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Information professionnelle sur Octagam® 10%:Octapharma AG
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Mises en garde et précautions

Octagam 10% contient 90 mg de maltose par ml comme excipient. L'interférence du maltose avec les tests de glycémie sanguine peut entraîner des fausses mesures élevées de glycémie qui peuvent conduire à l'administration inappropriée d'insuline susceptible de causer une hypoglycémie grave, voire le décès du patient. En outre, des cas réels d'hypoglycémie peuvent restés non traités si l'état hypoglycémique est masqué par des résultats faussés indiquant une augmentation de la glycémie (voir rubrique «Interactions»). Concernant l'insuffisance rénale aiguë, voir ci-dessous.
Certains effets indésirables graves peuvent être liés à la vitesse de perfusion. La vitesse de perfusion recommandée dans le paragraphe «Posologie/Mode d'emploi» doit être scrupuleusement observée. Les patients doivent rester sous étroite surveillance pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter l'apparition de symptomes.
Certains effets indésirables peuvent survenir plus fréquemment:
·en cas de vitesse de perfusion élevée,
·chez les patients recevant de l'immunoglobuline humaine normale pour la première fois ou, dans de rares cas, en cas de changement de produit ou aorès une interruption prolongée du traitement.
Certaines complications peuvent souvent être evitées, lorsqu'il est assuré que les patients:
·ne présentent pas d'intolérance à l'immunoglobuline humaine normale et de perfuserlentement le produit (de 0,01 à 0,02 ml/kg PC/minute);
·de garder les patients sous étroite surveillance pendant toute la durée de la perfusion et spécialement pendant la première heure suivant la perfusion afin de détecter d'éventuels signes d'intolérance, en particulier les patients recevant de l'immunoglobuline humaine normale pour la première fois, ceux passant d'un produit IgIV alternatif à Octagam 10% ou lorsqu'il s'est écoulé un long intervalle de temps entre deux administrations de produit. Tous les autres patients doivent être observés pendant 20 minutes au moins après l'administration.
Lors de l'apparition d'un effet indésirable, réduire la vitesse d'administration ou arrêter la perfusion. Le traitement requis dépend de la nature et de la sévérité de l'effet secondaire.
En cas de choc, le traitement médical standard de déchoquage doit être appliqué.
Pour tous les patients, l'administration d'IgIV nécessite:
·une hydratation adéquate avant la perfusion d'IgIV;
·la surveillance du débit urinaire;
·la surveillance des taux sériques de créatinine;
·l'évitement de l'utilisation concomitante de diurétiques dit de l'«anse».
Hypersensibilité
Les vraies réactions d'hypersensibilité à ce médicament sont rares. Cela peut se produire dans de très rares cas de déficit en IgA où le patient possède des anticorps anti IgA.
Les IgIV ne sont pas indiquées chez les patients présentant un déficit sélectif en IgA où le déficit en IgA est le seul déficit observé.
Rarement, l'immunoglobuline humaine normale peut entraîner une chute brutale de la pression artérielle associée à une réaction anaphylactique, même chez des patients ayant présenté une bonne tolérance à un traitement antérieur à l'immunoglobuline humaine normale.
Evènements thromboemboliques
Il existe des preuves cliniques d'une association entre l'administration d'IgIV et des événements thromboemboliques (ETE) telles qu'infarctus du myocarde, un AVC (y compris l'attaque d'apoplexie), embolie pulmonaire et thrombose veineuse profonde qui sont supposées provenir d'une augmentation relative de la viscosité du sang due à un apport important d'immunoglobulines chez les patients à risques. Il convient d'apporter une attention particulière pour la prescription et la perfusion d'IgIV chez les patients obèses et les patients avec des risques pré-existants de manifestations thrombotiques (tels qu'âge avancé, hypertension, diabète, dermatomyosite et antécédents d'affections vasculaires ou épisodes thrombotiques lors de l'anamnèse, patients avec des affections thrombophiliques acquises ou héritées, patients avec de longues périodes d'immobilisation, patients hypovolémiques sévères, patients atteints de maladies augmentant la viscosité du sang).
