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Information professionnelle sur Codicalm, sirop:Dr. Heinz Welti AG, Fabrikation chemisch-pharmazeutischer Produkte
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Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Codeini phosphas hemihydricus.
Excipients
Sorbitolum 5.25 g mg/15 ml, Carmellosum natricum corresp. sodio 13.2 mg/15 ml, Acidum citricum, Acidum benzoicum (E 210) 15 mg/15 ml, Aromatica (crème de caramel), Aqua purificata.
Mise en garde pour diabétiques: 15 ml de sirop contiennent 5.25 g d'hydrates de carbone digestibles.

Indications/Possibilités d’emploi

Toux aiguë sans expectoration (toux improductive).

Posologie/Mode d’emploi

Adultes et adolescents dès 12 ans:
3 fois par jour 15 ml (15 mg)
Une double cuillère mesure est jointe.
Ne pas prendre à jeun.
Codicalm n'est pas adapté aux enfants de moins de 12 ans.
Mode du traitement
En cas de toux irritative il faut adapter la posologie au tableau clinique selon la fréquence et l'intensité de la toux entre les limites de la posologie indiquée.
Il est recommandé de prendre la dernière dose justement avant le coucher pour empêcher des troubles du sommeil par la toux resp. l'irritation à l'origine de la toux.
Durée du traitement
La durée du traitement dépend du développement de la maladie. Si la toux persiste plus de 2 semaines il faut poser d'autres diagnostics.

Contre-indications

·Hypersensibilité aux principes actifs ou à l'un des excipients selon la composition
·insuffisance respiratoire
·dépression respiratoire
·phase aiguë d'une crise d'asthme
·coma
·enfants de moins de 12 ans
·en attendant la naissance
·en cas d'accouchement prématuré imminent
·chez les femmes qui allaitent
·intolérance au fructose, par ex. en cas de déficit héréditaire en fructose-1,6-diphosphatase (le fructose est le résultat de la dégradation de l'édulcorant sorbitol)
Une toux persistante peut être un symptôme précoce d'un asthme bronchique, c'est pourquoi Codicalm n'est pas indiqué pour calmer cette toux, en particulier chez les enfants.
La codéine est contre-indiquée chez les patients connus pour être des métaboliseurs ultra-rapides du CYP2D6.
·La codéine est transformée en son métabolite actif morphine par les isoenzymes hépatiques CYP2D6, dont il existe plusieurs polymorphismes génétiques. Les patients avec un phénotype «métaboliseur ultra-rapide du CYP2D6» ont une activité élevée de CYP2D6, de sorte que des taux sériques toxiques de la morphine peuvent se développer même à faible dose. Ces «métaboliseurs ultra-rapides» peuvent présenter des symptômes de surdosage, tels que vertiges, sédation profonde, essoufflement, nausées et vomissements, jusqu'à un arrêt respiratoire et cardiaque.
·Chez les mères allaitantes, qui sont «métaboliseurs ultra-rapides de CYP2D6» et qui suivent un traitement à la codéine, il existe un danger important de surdosage et de décès du nouveau-né par une concentration sérique élevée en morphine. En cas de signes de toxicité aux opioïdes, une surveillance étroite du patient est d'une importance considérable.

