Mises en garde et précautionsLes groupes de patients mentionnés ci-dessous doivent impérativement disposer d'une prescription médicale pour prendre Omed antacid Sandoz.
·Patients souffrant d'autres pathologies ou prenant d'autres médicaments (prescrits ou en automédication!); les anticoagulants oraux, l'atazanavir, le nelfinavir et la phénytoïne en particulier ne doivent pas être associés à Omed antacid Sandoz sans surveillance médicale.
·L'administration concomitante d'oméprazole et de clopidogrel est déconseillée (voir sous «Interactions»).
·Patients âgés de plus de 45 ans souffrant depuis peu de symptômes dyspeptiques ou ayant constaté récemment une évolution de ces mêmes symptômes.
·Patients ayant perdu du poids suite à l'apparition de symptômes dyspeptiques.
·Patients souffrant de problèmes de déglutition.
·Patients souffrant d'anémie, d'hémorragies gastro-intestinales, de dysphagie, de vomissements persistants ou contenant du sang, ayant souffert d'ulcère gastrique ou ayant subi une intervention chirurgicale gastrique, souffrant d'un ictère.
·Patients présentant d'autres états pathologiques importants (y compris insuffisance rénale et hépatique).
·Patients devant subir une endoscopie.
·En cas de grossesse avérée, possible ou prévue et en cas d'allaitement.
·Patients présentant encore des symptômes après 2 semaines de traitement.
Une augmentation du pH des sucs gastriques augmente le risque de colonisation par des germes pathogènes.
Quel que soit le produit utilisé, y compris les inhibiteurs de la pompe à protons, toute baisse de l'acidité gastrique est corrélée à une augmentation dans l'estomac du nombre d'agents pathogènes normalement présents dans le tractus gastro-intestinal. Le traitement par antiacides entraîne une légère majoration du risque d'infections gastro-intestinales, p.ex. salmonelles et Campylobacter.
Il ne faut pas prendre simultanément d'autres «inhibiteurs de la sécrétion acide» quel d'autres inhibiteurs de la pompe à protons ou des antagonistes H2.
Omed antacid Sandoz ne doit pas être administré aux enfants et adolescents de moins de 18 ans.
En présence de signes inquiétants, comme une perte de poids involontaire significative, des vomissements persistants, une dysphagie, une hématémèse ou une melaena, et si on suspecte un ulcère gastrique, il convient d'en exclure le caractère malin avant l'instauration du traitement. Sans clarification préalable de la malignité, des symptômes peuvent être masqués par le traitement avec Omed antacid Sandoz, et le diagnostic peut être retardé.
Au cours du traitement par des médicaments inhibiteurs de l'acidité, la gastrine sérique augmente en réaction à la réduction de la sécrétion acide. La chromogranine A (CgA) augmente également en réaction à la réduction de la sécrétion acide. Le taux accru de CgA peut interférer avec les investigations lors de tumeurs neuro-endocrines. Il est mentionné dans la littérature que tout traitement avec un IPP doit être interrompu 5 à 14 jours avant le dosage de la CgA réalisé dans le cadre du diagnostic ou du contrôle de l'évolution de tumeurs neuroendocrines, étant donné que les taux de CgA accrus par le traitement se normalisent en l'espace de 5 à 14 jours (ou d'une période plus longue dans de rares cas). Ce dosage doit être répété si les taux de CgA sont encore trop élevés après cet intervalle.
Fractures osseuses
Les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent, surtout lors d'une utilisation prolongée (>1 an) à dose élevée, accroître modérément le risque de fractures de la hanche, du poignet et de la colonne vertébrale, en particulier chez les patients âgés ou présentant d'autres facteurs de risque connus. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent augmenter le risque de fractures de 10 à 40%. Ce risque accru pourrait aussi être dû partiellement à d'autres facteurs de risque. Les patients présentant un risque d'ostéoporose doivent être traités conformément aux directives cliniques applicables et recevoir un apport suffisant en vitamine D et en calcium.
Hypomagnésémie
Une hypomagnésémie sévère a été rapportée chez des patients traités pendant au moins trois mois, mais dans la majorité des cas pendant un an, par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que l'oméprazole. Des manifestations sérieuses d'hypomagnésémie telles qu'états d'épuisement, tétanie, délire, convulsions, vertiges et arythmies ventriculaires peuvent survenir, mais elles peuvent aussi se développer de façon insidieuse et passer ainsi inaperçues. Après l'administration de magnésium et l'arrêt de la prise de l'IPP, l'hypomagnésémie s'est améliorée chez la plupart des patients affectés. Chez les patients devant recevoir un traitement prolongé ou prenant un IPP en association avec de la digoxine ou d'autres médicaments susceptibles de causer une hypomagnésémie (p.ex. diurétiques), le médecin doit envisager des contrôles périodiques des taux de magnésium au cours du traitement par l'IPP.
Troubles de la fonction rénale
Une néphrite tubulo-interstitielle (NTI) aiguë a été observée chez des patients traités par l'oméprazole et peut survenir à tout moment durant le traitement par l'oméprazole (voir «Effets indésirables»). La néphrite tubulo-interstitielle aiguë peut évoluer vers une insuffisance rénale.
En cas de suspicion de NTI, il faut arrêter l'oméprazole et initier rapidement un traitement approprié.
Lupus érythémateux cutané subaigu
Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés, dans certains cas très rares, à l'apparition d'un lupus érythémateux cutané subaigu (LECS). En cas d'apparition de lésions, en particulier sur les zones de la peau exposées au soleil, et si ces dernières sont accompagnées d'une arthralgie, le patient requiert des soins médicaux immédiats et le personnel médical doit envisager l'interruption d'Omed antacid Sandoz. Un LECS suite à un traitement antérieur par inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS lors de la prise d'un autre inhibiteur de la pompe à protons.
Les patients présentant une intolérance au fructose (ex.: galactosémie) ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par capsule, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
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