Chez les patients ayant des affections cérébrales ou cardio-vasculaires, ou d'autres facteurs à risque vasculaire, il convient de surveiller l'administration des IgIV, comme des autres immunoglobulines, particulièrement en cas de dosage élevé, en raison de possibles augmentations de la viscosité du plasma. Chez les patients à risque, il est conseillé de mesurer la viscosité sanguine.
Chez les patients présentant un risque de réaction thromboembolique, les produits IgIV doivent être administrés avec une vitesse de perfusion minimale et une dose aussi faible que possible.
Chez les patients atteints de dermatomyosite, une vitesse de perfusion de 0,04 ml/kg/min ne doit pas être dépassée.
Chez les patients atteints de dermatomyosite sans tumeur sous-jacente qui ont été traités par Octagam 10%, des événements thromboemboliques dans les systèmes artériel et veineux ont été observés plus fréquemment par rapport au placebo à une vitesse de perfusion plus élevée de 0,12 ml/kg/min. Octagam 10% n'a pas été étudié chez les patients atteints de dermatomyosite, et présentant des tumeurs malignes (voir rubrique «Effets indésirables»).
Insuffisance rénale aiguë
Des cas d'insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients recevant des IgIV. Dans la plupart des cas, des facteurs à risque ont été identifiés, tels une insuffisance rénale pré-existante, diabète, hypovolémie, surpoids, prise concomitante de médicaments néphrotoxiques ou un âge supérieur à 65 ans.
En cas d'insuffisance rénale, envisager l'interruption d'IgIV. Alors que ces rapports indiquant des dysfonctionnements rénaux et des insuffisances rénales aiguës ont été associés à l'utilisation d'un grand nombre de produits IgIV autorisés contenant divers excipients tels que saccharose, glucose et maltose ceux contenant du saccharose comme stabilisant représentaient une part disproportionnée du nombre total de produits. Chez les patients à risques, l'utilisation de produits IgIV ne contenant pas de tels excipients doit être envisagée. Octagam 10% contient du maltose (voir rubrique «Composition»).
Chez les patients présentant des risques d'insuffisance rénale aiguë, les produits IgIV doivent être administrés avec une vitesse de perfusion minimale et un dosage praticable aussi faible que possible.
Syndrome de méningite aseptique (AMS)
Des cas de syndrome de méningite aseptique ont été rapportés en association avec un traitement par IgIV. L'arrêt du traitement par IgIV a entraîné une rémission de l'AMS en plusieurs jours, sans séquelles. Le syndrome apparaît généralement entre plusieurs heures et 2 jours après le traitement par IgIV. Les tests sur le liquide céphalo-rachidien sont souvent positifs avec une pléocytose pouvant aller jusqu'à plusieurs milliers de cellules par mm3, essentiellement de type granulocytaire, et une hausse du taux de protéines jusqu'à plusieurs centaines de mg/dl. L'AMS peut survenir plus fréquemment en association avec un traitement par IgIV à haute dose (2 g/kg).
Anémie hémolytique
Les IgIV peuvent contenir des anticorps de groupes sanguins pouvant agir comme des hémolysines et capable d'induire le recouvrement in vivo des globules rouges par des immunoglobulines, provoquant ainsi une réaction antiglobuline directe positive (test de Coombs) et, dans de rares cas, une hémolyse. Une anémie hémolytique peut se développer suite au traitement par IgIV en raison de l'augmentation de la séquestration des globules rouges. Les facteurs de risque suivants sont en relation avec l'apparition d'une hémolyse: doses élevées, administrées en une seule fois ou en doses fractionnées sur plusieurs jours; groupe sanguin A, B ou AB; présence concomitante d'une affection inflammatoire sous-jacente. Comme une hémolyse a souvent été signalée chez des patients du groupe sanguin A, B ou AB qui ont reçu simultanément de fortes doses d'Ig par voie intraveineuse (IgIV) pour des indications autres qu'un déficit immunitaire primaire (DIP), une attention accrue est recommandée dans ces cas. Une hémolyse n'a que rarement été rapportée chez des patients atteints d'un DIP sous thérapie de substitution.
Il existe un risque nettement plus élevé d'hémolyse cliniquement significative chez les patients des groupes sanguins A, B ou AB qui reçoivent des doses cumulées d'IgIV ≥ (1–)2 g/kg avec un titre élevé d'isoagglutinines. En cas d'utilisation de produits IgIV ayant un titre anti-A médian ≤1:16 (mesuré à l'aide d'un test d'agglutination direct comme celui utilisé pour le contrôle de libération des lots), les cas d'hémolyse ont été plus rarement signalés.
