Effets indésirablesLes effets indésirables sont présentés dans la section qui suit. Les effets indésirables sont des événements indésirables pour lesquels un lien plausible avec l'utilisation du palmitate de palipéridone est supposé sur la base d'une évaluation approfondie des informations disponibles au sujet de l'événement indésirable. Dans des cas isolés, un lien causal avec le palmitate de palipéridone ne peut pas être établi de manière fiable. En outre, comme les études cliniques sont exécutées dans des conditions variées, la fréquence des effets indésirables qui ont été observés au cours des études cliniques avec un médicament ne peut pas être directement comparée à la fréquence observée au cours des études cliniques menées avec un autre médicament, et elle ne correspond pas forcément à la fréquence de leur survenue observée en pratique clinique.
La palipéridone est le métabolite actif de la rispéridone. Les profils des effets secondaires des deux substances (y compris formulations orales et injectables) ont de ce fait une importance réciproque.
Résumé du profil de sécurité
La sécurité de la suspension injectable à libération prolongée de palmitate de palipéridone (injection mensuelle, injection trimestrielle et injection semestrielle (cette dernière n'est pas autorisée en Suisse)) a été évaluée dans des études cliniques chez 7565 patients atteints de schizophrénie et de trouble schizoaffectif.
La sécurité des comprimés à libération prolongée de palipéridone a été évaluée dans des études cliniques chez 2159 patients atteints de schizophrénie, de trouble schizoaffectif et de trouble bipolaire I.
La sécurité de la rispéridone (toutes les formulations) a été évaluée dans des études cliniques chez 12 195 patients atteints de schizophrénie, de trouble schizoaffectif, de trouble bipolaire, de trouble du spectre autistique, de troubles du comportement, chez des patients présentant un handicap mental léger à modéré, une démence, des troubles du comportement social, une démence de type Alzheimer, une maladie d'Alzheimer avec psychose ou des psychoses chroniques.
Les effets indésirables les plus fréquents (≥5%) rapportés au cours des études cliniques ont été: insomnie (12.0%), réactions au site d'injection (9.6%), prise de poids (9.6%), infections des voies respiratoires supérieures (9.4%), céphalées (8.8%), anxiété (7.4%), akathisie (6.7%) et parkinsonisme (6.1%).
Tous les effets indésirables qui sont survenus avec la palipéridone et/ou la rispéridone sont mentionnés ci-dessous. Ils sont classés par groupes de fréquence, les données relatives aux fréquences se rapportant uniquement aux études cliniques menées avec la suspension injectable à libération prolongée de palmitate de palipéridone (injection mensuelle, injection trimestrielle et injection semestrielle (cette dernière n'est pas autorisée en Suisse)). Les effets secondaires rapportés pour le palmitate de palipéridone non pas lors des études cliniques, mais après l'autorisation de mise sur le marché, sont mentionnés dans la catégorie de fréquence fréquence inconnue. Il en est de même pour tous les effets indésirables observés pour la rispéridone (toutes les formes pharmaceutiques) ou la palipéridone orale dans les études cliniques ou après l'autorisation de mise sur le marché.
Les indications de fréquence utilisées sont les suivantes: Très fréquents (≥1/10), fréquents (<1/10, ≥1/100), occasionnels (<1/100, ≥1/1000), rares (<1/1000, ≥1/10 000), très rares (<1/10 000) et «fréquence inconnue» (les données cliniques disponibles ne permettent pas d'estimer la fréquence de l'effet indésirable).
Infections et infestations
Fréquents: infections des voies respiratoires supérieures, infections des voies urinaires, grippe.
Occasionnels: pneumonie, bronchite, infections des voies respiratoires, sinusite, cystite, otite, infection oculaire, amygdalite, onychomycose, cellulite, acrodermatite, abcès sous-cutané.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Occasionnels: diminution du nombre de leucocytes, anémie, neutropénie, thrombocytopénie, augmentation du nombre de granulocytes éosinophiles.
Fréquence inconnuea: agranulocytose, baisse de l'hématocrite.
Affections du système immunitaire
Occasionnels: réactions d'hypersensibilité.
Fréquence inconnuea: réaction anaphylactique.
