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Information professionnelle sur Répaglinide Rivopharm:Rivopharm SA
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Repaglinidum
Excipients
Polacrilinum kalicum, Megluminum, Cellulosum microcristallinum, Maydis amylum, Povidonum K90, Glycerolum, Poloxamerum, Calcii hydrogenphosphas, Magnesii stearas, Ferrum oxydatum
flavum [comprimés à 1 mg] Ferrum oxydatum rubrum [comprimés à 2 mg].

Indications/Possibilités d’emploi

Repaglinide Rivopharm (répaglinide) est indiqué dans le traitement d’adultes atteints du diabète de type 2, lorsque le régime alimentaire, l’exercice physique et la perte de poids seuls ne suffisent pas à provoquer une baisse satisfaisante de la glycémie.
Le répaglinide peut être employé en association avec la metformine ou une thiazolidindione lorsqu’une monothérapie ne suffit pas à assurer une régulation satisfaisante de la glycémie.
Un traitement combiné au répaglinide et à l’insuline est indiqué chez les adultes atteints du diabète de type 2 chez lesquels les sulfonylurées ou le répaglinide seuls ne suffisent pas à obtenir un contrôle suffisant de la glycémie.
Le traitement doit être mené à titre de complément au régime alimentaire et à l’activité physique.

Posologie/Mode d’emploi

Le répaglinide doit être administré avant chaque repas principal. La prise se fait normalement en l’espace de 15 minutes avant le repas, mais le moment de la prise peut se situer juste avant le repas jusqu’à 30 minutes avant le repas (soit en préprandial lors de 2, 3 ou 4 repas par jour). Les patients qui omettent un repas (ou qui prennent un repas supplémentaire) doivent omettre la prise du comprimé ou prendre une dose supplémentaire pour ce repas.
Le répaglinide est titré individuellement afin d’optimaliser la glycémie. Outre les autocontrôles usuels du glucose sanguin et/ou urinaire par le patient, la glycémie à jeun et la fraction d’hémoglobine glycosylée doivent également faire l’objet de contrôles réguliers chez le médecin, afin de déterminer la dose minimale efficace pour le patient. Des contrôles réguliers sont nécessaires, car eux seuls permettent de détecter une baisse insuffisante de la glycémie avec la dose recommandée maximale (échec primaire) ou l’absence de réaction satisfaisante après un effet initial (échec secondaire).
Instauration du traitement
La dose à administrer est déterminée par le médecin en fonction des besoins du patient. La dose initiale recommandée est de 0,5 mg avant les repas principaux. Le temps nécessaire à l’augmentation de la dose lorsque la glycémie à jeun est réglée de manière insatisfaisante devrait se monter au moins à une ou deux semaines.
Traitement d’entretien
La dose unitaire maximale recommandée est de 4 mg avant les repas principaux. La dose journalière maximale ne devrait pas excéder 12 mg. Dans le cadre des études cliniques, un contrôle satisfaisant de la glycémie a généralement été obtenu avec des doses allant de 1,5 à 3,0 mg/jour.
Traitement associé
Emploi chez les patients recevant d’autres antidiabétiques oraux
Les patients peuvent passer directement d’un autre antidiabétique oral au répaglinide. Il n’existe pas d’équivalence des doses entre le répaglinide et d’autres antidiabétiques oraux. La dose nécessaire doit être déterminée par titration individuelle, de la même manière que chez les patients n’ayant pas reçu d’autre traitement antidiabétique. La dose initiale maximale recommandée pour les patients passant au répaglinide est de 1 mg avant les repas principaux.
Lors d’un traitement en association avec la metformine ou une thiazolidindione, la dose initiale de répaglinide se monte à 0,5 mg avant les repas principaux. L’augmentation de la dose se fait comme lors de la monothérapie en fonction de la réaction glycémique. La dose de metformine peut être maintenue. La dose de la thiazolidindione doit être titrée en fonction des valeurs de la glycémie. L’incidence des hypoglycémies était plus élevée pour les associations. Par conséquent, un contrôle attentif de la glycémie est recommandé au début du traitement.
Traitement combiné au répaglinide et à l’insuline
Lors du passage d’une monothérapie avec le répaglinide à l’association avec l’insuline, la dose de répaglinide employée jusqu’alors doit être associée à une injection le soir d’insuline retard. La dose d’insuline doit être réglée en fonction des besoins (selon les modifications du taux de glycémie et de l’HbA1c). Il est éventuellement également possible de choisir une dose plus faible de répaglinide. Lorsque le répaglinide remplace un traitement de sulfonylurées, il faut commencer avec une dose de répaglinide de 1 mg par dose unique. Les expériences faites dans le cadre d’études cliniques sur l’emploi d’insuline se limitent à une administration de 28 UI d’insuline retard au maximum le soir.
Instructions posologiques particulières
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique et Patients âgés
chez les patients âgés et chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique, l’AUC du répaglinide augmente (voir sous «Pharmacocinétique»). Aucune étude clinique n’a été réalisée chez les patients de plus de 75 ans ou chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique. C’est pourquoi un traitement au répaglinide n’est pas recommandé chez ce groupe de patients.
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
le répaglinide est essentiellement éliminé par voie biliaire. Moins de 8% de la dose sont éliminés par voie rénale. Chez les patients souffrant d’insuffisance rénale, la clearance plasmatique totale du médicament est réduite, ou alors l’AUC et la demi-vie augmentent (voir sous «Pharmacocinétique»). Etant donné que la sensibilité à l’insuline peut continuer à être élevée chez les patients diabétiques présentant une fonction rénale limitée, il faut commencer chez ces patients avec une dose plus faible et augmenter la dose avec prudence.
Patients affaiblis ou sous-alimentés
chez les patients sous-alimentés, la dose initiale doit correspondre à la dose standard, mais la détermination de la dose d’entretien requiert une prudence particulière, afin d’éviter les réactions hypoglycémiques.
Enfants et adolescents
la sécurité et l’efficacité du répaglinide chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n’ont pas été démontrées. On ne dispose d’aucune donnée à ce sujet (voir également sous «Contre-indications»).