L'administration d'IgIV répartie sur plusieurs doses individuelles n'est pas appropriée pour empêcher une éventuelle hémolyse, car la demi-vie des immunoglobulines est de l'ordre de 3 à 4 semaines.
Les patients traités par IgIV doivent être surveillés afin de déceler tous signes cliniques et symptômes d'hémolyse (voir rubrique «Effets indésirables»).
Si des signes et/ou des symptômes d'une hémolyse apparaissent pendant ou après une perfusion d'IgIV, le médecin traitant doit envisager une interruption du traitement par IgIV (voir également la rubrique «Effets indésirables»).
Neutropénie/Leucopénie
Une diminution passagère du taux de neutrophiles et/ou occasionnellement des épisodes de neutropénie, parfois sévères, ont été rapportés après un traitement par IgIV. Ils se produisent de manière typique dans les quelques heures ou jours qui ont suivi l'administration des IgIV et se résolvent spontanément en 7 à 14 jours.
Interférences avec des tests sérologiques
Après l'administration d'immunoglobulines, une élévation transitoire du taux d'anticorps transmis passivement dans le sang du patient peut être à l'origine de résultats sérologiques faussement positifs.
La transmission passive d'anticorps anti-érythrocytaires, tels que les anticorps anti-A, anti-B ou anti-D peut fausser certains tests sérologiques portant sur les anticorps globulaires, par exemple le test direct à l'antiglobuline (DAT, test direct de Coomb).
Teneur en sodium
Ce médicament contient 0,69 mg de sodium par 1 ml. Cela équivaut à 0,0345 % de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par un adulte.
Agents pathogènes transmissibles
Les mesures standard visant à prévenir les infections résultant de l'utilisation de produits médicaux préparés à base de sang ou de plasma humain incluent la sélection des donneurs, le dépistage de marqueurs d'infection spécifiques dans les dons individuels et les pools de plasma, et l'intégration de processus de fabrication efficaces pour l'inactivation ou l'élimination des virus. Malgré ces mesures, lorsque des produits médicaux à base de sang humain ou de plasma sont administrés, la possibilité de transmission d'agents infectieux ne peut être totalement exclue. Cela s'applique également aux virus inconnus ou émergents, et autres agents pathogènes.
Les mesures d'inactivation/d'élimination virales sont considérées comme efficaces pour les virus enveloppés tels que les virus VIH, VHB et VHC.
L'inactivation/d'élimination virale peut avoir une valeur limitée dans le cas de virus non enveloppés tels que le virus VHA et le parvovirus B19.
Il existe de nombreuses expériences cliniques qui indiquent que l'hépatite A ou le parvovirus B19 ne sont pas transmis par les produitsd'immunoglobulines, et il est supposé que le taux d'anticorps aurait une contributon importante à la sécurité virale.
A chaque administration d'Octagam 10% à un patient, il est vivement recommandé d'enregistrer par écrit le nom et le numéro de lot du produit afin de conserver un lien entre le patient et le lot du produit.
Syndrome respiratoire aigu post-transfusionnel (TRALI)
Des cas d'œdème pulmonaire non cardiogénique ont été rapportés chez des patients traités par IgIV. Par conséquent, cet effet indésirable ne peut pas être totalement exclu avec Octagam, même si aucun cas n'a été observé à ce jour avec Octagam. Le TRALI se caractérise par une détresse respiratoire sévère, un oedème pulmonaire, une hypoxémie, une fonction ventriculaire gauche normale, ainsi que de la fièvre et il apparaît généralement 1 à 6 heures après la transfusion.
Surcharge circulatoire (de volume)
Une surcharge circulatoire (de volume) peut survenir lorsque le volume d'IgIV injecté (ou de tout autre produit sanguin ou dérivé du plasma) et d'autres injections concomitantes entraînent une hypervolémie aigüe et un œdème pulmonaire aigu.
Enfants et adolescents
La liste des mises en garde et précautions s'applique aussi bien aux adultes qu'aux enfants et adolescents.

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