Mises en garde et précautions

Codicalm sirop ne doit être administré qu'après une analyse risque/bénéfice rigide en cas de
·dépendance aux opiacés
·troubles de la conscience
·troubles du centre respiratoire (par ex. en cas d'atteintes accompagnées d'une augmentation de la pression crânienne) et de la fonction respiratoire
·maladie respiratoire obstructive chronique
·prise concomitante des inhibiteurs de la MAO
·toux productive avec sécrétion de mucus importante, parce qu'un bouchon muqueux peut survenir
En cas d'hypotension et d'une hypovolémie concomitante il ne faut pas administrer Codicalm de doses élevées.
Dépendance aux médicaments et potentiel d'abus
En cas d'utilisation répétée d'opioïdes, une accoutumance et une dépendance physique et/ou psychique peuvent se développer. Une dépendance iatrogène peut apparaître après l'utilisation d'opioïdes. Codicalm sirop peut faire l'objet d'un abus comme les autres opioïdes, et tous les patients recevant des opioïdes doivent être surveillés pour détecter les signes d'abus et de dépendance. Les patients présentant un risque accru d'abus d'opioïdes peuvent néanmoins être traités de manière appropriée par des opioïdes, mais ces patients doivent faire l'objet d'une surveillance supplémentaire afin de détecter tout signe de mauvaise utilisation, d'abus ou de dépendance. L'utilisation répétée de Codicalm sirop peut entraîner un trouble lié à l'utilisation des opioïdes. L'abus ou la mauvaise utilisation intentionnelle de Codicalm sirop peut entraîner un surdosage et/ou la mort. Le risque de développer un trouble lié à l'utilisation des opioïdes est plus élevé chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou frères et sœurs) de troubles liés à l'utilisation de substances (y compris les troubles liés à la consommation d'alcool), chez les fumeurs ou chez les patients ayant des antécédents d'autres maladies mentales (par exemple, dépression majeure, troubles anxieux et troubles de la personnalité). Les patients doivent être surveillés afin de détecter tout signe de comportement addictif (drug-seeking behavior) (par exemple, demande trop précoce d'ordonnances de renouvellement). Cela inclut le contrôle de l'utilisation simultanée d'opioïdes et de médicaments psychoactifs (comme les benzodiazépines). Pour les patients présentant des signes et des symptômes de troubles liés à l'utilisation des opioïdes, il convient d'envisager la consultation d'un spécialiste des addictions.
Dépression respiratoire
Comme pour tous les opioïdes, l'utilisation de Codicalm sirop est associée à un risque de dépression respiratoire cliniquement pertinente. La dépression respiratoire, si elle n'est pas reconnue et traitée immédiatement, peut entraîner un arrêt respiratoire et la mort. Le traitement d'une dépression respiratoire comprend, selon l'état clinique du patient, une surveillance étroite, des mesures de soutien et l'administration d'antagonistes des opioïdes. Une dépression respiratoire grave, potentiellement mortelle ou fatale, peut survenir à tout moment du traitement, le risque étant maximal au début du traitement ou après une augmentation de la dose.
Troubles respiratoires liés au sommeil
Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, y compris l'apnée centrale du sommeil (ACS) et l'hypoxémie liée au sommeil. L'utilisation d'opioïdes s'accompagne d'une augmentation dose-dépendante du risque d'apnée centrale du sommeil. Chez les patients souffrant d'apnée centrale du sommeil, une réduction de la dose totale d'opioïdes doit être envisagée.
Utilisation simultanée avec des substances à action dépressive centrale
L'utilisation simultanée d'opioïdes avec des benzodiazépines ou d'autres substances à action dépressive centrale peut renforcer la sédation, et entrainer la dépression respiratoire, le coma et la mort. En raison de ces risques, les opioïdes et les benzodiazépines ou d'autres médicaments à action dépressive centrale ne doivent être administrés de manière concomitante qu'aux patients pour lesquels aucune autre option de traitement n'est envisageable. S'il est décidé de prescrire Codicalm sirop en association avec des benzodiazépines ou d'autres médicaments à action dépressive centrale, il convient de choisir la dose efficace la plus faible et une durée minimale d'utilisation simultanée. Les signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation doivent être surveillés étroitement (voir rubrique «Interactions»).
Exposition accidentelle
Les patients et les personnes qui s'en occupent doivent être informés que Codicalm sirop contient une substance active en quantité susceptible d'entraîner la mort, en particulier chez les enfants. Les patients et les personnes qui s'en occupent doivent être informés de la nécessité de conserver toutes les doses unitaires hors de portée des enfants et d'éliminer correctement les doses unitaires entamées ou non utilisées.
Syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes
L'utilisation prolongée de Codicalm sirop pendant la grossesse peut entraîner un syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes, qui peut potentiellement mettre la vie en danger lorsqu'il n'est pas identifié et traité en temps opportuns. Le traitement doit être effectué selon des protocoles développés par des experts en néonatologie. Si l'utilisation d'opioïdes chez une femme enceinte est nécessaire pendant une période prolongée, informez la patiente du risque de syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes et assurez-vous que le traitement approprié est disponible, le cas échéant.
Insuffisance surrénalienne
Les opioïdes peuvent provoquer une insuffisance surrénalienne réversible, qui nécessite une surveillance et un traitement de substitution par glucocorticoïdes. Les symptômes de l'insuffisance surrénalienne peuvent notamment comprendre les suivants: nausée, vomissement, perte d'appétit, fatigue, faiblesse, vertige ou tension artérielle basse.
Diminution des hormones sexuelles et augmentation de la prolactine
L'utilisation à long terme d'opioïdes peut être associée à une baisse des taux d'hormones sexuelles et à une augmentation des taux de prolactine. Les symptômes incluent une baisse de la libido, l'impuissance ou l'aménorrhée.
Spasme du sphincter d'Oddi/pancréatite
Les opioïdes peuvent provoquer un dysfonctionnement et un spasme du sphincter d'Oddi, ce qui augmente la pression intrabiliaire et le risque de symptômes des voies biliaires et de pancréatite.
Le traitement des patients après une cholécystectomie doit se faire avec prudence. A la suite de la contraction du sphincter d'Oddi des symptômes similaires à ceux d'un infarctus du myocarde et un renforcement des symptômes en cas d'une pancréatite existante peuvent survenir.
A cause de la variabilité génétique de la CYP2D6 même des doses thérapeutiques de la codéine peuvent mener à une formation élevée du métabolite active morphine avec les signes cliniques d'une intoxication à la morphine (voir «Surdosage»).
Ce médicament contient 15.0 mg d'acide benzoïque par 15 ml équivalent à 1.0 mg/ml.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 15 ml, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
Ce médicament contient 5.25 g de sorbitol par 15 ml équivalent à 350 mg/ml. Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoir ce médicament. Le sorbitol peut causer une gêne gastro-intestinale et un effet laxatif léger.
L'utilisation de la codéine n'est pas recommandée pour traiter la toux et le refroidissement chez les adolescents âgés de 12 à 18 ans dont les fonctions respiratoires sont altérées, ceci pouvant conduire à des symptômes de surdosage d'opiacés. Cependant, si Codicalm est administré, il faut prêter une attention particulière aux symptômes de dépression respiratoire.