Contre-indications

Hypersensibilité connue au répaglinide ou à l’un des excipients de Repaglinide Rivopharm; diabète de type 1, peptide C négatif; acidocétose diabétique avec ou sans coma; grossesse et allaitement, enfants et adolescents de moins de 18 ans; troubles sévères de la fonction hépatique; prise simultanée de gemfibrozil (voir sous «Interactions»).

Mises en garde et précautions

Le répaglinide est prescrit uniquement lorsque les hyperglycémies et les symptômes du diabète sucré ne sont pas stabilisés malgré un régime alimentaire adéquat, l’exercice physique et une perte de poids.
Hypoglycémie
Comme d’autres sécrétagogues de l’insuline, le répaglinide peut induire une hypoglycémie. Les réactions sont généralement légères et peuvent être traitées facilement par la prise d’hydrates de carbone. Dans des cas graves, nécessitant l’aide d’une tierce personne, une perfusion de glucose peut être nécessaire. L’apparition de telles réactions dépend, comme pour tout traitement du diabète, de facteurs individuels comme les habitudes alimentaires, la posologie, l’exercice physique et le stress.
Aussi des interactions avec d’autres médicaments peuvent augmenter le risque d’hypoglycémie (voir sous «Interactions»). Des cas d’hypoglycémie lors desquels des patients avaient été traités en même temps au répaglinide et à la metformine ou à des thiazolidinediones ont été rapportés.
Pour les combinaisons de médicaments avec le répaglinide, qui augmentent le risque d'hypoglycémie, les niveaux de glucose dans le sang doivent être étroitement surveillés.
Association avec des sécrétagogues de l’insuline ou l’insuline
Le traitement combiné à des sécrétagogues de l’insuline ou à l’insuline entraîne une hausse du risque d’hypoglycémie.
La prudence est de mise lors du traitement de patients à risque cardiaque. En particulier lors d’association avec l’insuline, il faut tenir compte du fait que les facteurs de risque cardiaque augmentent suite aux hypoglycémies.
Dans le cadre d’une étude comparative d’une année, l’incidence de tels événements lors du traitement au répaglinide ne dépassait pas 1%, sauf pour l’angine de poitrine (1,8%). L’incidence globale d’événements cardiovasculaires (hypertension artérielle, ECG anormal, infarctus du myocarde, arythmies et palpitations) était inférieure à 1% et aucune différence à ce propos n’a été notée entre le répaglinide et les substances de comparaison.Lors d’études contrôlées d’une année, aucune augmentation de l’incidence d’effets secondaires cardiovasculaires sévères ou du taux de mortalité n’a été observée par rapport à d’autres antidiabétiques oraux.
Dans le cadre d’une étude épidémiologique, une incidence accrue du syndrome coronaire aigu a été observée dans le groupe sous répaglinide. Aucun rapport de cause à effet avec le traitement au répaglinide n’a toutefois été démontré.
Chez de nombreux patients, l’effet hypoglycémiant des antidiabétiques oraux diminue au cours du temps. La raison peut être une aggravation du diabète ou une diminution de la réponse au médicament. Ce phénomène est appelé échec secondaire, pour le distinguer de l’échec primaire, lors duquel le médicament est inefficace dès le début du traitement. Avant d’envisager le diagnostic d’échec secondaire, la dose choisie, le respect du régime alimentaire et la pratique d’une activité physique chez ces patients seront contrôlés. Le répaglinide agit par l’intermédiaire de sites de liaison spécifiques avec effet de courte durée sur les cellules bêta. Il n’existe aucune étude clinique ayant démontré que le répaglinide agit lors de défaillance secondaire d’autres sécrétagogues de l’insuline.
En particulier pour l’association avec les thiazolidindiones, une prise de poids est apparue. Celle-ci était plus élevée que lors de la monothérapie avec la thiazolidindione. Cette information repose sur une étude de 24 semaines. C’est pourquoi le poids corporel devrait être surveillé régulièrement.
Aucune étude sur le traitement d’association avec d’autres sécrétagogues de l’insuline et l’acarbose n’a été menée.
Les facteurs de stress comme la fièvre, les traumatismes, les infections ou les interventions chirurgicales peuvent provoquer, chez des patients traités aux antidiabétiques oraux, une perte du contrôle glycémique, et il peut être nécessaire d’interrompre le traitement au répaglinide et d’administrer temporairement de l’insuline