Affections endocriniennes
Fréquents: hyperprolactinémieb.
Rares: sécrétion inadéquate de l'hormone antidiurétique, glucosurie.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquents: hyperglycémie, prise de poids, perte de poids, diminution de l'appétit, augmentation des triglycérides.
Occasionnels: diabèted, hyperinsulinémie, augmentation de l'appétit, anorexie, augmentation de la cholestérolémie, polydipsie.
Rares: acidocétose diabétique, hypoglycémie.
Fréquence inconnuea: intoxication à l'eau, .
Affections psychiatriques
Très fréquents: insomniee.
Fréquents: agitation, dépression, anxiété.
Occasionnels: troubles du sommeil, manie, diminution de la libido, confusion, nervosité, cauchemars, anorgasmie.
Rares: catatonie, somnambulisme, perte d'affectivité.
Fréquence inconnuea: trouble alimentaire lié au sommeil (prise alimentaire incontrôlée lors du somnambulisme).
Affections du système nerveux
Très fréquents: céphalées.
Fréquents: parkinsonismec, akathisiec, somnolence, dystoniec, vertiges, dyskinésiec, tremblements.
Occasionnels: dyskinésie tardive, convulsionse, syncope, hyperactivité psychomotrice, vertige postural, troubles de l'attention, dysarthrie, dysgueusie, hypoesthésie, paresthésie, ischémie cérébrovasculaire.
Rares: syndrome malin des neuroleptiques, absence de réponse à la stimulation, perte de conscience, diminution du degré de conscience, troubles de l'équilibre, troubles de la coordination, tremblements au niveau de la tête.
Fréquence inconnuea: coma diabétique.
Affections oculaires
Occasionnels: vision floue, conjonctivite, sécheresse oculaire.
Rares: glaucome, trouble de la motricité oculaire, révulsion oculaire, photophobie, sécrétion lacrymale accrue, hyperémie oculaire.
Fréquence inconnuea: syndrome de l'iris hypotonique peropératoire.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Occasionnels: vertiges, acouphènes, otalgie.
Affections cardiaques
Fréquents: bradycardie, tachycardie.
Occasionnels: bloc auriculo-ventriculaire, trouble de la conduction, fibrillation auriculaire, allongement de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme, syndrome de tachycardie orthostatique posturale, anomalies à l'électrocardiogramme, palpitations.
Rares: arythmies sinusales.
Affections vasculaires
Fréquents: hypertension.
Occasionnels: hypotension, hypotension orthostatique, embolie pulmonaire.
Rares: thrombose veineuse profonde, flush.
Fréquence inconnuea: ischémie.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquents: toux, nez bouché.
Occasionnels: dyspnée, stase pulmonaire, respiration haletante, douleurs pharyngolaryngées, épistaxis, stase dans les voies respiratoires.
Rares: syndrome d'apnée du sommeil, râle pulmonaire.
Fréquence inconnuea: hyperventilation, pneumonie d'aspiration, dysphonie.
Affections gastro-intestinales
Fréquents: douleur abdominale, vomissements, nausées, constipation, diarrhée, dyspepsie, douleurs dentaires.
Occasionnels: troubles abdominaux, gastro-entérite, dysphagie, sécheresse buccale, flatulence, gonflement de la langue.
Rares: pancréatite, obstruction intestinale, incontinence fécale, fécalome, chéilite.
Fréquence inconnuea: iléus.
Affections hépatobiliaires
Fréquents: augmentation des transaminases.
Occasionnels: augmentation des taux de gamma-glutamyl-transférase, augmentation des enzymes hépatiques.
Fréquence inconnuea: ictère.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquents: éruption cutanée.
Occasionnels: urticaire, prurit, alopécie, eczéma, sécheresse cutanée, érythème, acné.
Rares: exanthème médicamenteux, hyperkératose, dermatite séborrhéique, pellicules.
Fréquence inconnuea: syndrome de Stevens-Johnson/nécrolyse épidermique toxique, angio-œdème, modification de la couleur de la peau.
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
Fréquents: douleurs musculosquelettiques, dorsalgies, arthralgie.