Interactions

·L'utilisation concomitante d'autres médicaments affectant le SNC, tels que d'autres opioïdes, des sédatifs tels que les benzodiazépines ou les hypnotiques, les anesthésiques généraux, les phénothiazines, les tranquillisants, les relaxants de la musculature squelettique, les antihistaminiques sédatifs, les gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) et l'alcool peut produire des effets dépresseurs additifs, entraînant une dépression respiratoire, une hypotension, une forte sédation ou un coma, parfois fatal (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).
·Un syndrome sérotoninergique peut survenir en cas d'administration simultanée d'opioïdes avec des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) et d'agents sérotoninergiques, tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) et les antidépresseurs tricycliques (ATC). Les symptômes d'un syndrome sérotoninergique peuvent inclure des modifications de l'état de conscience, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.Pour cette raison n'utiliser Codicalm que deux semaines après la fin du traitement aux inhibiteurs de la MAO.
·Antidépresseurs tricycliques (imipramine, amitriptyline) ainsi que l'opipramol (renforcement de la dépression respiratoire causé par la codéine)
·Analgésiques (renforcement de l'effet)
·Agonistes/Antagonistes partiels des opiacés comme p.ex. buprénorphine, pentazocine (diminution possible de l'effet de Codicalm)
·Cimétidine et autres médicaments influant sur le métabolisme du foie (renforcement de l'effet)
Pendant le traitement par morphine on a observé une inhibition de la dégradation de la morphine et par conséquence des concentrations plasmatiques élevées. On ne peut pas exclure une telle interaction pour la codéine.

