Données précliniquesDes expériences sur des animaux ont montré que la toxicité rénale de l'imipénem administré seul est limitée. Une néphrotoxicité (caractérisée par une nécrose du tube proximal) a été observée chez le lapin et le singe sous des doses élevées d'imipénem. Aucun effet indésirable n'a été observé après l'administration durant 6 mois de doses pouvant aller jusqu'à 180 mg/kg/jour chez des rats et de doses pouvant atteindre 120 mg/kg/jour chez des singes. Le lapin est plus sensible aux effets néphrotoxiques de l'imipénem que le singe.
Aucun effet indésirable n'a été observé après l'administration intraveineuse durant 14 semaines à des rats et durant 5 semaines à des singes de doses de cilastatine pouvant aller jusqu'à 500 mg/kg/jour. Chez des rats ayant reçu ≥1250 mg/kg/jour par voie sous-cutanée, une dégénérescence très légère à légère du tube rénal proximal mais aucune nécrose du tube et une fonction rénale normale ont été observées après 5 semaines. Aucune modification n'a été observée dans d'autres tissus.
L'emploi de cilastatine et d'imipénem dans un rapport 1:1 a prévenu les effets néphrotoxiques de l'imipénem chez des lapins et des singes, même sous des doses d'imipénem de 360 mg/kg/jour ou de 180 mg/kg/jour (posologies néphrotoxiques sans l'administration simultanée de cilastatine). Cet effet protecteur a également été observé chez des singes lors d'un emploi durant 6 mois.
Il existe des indices laissant supposer que la cilastatine prévient la néphrotoxicité de l'imipénem chez les animaux en empêchant l'imipénem de pénétrer dans les cellules tubulaires.
Les études de génotoxicité, de toxicité sur la reproduction et de tératogénicité n'ont permis de mettre en évidence aucun effet toxique.
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