Données précliniquesSur la base des études conventionnelles sur la sécurité pharmacologique, sur la toxicité des doses répétées, sur la génotoxicité, sur le potentiel carcinogène et sur la toxicité de reproduction, les données non-cliniques ne suggèrent pas de risque particulier pour l'homme. Les effets de l'indacatérol observés lors des études de toxicité chez le chien concernaient essentiellement le système cardiovasculaire avec des tachycardies, des arythmies et des lésions du myocarde. Ces complications sont des effets pharmacologiques connus, qui sont liés aux propriétés agonistes bêta2 de l'indacatérol. Durant une étude de toxicité chronique chez le chien, on a mesuré des augmentations des taux de créatinine dans le sang, mais ni cette étude, ni d'autres n'ont donné d'autres résultats suggérant une influence quelconque sur la fonction rénale. Parmi les effets significatifs observés durant les essais de toxicité après doses répétées, une discrète irritation des voies aériennes supérieures chez le rat a en outre été relevée, notamment une rhinite et des modifications de l'épithélium de la cavité nasale et du larynx. Tous ces signes n'ont été observés que pour des concentrations qui dépassaient de beaucoup les concentrations maximales admises chez l'homme pour avoir une importance clinique réelle.
Des effets indésirables concernant la fertilité, la grossesse, le développement embryonnaire/fœtal et le développement pré- et postnatal n'ont été observés que pour des doses dépassant de plus de 195 fois la dose maximale de 300 µg recommandée pour l'inhalation chez l'homme (en mg/m2). Ces effets, à savoir une augmentation de la fréquence des modifications squelettiques, ont été rapportés chez le lapin. Chez le rat et le lapin, l'indacatérol n'était pas tératogène après administration sous-cutanée. Les études de génotoxicité n'ont pas fourni d'indices suggérant un potentiel mutagène ou clastogène. Le potentiel carcinogène de l'indacatérol a été testé dans le cadre d'un essai avec des inhalations sur 2 ans chez le rat et dans une étude sur 26 semaines chez des souris transgéniques après administration orale. Chez les femelles de rats, l'administration à vie de doses environ 68 fois supérieures à la dose journalière maximale de 300 µg (en mg/m2) recommandée chez l'homme a entraîné une augmentation de la fréquence des léiomyomes ovariens bénins et de l'hyperplasie focale de la musculature lisse ovarienne. Une augmentation du même type de léiomyomes dans le tractus génital des femelles de rats a également été observée avec d'autres agonistes β2. Chez des souris CB6F1/TgrasH2 hémizygotes, l'administration orale (sonde) de doses d'indacatérol environ 9'800 fois supérieures à la dose journalière maximale de 300 µg (en mg/m2) recommandée chez l'homme pendant 26 semaines n'a révélé aucun effet carcinogène.
Toxicité sur la reproduction
Fertilité
Les études de reproduction et les autres données provenant de l'expérimentation animale n'ont pas fourni d'éléments suggérant de possibles problèmes de fertilité chez l'homme ou chez la femme.
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