Occasionnels: augmentation des taux de créatine phosphokinase, crampes musculaires, raideur articulaire, faiblesse musculaire, gonflement des articulations,.
Rares: rhabdomyolyse.
Fréquence inconnuea: posture anormale, douleurs de la nuque.
Affections du rein et des voies urinaires
Occasionnels: incontinence urinaire, pollakiurie, dysurie.
Rares: rétention urinaire.
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales
Très rares: symptômes extrapyramidaux moteurs et/ou phénomènes de sevrage chez le nouveau-né (cf. «Grossesse, Allaitement»).
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquents: aménorrhée, galactorrhée, troubles menstruelse.
Occasionnels: dysfonction érectile, troubles de l'éjaculation, gynécomastie, dysfonction sexuelle, troubles mammaires, douleur mammaires, écoulement vaginal, augmentation du volume mammaire,.
Rares: priapisme, gonflement mammaire, écoulement mammaire.
Fréquence inconnuea: retard de règles.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquents: pyrexie, asthénie, fatigue, réactions au site d'injection.
Occasionnels: œdème facial, œdèmee, démarche anormale, augmentation de la température corporelle, douleur thoracique, symptômes thoraciques, sensation de maladie, induration, frissons.
Rares: hypothermie, , soif, syndrome de sevrage médicamenteux, abcès au site d'injection, cellulite au site d'injection, kyste au site d'injection, hématome au site d'injection.
Fréquence inconnuea: température corporelle diminuée, nécrose au site d'injection, ulcère au site d'injection.
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Occasionnels: chute.
a La fréquence des effets indésirables est qualifiée comme «inconnue» car ils n'ont pas été observés lors d'essais cliniques portant sur le palmitate de palipéridone. Ils proviennent soit de rapports spontanés post-commercialisation et la fréquence ne peut être déterminée, soit de données issues d'essais cliniques et/ou de rapports post-commercialisation portant sur la rispéridone (quelle que soit la formulation) ou la palipéridone orale.
b Une hyperprolactinémie peut dans certains cas provoquer une gynécomastie, des troubles menstruels, une aménorrhée et une galactorrhée. Se référer à «Hyperprolactinémie» ci-dessous.
c Se référer à « Symptômes extrapyramidaux » ci-dessous.
d Dans les études contrôlées contre placebo, un diabète a été rapporté chez 0,32% des patients traités par Xeplion, comparé à un taux de 0,39% dans le groupe placebo. L'incidence totale dans toutes les études cliniques a été de 0,47% chez tous les patients traités par Xeplion.
e L'effet indésirable insomnie inclut troubles de l'endormissement et réveils nocturnes; les convulsions incluent: crises de grand mal; les œdèmes incluent: œdèmes généralisés, œdèmes périphériques, œdèmes prenant le godet («pitting edema»); les troubles menstruels incluent: irrégularité menstruelle, oligoménorrhée.
Description de certains effets indésirables et informations complémentaires
Suspension injectable à libération prolongée de palmitate de palipéridone, injection mensuelle
La sécurité de la suspension injectable à libération prolongée de palmitate de palipéridone (injection mensuelle) a été évaluée dans des études cliniques chez 4484 patients atteints de schizophrénie ou de trouble schizoaffectif. Les effets indésirables médicamenteux les plus fréquents (≥5%) ont été: insomnie (14,4%), céphalées (9,9%), infection des voies aériennes supérieures (7,3%), états anxieux (7,0%), réactions au site d'injection (7,0%), prise de poids (6,4%), parkinsonisme (6,2%) et akathisie (6,5%).
Les effets indésirables suivant ont été signalés plus fréquemment avec la suspension injectable à libération prolongée de palmitate de palipéridone (injection mensuelle) que dans les données de sécurité groupées pour l'injection mensuelle, l'injection trimestrielle et l'injection semestrielle (cette dernière n'est pas autorisée en Suisse), telles que décrites dans la liste des effets indésirables ci-dessus:
Très fréquents: bouche sèche, prurit.
Occasionnels: trouble de l'équilibre, hyperhémie oculaire, arythmie sinusale, incontinence fécale.