Grossesse, allaitement

Grossesse
Chez l'homme on a découvert une association entre des malformations du tractus respiratoire et l'administration de la codéine dans le premier trimestre de la grossesse. Des études épidémiologiques sur des narcoanalgésiques, y compris la codéine, ont aussi relevé des indices d'autres malformations. Codicalm ne doit pas être administré pendant la grossesse, surtout pendant le premier trimestre, qu'après avoir posé strictement l'indication et effectué soigneusement une analyse risque/bénéfice.
En attendant la naissance ou en cas d'accouchement prématuré imminent l'administration de Codicalm est contre-indiqué (voir «Contre-indications»), parce que la codéine passe la barrière placentaire et peut causer une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
L'utilisation prolongée de Codicalm sirop pendant la grossesse peut entraîner un syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes, qui peut potentiellement mettre la vie en danger lorsqu'il n'est pas identifié et traité en temps opportuns. Le traitement doit être effectué selon des protocoles développés par des experts en néonatologie. Si l'utilisation d'opioïdes chez une femme enceinte est nécessaire pendant une période prolongée, informez la patiente du risque de syndrome de sevrage néonatal aux opioïdes et assurez-vous que le traitement approprié est disponible, le cas échéant (voir également la rubrique «Mises en garde et précautions»).
Allaitement
La codéine est contre-indiquée chez les femmes qui allaitent (voir «Contre-indications»). La codéine et son métabolite morphine passent dans le lait maternel.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Codicalm sirop peut affecter la capacité de réaction générale. La prudence s'impose donc à la conduite et utilisant des machines.

Effets indésirables

Fréquence: très fréquents (≥1/10), fréquents (<1/10, ≥1/100), occasionnels (<1/100, ≥1/1000), (<1/1000, ≥1/10'000), très rares (<1/10'000).
Affections psychiatriques
Fréquence inconnue: dépendence.
Affections du système nerveux
Fréquents: céphalées légères, somnolence légère.
Occasionnels: troubles du sommeil.
A des doses plus élevées ou chez les patients particulièrement sensibles, de l'euphorie peut survenir.
La codéine peut, en particulier aux doses unitaires de plus de 60 mg, augmenter le tonus de la musculature lisse.
Affections oculaires
A des doses élevées ou chez les patients particulièrement sensibles, la coordination visuo motrice et l'aptitude visuelle peuvent être dégradées dépendant de la dose.
Affections vasculaires
A des doses thérapeutiques élevées et en cas d'intoxication des syncopes et chute de tension peuvent survenir.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Occasionnels: essoufflement
Fréquence inconnue: dépression respiratoire, syndrome d'apnée centrale du sommeil.
Chez les patients présentant des troubles de la fonction respiratoire préexistantes il faut envisager l'apparition des oedèmes pulmonaires.
Affections gastro-intestinales
Très fréquents: nausées, éventuellement jusqu'aux vomissements (en particulier au commencement de la thérapie), constipation.
Occasionnels: sècheresse buccale.
Fréquence inconnue: pancréatite.
Affections hépatobiliaires
Fréquence inconnue: spasme du sphincter d'Oddi.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Occasionnels: prurit, exanthème urticarien.
Rares: réactions allergiques sévères, y compris le syndrome de Stevens-Johnson.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Il faut toujours prendre en considération une intoxication multiple (p.ex. d'intention suicidaire). Alcool et des médicaments à effet sur le système nerveux central en particulier renforcent les symptômes d'un surdosage de codéine. La caractéristique d'un surdosage de codéine c'est la dépression respiratoire extrême.
Une leucoencéphalopathie toxique a été observée en cas de surdosage d'opioïdes.
Signes et symptômes
Les symptômes ressemblent par la plupart à ceux de l'intoxication de morphine aiguë. Une somnolence extrême jusqu'au stupeur et coma peut survenir. En même temps myosis, vomissements, céphalées et rétention des selles et d'urines surviennent en général.
Cyanose, hypoxie, peau froide, perte du tonus du muscle strié et aréflexie apparaissent, parfois aussi bradycardie et chute de tension; occasionnellement, seules des convulsions surviennent, notamment chez les enfants.
Traitement
Les mesures de thérapie les plus importantes en cas de surdosage:
·préserver les voies respiratoires et respiration artificielle à l'oxygène
·administration d'un antagoniste aux opiacés (p.ex. naloxone, mais il faut répéter l'administration, parce que la durée de l'effet de la codéine et plus longue que celle du naloxone)
·surveillance des paramètres vitaux et, le cas échéant, mesures de soins intensifs; une surveillance pendant 24 heures est recommandée.