Interactions

Interactions pharmacocinétiques
Le métabolisme du répaglinide est influencé par une série de médicaments. C’est pourquoi de possibles interactions doivent être prises en compte par le médecin .
Le métabolisme et par conséquent la clearance du répaglinide peuvent être modifiés par des inhibiteurs et des inducteurs du CYP3A4 et du CYP2C8. Une prudence particulière est de mise lorsque les deux inhibiteurs du CYP2C8 et du CYP3A4 sont administrés en même temps que le répaglinide.
Sur la base de données in vitro, le répaglinide semble être un substrat pour l’absorption hépatique active (protéine de transport pour les anions organiques OATP1B1). Les médicaments qui inhibent les OATP1B1 sont également susceptibles d’augmenter la concentration plasmatique du répaglinide, comme cela a été démontré pour la ciclosporine
Les substances ci-après peuvent renforcer et/ou prolonger l’effet hypoglycémiant du répaglinide: le gemfibrozil, la clarithromycine, l’itraconazole, le kétoconazole, le triméthoprime, la ciclosporine, le déférasirox, le clopidogrel, les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (inhibiteurs de la MAO), les bêta-bloquants non sélectifs, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA), les salicylés, les AINS, l’octréotide, l’alcool et les anabolisants (voir sous «Mises en garde et précautions»). Lors de l’association du répaglinide (dose unique de 0,25 mg) et de gemfibrozil (deux fois par jour 600 mg), un inhibiteur du CYP2C8, l’AUC du répaglinide a été multiplié par 8,1 et la Cmax par 2,4 chez des volontaires sains. Lors de l’utilisation simultanée de gemfibrozil, la concentration de répaglinide dans le plasma sept heures après l’administration avait été multipliée par 26,8. La demi-vie passe de 1,3 heures à 3,7 heures. La prise simultanée de gemfibrozil et de répaglinide est contre-indiquée (voir sous «Contre-indications»). L’administration simultanée de triméthoprime (160 mg deux fois par jour), un inhibiteur modéré du CYP2C8, et de répaglinide (une dose unique de 0,25 mg) a résulté en une augmentation de l’AUC (1,6 fois), de la Cmax (1,4 fois) et de la t½ (1,2 fois) du répaglinide, sans effet statistiquement significatif sur les glycémies lors de doses sous-thérapeutiques de répaglinide. Les posologies supérieures à 0,25 mg de répaglinide et à 320 mg de triméthoprime ne devraient être administrées que sous surveillance étroite de la glycémie ainsi que des paramètres cliniques. La rifampicine, un inducteur puissant du CYP3A4 ainsi que du CYP2C8, agit aussi bien comme inducteur que comme inhibiteur du métabolisme du répaglinide. Après sept jours de traitement préalable à la rifampicine (600 mg) et l’administration simultanée de répaglinide (une dose unique de 4 mg) au septième jour, l’AUC a diminué de 50% (effet résultant de la combinaison de l’effet inducteur et de l’effet inhibiteur). Lorsque le répaglinide a été administré 24 heures après la dernière dose de rifampicine, une réduction de 80% de l’AUC du répaglinide a été observée (effet de l’induction seule). Lors de l’emploi simultané de rifampicine et de répaglinide, la glycémie devrait être surveillée attentivement jusqu’à deux semaines après l’arrêt de la rifampicine. Il convient de noter que d’autres inducteurs, par exemple la phénytoïne, la carbamazépine, le phénobarbital ou le millepertuis, peuvent avoir un effet semblable. Inhibiteurs du CYP3A4: L’administration simultanée de 200 mg de kétoconazole a entraîné une augmentation de l’AUC et de la Cmax du répaglinide de 1,2 fois. L’administration simultanée de 100 mg d’itraconazole, un inhibiteur du CYP3A4, a multiplié l’AUC par 1,4. L’administration simultanée de 250 mg de clarithromycine a provoqué une légère hausse de l’AUC du répaglinide de 1,4 fois ainsi que de la Cmax de 1,7 fois.
