SurdosageSignes et symptômesLes symptômes les plus courants d’un surdosage (fréquence >10 %) peuvent consister en tachycardie, agitation/agressivité, dysarthrie, divers troubles extrapyramidaux, et diminution de la conscience pouvant se manifester par de la sédation, voire un état comateux.
D’autres séquelles médicales notables peuvent se manifester: délire, convulsions, coma, éventuel syndrome neuroleptique malin, dépression respiratoire, aspiration, hypertension ou hypotension, arythmie cardiaque (moins de 2 % des cas de surdosage), arrêt cardiaque et apnée.
On a observé l’apparition d’un état létal dans le cas d’un surdosage aigu de 450 mg. Toutefois, un patient a survécu à un surdosage aigu de 2000 mg.
Traitement
Il n’existe aucun antidote spécifique à l’olanzapine. Le recours au vomissement n’est donc généralement pas conseillé. Les mesures habituelles en cas de surdosage seront adoptées (lavage gastrique, administration de charbon actif). L’administration concomitante de charbon actif peut provoquer une diminution de 50 à 60 % de la biodisponibilité orale de l’olanzapine.
Conformément à la manifestation clinique, un traitement symptomatique et le contrôle des fonctions organiques nécessaires à la survie doivent être mis en œuvre, y compris le traitement de l’hypotension ou du collapsus circulatoire et le soutien des fonctions respiratoires.
L’adrénaline, la dopamine ou d’autres sympathicomimétiques à action bêta-agoniste ne seront pas administrés car la stimulation des récepteurs peut aggraver l’hypotension.
Un monitoring électrocardiographique s’impose afin de repérer d’éventuelles arythmies. Un suivi médical étroit sera instauré jusqu’à la guérison complète des patients.
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