Suspension injectable à libération prolongée de palmitate de palipéridone, injection trimestrielle
La sécurité de la suspension injectable à libération prolongée de palmitate de palipéridone (injection trimestrielle) a été évaluée dans des études cliniques chez 1191 patients atteints de schizophrénie ou de trouble schizoaffectif. Les effets indésirables médicamenteux les plus fréquents (≥5%) ont été: prise de poids (13,5%), infection des voies aériennes supérieures (10,7%), états anxieux (7,6%), céphalées (6,7%), insomnie (6,0%) et réactions au site d'injection (5,3%).
Les effets indésirables suivant ont été signalés plus fréquemment avec la suspension injectable à libération prolongée de palmitate de palipéridone (injection trimestrielle) que dans les données de sécurité groupées pour l'injection mensuelle, l'injection trimestrielle et l'injection semestrielle (cette dernière n'est pas autorisée en Suisse), telles que décrites dans la liste des effets indésirables ci-dessus:
Très fréquents: infection des voies aériennes supérieures, prise de poids.
Fréquents: douleur pharyngolaryngée.
Occasionnels: glucose dans les urines, acidocétose diabétique, augmentation de la sécrétion lacrymale, chéilite.
Suspension injectable à libération prolongée de palmitate de palipéridone, injection semestrielle (non autorisée en Suisse)
La sécurité de la suspension injectable à libération prolongée de palmitate de palipéridone (injection semestrielle, non autorisée en Suisse) a été évaluée dans des études cliniques chez 478 patients atteints de schizophrénie ou de trouble schizoaffectif. Les effets indésirables médicamenteux les plus fréquents (≥5%) ont été: infection des voies aériennes supérieures (11,5%), réactions au site d'injection (10,7%), prise de poids (9,0%), céphalées (6,7%) et parkinsonisme (5,0%).
Les effets indésirables suivant ont été signalés plus fréquemment avec la suspension injectable à libération prolongée de palmitate de palipéridone (injection semestrielle, non autorisée en Suisse) que dans les données de sécurité groupées pour l'injection mensuelle, l'injection trimestrielle et l'injection semestrielle telles que décrites dans la liste des effets indésirables ci-dessus:
Très fréquents: urticaire, réactions au site d'injection.
Fréquents: anémie, diabète, gastroentérite, taux de créatine phosphokinase augmenté.
Occasionnels: tremblement de la tête, occlusion intestinale, dermite séborrhéique, priapisme.
Effets de classe
Allongements du QT, arythmies ventriculaires (fibrillation ventriculaire, tachycardie ventriculaire), cas de mort subite, arrêt cardiaque et torsades de pointes sont possibles sous traitement par des antipsychotiques. Des cas de thromboembolie veineuse, y compris embolie pulmonaire et thrombose veineuse profonde affectant la jambe, ont été rapportés sous antipsychotiques (cf. «Mises en garde et précautions»).
Symptômes extrapyramidaux moteurs (SEP)
Les données regroupées de deux études de 13 semaines, en double aveugle, contrôlées contre placebo, à doses fixes, dans la schizophrénie (cf. «Propriétés/Effets, mécanisme d'action», R092670-PSY3003, R092670-PSY3004) n'ont pas montré de différence entre Xeplion et le placebo en ce qui concerne les SEP liés au traitement. L'évaluation des SEP incluait une analyse combinée des groupes de SEP suivants: dyskinésie (dyskinésie, choréoathétose, chorée, athétose et myoclonie), dystonie (incluant dystonie, hypertonie musculaire, spasmes cervicales, torticolis, contractions musculaires involontaires, tétanie, blépharospasme, crise oculogyre, paralysie de la langue, spasme facial, laryngospasme, myotonie, opisthotonus, spasme oropharyngé, pleurothotonus, spasme de la langue, risus sardonicus et trismus), parkinsonisme (incluant salivation, raideur musculo-squelettique, parkinsonisme, hypersécrétion salivaire, phénomène de la roue dentée, bradykinésie, hypokinésie, faciès figé, tension musculaire, akinésie, rigidité de la nuque, rigidité musculaire, démarche parkinsonienne, réflexe palpébral anormal et tremblement parkinsonien de repos), akathisie (incluant akathisie, impatience, hyperkinésie et syndrome des jambes sans repos) et tremblements. Les résultats étaient comparables dans toutes les phases de l'étude sur la prévention à long terme des récidives.