Données in vivo
Au cours d’une étude réalisée avec des volontaires sains, l’administration simultanée de répaglinide (une dose unique de 0,25 mg) et de ciclosporine (doses répétées de 100 mg) a multiplié l’AUC du répaglinide par 2,5 et la Cmax par 1,8. Étant donné que les interactions sous des doses supérieures à 0,25 mg n’ont pas été examinées, l’administration simultanée de ciclosporine et de répaglinide doit être évitée. Lorsque l’association semble nécessaire, il convient de surveiller étroitement la glycémie ainsi que les paramètres cliniques (voir sous «Mises en garde et précautions»).
Dans le cadre d'une étude avec des volontaires sains, l'administration simultanée de déférasirox (30 mg/kg/jour, 4 jours), un inhibiteur de degré moyen du CYP2C8 et du CYP3A4, et de répaglinide (dose unique, 0,5 mg) a entraîné une multiplication par 2,3 (90% IC [2,03-2,63]) de l'exposition systémique du répaglinide (AUC) par rapport au groupe de contrôle, une multiplication par 1.6 (90% IC [1.42-1.84]) de la Cmax et une faible chute, significative, des glycémies. Étant donné que les interactions avec des doses supérieures à 0.5 mg de répaglinide n'ont pas été déterminées, l'administration simultanée de déférasirox et de répaglinide doit être évitée. Lorsque l'administration simultanée semble nécessaire, une surveillance étroite des paramètres cliniques et des glycémies est indiquée.
Dans une étude d’interaction menée chez des volontaires sains, l’administration concomitante de clopidogrel (300 mg le premier jour, puis 75 mg par jour durant deux jours consécutifs), un inhibiteur du CYP2C8, a augmenté l’exposition systémique du répaglinide (ASC0–∞) de 5,1 fois et une administration continue (dose unique de 0,25 mg le jour 1 et 3) a augmenté l’exposition systémique du répaglinide (ASC0-∞) de 3,9 fois. Une diminution faible mais significative des valeurs glycémiques a également été observée
Effet d’autres médicaments sur Repaglinide Rivopharm
Les bêta-bloquants peuvent masquer les symptômes d’une hypoglycémie. L’administration de cimétidine, de nifédipine, d’estrogènes ou de simvastatine, tous des substrats du CYP3A4, en même temps que le répaglinide n’a provoqué aucune modification significative de la pharmacocinétique du répaglinide.
Les substances ci-après peuvent diminuer l’effet hypoglycémiant du répaglinide: les contraceptifs oraux, la rifampicine, les barbituriques, la carbamazépine, les thiazides, les corticoïdes, le danazol, les hormones thyroïdiennes, les sympathomimétiques.
Lorsque le répaglinide est administré en même temps que d’autres médicaments qui, comme le répaglinide, sont essentiellement éliminés par voie biliaire, il convient également d’envisager la possibilité d’interactions. Lors de l’administration simultanée d’autres médicaments ainsi que lors de l’arrêt de traitements, il convient de surveiller attentivement d’éventuelles modifications de la glycémie.