Propriétés/Effets

Code ATC
R05DA04
Mécanisme d'action/Pharmacodynamique
La codéine est un alcaloïde du phénanthrène, autrefois obtenu du pavot somnifère, qui possède des propriétés agonistes des récepteurs aux opiacés. Elle a un effet sur le système nerveux central de la manière analgésique et antitussif dépendant de la dose. Les effets sont transmis partiellement par la liaison à des récepteurs aux opiacés supraspinales (récepteurs µ), mais la codéine possède une affinité aux récepteurs aux opiacés exceptionnellement faible. Une partie des effets est transmis par le métabolite morphine.
Efficacité clinique
Aucune information disponible.

Pharmacocinétique

Absorption
La codéine est rapidement absorbée après administration par voie orale et le niveau plasmatique maximal est atteint après une heure environ.
Distribution/Métabolisme
La codéine subit un important métabolisme dans le foie dont l'ampleur varie individuellement. Il s'effectue principalement par glucuronidation et seulement en partie par O-déméthylation. La O-déméthylation de la codéine est catalysée par l'enzyme CYP2D6. Les métabolites principales au plasma sont morphine, norcodéine ainsi que les conjugués de la morphine et de la codéine, mais les concentrations des conjugués sont essentiellement plus élevée que celles des précurseurs.
Élimination
L'élimination s'effectue principalement par voie rénale sous forme des conjugués de morphine et de codéine; 10% environ de la codéine sont excrété inchangé par voie rénale. La demi-vie de l'élimination de la codéine est de 3-5 heures environ chez les adultes sains. En cas d'une insuffisance rénale elle se prolonge à 9-18 heures et chez les patients âgés l'élimination est aussi ralentie.
La codéine passe la barrière placentaire et passe à la circulation fœtale. Dans le lait maternel on arrive à des concentrations pharmacologiquement relevants après des doses élevées de codéine.
Cinétique pour certains groupes de patients
A cause de la variation génétique 7% de la population caucasique environ ne possèdent pas d'enzyme CYP2D6 fonctionnelle et sont qualifié de métaboliseurs lents. Chez ces personnes l'effet de la codéine peut être inférieure à cause de l'absence de la formation de morphine. Les métaboliseurs ultra rapides au contraire possèdent une ou plusieurs duplications des gènes encodant la CYP2D6, c'est pourquoi l'activité de la CYP2D6 est fortement élevée. Chez ces personnes le taux sérique de la morphine peut être augmenté et par voie de conséquences aussi le risque des effets indésirables causés par la morphine. C'est à tenir compte particulièrement si le patient présente une insuffisance rénale qui peut augmenter la concentration du métabolite morphine-6-glucuronide. 1 à 5,5% de la population caucasoïde sont d'après une estimation des métaboliseurs ultra rapides. La prévalence du polymorphisme encodant la capacité métabolique ultra rapide peut être élevée chez la population africaine et méditerranée.

Données précliniques

Mutagénicité
Des études sur la codéine in vitro et in vivo n'ont pas relevé d'indices sur un potentiel mutagène.
Carcinogénicité
Des études à long terme chez le rat et la souris n'ont pas relevé d'indices sur un potentiel cancérogène de la codéine.
Toxicité sur la reproduction
Les expérimentations animales ont relevé des indices sur un potentiel tératogène.

Remarques particulières

Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver à température ambiante (15-25°C) et hors de la portée des enfants.

Numéro d’autorisation

60540 (Swissmedic)

Présentation

Codicalm sirop 200 ml [B]

Titulaire de l’autorisation

Dr. Heinz Welti SA, Gebenstorf.

Mise à jour de l’information

Mars 2024

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