Données précliniquesToxicité chronique et subchronique
Les études de toxicité chronique et subchronique menées chez des chiens et des rats n'ont pas mis en évidence d'effet toxique du bromhydrate de dextrométhorphane.
Mutagénicité et Carcinogénicité
Un test bactérien réalisé sur des mutations ponctuelles ainsi qu'un test d'aberrations chromosomiques ont montré des résultats négatifs. Pour les substances à la structure voisine, y compris la morphine, la codéine, la nalbuphine, la buprénorphine, la naloxone, l'hydromorphone, le lévorphanol et l'oxycodone, des données majoritairement négatives concernant la génotoxicité et la cancérogénicité sont disponibles. L'ensemble des évidences scientifiques pour le dextrométhorphane et ses analogues structurels étaye la conclusion selon laquelle cette classe de phénanthrène, et notamment le dextrométhorphane, ne sont génotoxiques ni in vitro ni in vivo et ne présentent pas de risque cancérogène pour les patients.
On ne dispose d'aucune étude du potentiel tumorigène à long terme sur des animaux.
Toxicité sur la reproduction
Les études d'embryotoxicité, de toxicité péri- et post-natale et de fertilité chez le rat ont montré un résultat négatif jusqu'à une dose de 50 mg/kg/jour.
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