Grossesse, Allaitement

Grossesse
Aucune étude avec le répaglinide chez la femme enceinte ou qui allaite n’a été menée. Par conséquent, l’innocuité de l’emploi du répaglinide au cours de la grossesse n’a pas pu être évaluée. Dans le cadre d’études sur l’animal, le répaglinide n’a à ce jour montré aucun effet tératogène, mais une embryotoxicité. Durant la grossesse, il est généralement recommandé de remplacer le traitement antidiabétique par l’administration d’insuline. Le répaglinide ne devrait pas être utilisé durant la grossesse.
Allaitement
On ignore si le répaglinide passe dans le lait maternel chez l’être humain. Le répaglinide est contre-indiqué en période d’allaitement.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Repaglinide Rivopharm n'a pas d'influence directe sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines, mais peut provoquer des hypoglycémies. Il convient d’attirer l’attention des patients sur le risque d’hypoglycémie et de leur recommander une prudence particulière lors de la conduite de véhicules et de l’utilisation de machines. Cela est particulièrement important pour les patients qui ne ressentent pas ou pas bien les symptômes d’alarme d’une hypoglycémie ou chez lesquels les hypoglycémies sont fréquentes. Dans ces cas, une prudence particulière est de mise lors de la conduite de véhicules et de machines.