Dans une étude de 9 semaines, en double aveugle, contrôlée contre placebo (R092670-SCH-201), l'incidence du parkinsonisme et de l'akathisie était plus élevée sous 100 mg de Xeplion (resp. 18% et 11%) que sous 50 mg de Xeplion (resp. 9% et 5%) et sous placebo (resp. 7% et 4%).
Dans l'étude de 13 semaines avec une dose initiale de 150 mg (R092670-PSY-3007), l'incidence des SEP nécessitant un traitement était comparable à celle du groupe placebo (8%), mais s'est révélé dose-dépendante: 6% (150/25 mg), 10% (150/100 mg) et 11% (150/150 mg).
Dystonie
Effet de classe: des symptômes d'une dystonie (une contraction anormalement prolongée de groupes musculaires) peuvent survenir chez des patients y étant sensibles pendant les premiers jours du traitement et en cas de fortes doses de médicaments antipsychotiques. Un risque accru de dystonie aiguë est notamment observé chez les hommes et les patients jeunes.
Prise de poids
Dans l'étude de 13 semaines avec une dose initiale de 150 mg, la proportion de patients ayant répondu au critère de prise de poids (une augmentation ≥7% du poids corporel par rapport au poids au début de l'étude) était plus élevée dans les groupes Xeplion que dans le groupe placebo. La proportion de patients présentant une augmentation notable du poids ≥7% a mis en évidence une tendance dose-dépendante. Dans le groupe placebo, l'incidence était de 5% contre 6%, 8% et 13% dans les groupes ayant reçu respectivement 25 mg, 100 mg et 150 mg de Xeplion.
Dans les deux études de 13 semaines, en double aveugle, contrôlées contre placebo, à doses fixes (données regroupées), les pourcentages de patients ayant répondu au critère de prise de poids de ≥7% du poids corporel, étaient de 6%, 9% et 10% dans les groupes traités respectivement par 25, 50 et 100 mg de Xeplion, comparativement à 2% dans le groupe placebo. Dans l'étude de 9 semaines, en double aveugle, contrôlée contre placebo, à doses fixes, 8% et 6% des patients traités respectivement par 50 et 100 mg et 4% des patients du groupe placebo répondaient à ce critère.
Pendant la phase ouverte de transition/entretien de 33 semaines de l'étude sur la prévention à long terme des récidives, 12% des patients traités par Xeplion répondaient à ce critère (prise de poids ≥7% depuis la phase en double aveugle jusqu'à la fin de l'étude); la modification moyenne du poids (écart type) par rapport au début de la phase ouverte était de +0,7 (4,79) kg. Dans la phase en double aveugle de durée variable, ce critère était atteint par 6% des patients traités par Xeplion (durée moyenne de 171 jours [de 1 à 407 jours]), et par 3% dans le groupe placebo (durée moyenne de 105 jours [de 8 à 441 jours]); la modification moyenne du poids (écart type) par rapport au début de la phase en double aveugle était de +0,5 (3,83) kg lors du traitement par Xeplion et de -1,0 (3,08) kg lors de l'administration du placebo. Des résultats similaires ont été obtenus dans la phase de prolongation de cette étude.
Hyperprolactinémie
Une hyperprolactinémie peut dans certains cas provoquer une gynécomastie, des troubles menstruels, une aménorrhée et une galactorrhée.
Les données regroupées des deux études de 13 semaines, en double aveugle, contrôlées contre placebo, à doses fixes, (cf. «Propriétés/Effets, mécanisme d'action») ont montré une augmentation moyenne de la prolactinémie chez les patients des deux sexes ayant reçu Xeplion (cf. «Mises en garde et précautions»). Les résultats de cette étude de 13 semaines avec une dose initiale de 150 mg, de l'étude de 9 semaines en double aveugle, contrôlée contre placebo à doses fixes et de la phase en double aveugle de l'étude sur la prévention à long terme des récidives ont donné des résultats comparables.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
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