 8 ans) et la demi-vie d'élimination plus courte (40 heures pour les nouveau-nés; 58 heures pour 8 ans).

Données précliniques

Des effets sur le rein ont été observés à la suite d'administrations parentérales répétées chez le rat et le chien, et ils se sont avérés dose-dépendants et réversibles. Des études visant à explorer le potentiel d'ototoxicité chez le cobaye ont indiqué qu'une légère altération de la fonction cochléaire et vestibulaire était possible en l'absence de lésions morphologiques.
L'administration sous-cutanée de teicoplanine jusqu'à 40 mg/kg/jour n'a pas affecté la fertilité des mâles et des femelles chez le rat. Lors d'études sur le développement embryofœtal, aucune malformation n'a été observée à la suite de l'administration sous-cutanée de doses allant jusqu'à 200 mg/kg/jour chez le rat et de l'administration intramusculaire de doses allant jusqu'à 15 mg/kg/jour chez le lapin. Cependant, chez le rat, l'incidence de la mortinatalité a augmenté aux doses supérieures ou égales à 100 mg/kg/jour, et celle de la mortalité néonatale a augmenté à 200 mg/kg/jour. Cet effet n'a pas été rapporté à 50 mg/kg/jour. Une étude péri- et postnatale chez le rat n'a révélé aucun effet sur la fertilité de la génération F1 ni sur la survie et le développement de la génération F2 à la suite de l'administration sous-cutanée de doses allant jusqu'à 40 mg/kg/jour.
La teicoplanine n'a présenté aucun potentiel d'antigénicité (chez la souris, le cobaye et le lapin), de génotoxicité ou d'irritation locale.
Les résultats des études de carcinogénicité ne sont pas disponibles.

Remarques particulières

Incompatibilités
Les solutés de teicoplanine et d'aminoglycosides sont incompatibles et ne doivent donc pas être mélangés avant l'injection. Par contre, les deux solutés sont compatibles dans le liquide de dialyse et peuvent être utilisés pour traiter la péritonite secondaire à une dialyse péritonéale chronique ambulatoire.
Le médicament ne doit être mélangé qu'avec les préparations mentionnées sous «Remarques concenant la manipulation».
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Stabilité après ouverture
Sous l'angle microbiologique, les solutions doivent être utilisées aussitôt après leur préparation (durée de conservation maximale de 24 heures à 2 – 8 °C), à moins que la reconstitution se soit faite dans des conditions d'asepsie contrôlées et validées. Faute de quoi c'est à l'utilisateur d'assumer la responsabilité du délai et des conditions de conservation.
«In-use», la stabilité chimique et physique a été démontrée:
·jusqu'à 48 heures à température ambiante (25 °C) en solution aqueuse;
·jusqu'à 24 heures à température ambiante (25 °C) dans une solution de dextrose 5%;
·jusqu'à 24 heures à température ambiante (25 °C) dans une solution saline (NaCl) 0,9% et jusqu'à 7 jours au réfrigérateur (2 – 8 °C);
·jusqu'à 24 heures à température ambiante (25 °C) dans une solution de Ringer-lactate et jusqu'à 7 jours au réfrigérateur (2 – 8 °C).
Remarques particulières concernant le stockage
Protéger de la chaleur.
Conserver à température ambiante (15-25 °C), à l'abri de la lumière dans l'emballage original.
Traitement oral
Utiliser la solution immédiatement.
Conserver soigneusement les médicaments.
Tenir hors de la portée des enfants.
Remarques concernant la manipulation
Lors de la manipulation de Teicoplanin Labatec, une aiguille 21G; 0,8 mm devrait être utilisée.
Préparation de la solution pour injection
Injecter lentement 3 ml de solvant prévu dans le flacon de teicoplanine et agiter doucement jusqu'à dissolution complète de la poudre. Eviter la formation de mousse. Mais s'il y a malgré tout de la mousse, laisser reposer le flacon 15 min. environ.
La solution préparée est isotonique avec le plasma et présente un pH de 7,5. Concentrations: 200 mg/3 ml de solvant (flacons perforables de 200 mg).
Préparation de la solution pour perfusion
Diluer la solution pour injection dans l'une ou l'autre des solutions suivantes: Solution saline (NaCl) 0,9%, solution de Ringer-lactate, solution Hartmann, solution de glucose 5%, solution de chlorure de sodium 0,18% et glucose 4% (utiliser immédiatement).
Préparation de la solution pour l'administration par voie orale
Le contenu d'un flacon perforable (200 mg) est dilué dans 30 ml d'eau. La solution est administrée en la faisant boire au malade ou au moyen d'une sonde naso-gastrique.

Numéro d’autorisation

59765 (Swissmedic).

Présentation

Teicoplanin Labatec i.v., i.m. poudre 200 mg: flacon perforable (10 mL) 1 [A].

Titulaire de l’autorisation

Labatec Pharma SA, 1217 Meyrin (Genève).

Mise à jour de l’information

Février 2023.

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