Effets indésirables

Les effets indésirables rapportés le plus fréquemment sont des modifications des valeurs glycémiques comme les hypoglycémies. L’apparition de telles réactions dépend de facteurs individuels comme les habitudes alimentaires, la dose, l’activité physique et le stress.
Sur la base d’expériences avec le répaglinide et d’autres antidiabétiques, les effets indésirables ci-après ont été observés: les fréquences sont définies comme suit: fréquents (≥1/100, <1/10); occasionnels (≥1/1’000, <1/100); rares (≥1/10’000, <1/1’000); très rares (<10’000); cas isolés (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections du système immunitaire
Très rares: réactions allergiques.
Réactions d’hypersensibilité généralisée (p.ex. réactions anaphylactiques) ou réactions immunologiques comme la vasculite.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquents: hypoglycémie
Cas isolés:: coma hypoglycémique (voir également sous «Mises en garde et précautions»).
Affections oculaires
Très rares: troubles oculaires passagers.
On sait que les fluctuations de la glycémie peuvent provoquer des troubles oculaires passagers, en particulier au début d’un traitement.
Affections cardiaques
Rares: événements cardiovasculaires.
Lors de diabète de type 2, le risque d’événement cardiovasculaire est augmenté (voir également sous «Mises en garde et précautions»).
Affections gastro-intestinales
Fréquents: douleurs abdominales et. diarrhée
Très rares: vomissements et constipation.
Cas isolés: nausées.
Affections hépatobiliaires
Très rares: augmentation des valeurs hépatiques, troubles de la fonction hépatique.
Dans de très rares cas, des troubles sévères de la fonction hépatique ont été observés. Toutefois, aucun lien de cause à effet avec le répaglinide n’a été démontré. Dans des cas isolés, une augmentation des valeurs des enzymes hépatiques a été observée durant un traitement au répaglinide. La plupart des cas étaient légers et passagers. Un très petit nombre de patients a dû arrêter le traitement en raison d’une augmentation des valeurs des enzymes hépatiques.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Cas isolés: réactions d’hypersensibilité comme rougeur de la peau, démangeaisons, éruptions et urticaire.
Des allergies croisées avec des sulfonylurées ne sont pas attendues en raison des différences au niveau de la structure chimique entre les deux substances.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Un surdosage peut se traduire par un effet hypoglycémiant marqué, accompagné de symptômes d’hypoglycémie tels que des vertiges, une transpiration, des tremblements, des maux de tête, etc. En cas de survenue de tels symptômes, des mesures adaptées doivent être prises pour corriger l’hypoglycémie, par exemple la prise d’hydrates de carbone par voie orale. Les hypoglycémies plus sévères accompagnées de convulsions, d’une perte de connaissance ou d’un coma doivent être traitées par l’administration de glucose par voie i.v.

Propriétés/Effets

Code ATC
A10BX02
Mécanisme d’action
Le principe actif répaglinide est un sécrétagogue oral de l’insuline. Le répaglinide réduit immédiatement la glycémie en stimulant la libération d’insuline par le pancréas, à condition qu’il existe encore une production endogène d’insuline.
Le répaglinide – comme les sulfonylurées – ferme les canaux potassiques ATP-dépendants de la membrane des cellules bêta, en se liant toutefois à des sites de fixation différents. Cela provoque une dépolarisation des membranes des cellules bêta et par conséquent une ouverture des canaux calciques. L’augmentation de la quantité de calcium entrant dans la cellule provoquée ainsi induit alors une sécrétion d’insuline par les cellules bêta. Après administration de répaglinide par voie orale, la réaction insulinotrope à la prise d’un repas chez les diabétiques du type 2 se fait en l’espace de 30 minutes, ce qui résulte en un effet hypoglycémiant qui persiste pendant toute la durée du repas. Les taux d’insuline élevés reviennent à la normale après la prise du repas. Les taux plasmatiques élevés de répaglinide diminuent très rapidement, et des concentrations plasmatiques basses de principe actif ont été constatées quatre heures après la prise chez des diabétiques du type 2. Après administration de doses situées entre 0,5 mg et 4 mg de répaglinide, une diminution dose-dépendante de la glycémie a été démontrée chez des diabétiques du type 2.
Pharmacodynamique
Voir aussi sous «Mécanisme d'action».
Efficacité clinique
Voir aussi sous «Mécanisme d'action».

Pharmacocinétique

Absorption
Le répaglinide est absorbé rapidement à partir du tractus digestif, ce qui provoque une élévation rapide des concentrations plasmatiques du médicament. La concentration plasmatique maximale (Cmax) est atteinte en l’espace d’une heure après la prise et diminue de nouveau rapidement en raison de la courte demi-vie, de sorte que le répaglinide est totalement éliminé après 4 à 6 heures. Aucune différence cliniquement significative concernant la pharmacocinétique n’a été constatée, que le répaglinide ait été administré 0, 15 ou 30 minutes avant un repas, ou en période de jeûne. La biodisponibilité absolue moyenne du répaglinide se monte à 63%.
Distribution
Le répaglinide possède un faible volume de distribution de 30 l (correspondant à la distribution dans le liquide intracellulaire) et présente un taux de liaison aux protéines plasmatiques très élevé (supérieur à 98%). Dans le cadre d’études cliniques, les concentrations de répaglinide ont présenté une variabilité interindividuelle élevée (60%). La variabilité intraindividuelle est faible à moyenne (35%).
Métabolisme
Le répaglinide est entièrement dégradé dans le foie en divers métabolites par ouverture oxydative de l’anneau, hydroxylation, désalkylation et glucuronisation. La biotransformation oxydative est catalysée par le CYP2C8 et le CYP3A4. Les principaux métabolites sont inactifs.
Élimination
La demi-vie d’élimination plasmatique (t½) se monte à 1 heure environ. Le répaglinide et ses métabolites sont principalement éliminés par la bile. Moins de 1% du médicament administré a pu être détecté dans les fèces sous forme inchangée. Une fraction très réduite (moins de 8%) de la dose administrée est détectable dans les urines, principalement sous forme de métabolites
Cinétique pour certains groupes de patients
La concentration de répaglinide chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique et chez les diabétiques du type 2 âgés est plus élevée: l’AUC (± SD) se monte, après une dose unique de 2 mg, à 31,4 (± 28,3) ng/ml × h chez les volontaires sains, et à 117,9 (± 83,8) ng/ml × h chez les patients du type 2 âgés. Chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique, l’AUC lors d’une dose unique de 4 mg est de 304,9 (± 228,0) ng/ml × h; l’AUC est donc nettement supérieure à celle chez les personnes saines. Le traitement au répaglinide durant 5 jours (3× 2 mg par jour) chez les patients présentant des troubles sévères de la fonction rénale (clearance de la créatinine: 20 à 39 ml/min) a résulté en une multiplication par deux significative de l’AUC et de la demi-vie d’élimination par rapport aux valeurs chez les volontaires présentant une fonction rénale normale. Les données concernant les sujets souffrant d’insuffisance rénale très sévère (clearance de la créatinine <20 ml/min) sont limitées.

Données précliniques

Les données pré-cliniques obtenues lors d’études conventionnelles sur la pharmacologie de la sécurité, sur la toxicité lors de doses répétées, sur la génotoxicité et la cancérogénicité n’ont pas démontré de risque particulier pour l’être humain. Chez les foetus et les rats nouveau-nés, un développement anormal des membres a été observé sous des doses élevées durant le dernier stade de la grossesse et en période d’allaitement. Le répaglinide a été détecté dans le lait d’animaux d’expérimentation.

Remarques particulières

Stabilité
Repaglinide Rivopharm ne peut être utilisé au-delà de la date de péremption indiquée par la mention «EXP» sur l’emballage.
Remarques particulières concernant le stockage
Repaglinide Rivopharm doit être conservé dans son emballage d’origine, à température ambiante (15 à 25 °C). Tenir hors de portée des enfants.

Numéro d’autorisation

61 234 (Swissmedic)

Présentation

Repaglinide Rivopharm cpr 0.5 mg : 90 (B)
Repaglinide Rivopharm cpr 1 mg : 90 (B)
Repaglinide Rivopharm cpr 2 mg : 90 (B)

Titulaire de l’autorisation

Rivopharm SA, Centro Insema, 6928, Manno, Suisse.

Mise à jour de l’information

juillet 2020

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